Développement et plasticité (Partie 2) Flashcards

1
Q

quelle est la définition du trouble du développement intellectuel selon le DSM5?

A

trouble débutant pendant le développement, fait de déficits intellectuels ET adaptatifs avec échec dans l’accession aux normes habituelles de dvlpt permettant l’autonomie et la responsabilité sociale.

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2
Q

quels critères le trouble du dvlpt intellectuel doit rencontrer?

A

-Déficits des fonctions intellectuels (QI de 70 +/- ou inférieur)
- déficit des fonctions adaptatives qui se traduisent par échec dans l’accession aux normes habituelles de dvlpt permettant l’autonomie et la responsabilité sociale.
- début des difficultés lors de la période du dvlpt (enfance-adolescence)

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3
Q

qu’est ce qui détermine la sévérité du trouble de dvlpt intellectuel?

A

le soutien requis et non le QI

Le QI est moins précis et valide pour distinguer les grades les plus sévères

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4
Q

sévérité du trouble intellectuel

A

va de léger (autonomie possible avec soutien adapté) à profond (aucune représentation symbolique, dépend totalement des autres)

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5
Q

que signifie un déficit du fonctionnemment intellectuel?

A

déficits dans la compréhension verbale, mémoire de travail, raisonnement perceptif, raisonnement quantitatif, abstraction et efficacité cognitive

–> mène à des déficits dans la capacité à comprendre les activités de la vie quotidienne et d’apprendre les pratiques et principes = impacts fonctionnels

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6
Q

que signifie un fonctionement adaptatif déficitaire?

A

déficit conceptuel : communication, acquis scolaires, responsabilité individuelle

déficit social : vie sociale, loisirs

déficit pratique : ressources communautaires (appeler 911, prendre soin de soi, vie domestique, santé et sécurité

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7
Q

impact fonctionnel dans le cas d’un HI

A

difficultés scolaires, sociales, professionnelles, perosnnelles

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8
Q

épidémiologie du HI

A

1,5% à 5% selon les études

garçon 1.6 fois plus atteinte

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9
Q

comorbidités du HI

A

30-50% troubles psychologiques, neurodéveloppementaux, médicales et physique 3 à 4x plus élevés

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10
Q

étiologie du HI

A

biologique (syndrome/maladie), psychosociale, idiopathique (inconnue)

40% n’ont pas d’atteinte biologique.

si idiopathique, HI sera léger

HI biologique/génétique est associé avec une plus grande sévérité + dysmorphismes

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11
Q

étiologie psychosociale du HI (causes)

A

sous-stimulation
besoins de base insatisfaits (faible SES)
carence affective
absence de soins

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12
Q

L’âge à l’évaluation du HI influence la capacité à diagnostiquer le trouble

A

HI léger est dx à l’ado, modéré à l’âge scolaire, grave à l’âge préscolaire/scolaire et profond avant préscolaire

À cause que c’est un trouble de développement, a un certain point dans le dvlpt, si le trouble est pas assez sévère, il y a pas eu assez d’écart avec la moyenne, donc le trouble ne sera pas détectable

seulement les HI les plus sévères vont être détectables jeunes, sinon il passe inaperçu jusqu’à l’adolescence

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13
Q

si enfant a moins de 5 ans, donne-t-on un diagnostic d’HI?

A

non, car si dx posé avant 5 ans, c’est très imprécis car bcp se passe côté développement. 1/2 évolue en normalité.

on donne un dx retard global de développement + recommandation d’évaluation ultérieure

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14
Q

quel stade de Piaget l’HI atteint?

A

il atteint au plus, le stade opératoire concret, mais l’ordre de développement est le même.

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15
Q

spécialisation hémisphérique chez HI

A

moins développée.

écoute dichotique : avantage pour l’oreille droite vs sujets normaux (rappel que le gauche spécialisé pour l’écoute)

dominance manuelle moindre : moins de droitier

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16
Q

causes du HI

A

Bcp de maladies, causes, syndrome peuvent amener un HI.

