Développement et plasticité (Partie 2) Flashcards
quelle est la définition du trouble du développement intellectuel selon le DSM5?
trouble débutant pendant le développement, fait de déficits intellectuels ET adaptatifs avec échec dans l’accession aux normes habituelles de dvlpt permettant l’autonomie et la responsabilité sociale.
quels critères le trouble du dvlpt intellectuel doit rencontrer?
-Déficits des fonctions intellectuels (QI de 70 +/- ou inférieur)
- déficit des fonctions adaptatives qui se traduisent par échec dans l’accession aux normes habituelles de dvlpt permettant l’autonomie et la responsabilité sociale.
- début des difficultés lors de la période du dvlpt (enfance-adolescence)
qu’est ce qui détermine la sévérité du trouble de dvlpt intellectuel?
le soutien requis et non le QI
Le QI est moins précis et valide pour distinguer les grades les plus sévères
sévérité du trouble intellectuel
va de léger (autonomie possible avec soutien adapté) à profond (aucune représentation symbolique, dépend totalement des autres)
que signifie un déficit du fonctionnemment intellectuel?
déficits dans la compréhension verbale, mémoire de travail, raisonnement perceptif, raisonnement quantitatif, abstraction et efficacité cognitive
–> mène à des déficits dans la capacité à comprendre les activités de la vie quotidienne et d’apprendre les pratiques et principes = impacts fonctionnels
que signifie un fonctionement adaptatif déficitaire?
déficit conceptuel : communication, acquis scolaires, responsabilité individuelle
déficit social : vie sociale, loisirs
déficit pratique : ressources communautaires (appeler 911, prendre soin de soi, vie domestique, santé et sécurité
impact fonctionnel dans le cas d’un HI
difficultés scolaires, sociales, professionnelles, perosnnelles
épidémiologie du HI
1,5% à 5% selon les études
garçon 1.6 fois plus atteinte
comorbidités du HI
30-50% troubles psychologiques, neurodéveloppementaux, médicales et physique 3 à 4x plus élevés
étiologie du HI
biologique (syndrome/maladie), psychosociale, idiopathique (inconnue)
40% n’ont pas d’atteinte biologique.
si idiopathique, HI sera léger
HI biologique/génétique est associé avec une plus grande sévérité + dysmorphismes
étiologie psychosociale du HI (causes)
sous-stimulation
besoins de base insatisfaits (faible SES)
carence affective
absence de soins
L’âge à l’évaluation du HI influence la capacité à diagnostiquer le trouble
HI léger est dx à l’ado, modéré à l’âge scolaire, grave à l’âge préscolaire/scolaire et profond avant préscolaire
À cause que c’est un trouble de développement, a un certain point dans le dvlpt, si le trouble est pas assez sévère, il y a pas eu assez d’écart avec la moyenne, donc le trouble ne sera pas détectable
seulement les HI les plus sévères vont être détectables jeunes, sinon il passe inaperçu jusqu’à l’adolescence
si enfant a moins de 5 ans, donne-t-on un diagnostic d’HI?
non, car si dx posé avant 5 ans, c’est très imprécis car bcp se passe côté développement. 1/2 évolue en normalité.
on donne un dx retard global de développement + recommandation d’évaluation ultérieure
quel stade de Piaget l’HI atteint?
il atteint au plus, le stade opératoire concret, mais l’ordre de développement est le même.
spécialisation hémisphérique chez HI
moins développée.
écoute dichotique : avantage pour l’oreille droite vs sujets normaux (rappel que le gauche spécialisé pour l’écoute)
dominance manuelle moindre : moins de droitier
causes du HI
Bcp de maladies, causes, syndrome peuvent amener un HI.
causes prénatales du HI
troubles chromosomiques (trisomie)
troubles neurodéveloppementaux (spina-bifida)
syndrome alcoolo-foetal
causes périnatales HI
troubles néo-natales : convulsions, infections, hémorragie, TCC
causes post natales du HI
infection (méningite, encéphalite)
trouble dégénératif
trouble convulsif (épilepsie)
malnutrition
certains syndromes sont associés à des profils cognitifs particuliers
Down Syndrom : fonctions visuospatiales préservées
Williams Syndrom : fonctions langagières mieux préservées
Caractéristiques biologiques, physiologiques, et phénotypiques (générales) du HI
très hétérogène
-relation en U entre la circonférence crânienne et le risque de HI
-volume et aire corticale réduite (fronto-temporal)
- anomalies axonales dendritiques et synaptiques = pauvre aborisation dendritique + dommages cérébraux diffus
-réduction de la MB : faisceau urciné. délai de myélinisation.
- altération d’épaisseur corticale dans des régions associatives, dépend de l’âge
intervention HI
dx parfois fait après le dx médical
évaluation neuropsy permet de déceler des forces et faiblesses relatives dans le cas idiopathiques/psychosociales
fonctions relativement préservées sur lesquelles la réhabilitation/adaptation peut s’appuyer, statuer la sévérité du trouble et comobordités
selon sévérités et comorbités, une certaine formation à l’emploi est possible
si atteinte HI trop sévère
placement en CRDI-TED, instituationnalisation
définition de la douance
caractéristique exceptionnelle, avec une composante innée, développementale, qui se traduit à un potentiel de développer une compétence très supérieure à la moyenne dans un domaine.
dans quel domaine existe la douance?
