Fonctions sémantiques, mnésiques et spatiales (Partie 1) Flashcards
les fonctions sémantiques et spatiales
systèmes sensoriels
systèmes attentionnels
héminégligence
mémoire
agnosie
anosognosie
systèmes sensoriels
système responsable de traiter l’info sémantique (QUOI) et spatiale (OÙ)
entrées auditives, visuelles et somatosensorielles convergent en zones associatives pariétales et temporales
environ 4/5 de la surface corticale est dédiée aux cortex associatifs
système visuel
90% des projections rétiniennes décussent (se croisent)
décussation des hémi rétines nasales au chiasme optique
première synapse au corps genouillé latéral (thalamus) puis projection au cortex strié
projections associatives permettent reconnaissance de ce qu’on voit
type d’organisation dans le cortex visuel
organisation rétinotopique (match la configuration de la rétine)
et reconnaissance de caractéristiques visuelles de plus en plus complexes
division du champ visuel
HG percoit champ visuel D
HD percoit champ visuel G
troubles visuel neurologiques
anopsie
hémianopsie
quadranopsie
scotome
anopsie
perte de la vue (il faut en savoir davantage pour connaitre la cause probable)
a(absent), ospie (optique)
hémianopsie
perte de la vue dans la moitié du champ visuel (lésion du tract optique ou cortex)
quadranopsie
perte de la vue dans un cadran visuel (lésion des radiations optique ou partie du cortex visuel)
scotome
perte de la vue dans une aire du champ visuel monoculaire (probléme rétinien ou du nerf optique) ou binoculaire (problème dans le tract optique, radiations, ou cortex)
traitement associatif suit 2 voies (modèle simple)
voie dorsale
voie ventrale
voie dorsal
vision spatiale
détection du mvmt et de la position dans l’espace/attention spatiale
troube associé : héminégligence
dorsale = pariétal = somatosensoriel = proprioception = attention spatial = héminégligence
voie ventrale
reconnaissance d’objets (gnosies)
trouble associé : agnosie
somatosensoriel
le toucher
- terminaisons nerveuses dans la peau captent signaux (vibration, douleur, chaleur) et transmettent le long de nerfs
- tous les signaux sensoriels décussent/croisent et font une première synapse mais à différents niveaux selon le type de signal (dorsale vs spinothalamique)
- deuxième synapse au thalamus
- projection corticale
lieu neuronal lié au système somatosensoriel
gyrus postcentral : cortex somatosensoriel
–> zone sensitive du toucher, homoncule sensitif, recoit afférences des nerfs sensitifs à travers le corps (dermatomes)
topographie du somatosensoriel dans le gyrus post-central
homoncule sensoriel
espace sur le cerveau dédié à certaines régions du corps est variable (moins d’espace pour le torse), ne correspond pas à la superficie du corps
à quoi sont dédiées les zones associatives du cortex pariétal?
l’intégration des sensations et des stimuli visuels pour se former une représentation spatiale
qui est le centre de relais intégratif sensoriel
le thalamus
la vision, la proprioception/toucher et l’audition synapsent dans le thalamus mais pas l’odorat
que fait le thalamus
régule l’attention, le niveau de conscience et le sommeil, par l’activation/selection de réseaux
lésions thalamiques
déficits variés incluant : sensoriel (vision, toucher et/ou audition), faiblesse, mémoire, aphasie, trémeur, douleur chronique, et épilepsie.
les seuls AVC qui sont douloureux
les structures de MG dans le cerveau
noyau caudé, putamen, globus pallidus
PS : structures de la MG = ganglions de la base/noyaux gris centraux
les structures de MG dans le mésencéphale
substance noire
les structures de MG dans le diencéphale
noyaux sous-thalamiques
ce qui rentre dans la boite striatum?
varie entre les chercheurs
mais en général = caudé, putamen, striatum ventral (avec nuccleus accumbens)
que forment les structures de MG?