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17
Q

causes prénatales du HI

A

troubles chromosomiques (trisomie)

troubles neurodéveloppementaux (spina-bifida)

syndrome alcoolo-foetal

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18
Q

causes périnatales HI

A

troubles néo-natales : convulsions, infections, hémorragie, TCC

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19
Q

causes post natales du HI

A

infection (méningite, encéphalite)
trouble dégénératif
trouble convulsif (épilepsie)
malnutrition

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20
Q

certains syndromes sont associés à des profils cognitifs particuliers

A

Down Syndrom : fonctions visuospatiales préservées
Williams Syndrom : fonctions langagières mieux préservées

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21
Q

Caractéristiques biologiques, physiologiques, et phénotypiques (générales) du HI

A

très hétérogène

-relation en U entre la circonférence crânienne et le risque de HI
-volume et aire corticale réduite (fronto-temporal)
- anomalies axonales dendritiques et synaptiques = pauvre aborisation dendritique + dommages cérébraux diffus
-réduction de la MB : faisceau urciné. délai de myélinisation.
- altération d’épaisseur corticale dans des régions associatives, dépend de l’âge

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22
Q

intervention HI

A

dx parfois fait après le dx médical

évaluation neuropsy permet de déceler des forces et faiblesses relatives dans le cas idiopathiques/psychosociales

fonctions relativement préservées sur lesquelles la réhabilitation/adaptation peut s’appuyer, statuer la sévérité du trouble et comobordités

selon sévérités et comorbités, une certaine formation à l’emploi est possible

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23
Q

si atteinte HI trop sévère

A

placement en CRDI-TED, instituationnalisation

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24
Q

définition de la douance

A

caractéristique exceptionnelle, avec une composante innée, développementale, qui se traduit à un potentiel de développer une compétence très supérieure à la moyenne dans un domaine.

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25
Q

dans quel domaine existe la douance?

A

domaine mental (intellect, créatif, perceptif)

domaine physique (musculaire, contrôle moteur)

phénomène multidimensionnel qui s’exprime de manière très variable

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26
Q

douance intellectuelle

A

plus étudiée et aisément mesurable

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27
Q

Douance selon Sternberg

A
  1. doit exceller dans un domaine par rapport à un groupe de référence ou une norme (intellectuel, sportif, social)
  2. niveau d’excellence rare
  3. habileté mesurable par une évaluation valide et standardisée
  4. potentiel doit permettre à la personne de produire quelque chose, d’appliquer ses compétences (jeux olympiques, produire un film, aider ses pairs, avancer dans ses études)
  5. ce qui est produit a une valeur pour la société. rayonnement dans la communauté et gain qui dépasse le gain personnel
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28
Q

prévalence de la douance intellectuel

A

environ 1%;
2x plus fréquente chez pop neuro atypiques;
1,6x plus élevé chez les garçons

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29
Q

dx de la douance intellectuel

A

QI >= 130 (marge d’incertitude pour les profils complexes)
précocité dans au moins une sphère du développement (langage habituellement)
créativité ou rendement adaptatif supérieure

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30
Q

deux profils principaux douance intellectuel

A

homogène : facteur de protection
hétérogène (douance complexe) : comorbidité fréquentes (TDAH, dyslexie/dysorthographie, dyspraxie)

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31
Q

combordité douance

A

troubles de l’humeur (3x)
troubles anxieux (2x)
TDAH (2x)
TSA (6x)
risque accrue d’asthme,
risque accrue d’allergies
risques accrue de maladie auto-immunes

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32
Q

neurobiologie de la douance

A

QI est associé avec épaississement et amincissement cortical accru

différentes activation dans les différents types de doués

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33
Q

études fonctionnelles chez les doués intellectuels

A

IRMf : activation accrue du PFC, pariétal postérieur, cingulaire antérieur dans les tâches avec un grand g-loading

PET : activation moindre dans les mêmes régions –> efficience cognitive

brule plus d’oxygène avec moins de glucose

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34
Q

enfants musicalement et mathématiquement doué ont plus OU moins de symétrie cérébrale?

A

plus

HD : impliqué disproportionnellement dans les tâches réservées à l’HG.

Les cerveaux des doués sont associés à un meilleur fonctionnement bi-hémisphérique/symétrique = envers de la médaille, ils sont moins latéralisés et développent pas l’efficacité d’un hémisphère mais ils sont plus symétriques dans le fonctionnement de leur cerveau = capacité plus efficace à travailler les deux hémisphères ensemble pour une tâche.

