Feux De Forêt Flashcards
Classement de la végétation la plus basse à la plus haute ?
La strate muscinale
La strate herbacée
La strate arbustive
La strate arborescente
Définition / rôle de:
-l’humus
-la strate muscinale
-la strate herbacée
-la strate arbustive
Le couvert végétal est composé le plus souvent de formations juxtaposées à des échelles et des proportions très variables.
- l’humus : parfois très épais, il est constitué d’un mélange de matière minérale et de matière organique. Combustible et bien que jouant un rôle mineur lors du passage du front de feu principal, il peut héberger pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, des points chauds à l’origine de reprises dès lors qu’ils se situent à proximité des lisières. Leur traitement à l’eau est souvent insuffisant et exige une intervention mécanique, ou un traitement à l’eau additivée ;
- la strate muscinale : très inflammable lorsqu’il s’agit d’aiguilles de pin, elle est à l’origine d’un grand nombre de départs de feux. Elle peut également constituer sous une pinède un réservoir énergétique considérable (comparable à celui des cimes). Elle est aussi appelée litière ;
- la strate herbacée : d’une grande inflammabilité, elle est souvent le siège des départs de feu. Sa composition accélère la propagation et constitue un milieu de réception privilégié des brandons à l’origine des foyers secondaires (sautes) ;
- la strate arbustive: d’inflammabilité moyenne mais présentant parfois une combustibilité importante, cette strate concerne principalement les garrigues, les maquis et les formations sub-forestières. En forêt, elle fait office de vecteur qui permet au feu d’atteindre les cimes.
Dans ces trois strates, il peut parfois se dégager une fausse impression de sécurité pour les personnels. Le feu peut en effet s’y déplacer très vite en générant des embrasements généralisés éclair.
Description effet de Fœhn
Pour qu’il y ait un effet de foehn il faut que le vent rencontre une montagne perpendiculairement, qu’il soit donc obligé de monter, que l’air soit stable au-dessus du sommet pour que le vent puisse redescendre sur l’autre versant. Le vent, en franchissant les reliefs, se décharge de son humidité.
Définition inflammabilité des végétaux.
Comment est elle classée ?
L’inflammabilité est la propriété qu’a un végétal ou une partie de végétal à s’enflammer lorsqu’il est soumis à un échauffement. Elle est caractérisée par le laps de temps écoulé entre l’exposition de la végétation à la chaleur et l’apparition de la flamme.
Elle est mesurée en laboratoire à l’aide d’un épiradiateur, qui permet de connaitre le délai d’inflammation de la végétation.
L’inflammabilité accroit le risque de départ de feu. Elle favorise l’émergence des foyers secondaires lors des sautes de feu.
Elle est classée avec une variation allant de 0 à 5.
Définition combustibilité des végétaux?
Classement ?
La combustibilité est la propriété qu’a un végétal ou un ensemble de végétaux à propager le feu. Intervenant à une échelle plus grande que l’inflammabilité, la combustibilité caractérise plutôt une formation végétale entière avec les différentes strates qui la composent.
Classement : 5 niveaux de 0 à 5, 4 couleurs ( vert - jaune -orange - rouge, de très faible à très élevé)
Règle des 30?
C’est la règle des 30
Le risque feux de forêts est considéré comme majeur lorsque les conditions suivantes sont réunies (règle dite des 30)
• pente > 30°,
• température > 30°C,
• hygrométrie < 30%
• vent > 30km/h.
Signification NSV2?
Niveau de Sécheresse de la Végétation Vivante, représente l’état de sécheresse de la strate arbustive, principal vecteur du feu.
Les cartes de NSV2 sont publiées à l’échelle nationale deux fois par jour et offrent une bonne estimation du niveau de dessèchement global de la végétation vivante.
Définition :
- tête de feu
- flancs
-l’arrière
- une baie
- feu disséminé
- pénétrante
- rocade
- doigt
-la tête de feu (ou front de flammes) est la lisière de feu poussée par le vent. Elle s’élargit progressivement. L’essentiel de la surface brûlée est le résultat du passage de la tête du feu ;
- les flancs sont les lisières qui subsistent après le passage du front. Elles se déplacent beaucoup plus lentement que lui. Elles détruisent beaucoup moins de surface ;
- l’arrière est la lisière de feu qui se propage contre le vent. Il est le plus souvent peu actif et se déplace très lentement, sauf configuration particulière du terrain (forte pente, venturi, combustible…) ;
- une baie est une partie de la bordure d’un incendie qui se développe plus lentement à cause de la présence d’obstacles ou de combustibles ou de pentes défavorables ;
- un feu disséminé, (saute de feu) les brandons – comme les morceaux d’écorce en ignition – sont transportés dans la colonne de convection de l’incendie pour être déposés à l’avant du front des flammes.
- une pénétrante est un accès permettant de traverser une lisière ou permettant de traverser la zone d’intervention ;
- une rocade est un accès permettant de longer une lisière sans la traverser ou permettant de faire le tour de la zone d’intervention ;
- un doigt. Un feu qui progresse peut se diviser en plusieurs parties longues et étroites,
Risque d’EGE?
Le risque d’EGE, est dû à l’accumulation sous forme d’une poche de gaz de pyrolyse des végétaux (gaz chauds issus d’une combustion toujours incomplète) qui peut conduire à l’embrasement instantané d’une surface végétale
La végétation se protège en rejetant par les feuilles l’eau issue du sol, puis ses “essences” sous la forme de composés organiques volatiles (COV) et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Ce nuage gazeux risque de s’enflammer spontanément. Les intervenants peuvent se retrouver dans les conditions d’intervention identiques à celle d’une fuite de gaz tout en étant rapidement dans la limite inférieure d’explosivité (LIE) du mélange de :
Gaz de combustion + (COV et HAP) + air