L'apparition de l'Afrique Flashcards
Contexte
La question du patrimoine et des relations entre l’art actuel et les arts anciens d’Afrique. On parle d’artefacts qui ont été collectés dans des pays colonisés par les nations euro. Leur présence en europe est donc liée à la colonisation et de l’absence de considération dont ils ont souffert du fait de la théorie des races et de la colonisation.
Mais les artistes modernes du début du 20e comme Picasso, Klay, Kirchner, Derain, Braque, ont commencé à les considérer comme de la sculpture. C’est l’histoire du primitivisme. Primitif étant un terme péjoratif qui leur a été appliqué dans le contexte colonial. Le primitivisme a fait venir les artéfacts en Europe, puis a permis de les qualifier d’oeuvre d’art, tout en ne parvenant pas à venir à bout des idées racistes.
C’est dans ces conditions que des ensembles comme celui du Quai Branly ou du BM ont été constitués. Depuis quelques années, ce récit a été remis en cause. Dans cette remise en cause, le processus des restitutions apparait comme un simple élément dans un processus d’inversion du regard qui découle de la pensée post-coloniale.
Ex de sculptures algériennes
Kader Attia :
Ex d’un ensemble de vitrines en 2013 dans Measure and control. Il met des animaux exotiques empaillés dans des vitrines avec des masques. Leur point commun est une afrique fantasmée, réduite à des légendes.
Autre série qui renvoie à des questions muséographiques, série de 2016 : l’empreinte de l’autre. Ce sont des formes de polystirène pour envoyer du matériel informatique. Référence au fait que mettre les masques dans des musées revient à les dénaturer.
Sculptures liées à l’Afrique par un artiste Fr
Bertrand Lavier prend lui aussi des “sculptures africaines” en bois, qu’il fait mouler pour en faire des bronzes qu’il patine chrome : ce sont les Boli de 2008. Il en fait des monstruosités délibérées. Il les faits basculer dans la déco, le kitch, l’absurde à la Koons. Mais ils sont tout autant absurdes que des statues dans un musée ethnographique.
Installation par un camerounais
Toguo : Artiste Camerounais qui a fait des installation Road to exile de 2008.
Peintures par un congolais
Cheri Samba :
En 1997, il fait Quel avenir pour notre art : un autoportrait de lui avec un pseudo Picasso des 50’s. Dans la plupart de ses tableaux il y a de l’écriture, comme ici où il demande si le centre Pompidou n’est pas raciste.
Mais aussi sur des questions de santé publique comme le Sida en 1997. Le Congo ayant été un des pays les plus touchés par la pandémie dans les 80’s.
Sculptures par un béninois
Hazoumé :
Dès la fin des 90’s, il fabrique des pseudo masques à base d’un jerrican. En référence au trafic d’essence.
Dans la bouche du roi en 2000, il reprend la forme d’un navire négrier, avec des jerrican noirs qui représentent les esclaves entassés (il leur met des bracelets d’esclaves et des petites statuettes de type africain) et un jerrican jaune qui représente l’esclavagiste. C’est la première installation monumentale d’un artiste africain qui traitait directement de la traite.
Sculpture Mozambique
Mabunda :
Il est de Mozambique. Il est sculpte des sièges avec des débris d’armes. Son pays a subi une guerre civile qui a duré des années. Il reprend des formes de sièges historiques européennes mais l’adapte à l’histoire de son pays. Ex avec Made of Guns en 2013.
Photo Bénin
Agbodgelou :
Musclemen series en 2012. Confrontation entre la virilité et les motifs floraux.
Dans sa série Les demoiselles de Portonovo (ville du Bénin) en 2012. Il renvoie à l’oeuvre de Picasso, la traitre, le primitivisme… Il fait porter un masque (probablement faux) à la modèle.
Ex photo Mali
Sidibé Le couple dansant en 1963.
Ces deux photographes (Sidibé et Keita) ont été héroisés par les collectionneurs et les musées dans les 90’s.
Ex photo Cameroun
Samuel Fosso. Il est l’auteur de la couverture de l’expo Africa Remix. Il est invité par les magasins Tati qui lui font un studio à Barbès. C’est donc sa série Tati en 1992, il se met en bourgeoise, golfeur, businessman…