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35
Q

quelle région du cerveau est plus développé chez les personnes doués?

A

corps calleux

on observe une corrélation positive entre la MB du corps calleux et l’EGQI tous sujets confondus

autres faisceaux de MB également plus développé

relation QI-MB se maintient!

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36
Q

interventions pour la douance

A

pas une condition associée à un fonctionnement adaptatif en tout point favorable = importance d’interventions/soutien

comorbidité douance + trouble d’apprentissage peut être une grande source de découragement et frustration

solution –> enrichissement de l’éducation et stimulation des intérêts, gestion de conflits adaptée lorsqu’il y a de l’oppostion, psychothérapie et bien gérer les troubles associés

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37
Q

définition du TSA DSM-V

A

trouble neurodéveloppemental avec des caractéristiques en quantité et importance suffisante observables actuellement ou dans le passé, et persistantes

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38
Q

catégories de la définition du TSA

A

-déficits dans la communication sociale (réciprocité socio-émotionnelle, communcation non-verbale, dvlpt et maintien des relations avec les pairs)
- comportements restreints ou répétitifs, routines, rituels, rigidité, intérêts restreints, hyper ou hypo-réactivités aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituels

mais grande variabilité dans les caractéristiques

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39
Q

que veut-on dire que le TSA est neurodéveloppemental?

A

doit être présent en enfance (aucun âge précis)

âge de 4 ans est un âge clé pour dx

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40
Q

sévérité du TSA

A

variable (nécessite de l’aide très importante)

spécificateurs aident la détermination du pronostic et de l’aide spécifique requise : avec ou sans HI, avec ou sans TL

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41
Q

grandes variabilités dans les caractéristiques du TSA

A

difficultés (ne savent pas comment) et non désintérêt (ne veulent pas)

distinguer de difficultés sociales associées à d’autres facteurs tels que l’impulsivité

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42
Q

déficits dans la communication sociale (TSA)

A
  1. déficits de la réciprocité socio-émotionnelle (dialogue, échanges réciproques, convo unilatérales, maladresse sociales)
  2. atteinte de la communication non verbale (contact visuel diminué et gestuelle atypique, déficit d’Attention conjointe)
  3. dificulté à maintenir, développer et comprendre les relations sociales (décodage des attentes dans les relations, individus qui jouent seul)
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43
Q

V ou F : individus ne veulent pas de relations sociales

A

FAUX

ils désirent avoir des relations sociales (à moins d’une personnalité schizoide également) et ceux-ci souffrent de leurs difficultés sociales

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44
Q

comportements restreints ou répétitifs, routines, rituels, rigidité, intérêts restreints, hyper ou hypo-réactivités aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituels

A

*** il faut avoir 2/4 des caractéristiques

  1. comportements répétitifs ou stéréotypés (langage écholalique, répétitif, atypique)
  2. routines et rituels (intolérance au changement, imprévues, aligner les toutous avant de dormir)
  3. intérêts et restreint limité ou atypiques (en leur intensité, portée, ou type, retard du jeu faire semblant, intérêt disproportionné0
  4. hyper ou hypo-sensibilité sensorielles, ou comportement de recherche sensorielle (aspect visuel, gouts/texture alimentaires difficiles
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45
Q

TSA et sexe

A

chez les femmes : meilleur capacité de compensation social et tendance à avoir des intérêts plus facilement camouflés

dx plus grande sévérité chez les F et sous-diagnostiqué chez les F

sous-tendu par des différences morphologiques

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46
Q

épidémiologie TSA

A

1%
3-4x plus fréquent chez les hommes vs femmes
81% d’héritabilité génétique : multifactoriel (polygénique, épigénétique), plus il y a d’individus affectés plus il y a de risques

peut-être syndromique vs non syndromique

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47
Q

héritabilité TSA

A

sans syndrome, la probabilité de TSA d’un enfant TSA est plus de 30% si 2 enfants TSA a la base

sans syndrome, le risque 2x d’un enfant TSA si l’enfant affecté est de sexe féminin

