La dépréciation d'actifs Flashcards
Quels sont les éléments qui ne doivent pas appliquer cette norme? (8 items)
- Stocks (IAS 2)
- Actifs générés par des contrats de construction (IAS 11)
- Actifs d’impôt différé (IAS 12)
- Actifs générés par des avantages du personnel (régimes de retraite) (IAS 19)
- Actifs financiers compris dans le champ de l’IAS 39
- Immeubles de placement évalués à la juste valeur (IAS 40)
- Actifs biologiques liés à une activité agricole évalués à la juste valeur diminuée des coûts de la vente (IAS 41)
- Actifs non courants classés comme étant détenus en vue de la vente (IFRS 5)
quel sont les actifs financiers compris dans le champs de cette norme? (3items)
- Filiales (IAS 27)
- Entreprises associées (IAS 28)
- Coentreprises (IAS 31)
Si selon l’IAS 16 l’actif est évalué selon le modèle de réévaluation, quand est-il nécessaire de faire une dépréciation d’actif?
(lorsque l’actif est présenté selon sa valeur de marché)
- Lorsque les coûts de sortie de ces actifs sont négligeables, il sera présumé que la JV de l’actif sera représentative de sa valeur recouvrable et il ne sera pas nécessaire d’estimer sa valeur recouvrable.
- Lorsque les coûts de sortie de ces actifs ne sont pas négligeables, il faudra évaluer la valeur recouvrable de l’actif aux fins de l’application de cette norme.
Quels sont les éléments dont on doit faire un test de dépréciation annuel? (3 items)
- Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée3 ; (10 a))
- Les immobilisations incorporelles qui ne sont pas encore prêtes à être mises en service ; (10 a))
- Le goodwill (10 b)) → c’est-à-dire qu’une unité génératrice de trésorerie à laquelle un goodwill a été affecté doit être soumise à un test de dépréciation tous les ans ainsi que toutes les fois qu’il y a une indication que l’unité peut s’être dépréciée. (90)
Donnez des exemple de quand l’entreprise n’a pas à faire un test annuel : (3)
- Un calcul antérieur montre que la valeur recouvrable des actifs susmentionnés n’est pas sensible aux indices énumérés à l’annexe 1 ; (15)
- Sur la base d’une analyse des événements qui se sont produits et des circonstances qui ont évolué depuis le calcul le plus récent de la valeur recouvrable, il est très peu probable que la détermination d’une valeur recouvrable actuelle soit inférieure à la valeur comptable de l’actif. (15)
- En présence d’un indice de dépréciation, même si le test de donne pas lieu à une perte, il faut songer à revoir les hypothèses entourant l’assiette d’amortissement et la durée de vie utile de l’actif. (17)
Calcul de la valeur recouvrable:
La valeur recouvrable représente la plus élevée des deux valeurs suivantes :
- Juste valeur – coût de la vente
- Valeur d’utilité
N.B. : L’entité n’est pas force d’évaluer les deux valeurs : sitôt que l’une d’elle est supérieure à la valeur comptable de l’actif évalué, il n’y aura aucune dépréciation.
Comment déterminons-nous la Juste Valeur diminuée des coûts des ventes
1) En s’appuyant sur un accord de vente irrévocable signé à l’occasion d’une transaction dans des conditions de concurrence normale, ajusté pour prendre en compte les coûts marginaux directement attribuables à la sortie de l’actif ; (25)
2) En se fiant à la valeur d’actifs négociés sur un marché actif. Le cours du jour ou de la transaction la plus récente sera considéré, en autant que ces valeurs soit représentatives de l’ensemble des transactions ; (26)
3) En s’appuyant sur les résultats des transactions récentes portant sur des actifs similaires dans le même secteur d’activité. (27)
Pour trouver la valeur d’utilité, quels sont les 2 étapes?
1- Estimer les entrées et sorties de trésorerie futures devant être générées par l’utilisation continue de l’actif et par sa sortie in fine ; pour ensuite
2- Appliquer un taux d’actualisation approprié à ces flux de trésorerie futurs.
quel doivent refléter les entrées et sorties de fond estimés?
- Des hypothèses réalistes relatives à des variations du montant ou de l’échéance des flux de trésorerie futurs ; (30 b)) (34 et 38)
- Le risque inhérent à l’actif ; (30 d))
- Tout facteur que les participants du marché refléteraient dans l’estimation des flux de trésorerie futurs que l’entité s’attend à obtenir de l’actif. (30 e))
Que doivent inclure les entrées et sorties FM liés à l’actifs estimés dans l’évaluation de la valeur d’utilité de l’actif?
