Hypopituitarisme Flashcards

1
Q

Régulation hypophysaire

A

peptides hypothalamiques stimulateurs ou inhibiteurs
système porte hypothalamo-hypophysaire
sécrétions pulsatiles et variations nycthémérales
rétrocontrôle par les hormones périphériques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Post hypophyse

A

hormones d’origine hypothalamique stockées dans la post hypophyse et libérées dans la circulation générale
vasopressine (ADH)
ocytocine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

rôle ocytocine

A

contractions utérines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

déficit vasopressine

A

diabète insipide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

fonction corticotrope

A

réponse au stress
ACTH régule cortisol et androgène
pas la fonction minéralo corticoide (rénine)
variations nyctémérales : pic matinal, nadir nocturne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

fonction thyréotrope

A

stimulation de TSH par TRH
inhibition par somatostatine
retrocontrôle de T3 et T4 sur TSH et TRH
Variation nycthémérales d’amplitude modérée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

fonction gonadotrope

A

nécessité d’une sécrétion pulsatile de GnRH et de LH/FSH

variations au cours du cycle menstruel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

fonction somatotrope

A

sécrétion pulsatile de GH, très variable dans la journée
prédominante au cours du sommeil
action directe et via l’IGF1 d’origine hépatique (80%) lié aux IGFBP donc stable dans la journée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

conséquence de l’élévation de la prolactine physiologique ou non

A

blocage de la pulsatilité de GnRH via les neurones à Kisspeptine : hypogonadisme central fonctionnel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Etiologies

A
adénomes hypophysaires (macroadénomes)
craniopharyngiomes
autres tumeurs de la base du crâne
traitement chirurgical
radiothérapie
traumatismes crâniens
hypophysites auto immunes et inflammatoire
causes génétiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

définition diabète insipide

A

polyurie hypotonique
supérieure à 3L/24h
persistant même en restriction hydrique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

étiologies diabète insipide

A

défaut de synthèse de l’arginine-vasopressine = DI central
résistance à l’AVP = DI néphrogénique
anomalie de la soif = DI primaire
catabolisme précoce de l’AVP par une enzyme placentaire = DI gestationnel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

diagnostic différentiel diabète insipide

A

polyuries osmotiques
diabète sucré
hypercalcémie/hypercalciurie
néphropathie avec perte de sel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Diabète insipide mots clés

A

nycturie
signes de déshydratation = signes d’organicité
préciser début, ancienneté, prise médicamenteuse, caractère familial
rechercher des signes d’hyposécrétion ou un syndrome tumoral hypophysaire
quantification nycthémérales des boissons et de la diurèse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

“un DI central acquis de révélation brutale doit évoquer un

A

craniopharyngiome ou un germinome avant 30 ans et une métastase après 50 ans”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Déficit corticotrope mots clés

A

asthénie croissante dans la journée et dans le temps
anorexie, amaigrissement
nausées, vomissements, inconfort abdominal
pâleur (différence avec IS primaire)
interruption de corticothérapie prolongée, contexte hypophysaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Insuffisance surrénale aigue signes cliniques

A

vomissements hypotension artérielle aggravation de douleurs abdominales trouble de conscience

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Traitement ISA

A

réhydratation hydrosodée

hydrocortisone

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Déficit thyréotrope

A
frilosité
fatigue, dépression
constipation
asthénie
infiltration, oedèmes
pâleur
bradycardie
signes le plus souvent intriqués avec ceux des autres déficits associés
céphalées frontales, anomalies du champ visuel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Déficit gonadotrope

A
troubles de la libido
infertilité
fractures pathologiques (complications tardives)
aménorrhée
troubles du cycle
dépilation, rasage rare
gynécomastie
réduction du volume testiculaire
asthénie 
dépression
diminution des performances musculaires
bouffées de chaleur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Déficit somatotrope

A
asthénie
manque d'énergie
altération de paramètre de qualité de vie sur des échelles spécifiques
diminution de la masse maigre
augmentation de la masse grasse
rapport taille/hanche augmentée
diminution de la résistance à l'effort et des performances musculaires
ostéoporose
22
Q