48
Q

syndrome spectre autistique

A

la famille d’individus TSA a tendance à montrer d’avantage de symptômes TSA que la population générale = forte héritabilité neurodévleoppemental

49
Q

facteurs de risque TSA

A

-age parental avancé
-prématurité et difficultés périnatales
- conditions de santé de la mère (diabète, obésité, hypertension)

aucun lien entre vaccin et risque de TSA

50
Q

comorbidité TSA

A

HI
TDAH
troubles du sommeil
anxiété (50%)

risque accru de mortalité (3-10x, de causes épileptiques, gastrointestinales et respiratoires)– associé aux syndromes

risque accru d’allergie et maladie autoimmunes –> non-syndromique

51
Q

Pathogénèse TSA

A

TSA non syndromique = facteurs épigénétiques activant plusieurs gênes existants, prédisposant à ce trouble, affectant le dvlpt cérébral, notamment la connectivité, amenant les déficits socio-communicatifs et les compts/intérets répétitifs

52
Q

neurobiologie de l’autisme

A

circonférence crânienne plus grande

hypo- et hyper-connectivité avec une prédominance hypo

–> hypo cortico-corticale et interhémisphérique, particulièrement le lobe temporal (intégration multimodale)

–> hyper sous-corticale (thalamus) et pariétale sensorimotrice (boucles sensorimotrices)

réseau du mode par défaut moins connecté

53
Q

neuropsychologie du TSA

A

pas de déficit au niveau intellectuel ou langagier

déficit au niveau
–> traitement de l’information sensorielle
–> cohérence centrale
–> théorie de l’esprit
–> fonctions exécutives

54
Q

traitement de l’information sensorielle TSA

A

sx sensoriels les premiers à apparaitre (6 mois)

perception visuelle : biais de détection vers les détails, bonne acuité visuelle mais difficulté de détection de mouvement global

perception tactile : altération des éléments temporels du traitement sensoriels, dérégulation dans le contrôle inhibitoire des perceptions

perception auditive : difficultés dans la discrimination temporelle de tons

traitement multisensoriel : difficulté à discerner les stimuli multimodaux synch et asynch

DIFFICULTÉ GÉNÉRAL À TRAITER LES STIMULI SENSORIEL DANS LE TEMPS

55
Q

profil cognitif quant au traitement de l’info chez TSA

A

niveaux de GABA ne sont pas corrélés avec les niveaux de régulation visuels contrairement aux neurotypiques.

potentiels évoqués en EEG moins stable/régulés

réponse réduite en IRMf en V1 et V4 (détection des mouvements)

en EEG, variabilité plus grande des réponses évoquees = relfétant une dérégulation de l’équilibre excitation-inhibition dans le cerveau

l’architecture fonctionelle/perceptuelle serait altérée = plus de synesthésie (stimulus d’une sorte est perçue comme un autre également, que certains sons ont une couleur)

56
Q

cohérence centrale TSA

A

intégration en un tout fait défaut chez les autistes = ils utilisent donc une approche fragmentée dans l’ensemble de leur cognition

explique un ensemble de déficit comme déficit sociaux car ne peut pas intégrer le tout

théorie ajd est remplacé par un traitement séquentiel de l’information au lieu de simultané

57
Q

théorie de l’esprit TSA

A

absence, délais, déficit dans la TdE explique sx reliés à la réciprocité sociale

sous-activation des lobes frontaux

difficultés à 11 ans mm si capacités langagières permettant de réussir sont présentes

58
Q

fonctions exécutives TSA

A

atteintes exécutives expliquerait un grand nombre de sx chez les autistes

relèvent un syndrome dysexécutif chez les autistes (flexibilité plus atteinte)

rigidité attentionnelle (désengager l’attention et la rediriger)
ridigité comportementale (changer l’activité en cours)

syndrome dysexécutif est loin d’être universel au TSA

59
Q

réadaptation TSA

A

compensation des difficultés/pronostic dépend du niveau d’éducation, SSÉ, niveau intellectuel et langagier, comorbodités et fct exécutives

programmes cognitivo-comportementaux : ABA, qui sert à entrainer des habiletés sociales et adapatives

