Intro (1/2) Flashcards
Donnez quelques fait qui témoignent de l’importance d’étudier les troubles psychopathologiques chez les enfants (3).
a. 1 enfants sur 8 (voire 1 sur 5) a un problème de santé mentale ayant été diagnostiqué
b. Beaucoup d’autres sont à risque de développer un trouble psychologique plus tard
c. La majorité des enfants et ados ayant besoin de services de santé mentale n’en reçoivent pas (<10%)
Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer pourquoi la majorité des enfants/ados qui ont besoin de services de santé n’en reçoivent pas? (2)
- Une des premières raisons est l’accès (plusieurs endroits ont des longues listes d’attentes)
- Les psychologues travaillant avec les enfants sont en minorité
Comment les enfants diffèrent-ils des adultes? (3)
A. Des changements développementaux rapides:
B. Les modèles de développement ne sont pas les mêmes pour tous les enfants
C. Les enfants sont dépendants des adultes
Quels sont les changements développementaux rapides des enfants?
- Émotions
- Langage
- Relations
- Relations cognitives
Quels sont les composantes de l’«iceberg» des actions d’un enfants? (4) Quelles sont les composantes submergées?
- Comportements
- Cognitions
- Émotions
- Biologie
2, 3 et 4 sont submergées.
Quels sont les facteurs qui influencent le développement d’un comportement anormal chez l’enfant? (4)
- Neurobiologie: NT, dommages au cerveau
- Génétique: beaucoup de troubles sont génétiques
- Les pairs: surtout ado/pré-ado
- Techniques parentales: discipline, attentes, règles
Quelles sont les composantes de la triade d’influence?
- Biologie
- L’école / les pairs
- La famille
Complétez la phrase suivante.
«Les troubles psychologiquessont des __________.»
Déviances de la normale
De quelle façon est défini de façon traditionnelle les comportements anormaux? (4)
Comme un ensemble de symptômes…
- Comportementaux
- Cognitifs
- Émotionnels
- Physiques
Un comportement anormal, c’est quoi?
- Statistiquement rare (dans la moyenne d’âge)
- Niveau de détresse significatif
- Altération au fonctionnement social ou professionnel (l’école)
- Contexte développemental
Que comprend le contexte développemental? (3)
- L’âge (est-ce que le comportement est normal selon son âge? Genre une crise dans une épicerie)
- Le développement (est-ce normal pour l’enfant lui-même?)
- La situation sociale sont important pour déterminer si un comportement, une cognition, une émotion, un symptôme physique est atypique
Donnez un exemple d’un comportement statistiquement rare pour un enfant et d’une altération du fonctionnement social ou professionnel.
Statistiquement rare :
a. Crises de colère lors de transitions
b. Difficultés d’ajustement après des vacances
Altération du fonctionnement :
Enfant qui a toujours eu des A et qui commence à avoir des C, ou qui commence à avoir des difficultés avec des amis, refus scolaire
Pourquoi dit-on que le comportement anormal n’est pas dépendant de la cause?
Parce que le DSM est explicitement athéorique ; différents troubles peuvent avoir des étiologies similaires.
Quelles sont les deux possibilités quand aux finalités des causes des troubles?
- Multifinalité
2. Équifinalité
Qu’est-ce que la multifinalité? Donnez un exemple.
Même cause, plusieurs résultats finaux.
Par exemple, de la maltraitance à l’enfance (cause) peut mener à divers troubles (eating, mood, conduct, etc.).
Qu’est-ce que l’équifinalité? Donnez un exemple.
Différentes causes, mêmes résultats.
Par exemple, des causes génétiques, les caractéristiques de la famille ou encore la nature de l’environnement peuvent tous mener à un trouble de comportement.
De quelle façon les troubles psychologiques chez les enfants diffèrent-ils de ceux des adultes? (4)
a. Présentation des symptômes est différente chez les enfants par rapport aux adultes
b. Considérations développementales
c. Qui fait la demande de services?
d. La nature des interventions
En quoi la présentation des symptômes est différente chez les enfants des adultes?
On sait par exemple que la dépression ne se manifeste pas de la même façon chez les enfants que chez les adultes. Il est plus difficile de savoir si les enfants sont dépressifs (ils sont irritables, notamment), tandis qu’il est habituellement plus facile de savoir les adultes qui sont en dépression (ils ont de la difficulté à se concentrer, ils sont plus lents, maussades, etc.).