- Les entrées de trésorerie futures relatives à l’utilisation de l’actif ; (39 a))
- Les sorties de trésorerie encourues pour générer les entrées de trésorerie relatives à l’utilisation de l’actif (y compris les sorties de trésorerie pour préparer l’actif en vue de son utilisation) (42) et qui peuvent être directement attribuées, ou affectées à l’actif sur une base raisonnable, cohérente et permanente (39 b)). Ces sorties comprennent :
- Les frais de gestion quotidiens de l’actif ainsi que les frais d’entretien ;
- Les frais généraux pouvant être directement affectés sur une base raisonnable, cohérente et permanente, à l’utilisation de l’actif. (41)
- Les flux de trésorerie nets qui seront, s’il y a lieu, reçus (ou payés) lors de la sortie de l’actif à la fin de sa durée d’utilité ; (39 c)) (52 et 53)
- Les sorties de trésorerie nécessaires au maintien du niveau d’avantages économiques que devrait générer l’actif dans son état actuel. Par exemple, le coût du remplacement des actifs (du groupe) ou des composantes (des actifs) ayant des durées de vie plus courtes que l’ensemble sont inclus dans le calcul de la valeur d’utilité. (49)
Que ne devons-nous pas pas inclure dans les entrées et sorties FM liés à l’actifs estimés dans l’évaluation de la valeur d’utilité de l’actif?
- Les entrées de trésorerie d’actifs qui génèrent des entrées de trésorerie largement indépendantes de celles de l’actif examiné (par exemple, les actifs financiers tels que les créances) ; (43 a))
- Les sorties de trésorerie liées à des obligations qui ont déjà été comptabilisées en tant que passifs (par exemple les fournisseurs, les obligations au titre des retraites ou les provisions) ; (43b))
- Les entrées ou des sorties de trésorerie futures estimées susceptibles d’être générées par :
- Une restructuration future dans laquelle l’entité ne s’est pas encore engagée ; (44, 46 et 47)
- L’amélioration ou l’accroissement de la performance de l’actif. (44 et 48)
- Les entrées ou sorties de trésorerie provenant d’activités de financement (intérêts) ; (50 a))
- Les entrées ou sorties de trésorerie liées à l’impôt sur le résultat. (50 b))
Sur quoi doivent être basés les hypothèses pour le calcul des entrés et sorties de fonds obtenus dans le but de trouver la valeur d’utilité
Ces flux de trésorerie doivent être basés sur (33) :
- Des hypothèses appuyées et réalistes ; (34)
- Des prévisions / budgets financiers récents approuvés par la direction (au maximum pour les 5 prochaines années) ; (35)
- Au-delà de la période de 5 ans, les flux doivent être calculés sur la base d’un taux de croissance stable ou décroissant, sauf si un taux croissant peut être justifié. (36)
Les entrées et sorties doivent être cohérents avec le passé. (34)
Les entrées et sorties en monnaie étrangère sont convertis au taux courant le jour du calcul. (54)
Le résultat doit refléter la valeur actuelle attendue des flux de trésorerie futurs, c’est-à-dire la moyenne pondérée de tous les résultats possibles. (32)
que doit refléter le taux d’actualisation?
Le taux utilisé doit refléter :
- Les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l’argent ; (55 a))
- Les risques spécifiques à l’actif ; (55 b))
- Le taux de rendement que des investisseurs demanderaient s’ils avaient à choisir un placement qui générerait des flux de trésorerie dont le montant, l’échéancier et le profil de risques seraient équivalents à ceux que l’entité s’attend à obtenir de l’actif. (56)
Le taux doit être estimé à partir du taux implicite dans des transactions actuelles du marché pour des actifs similaires ou à partir du coût moyen pondéré du capital d’une entité cotée qui détient un actif unique (ou un portefeuille d’actifs) similaire(s) en termes de potentiel de service et de risques, à l’actif examiné. (56)
Le taux ne doit pas refléter les risques pour lesquels les estimations de flux de trésorerie futurs ont été ajustées. (55 b))
Quest-ce qu’un unité génératrice de trésorerie?
L’unité génératrice de trésorerie d’un actif est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif à évaluer et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs. (68)
L’identification d’une unité génératrice de trésorerie peut se faire à partir :
- De la manière dont la direction gère les activités de l’entité :
- Exemples : ligne de produits, secteur d’activité, district, région.
- De la manière dont la direction prend ses décisions en matière de poursuite ou de sortie des actifs et des activités de l’entité. (69)
S’il existe un marché actif pour la production résultant d’un actif ou d’un groupe d’actifs, cet actif ou ce groupe d’actifs doit être identifié comme une unité génératrice de trésorerie, même si la production en tout ou partie est utilisée en interne. (70) À ce moment, les prix de cession interne seront ajustés pour refléter les prix futurs pouvant être obtenus lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale. (71)
Les unités génératrices de trésorerie doivent être identifiées et maintenues d’un exercice à l’autre. (72)
Il faudra procéder à un regroupement des actifs en une “unité génératrice de trésorerie” à quel moment?
seulement si : (67)
- La valeur d’utilité de l’actif s’écarte probablement de sa JV – coût de la vente ;
- L’actif ne génère pas d’entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie d’autres actifs.