Déficit lactotrope

A

absence de montée laiteuse en post partum (agalactie)
pas de conséquences connue en dehors du post partum : pas de traitement nécessaire
le déficit lactotrope est rare : uniquement en cas de destruction étendue de l’antéhypophyse
au contraire les atteintes supra hypophysaires entrainent une hyperprolactinémie de déconnection

23
Q

Panhypopituitarisme chronique

A

combinaison des divers signes de déficit
asthénie majeure, croissante
pâleur, peau fragile, finement ridée
troubles sexuels

24
Q

Hypopituitarisme aigu étiologies

A

apoplexie hypophysaire

syndrome de sheehan

25
Q

apoplexie hypophysaire mots clés

A
sur adénome préexistant connu ou non 
céphalées intenses d'apparition brutale
tableau d'hémorragie méningée avec vomissements en jet
paralysies oculomotrices III IV VI
altération du champ visuel
signes hémorragiques
26
Q

Syndrome de Sheehan

A

nécrose hémorragique de la délivrance
absence de montée laiteuse
aménorrhée persistante en post partum
installation progressive (mois ou année) des autres signes de déficits hypophysaires
évolution vers un aspect de selle turcique vide à l’IRM

27
Q

Diagnostic positif de diabète insipide

A

données biologiques
IRM hypophysaire : perte du signal de la post hypophyse
test thérapeutique à la vasopressine

28
Q

Confirmation diagnostic de diabète insipide forme sévère

A

diagnostic confirmé par osmolalité urinaire inférieur à 250 mOsml/kg avec natrémie supérieure à 145 mmol/L

29
Q

Confirmation diagnostic de diabète insipide forme partielle

A

osmolalités urinaires entre 250 et 750
test de restriction hydrique montrant une incapacité à obtenir une concentration maximale des urines, couplé au dosage de la vasopressine ou copeptide

30
Q

Déficit corticotrope en contexte aigu CAT

A

prélever et traiter sans attendre les résultats
poursuivre le traitement si cortisol < 5 µg/dl
arrêter si > 18 µg/dl
si intermédiaire, poursuivre si stress ou au cas par cas et réevaluer

31
Q

Déficit corticotrope en contexte chronique diagnostic

A

si cortisol < 5 µg/dl 138 nmol/l et ACTH normal ou bas : diagnostic confirmé
si cortisol entre 5 et 18 µg/dl 138 et 500 nom/l et ACTH normal ou bas, test au Synacthène : diagnostic confirmé si pic de cortisol < 18 µg/dl, éliminé si pic de cortisol > 18 µg/dl
si > 18 µg/dl 500 nmol/l insuffisance peu probable, si forte suspicion hypoglycémie insulinique avec nadir glycémique < 0,4 g/l : diagnostic confirmé si pic de cortisol < 18 µg/dl, éliminé si pic > 18 µg/dl

32
Q

Déficit thyréotrope diagostic

A

doser TSH T4L éventuellement T3L
diagnostic confirmé si T4 abaissée (et/ou T3) en regard de TSH abaissée ou normale
discordance entre bioactivité et immunoréactivité de TSH dans l’hypothyroidie centrale

33
Q

Déficit gonadotrope diagnostic

A

femme : estradiol bas en regard FSH/LH normales ou basses (hors prise de pilule et à interpréter selon le cycle menstruel)
homme : testostérone totale abaissée <= 10 nmol/l ou 3 ng/ml en regard de LH/FSH normales ou basses
testostérone biodisponible abaissée ou selon technique : testostérone libre, SHBG

34
Q

Déficit somatotrope diagnostic

A

GH et IGF1 doivent être exprimés en unité de masse (ng/ml) ; IGF1 à interpréter selon normes pour âge et sexe
une valeur d’IGF1 normale n’élimine pas le diagnostic
une valeur d’IGF1 abaissée suggère le diagnostic en l’absence d’insuffisance hépatique, malnutrition, diabète déséquilibré
diagnostic probable si IGF1 bas associé au moins à 2 autres déficits ou contexte étiologique (cause génétique par exemple)
pour traitement éventuel, confirmer le déficit par hypoglycémie insulinique (pic < 3 ng/ml)
en cas de CI de l’hypoglycémie insulinique (épilepsie, coronaropathie sévère…) possibilité d’utiliser d’autres tests de stimulation avec seuils adaptés