60
Q

sans intervention TSA

A

difficultés ont tendance à rester stables à travers la vie

8% augmentation et 8% diminution

61
Q

lésions peuvent survenir suite à:

A

AVC
TCC
Épilepsie
Sclérose en plaques
démences

62
Q

Cause principale de mortalité dans les pays développé

A

AVC

risque de 25% à travers la vie

63
Q

deux sortes d’AVC

A
  • ischémique (80%) : blocage –> manque d’O2 –> nécrose dans les minutes/heures qui suivent
  • hémorragique ( saignement intracrânien, 20%) : affaiblissement artériel qui rompt
64
Q

Thrombose veineuse

A

pas vraiment un AVC, mais une cause d’hypertension intracrânienne

oblitération d’une veine de drainage du cerveau (peut amener une hernie cérébrale, convulsions, coma,mort)

65
Q

sx d’un AVC

A

perte foudroyantes de fonction cérébrale

excellente corrélation anatomoclinique entre le lien et l’étendue de l’infarctus et les atteintes cérébrales + problèmes aigus

région arterre moyenne, artère cérébral antérieur ou artère cérébrale postérieur

66
Q

région artère moyenne

A

hémiplégie et déficits sensoriels controlatéraux à gauche : aphasie, apraxie

à droite : anosognosie
héminégligence

67
Q

région de l’artère cérébrale antérieure

A

hémiplégie membre inférieur controlatéral, syndrome frontal, aboulie, mutisme, diminution de la fluence

68
Q

région de l’artère cérébrale postérieure

A

hémianopsie latérale, agnosie visuelle, syndrome amnésique

69
Q

vers où aboutit la répétition d’infarctus?

A

démence

micro-infarctus : petites lésions locales, ne pouvant pas causer de déficits

70
Q

diaschisis

A

lésion en un point affecte les fibres reliées à distance et peut mener à leur dysfonctionnement

71
Q

quel est le meilleur examen d’urgence pour un AVC

A

CT scan

**les micro-infarctus peuvent être détectés en IRM

72
Q

Un blocage de quelle artère amènerait une aphasie de Broca?

A

artère cérébrale moyenne

73
Q

définition de la démence

A

TNC de nature dégénérative caractérisé par des déficits cognitifs de cause neurologique ayant un impact fonctionnel mineur (autonomie préservée mais reste significatif) à majeur (perte d’autonomie)

plusieures étiologies et présentations différentes

74
Q

2e cause plus commune de démence

A

démence vasculaire

AD : 1rst

75
Q

facteurs de risque de la démence vasculaire

A

65+
hypertension
diabète
cholesterol
inactivité physique
IMC trop faible/élevé
tabagisme
fibrilation auriculaire

76
Q

deux présentations de la démence vasculaire

A
  1. AVC principal suivi de démence
  2. patient a une démence, IRM détecte des lésions prééexistantes de multiples micro-AVC
77
Q

processus de la démence vasculaire

A

maladie cardiovasculaire (répétition d’évènements ischémiques/vasculaires)–> atrophie ischémique –> déficits cognitifs.

si les évènements vasculaires sont sous-cliniques, le patient sera longtemps asymptomatiques et progressera par étapes

lien entre maladies cérébrovasculaires et démences/déficits cognitifs

78
Q

chez la personne âgée, que peut présenter un profil qui ressemble à certaines présentations de démence vasculaire ( ralentissement psychomoteur, apathie, dysexécutif)?

A

dépression

mais s’il y a pas d’historique de troubles de l’humeur, il y a suspicion de démence vasculaire lorsque les déficits commencent tardivement

79
Q

qu’est ce qui nous indique qu’on est devant une démence

A

changement de personnalité drastique

80
Q

évaluation de la démence vasculaire

A

au début : évaluation médicale (sx, historique) ET dépistage neurocogn avec le MoCA

81
Q

quand est-ce qu’on fait l’évaluation neuropsychologique dans le cas de démence vasculaire

A

lorsque la nature et/ou sévérité des troubles cognitifs demeure floue après l’examen initial

82
Q

la démence vasculaire est associé à des déficits hétérogènes/homogènes et variables/constants?