des boucles neuronales avec des afférences corticales et efférences thalamiques principalement inhibitrices servant à moduler et sélectionner les signaux
division motrice, associative et limbique/émotionnel
rôle dans le contrôle moteur, l’attention, l’apprentissage implicite et formation d’habitudes/récompense (circuit de la récompense)
l’attention
capacité cognitive hétérogène impliquant le soutien d’un niveau de conscience suffisant et la distribution efficace des ressources aux stimuli appropriés pour pouvoir traiter l’information efficacement
attention = base du fonctionnement cognitif
faut pas que le client soit distrait ou inconscient
TDAH
trouble de régulation de l’attention
modèle de Posner et Petersen
ALERTE, ORIENTATION, EXÉCUTIF
avant d’arriver au modèle de Posner, il faut discuter de quel réseau?
AAN : réseau d’activation ascendant
soit un niveau d’éveil/activation maintenu grâce à l’activité du réseau d’activation ascendant
quelles structures comprend le AAN?
prosencéphale basal
thalamus
hypothalamus
formation réticulaire
prosencéphale basal
région sous le striatum régule l’éveil, l’activation, l’attention, impliqué dans le contrôle de la mémoire
lésion = amnésie et confabulation
thalamus rôle dans le AAN
structure qui distribue les afférences sensorielles au cortex
hypothalamus
structure impliqué dans le contrôle du système nerveux autonome
dysfonction orexine = narcolepsie
formation réticulaire
structure diffuse impliqué dans le niveau de conscience et d’éveil, avec nombreuses projections et système de neurotransmission cholinergiques et monoaminergiques
quelles lésions amènent le coma?
hémisphériques bilatérales diffuses
thalamus bilateral
tronc cérébral, surtout substance réticulaire (RAS)
structures de la fonction orienter
pariétal supérieur
JTP
frontal eye fields
colliculus supérieur
modulateur : acetylcholine
structures de la fonction alert
locus coerulus (Fight or flight)
frontal droit (juger le danger)
cortex pariétal (où)
modulateur : norepinephrine
structures de la fonction attentionnel exécutive
cingulaire antérieur (résolution de conflits attentionnels)
ganglion de la base (conditionnement)
lateral ventral
prefrontal
modulateur : dopamine
latéralisation du système attentionnel
dans les lobes frontaux et pariétaux NON DOMINANTS
ALERTE
réseau sert à soutenir un niveau d’activation suffisant lors de la réalisation de tâches
norépinéprhine
locus coeruleus : active le SNS
projections thalamiques, noyau de la base, cortex surtout pariétal
quels tâches mesurent l’ALERTE?
SART (sustained attention to response task)
CPT (conner’s continuous performance task)
ORIENTE
prioriser les entrées sensorielles selon la modalité (visuel, auditif, tactile) ou le lieu
réseaux fronto-postérieur, dorsal et ventral
réseau attentionnel dorsal
top down visuo-spatial–> orienter l’attention visuelle volontairement
champs oculaires frontaux (mouvements oculaires, poursuite visuelle, conscience du champ visuel)
pariétal postérieur = lobule supérieur et sulculs intrapariétal : attention spatiale
réseau attentionnel ventral
bottom-up, latéralisé à droite
permet contrôle dynamique, de la vigilance, capturer ce qui est pertinent
vue d’ensemble, infos multimodales par la JTP/gyrus supramarginal
cortex frontal ventral: détermine ce qu’on est motivé à percevoir
EXÉCUTIF
contrôle l’attention, établir et changer les buts
réseau fronto-pariétal
réseau cingulo-operculaire/réseau de salience
connectivité entre le réseau frontopariétal et mode par défaut corrèle avec intelligence fluide et flexibilité cognitive
réseau frontopariétal
attention soutenue, résolution de problèmes, mémoire de travail
maintenir les instructions de la tâche, activité accrue lors de la tâche
dorsolatéral prefrontal (but, planif), postérieur pariétal et intrapariétal sulcus (rôle perceptif)
réseau cingulo-operculaire/réseau de salience
co-activation dans bcp de tâches, rôle difficile à définir de maintenance de l’instruction/motivation/alerte
insula antérieur, cingulaire antérieur, thalamus
activation dans ce réseau diminue alors que réseau fronto-pariétal active
quand on est concentré à qqch de spécifique = réseau de salience diminue
anatomie comune dans les tâches de conflit Stroop
où il faut switch ou sélectionner une info pertinente parmi d’autres
cingulaire antérieur, insula antérieur, préfrontal
réseau du mode par défaut
préfrontal médial (hub mnésique/émotionnel) et cortex cingulaire postérieur (rôle mnésique/associatif)
réseau impliqué dans l’introspection/le rappel
activité corrélé inversement avec les réseaux exécutifs (frontopariétal) qui sont actifs lors de l’exécution de tâches
salience network, default mode network and central executive network
Réseau de la salience : cingulaire antérieur et insula et alterne entre activé le mode par défaut ou réseau central exécutif (réseau frontopariétal).
