L’opération Flashcards
Le COS peut-il être autre qu’un SP?
Oui.
Exemple : opération de secours en montagne -> agent public issu des unités de secours en montagne des CRS ou gendarmerie nationale.
Le commandant des opérations de secours désigné est chargé, sous l’autorité du …., de la mise en œuvre de…. mobilisés pour….
En cas de péril imminent, le COS prend les mesures nécessaires à …. et à…. Il rend compte au ….
Le commandant des opérations de secours désigné est chargé, sous l’autorité du DOS, de la mise en œuvre de tous les moyens publics et privés mobilisés pour l’accomplissement des opérations de secours.
En cas de péril imminent, le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et à la sécurité des personnels engagés. Il rend compte au DOS.
Le DOS ne peut être assuré que par 3 autorités :
• Maire sur territoire de sa commune
• Préfet à l’échelon du département
• Préfet maritime si l’opération se déroule en mer
Le préfet est DOS dans les cas suivants :
• l’événement dépasse les capacités de la commune
• lorsque le maire fait appel au représentant de l’État
• lorsque le maire s’étant abstenu de prendre les mesures nécessaires, le préfet se substitue à lui, après une mise en demeure restée sans résultat
• lorsque l’événement concerne plusieurs communes du département
• lors de la mise en œuvre du dispositif ORSEC
Généralités sur le commandement
Principes fondamentaux :
- vous ne pouvez commander à plus de 4 subordonnés directs
- vous ne donnez d’ordres qu’aux subordonnés directs
- vous contrôlez l’exécution des ordres
- vous rendez compte à l’échelon hiérarchique immédiatement supérieur
Donnant du sens à l’action, ces ordres doivent être :
· clairs, précis, concis ;
· transmis dans un vocabulaire simple et sans ambigüité ;
· réalistes et réalisables ;
· adaptés à la situation.
Généralités sur le commandement.
Outils d’aide à la décision :
• le raisonnement tactique
• l’analyse systémique
• les MGO
• la balance bénéfice-risque
Outils de conduite de l’opération
Ordre préparatoire :
L’ordre préparatoire PATRACDR est réalisé pour constituer un groupe ou une colonne :
- personnels
- armement
- tenues
- radio
- alimentation
- commandement
- déroulement prévu
- RDV
Outils de conduite de l’opération
Ordre de mouvement :
DPIF:
- direction
- point à atteindre
- itinéraire
- formation
Chronologie d’une intervention
Ordre initial et ordre de conduite
SOIEC ? (Pour le chef de groupe)
SMES ? (Pour le chef d’agrès)
SAOIECL ? (Pour le chef de colonne et le chef de site)
SOIEC :
- situation
- objectif
- idée de manœuvre
- exécution
- commandement
SMES :
- situation
- mission
- exécution
- sécurité
SAOIECL :
- situation
- anticipation
- objectif
- idée de manœuvre
- exécution
- commandement
- logistique
Chronologie d’une intervention
Remontée d’information :
Structure du message de compte rendu ?
• je suis
• je vois
• je prévois
• je fais
• je demande
Chronologie d’une intervention
Remontée d’information :
Structure du message d’ambiance ?
- je suis
- je vois
- je demande
Chaque poste radio est identifié par un numéro RFGI. Signification ?
R : Réseau
F : flotte
G : groupe
I : identité
Condition SPDT
Demande présentée par un membre de la famille ou par une personne susceptible d’agir dans son intérêt (courrier)
+
2 certificats médicaux de moins de quinze jours
Types de combustion
- Lente
- Vive
- Très vive
- Instantanée
Type de propagation du feu ?
- Rayonnement
- Convection
- Conduction
- Projection
Point éclair ?
Température :
Émet suffisamment de vapeurs - mélange gazeux qui s’enflamme - énergie d’activation. Combustion ne s’entretient pas d’elle même
Point d’inflammation
Persistance de la combustion lorsqu’on retire l’énergie d’activation
Point d’auto-inflammation ?
Température à partir de laquelle un gaz ou une vapeur s’enflamme spontanément en l’absence d’énergie d’activation.
Tension de vapeur ?