35
Q

Traitement diabète insipide

A

hydratation suffisante par l’eau en association à l’analogue synthétique de la vasopressine dDAVP
selon degré de déshydratation, réhydratation par solution glucosée intraveineuse, ou eau pure per os
dDAVP (vasopressine)

36
Q

Caractéristiques de la dDAVP ou desmopressine

A

propriétés plus antidiurétiques et moins vasopressives que la vasopressine native (en particulier par de risque d’hypotention artérielle)
demi-vie de 3h
durée d’action 8h

37
Q

Modalités de prescription de la desmopressine en urgence ou post opératoire

A
IV ou SC 
1 à 2 µg 
1 à 3 fois par jour
spray nasal
5 à 20 µg
2 à 3 fois par jour
38
Q

Forme de la desmopressine la plus utilisée pour le traitement chronique

A

lyophilisat
60 120 ou 240 µg
2 à 3 fois par jour

39
Q

Traitement déficit corticotrope

A

hydrocortisone
à la dose la plus faible possible
en 2 à 3 prises par jour
le plus souvent 10 à 20 mg/j
traitement à vie sauf déficit post opératoire ou post corticothérapie
éduquer le patient à adapter en cas de stress, CAT en cas de décompensation
pas de substitution minéralo corticoide (sauf exception)

40
Q

Surveillance du traitement par hydrocortisone

A

clinique
recherche de surdosage ou sous dosage
sans suivi biologique systématique

41
Q

Traitement complémentaire possible déficit corticotrope

A

DHEA 25 à 50 mg/j au cas par cas chez des femmes ayant une qualité de vie altérée malgré une substitution adéquate à réevaluer à 6 mois selon effet et dosage de DHEA

42
Q

Traitement du déficit thyréotrope

A

lévothyroxine selon les mêmes modalités que dans l’hypothyroidie primaire
généralement après la substitution par hydrocortisone
adaptation sur les valeurs de T4 et non sur TSH

43
Q

Traitement du déficit gonadotrope chez la femme

A

estrogènes et progestatifs oraux reproduisant le cycle sous forme de pilule classique ou sous forme de stéroïdes naturels par voie percutanée

44
Q

Traitement du déficit gonadotrope chez l’homme

A

testostérone injectable
le plus souvent sous forme retard intramusculaire 1 fois par mois ou 3 mois
testostérone en patch non remboursé actuellement en France

45
Q

Surveillance traitement du déficit gonadotrope chez l’homme

A

clinique et biologique de l’hématocrite PSA bilan hépatique

46
Q

Traitement de l’infertilité dans les 2 sexes

A

gonadotrophines injectables ou pompe à LHRH selon étiologie après arrêt des substitutions en stéroides sexuels

47
Q

Traitement du déficit somatotrope

A

traitement quotidien en sous-cutané par GH recombinante
débuter le traitement avec des posologies de l’ordre de 0,2 mg/j en sous cutané
en fonction de l’efficacité et de la tolérance la posologie pourra être augmentée sur 3 à 6 mois sans dépasser les doses maximales de l’AMM (0,012 mg/kg/j) rarement plus d’1 mg/j en pratique
la dose moyenne chez l’adulte est de l’ordre de 0,4 mg/j, les femmes sous estrogénothérapie orale pouvant nécessiter des doses légèrement supérieure

48
Q

Cible biologique du traitement somatotrope

A

concentration d’IGF1 normale ou dans la moitié supérieure de la normale pour l’âge et le sexe
au début du traitement, les patients doivent être évalués tous les 1 à 2 mois, cliniquement et par un dosage d’IGF1

49
Q

Traitement du déficit somatotrope en cas de pathologie tumorale ou tumeur à risque de récidive

A

il est déconseiller d’instaurer un traitement par GH

50
Q

Nom professeur

A

thierry brue

marseille