premier trouble attention important dans le système attentionel
délirium ou état confusionnel : désordre commun du vieillissement avec étiologie complexe et pouvant être difficile à reconnaitre et étudier
caractéristiques du délirium
-Perturbation de l’attention (diminution de la capacité à diriger, soutenir, et rediriger l’attention) et de l’état de conscience.
-Qui se développe sur une courte période (heures-jours) et a tendance à fluctuer.
-Avec perturbation additionnelle de la cognition (mémoire, orientation, langage, visuospatial, perception)
-Qui n’est pas mieux expliquée par un trouble neurocognitif existant ou d’un état de conscience diminué (ex. coma)
-Et qui serait associé, selon l’historique du patient, l’examen physique ou les résultats de laboratoire, à une condition médicale (ex. perturbation métabolique), intoxication, ou effet secondaire de medicaments
**Autres caractéristiques:
Perturbation psychomotrice: hypoactivité, hyperactivité avec + activité vegetative, troubles de sommeil
Perturbation émotionnelle (peur, depression, euphorie, perplexité).
proportion des gens atteint de délirium
30% des patients agés hospitalisé vont souffrir de délirium
risque accru si les patiente sont affaiblis (fracture de la hanche) ou après des chirurgies complexes (cardiaque)
risque accru si démence : délirigum va souvent être la présentation initiale de la démence
étiologie menant au délirium
trouble avec beaucoup d’étiologies : tout choc/perturbation suffisante chez des patients affaiblis peut perturber leur fonctionnement attentionnel et amener un état de délirium:
-médication/drogues, surtout opiodes, antipsychotiques, benzodiazepine, polypharmacie, ethanol
- troubles métaboliques : glycémie, électrolytes, hypoxémie
- TCC, épilepsie
- défaillance d’organe (cardiaque, rénal, pulmonaire)
pathologie du délirium
-perturbation du fonctionnement du système réticulaire activateur, du tronc cérébral au cingulaire antérieur
-perturbation de l’intégration attentionnelle corticale (réseaux), qui est gouverné par les lobes pariétaux et frontaux non dominants
-intégration frontale (jugement et insight) perturbée
-perturbation de la fonction corticale globable démontrée par EEG sauf lorsque délirium est du au sevrage d’alcool/sédatifs
-perturbation de l’activité sous-corticale (patients avec AVC sous-corticaux et maladies dégénératives (parkinson)
-rôle de l’acétylcholine
rôle de l’acétylcholine dans le délirium
drogues anticholinergiques peuvent causer délirium chez des patients en santé et rétalissement avec inhibiteurs de la cholinestérase
conditions menant au délirium ont tendance à perturber la synthèse ou l’activité de l’acetylcholine
évaluation du délirium
principalement clinique
il faut différentier de :
-syndrome du coucher de soleil : déterioration du fct de patients avec démence, en CHSLD le soir/nuit
-syndrome neurologies focaux
-status epilepticus non-convulsive - EEG
- démence
-maladie psychiatrique
syndromes neurologiques focaux
temporal : aphasie de Wernicke peut paraitre comme un délirium mais l’attention et le reste de la cognition est intact
occipital : syndrome d’anton (anospie et confabulation) peut paraitre comme délirium mais examen confirme l’anopsie et différentie
frontal : peuvent avoir mutisme, manque d’initiative, jugement altéré, MDT déficitaire, incontinence mais neuroimagerie utile pour différencier
démence vs délirium