Pression à laquelle la phase gazeuse est en équilibre avec sa phase liquide ou solide.
Une opération de secours se découpe en 3 phases de durées variables selon la situation:
• la montée en puissance ;
• la stabilisation;
• la sortie de l’opération de secours.
La conduite d’une opération de secours repose sur les cinq piliers:
• la doctrine: un socle commun de principes qui permet à une équipe sous l’autorité d’un chef de poursuivre le même but;
• le temps: un facteur qui peut avoir une place importante pour le COS dans le cadre de la résolution de la situation opérationnelle;
• l’espace: ou l’étude de la zone d’intervention (ZI) proprement dite;
• le commandement: ou plutôt l’art de commander. Du comportement du chef tiendra beaucoup la réussite de l’opération;
• la discipline: intimement liée au pilier précédent, elle est déterminante pour la conduite des actions de manière ordonnée et sécurisée.
SITAC
Signification des couleurs suivantes ?
Rouge :
Orange :
Vert :
Bleue :
Violet :
Noir :
Rouge : extinction / incendie
Orange : risques particuliers (CHIM, RAD)
Vert : secours à personnes / sanitaire
Bleue : eau
Violet : commandement / sectorisation
Noir : par défaut
Quels rôles opérationnels peut tenir un chef de groupe ?
Il conduit un ensemble d’engins (2 à 4 agrès hors matériels d’appui) appelé groupe. Il peut commander une opération de secours nécessitant jusqu’à l’engagement d’un groupe en plus du sien et/ou jusqu’à l’arrivée de l’échelon supérieur. Il peut assurer la fonction de chef de secteur sous l’autorité d’un COS. Il peut être l’adjoint d’un chef de colonne.
Il peut également être amené à tenir des fonctions d’officier «moyens» ou « renseignement » au sein d’un poste de commandement (PC) de colonne ou de site, ou d’un centre opérationnel.
Qui peut occuper la fonction de directeur des opérations? (ne pas confondre avec DOS)
Le PRÉFET.
Explication :
L’instruction interministérielle NOR INTE 1801142J du 2 janvier 2019, relative à l’élaboration du dispositif ORSEC « secours à de nombreuses victimes » dit NOVI substituent à l’appellation « directeur des opérations de secours », celle de « directeur des opérations », prenant en compte les évolutions concernant le principe « menant/concourant » qui régit précisément les relations opérationnelles entre le commandant des opérations de secours (COS) et le commandant des opérations de police et de gendarmerie (COPG) sous l’autorité du préfet, directeur des opérations (DO).
Sécurité sur opération: rôle du COS ?
Sur opération, la sécurité des personnels engagés est de la pleine responsabilité du
commandant des opérations de secours.
Ainsi, le COS doit :
· assurer la sécurité des personnels engagés (sapeurs-pompiers, agents d’autres services, etc.) ;
· limiter au strict minimum l’engagement des personnels, notamment si les actions à accomplir sont difficiles voire dangereuses ;
· définir les EPI et faire vérifier le port des EPI ;
· définir les règles de sécurité et faire vérifier leur bonne exécution ;
· mettre à disposition une zone de réhabilitation des personnels, si nécessaire ;
· être en contact avec le SSSM pour le soutien sanitaire ;
· prévoir la relève des personnels, si nécessaire.
Prise en compte des médias sur opération :
Éléments transmissibles à la presse?
Il est utile de vulgariser autant que possible ses propos en évoquant les points suivants :
1. les premiers éléments circonstanciels ;
2. le bilan connu de la situation ;
3. l’action valorisée des sapeurs-pompiers en restant prudent sur l’évolution (pas de pronostic mais des informations sûres et vérifiées) ;
4. des consignes et des conseils au public.
Condition de réalisation d’un défusing ?
Généralement, le défusing se fait dans les 3 jours qui suivent l’évènement, et idéalement au plus tôt après (dans les 3 à 8 heures).
Conduit par un/des personnel(s) formé(s), le défusing se réalise en trois phases :
· la phase d’introduction ;
· la phase d’exploration ;
· la phase d’information.
Les 3 phases du débriefing psychologique
· la phase d’introduction ;
· la phase d’exploration ;
· la phase de clôture.