A

hétérogènes et variables

praxies
vitesse de traitement
fonctions exécutives (initialement préservé en AD)
mémoire visuelle > verbale
autres : langage, visuoconstructif, attention

83
Q

quels sont les fonctions qui distinguent AZ de vasculaire

A

fonctions exécutives

84
Q

MoCA

A

dépistage cognitif général

pour démence vasculaire

permet de savoir si déficit ou non mais pas de distinguer des grandes forces/faiblesses

85
Q

TCC

A

altération de la fonction cérébrale causée par une force externe (trauma)

tête est heurtée par un objet
accélération/décélération du cerveau sans impact
pénétration du cerveau par objet
force d’une explosion

86
Q

population affectée TCC

A

plus âgées 75+&raquo_space;> très jeunes (0-4 ans)&raquo_space; jeunes adultes

87
Q

évaluation initiale TCC

A

trouble hétérogène : sévérité, mécanisme, pathophysiologie

outil permettant de classifier la sévérité initiale : échelle de Coma de Glasgow (GCS)
–> TCC léger GCS 13-15 et perte de conscience <30
–> TCC modéré GCS >12 et perte de conscience (5-30min)
–> TCC sévère GCS <= 12 et coma

88
Q

pathophysiologie des TCC

A

CT identifie les lésions qui sont classés avec des échelles médicales (crâne fermée, crâne ouvert)

89
Q

à quel % se retrouvent les blessures extracrâniennes des cas de TCC

A

35%

Si tombé sur son crâne, et pas de marque = ne veut pas dire qu’il n’a pas de TCC.

90
Q

deux catégories de TCC

A

TCC primaire/aigu et TCC secondaire/chronique

91
Q

TCC primaire/aigu

A

trauma initial, résulte de l’impact direct, accélération/décélération, blessure pénétrante, et onde de choc – transfert de forces mécaniques au cerveau, menant à des contusions, saignements, déchirure de matière blanche (dommages axonaux diffus), et enflure.

état de conscience altéré : perte de connaissance intiale ou coma
convulsions

92
Q

TCC secondaire(chronique)

A

Cascade d’événements moléculaires qui s’initient avec le trauma initial et persistent pour des heures – jours, exacerbant les dommages.

93
Q

quel est le syndrome du 2e impact?

A

lorsqu’une personne n’ayant pas pleinement récupéré du TCC secondaire recoit un 2e TCC (entre 1h et 5 semaines)

peut fatal rendre un TCC léger, car les mécanismes de récupération n’ont pas récupéré suffisamment, pouvant mener à une augmentation de la pression intracranienne incontrolable (enflure)

94
Q

neurophysiologie du TCC

A

TCC associé à une cascade neurométabolique associé à de l’excitoxicité et une crise énergétique qui explique les problèmes cognitifs du TCC

À cause que les neurones sont étranges du côté chimique, avec dommage, libére tous les contenus de neurones, bcp de substances (ions de calcium, glutamate) se libérent, équilibre métabolique est perturbé. Bordel moléculaire et électrochimique et maintient des dommages.

95
Q

neuropsychologie TCC

A

neuropsychologue évalue les patients post-TCC pour évaluer le fct cognitif en phase chronique

DX : trouble neurocognitif du à un traumatisme crânio-cérébral

96
Q

SX suivants qui surviennent suite à un TCC ( se développent dans les jours, habituellement récupération dans quelques mois)

on parle ici du TNC du à un TCC

A

déficits attention ou mémoire ET des sx parmi les suivants (fatigue, troubles de sommeil, maux de tête,etc)

sx de 1er ou 2e ordre

97
Q

sx 1er ordre TCC

A

sx surviennent suite à un TCC

98
Q

sx 2e ordre

A

sx survienent dans un historique répété de TCC souvent sous-cliniques, menant à encéphalopathie traumatique chronique (syndrome du boxeur)

99
Q

facteurs de risque TCC

A

femme,
âge > 40 ans,
historique de trouble psychoaffectif(dépression)
3-4+ commotions
augmente le risque de problèmes chroniques