démence est insidieuse et sans déficit attentionnel marqué
maladie psychiatrique vs délirium
dépression/manie peuvent paraitre comme un délirium
historique du patient aide à differentier
traitement du délirium
être doux avec le patient
traiter la cause, les sx, la douleur, donner du temps
revue de médication est essentielle dans l’évaluation et traitement : réduire la polypharmacie
inhibteur de la cholinesterase n’aident pas
rôle des sédatifs et antidouleurs : peuvent aider les sx (anxiété/douleur) mais aussi empirer l’état du patient
la douleur et anxiété/agitation contribuent au délirium donc il faut traiter mais l’excès de médication aussi
mortalité lié au délirium
1-6 mois = 14-22%; le délirium est un marqueur indépendant de mortalité, d’autant plus si prolongé
progression variable : peut se résoudre rapidement, ou durer +1 an si la démence est présente.
définition de l’héminégligence
Incapacité à traiter ou répondre à des stimuli sensoriels (visuel, auditif, tactile, olfactif) présentés dans l’hémi-espace controlatéral à une lésion cérébrale, qui n’est pas le résultat d’un déficit sensoriel (p. ex.: hémianopsie), moteur (p. ex.: hémiparésie), ou émotionnel (p. ex.: dépression. )
échec de rapporter, répondre à, ou s’orienter vers des stimuli dans l’hémi-espace controlatéral
y-a-t-il une détérioration intellectuelle lié à l’héminégligence?
non
à quoi est associé l’héminégligence
grande hérétogénéité des présentations cliniques, mais il s’agit d’un trouble acquis
mais souvent associée à des déficits d’attention soutenue, mémoire de travail visuospatial, sensorimoteurs, dysrégulation émotionnelle, et anosognosie/anosodiaphorie
trouble acquis
conséquence d’un dommage cérébral ponctuel qui a pu laisser des séquelles sur le plan cognitif.
Dans le monde des neurosciences, tout existe mais l’héminégligence développementale et même dégénérative pas très commun. Habituellement c’est AVC.
évaluation de l’héminégligence
souvent évidente du chevet
regard tourné à droite, ne remarque rien de l’hémiespace gauche, même quand on l’approche ou on lui parle de la gauche
tâches classiques
batteries d’évaluation
aspects qualitatifs dans toute tâche comportant un élément spatial peuvent pointer vers l’héminégligence
tâches classiques pour évaluation de l’héminégligence
échec et indices qualitatifs à ces tâches suggèrent l’héminégligence dans le contexte de l’évaluation cognitive plus globale
bissection de ligne: également sensible à des dysfonctions non-verbales
annulation : attention visuelle et vitesse de traitement
copie et dessin : visuoconstruction
batteries d’évaluation qui tentent de standardiser l’évaluation de l’héminégligence
BIT : behavioral inattention test (6 tests papier-crayon et 9 comportements)
BEN : batterie d’évaluation de la négligence (épreuves visuoperceptives, visuo-graphiques, anosognosie, et extinction sensorielle)
6 tests papier-crayon et 9 comportements du BIT
6 tests papier-crayon (barrage de lignes, barrage de lettres, barrage d’étoiles, copie de dessins et formes, bissection de trois lignes et trois dessins représentatives de mémoire)
9 comportements (lire, composer téléphone, etc.)
cotation des tests pour héminégligence
Pour les tests avec seuil >0, une seule erreur est considérée pathologique
Seuil est établi avec le score minimal du groupe contrôle
aspects cliniques héminégligence (visuels, tactile et auditif)
Déviation du regard et de l’attention vers la droite.
