Feuille Résumé des pathologies Flashcards
Liens entre la course et les blessures méniscales
- Les blessures méniscales ne sont pas les blessures les plus souvent rencontrées lors de la course à pied. Elles surviennent dans des sports impliquant de la course, mais surtout ceux impliquant des changements de directions et de torsions comme les sports de ballon comme le soccer, basketball, etc (Tea Kontio, 2017).
- On peut observer une extrusion médiale du ménisque sous des charges extrêmes (ultramarathon). Toutefois c’est un phénomène réversible chez les athlètes sains, ce qui suggère que le ménisque a des capacités viscoélastiques adaptatives aux charges lourdes qui sont complètement réversibles avec le temps ; on parle ici de 2 semaines post évènement chez les ultramarathoniens (Diermeier et al, 2019).
- Dans de récentes études, on met en lumière le fait qu’il existe une grande prévalence de blessures méniscales chez des athlètes sains. Beals et al. ont en effet rapporté une prévalence de 31,1% de blessures méniscales chez des athlètes asymptomatiques.
Prévention et traitement des blessures méniscales en lien avec la course
- Pour récupérer suite à une blessure méniscale, la littérature propose du renforcement des quadriceps et ischiojambiers selon l’ordre suivant (Physiopedia, 2020):
○ Exercices isométriques
○ Exercices isotoniques sans mise-en-charge
○ Exercices en mise-en-charge (par exemple squat à raison de 10-15 répétitions 3 fois
par semaine) - Si on observe un manque d’amplitude articulaire ou de flexibilité aux quadriceps et
ischiojambiers, ou un manque de mobilité notamment au niveau tibio-fibulaire proximal, fémoro-patellaire et tibio-fémorale, il est important de l’adresser avec des mobilisations articulaires par exemple (Physiopedia, 2020). - Un bon contrôle de l’équilibre et une bonne agilité est nécessaire (Physiopedia, 2020), surtout si la course est pratiquée dans un sport de course de ballon ou de gymnastique.
- La quantification du stress mécanique est un élément important de la prévention. En effet, il est important de respecter une progression lors des entraînements de course, surtout si on change la durée, la fréquence, l’intensité ou la surface d’entraînement (Gautschi, 2019).
- Solutions pour diminuer le stress induit aux ménisques par la course (Gautschi, 2019):
○ Temps de récupération adéquat
○ Pratique de sport moins traumatisant pour les structures du genou entremêlé à
l’entraînement à la course (vélo, natation) - Un autre aspect à considérer dans la prévention des blessures de course est la chaussure.
Celle-ci joue un rôle dans la prévention des blessures surtout en lien avec l’absorption des chocs, afin de diminuer les forces causant les blessures aux ménisques. Les choses à savoir en lien avec la chaussure du coureur sont (Gautschi, 2019):
○ Pour choisir une bonne chaussure, celle-ci devrait «être celle qui correspond au profil du coureur, à sa technique de course, son entraînement et son terrain»
○ On devrait changer nos souliers de course à tous les 1000 Km, car ils s’usent avec les chocs répétitifs, et le faire de façon progressive en alternant avec la paire de souliers précédente.
Causes de l’inflammation de la bursite trochantérienne?
Causes de l’inflammation :
(1) Frottement répétitif a/n de la bourse engendré par mouvements répétées et demande excentrique répétitive du moyen fessier pour stabiliser le bassin.
(2) Compression de la bourse par la BIT.
(3) Migration de l’inflammation par les tissus environnants lésés (ex. tendinopathie du moyen fessier).
Bursite trochantérienne c’est quoi? (définition, signes et symptômes, facteurs de risque)
- Blessure commune à la hanche, plus souvent chez les femmes, impliquant une inflammation de la bourse située entre le tendon du moyen fessier et la BIT. Chez les coureurs, la bursite est principalement causée par une surutilisation.
- La présentation clinique et les traitements de la bursite sont semblables à d’autres pathologies de la hanche (ex.: tendinopathie du moyen fessier, syndrome de claquement de la hanche), c’est pourquoi on les regroupe sous l’appellation de GTPS
- FR : Obésité, jambe plus longue que l’autre, arthrite MI’s, douleur au pied ou colonne vertébrale, mauvais patron de course, faiblesse des moyens fessiers en excentrique, mauvais alignement des MI’s amenant augmentation angle Q ou ADD de la hanche (pieds en pronation, tibia en RE, fémur en RI), souliers non adaptés à la course, augmentation trop rapide de l’intensité de l’entraînement.
- S&S : Douleur en latéral de la hanche au mouvement et à la palpation. Augmentée à l’activité prolongée (par exemple assis ou stabilisation du bassin), à l’ADD hanche, monter les escaliers, sortir du lit ou DL ipsilatéral, difficultés à la marche, sensation de blocage ou de clic.
Prévention et traitement des bursites trochantériennes en lien avec la course
- Prévention : S’échauffer et s’étirer (quadriceps et ischio-jambiers) avant activité, augmentation graduelle des paramètres de course, éviter de courir dans les pentes descendantes et sur des surfaces dures, terrain sans inclinaison, changer de surface de course, bon équilibre musculaire du membre inférieur, exercices de renforcement et de flexibilité de la BIT et lombaire, journées de repos actives, soulier adéquat, programme d’entraînement adapté au sexe dû à la différente morphologie et perte de poids.