100
Q

problèmes de l’encéphalopathie

A

reflètent les lieux du cerveau les plus affectés par le TCC

déficits cognitifs : mémoire et fct exécutives (les FE et l’attention sont nécessaire pour encoder et récupérer les souvenirs), rapportent des fragments

problèmes comportementaux : aggressivité, paranoia, impulsivité

troubles de l’humeur : dépression, anxiété

101
Q

définition de l’épilepsie

A

activité électrique paroxystique et asynchrone apparait dans une population de neurones (focale) ou de façon plus générale dans le cerveau (généralisée)

une crise focale (partielle) peut évoluer en crise généralisée
décharges visibles en EEG

102
Q

comment est défini un trouble épileptique

A

tendance persistance à souffrir de crises épileptiques non provoquées

103
Q

qu’est ce qui peut provoquer des crises?

A

Hémorraghies intracraniennes, hypoglycémie, déséquilibres électrolytiques, augmentation de la pression intracranienne, etc. peuvent PROVOQUER des crises.

104
Q

épidémiologie de l’épilepsie

A

prévalence : 4-10/1000
plus les H que les F
jeunes enfants (syndromes dvlpt) et personnes âgées (tumeurs, TCC, AVC, maladies neurodégénératives)

105
Q

Étiologie épilepsie

A

inconnue dans 50% des cas (idiopathique)

peut être associé à : traumatismes, toxines, perturbations éveil-sommeil (privation de sommeil), etc. PLUSIEURS SYNDROMES ASSOCIÉS

106
Q

syndrome épileptique traité est associé à

A

peu d’augmentation du risque de mortalité

morte subite inexpliquée : rare mais non-traités, médication, noctunes

status epilepticus : état de crises répétés, résistantes

107
Q

prognostic de l’épilepsie

A

maladie traitable, 80% en rémission prolongée, 50% en rémission complète

médication anticonvulsive, régime keto, chirurgie
bonne hygiène de vie (sommeil, alimentation, éviter drogues/alcool)

108
Q

aspects cliniques épilepsie

A

activité associé à des manifestations cliniques qui dépendent du foyer et de la propagation de l’activité.

crises sont précédés d’une aura (sensation de préalables)

types de crises : grand mal, petit mal/absence et partielles

109
Q

comment est-ce que l’état cognitif des épileptiques sont susceptibles de s’altérer?

A

par le mécanisme de la maladie sous-jacente (tumeur, encéphalopathie infantile, etc.), médication antiépileptique prolongée perturbe mémoire, jugement, affectivité, ou dommages cellulaires des crises en soi.

ex. un foyer épileptique temporal peut causer des atteintes mnésiques

110
Q

neuropsychologue dans le cas d’épilepsie

A

Évaluer le fonctionnement cognitif d’individus épileptiques
Découvrir une épilepsie (absence) lors d’une évaluation pour un autre motif (ex. TDAH) et référer en neurologie.

111
Q

Sclérose en plaques

A

maladie de l’adulte jeune même si début peut être tardif (28-31 ans)

fréquente en Hémisphère Nord, dépend de facteurs génétiques (HLA) et environnementaux

2-3 femmes : 1Homme

112
Q

cause de la sclérose en plaques

A

inconnue: mais il s’agit d’un processus inflammatoire médié par réaction immunitaire contre la gaine de myéline des axones du SNC, et éventuellement des axones eux-mêmes, causant séquelles définitives.

113
Q

facteurs déclenchants de la sclérose en plaque

A

chaleur, infection, opération, post-partum, manque de vitamine D?

114
Q

Signes cliniques de la sclérose en plaques

A

signes cliniques divers car lésions peuvent siéger n’importe où dans la MB

Fatigue et troubles de concentration
Névrite optique retro-bulbaire (atteinte du nerf optique en arrière du globe oculaire)
syndrome vestibulaire central
syndrome cérébelleux (associé à ataxie – trouble coordination, dysarthrie – prononciation, ou tremblement),
troubles sensitifs
déconnection interhémisphérique

NB. aphasie, apraxie, agnosie ne sont pas des signes typiques

115
Q

que faire en tant que neuropsy pour sclérose en plaques

A

rencontrer le client ayant des troubles de concentration qui aurait une sclérose en plaques

important de référer

116
Q

traitement médicale sclérose en plaques

A

immunomodulateurs