Comportements affectés: oublie de manger aliments sur la gauche de son assiette, renverse plats à gauche, se vêtit incorrectement à gauche, etc…
Déplacements erratiques circulaires.
Tactile: perturbe conscience et utilisation du corps, menant à perte de spontanéité motrice de leur main gauche, malgré préservation de la force.
Auditif: négligence des stimuli auditifs à gauche (habituellement)
** un biais vers la droite est maintenu meme après récupération, avec exacerbation dans certaines circonstances (fatigue, émotions, complexité de la tâche, tâche double)
l’hétérogénéité des présentations cliniques d’héminégligence en fonction de quoi
de la nature du stimuli, modalité sensorielle, mode de réponse demandé, référent spatial
négligence spatiale (extrapersonnelle)
Forme classique de négligence. Habituellement, négligence de l’espace gauche (globale), mais certaines formes présentent une négligence du côté gauche de chaque objet (locale).
Dissociations entre l’espace à portée de main (proximale, «reaching distance») et l’espace plus lointain (distale, «walking distance») rapportés dans des études de cas.
dyslexie/dysgraphie de négligence
une forme spécifique de ce trouble: trouble de la lecture/de l’écriture résultant de soit un déficit de la représentation spatiale du texte à lire/écrire dans un hémichamp ou dans la représentation mentale d’une moitié du mot.
Au niveau du mot ou du texte
bateau –> …teau
négligence personnelle (corporelle)
déficit d’exploration de la moitié du corps controlatérale à la lésion attribuable à un déficit de représentation de la moitié gauche du schéma corporel.
double dissociation entre négligence personnelles et extra personnelles ont été rapportées
Associés à déficits moteurs/d’initiation motrice dans l’espace affecté, alors que les stimuli sont adéquatement perçus
aspects anatomo-cliniques de l’héminégligence
cas + spectaculaire surviennent après AVC cérébrale moyenne droite –>latéralisation à droite –> trouble plus fréquent, sévère et durable suite à la lésion droite
régions clés : autour du lobule pariétal inférieur/jonction temporopariétal droite (IPL)
peut également survenir suite à des régions pouvant être grossièrement considérées comme faisant partie du réseau attentionnel dorsal (DAN)
infarctus de l’artère cérébrale moyenne au niveau de la JTP droite = cause fréquemment des héminégligences car attention spatiale est dominante à droite
latéralisation de l’héminégligence dans l’évaluation avec la BEN
négligence unilatérale 4x plus fréquente après lésion droite vs gauche
la connectivité fonctionnelle du lobule pariétal inférieur corrèle avec
la performance attentionnelle
voxel overlap pour trouver région commune à l’héminégligence
deux études :
deux résultats contradictoires (gyrus temporal supérieur et gyrus angulaire dans le lobe pariétal inférieur)
dépend du test utilisé
gyrus angulaire dans le lobe pariétal inférieur
lorsque c’est une tâche d’annulation, c’est le gyrus angulaire fait du sens car tâche est davantage spatiale
temporal supérieur postérieur
8 tests incluant écriture et lecture
c’est cette région qui ressortait
écriture est multimodale
quels sont les régions qui maintenaient les déficits en phase chronique dans l’héminégligence?