domaine mental (intellect, créatif, perceptif)
domaine physique (musculaire, contrôle moteur)
phénomène multidimensionnel qui s’exprime de manière très variable
douance intellectuelle
plus étudiée et aisément mesurable
Douance selon Sternberg
- doit exceller dans un domaine par rapport à un groupe de référence ou une norme (intellectuel, sportif, social)
- niveau d’excellence rare
- habileté mesurable par une évaluation valide et standardisée
- potentiel doit permettre à la personne de produire quelque chose, d’appliquer ses compétences (jeux olympiques, produire un film, aider ses pairs, avancer dans ses études)
- ce qui est produit a une valeur pour la société. rayonnement dans la communauté et gain qui dépasse le gain personnel
prévalence de la douance intellectuel
environ 1%;
2x plus fréquente chez pop neuro atypiques;
1,6x plus élevé chez les garçons
dx de la douance intellectuel
QI >= 130 (marge d’incertitude pour les profils complexes)
précocité dans au moins une sphère du développement (langage habituellement)
créativité ou rendement adaptatif supérieure
deux profils principaux douance intellectuel
homogène : facteur de protection
hétérogène (douance complexe) : comorbidité fréquentes (TDAH, dyslexie/dysorthographie, dyspraxie)
combordité douance
troubles de l’humeur (3x)
troubles anxieux (2x)
TDAH (2x)
TSA (6x)
risque accrue d’asthme,
risque accrue d’allergies
risques accrue de maladie auto-immunes
neurobiologie de la douance
QI est associé avec épaississement et amincissement cortical accru
différentes activation dans les différents types de doués
études fonctionnelles chez les doués intellectuels
IRMf : activation accrue du PFC, pariétal postérieur, cingulaire antérieur dans les tâches avec un grand g-loading
PET : activation moindre dans les mêmes régions –> efficience cognitive
brule plus d’oxygène avec moins de glucose
enfants musicalement et mathématiquement doué ont plus OU moins de symétrie cérébrale?
plus
HD : impliqué disproportionnellement dans les tâches réservées à l’HG.
Les cerveaux des doués sont associés à un meilleur fonctionnement bi-hémisphérique/symétrique = envers de la médaille, ils sont moins latéralisés et développent pas l’efficacité d’un hémisphère mais ils sont plus symétriques dans le fonctionnement de leur cerveau = capacité plus efficace à travailler les deux hémisphères ensemble pour une tâche.
quelle région du cerveau est plus développé chez les personnes doués?
corps calleux
on observe une corrélation positive entre la MB du corps calleux et l’EGQI tous sujets confondus
autres faisceaux de MB également plus développé
relation QI-MB se maintient!
interventions pour la douance
pas une condition associée à un fonctionnement adaptatif en tout point favorable = importance d’interventions/soutien
comorbidité douance + trouble d’apprentissage peut être une grande source de découragement et frustration
solution –> enrichissement de l’éducation et stimulation des intérêts, gestion de conflits adaptée lorsqu’il y a de l’oppostion, psychothérapie et bien gérer les troubles associés
définition du TSA DSM-V
trouble neurodéveloppemental avec des caractéristiques en quantité et importance suffisante observables actuellement ou dans le passé, et persistantes
catégories de la définition du TSA
-déficits dans la communication sociale (réciprocité socio-émotionnelle, communcation non-verbale, dvlpt et maintien des relations avec les pairs)
- comportements restreints ou répétitifs, routines, rituels, rigidité, intérêts restreints, hyper ou hypo-réactivités aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituels
mais grande variabilité dans les caractéristiques
que veut-on dire que le TSA est neurodéveloppemental?
doit être présent en enfance (aucun âge précis)
âge de 4 ans est un âge clé pour dx
sévérité du TSA
variable (nécessite de l’aide très importante)
spécificateurs aident la détermination du pronostic et de l’aide spécifique requise : avec ou sans HI, avec ou sans TL
grandes variabilités dans les caractéristiques du TSA
difficultés (ne savent pas comment) et non désintérêt (ne veulent pas)
distinguer de difficultés sociales associées à d’autres facteurs tels que l’impulsivité
déficits dans la communication sociale (TSA)
- déficits de la réciprocité socio-émotionnelle (dialogue, échanges réciproques, convo unilatérales, maladresse sociales)
- atteinte de la communication non verbale (contact visuel diminué et gestuelle atypique, déficit d’Attention conjointe)
- dificulté à maintenir, développer et comprendre les relations sociales (décodage des attentes dans les relations, individus qui jouent seul)
V ou F : individus ne veulent pas de relations sociales
FAUX
ils désirent avoir des relations sociales (à moins d’une personnalité schizoide également) et ceux-ci souffrent de leurs difficultés sociales
comportements restreints ou répétitifs, routines, rituels, rigidité, intérêts restreints, hyper ou hypo-réactivités aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituels
*** il faut avoir 2/4 des caractéristiques
- comportements répétitifs ou stéréotypés (langage écholalique, répétitif, atypique)
- routines et rituels (intolérance au changement, imprévues, aligner les toutous avant de dormir)
- intérêts et restreint limité ou atypiques (en leur intensité, portée, ou type, retard du jeu faire semblant, intérêt disproportionné0
- hyper ou hypo-sensibilité sensorielles, ou comportement de recherche sensorielle (aspect visuel, gouts/texture alimentaires difficiles
TSA et sexe
chez les femmes : meilleur capacité de compensation social et tendance à avoir des intérêts plus facilement camouflés
dx plus grande sévérité chez les F et sous-diagnostiqué chez les F
sous-tendu par des différences morphologiques
épidémiologie TSA
1%
3-4x plus fréquent chez les hommes vs femmes
81% d’héritabilité génétique : multifactoriel (polygénique, épigénétique), plus il y a d’individus affectés plus il y a de risques
peut-être syndromique vs non syndromique