- Rx : AINS, glace (aigu), favoriser MEC égale, étirements et renforcement musculaire des fessiers, quadriceps et des ADD de la hanche, enseignement technique de course et de sauts, porter chaussures ayant un bon support, chirurgie si Rx conservateur non efficace
Physiopathologie de la fasciite plantaire
Physiopatho: Blessure de stress/de surutilisation du fascia plantaire. Pathologie Dégénérative et non inflammatoire.
Signes et symptômes de la fasciite plantaire?
• Signes et symptômes:
o Douleur au talon précipitée par une augmentation récente des activités en MEC.
o Douleur à la palpation de l’insertion proximale du fascia plantaire.
o Douleur plantaire médiale au talon: Lors des premiers pas après une période d’inactivité et pire après une période de MEC prolongée.
o Limitation du ROM actif/passif de la talocrurale en dorsiflexion.
o Diminution de flexibilité des gastrocnémiens et soléaires.
Facteurs de risque de la fasciite plantaire?
• Facteurs de risque:
o Limitation du ROM en dorsiflexion / Diminution de la flexibilité des muscles du segment jambier
o IMC élevé chez les individus non-athlétiques
o Faible absorption des chocs lors des activités de MEC reliées au travail ou lors de la course
o Biomécanique plantaire altérée (hyperpronation / hypersupination):
–> Hyperpronation du pied augmente la charge a/n de l’arrière-pied lors de la course
–> Hypersupination (arche médiale longitudinale concave /pied creux): induit une charge élevée a/n de l’avant-pied lors de la phase de propulsion de la course
Prévention de la fasciite plantaire?
Prévention de la FP:
• Éviter le surentraînement → progresser la charge, l’intensité et la distance de course
• Choisir une surface de course adéquate (éviter les types de revêtement dur)
• Flexibilité:
o Étirement de la chaîne postérieure du segment jambier (prévention de la dim de dorsiflexion)
o Assouplissement du fascia plantaire avec une balle dure si le pied est en hypersupination (pied creux)
• Éducation aux coureurs de la physiopathologie
• Porter des chaussures adaptées à notre mécanique de course (épaisseur de semelle)
• Maintenir un IMC adéquat pour limiter les forces de réaction au sol menant à la FP
• Renforcement de la musculature plantaire si pieds en hyperpronation
• Port d’une orthèse plantaire et/ou d’un taping supportant la région plantaire
Physiopathologie de la fracture du stress du fémur
• Charge répétitive et sous maximal sur le fémur (surtout a/n du col)
Signes et symptômes de la fracture du stress du fémur
- Douleur difficile à localiser, mais se présente surtout dans l’aine.
- Douleur augmentée à la MEC et diminuée au repos.
- Douleur en fin d’AA surtout en rotation interne.
- Douleur à la palpation de l’aine et la région inguinale.
- Douleur lors de la réception de la MEC (Hop test +).
- Boiterie antalgique
- Douleur se présente tard pendant l’exercice jusqu’à ce que les patients doivent complètement arrêter leurs entraînements.
Facteurs de risque de la fracture du stress du fémur
• Triade de l’athlète féminine (aménorrhée, trouble de l’alimentation et diminution de la densité osseuse)
• Faiblesse du moyen et du petit fessier, qui stabilisent
lors de la course. Ces muscles doivent avoir une bonne endurance lors des courses de longue distance. Une faiblesse augmente les forces de tension sur le fémur.
• Altération de la biomécanique de course
• Grand volume d’entraînement.
• Mauvaise forme physique de base
• Marathon et course sur longue distance
• Faible densité osseuse, coxa vera, coxa profuda,
rétroversion acétabulaire
• Les stéroïdes, antidépresseurs et antiacide affectent
la santé des os.
• Alimentation qui manque de vitamine D et calcium
Prévention de la fracture du stress du fémur
• Agir sur les facteurs de risque: voir ci-haut.
• Entraînement croisé : Varier le type d’activité physique lors des journées de repos de course afin de travailler le cardio, la musculation du corps, la flexibilité et
favoriser la récupération.
• Renforcement des muscles stabilisateurs du tronc et
de la hanche.
• Éducation sur la progression du volume et de
l’intensité des entraînements.
Traitement/Prise en charge de la fracture du stress du fémur
- Repos
- Augmenter la MEC graduellement sur le côté atteint
- Améliorer la biomécanique
- Éducation
- Chirurgie si fracture complète
Physiopathologie du claquage ischio-jambiers?
Claquage: Blessure musculaire fréquente chez les sportifs, causée par une force de cisaillement ou de tension supérieure à la capacité des fibres contractile ou du tissu conjonctif d’un muscle, entraînant des microdéchirures.
• Mécanismes de blessure :
o Type étirement : Mouvements qui impliquent une combinaison de flexion de hanche extrême et une extension de genou (ex: kicks, dance, etc.). Souvent plus associé avec le claquage du semi-membraneux.
o Type sprint : Mouvements d’amplitude normale, mais avec un recrutement excessif du muscle en question. Souvent plus associé avec le claquage du biceps fémoral.