Phase chronique prédite par lésion gyrus temporal supérieur, médian, et putamen.
modèle théorique de la négligence
hypothèse attentionnelle
modèle de rivalité inter-hémisphérique
modèle de la rivalité inter-hémisphérique
lésion à l’hémisphère droit : hyperattention à droite
deux lésions à droite : rétablissement de l’équilibre
tests du modèle de rivalité inter-hémisphérique chez les sujets normaux
chez les sujets normaux, présentations de cibles visuelles, tâche de détection dans les hémichamps, TMS au pariétal droit.
résultat : attention a été augmenté du côté où on perturbe le cortex pariétal = amélioration
les sujets ont été stimulés afin de réduire l’activité pariétale à D ou à G.
résultat : augmentation de la détection de stimuli ispilatéraux. Et une extinction au niveau bilatérale
tests du modèle de rivalité inter-hémisphérique chez les sujets lésés
perturbation de l’hémisphère sain devrait restaurer la fonction
TMS et étude de cas (homme droitier AVC, héminégligence sévère)
après une deuxième lésion, on voit qu’il n’a plus d’héminégligence (amélioration dans les tâche ; porte attention bilatéralement, mais déficit spatiaux RESTENT)
hypothèse attentionnelle
HD dominant est pour l’attention spatiale et oriente à droite et à gauche mais HG n’oriente qu’à droite. Une lésion mène à déficit de arousal (activation attentionelle) de l’HD et l’HG ne peut pas compenser
troubles associés et apparentés
extinction
asognosie
syndrome de Balint
ataxie du regard
extinction
incapacité à détecter un stimulus controlatéral à la lésion cérébrale lorsque celui-ci est présenté simultanément à un stimulus ipsilatéral, alors que le stimulus est détecté lorsque présenté en isolation.
peut s’observer dans un hémiespace (voir exemple d’extinction)
décrite dans toutes les modalités (visuelle, auditive, tactile et olfactive)
forme mineur d’héminégligence mais il y a des doubles dissociations entre ces phénomènes suggèrant divergences dans les mécanismes/structures sous-jacentes
exemple d’extinction
extinction dans l’hémichamp gauche où le stimulus à gauche est éteint par la présentation d’un stimulus à droite
étude sur l’extinction
extinction est associée avec MB occipitale paraventriculaire et cortex dorsolateral frontal
héminégligence associée avec lobule pariétal inférieur
anosognosie
inconscience de la maladie du à un trouble du schéma corporel (et non un déni psychologie)
négligence et perception implicite (qst d’examen)
héminégligent percoivent certaines caractéristiques des stimuli présentés dans l’espace gauche qu’ils ne peuvent décrire (implicite et inconscient)
ils préférent habiter dans la maison sans fumée sans pouvoir l’expliquer
tributaire d’un certain traitement qui n’atteint pas un niveau conscient
peut également être évalué avec tâche bimanuelle (cabaret de nourriture) = échec habituellement
perception implicite de certaines caractéristique est parfois atteinte
récupération lié à l’héminégligence
phase chronique prédite par lésion gyrus temporal supérieur, médian et putamen
réhabilitation lié à l’héminégligence
top down
bottom-up
réhabilitation top down
fournir au patient des systèmes/stratégies : responsabilité du patient
scanning therapy (inciter les patients à regarder/orienter vers la gauche)
bottom-up
manipulation des stimuli externes, ou augmentation des systèmes attentionnel innés
réarrangement de l’environnement, pharmacologie, stimulation ou privation sensorielle, recartographie
pharmacologie
agents dopaminergiques : attention et mémoire de travail.
ou agents noadrénergiques
stimulation ou privation sensorielle
modifier la saillance de l’information sensorielle
bloquer un oeil, bloquer un hémichamp
recartographie sensorimotrice
feedback visuel illusoire
adaptation prismatique
agents dopaminergiques (héminégligence)
médicament est rotigotine : agoniste dopaminergique (récepteurs D1) –> double blind, randomized placebo-controlled
patients AVC, tâche de Mésulam (annulation)
résultat : augmentation de performance au côté gauche de 12.8% et réduction du biais spatial de 8.1%