Feuille Résumé des pathologies Flashcards

1
Q

Liens entre la course et les blessures méniscales

A
  • Les blessures méniscales ne sont pas les blessures les plus souvent rencontrées lors de la course à pied. Elles surviennent dans des sports impliquant de la course, mais surtout ceux impliquant des changements de directions et de torsions comme les sports de ballon comme le soccer, basketball, etc (Tea Kontio, 2017).
  • On peut observer une extrusion médiale du ménisque sous des charges extrêmes (ultramarathon). Toutefois c’est un phénomène réversible chez les athlètes sains, ce qui suggère que le ménisque a des capacités viscoélastiques adaptatives aux charges lourdes qui sont complètement réversibles avec le temps ; on parle ici de 2 semaines post évènement chez les ultramarathoniens (Diermeier et al, 2019).
  • Dans de récentes études, on met en lumière le fait qu’il existe une grande prévalence de blessures méniscales chez des athlètes sains. Beals et al. ont en effet rapporté une prévalence de 31,1% de blessures méniscales chez des athlètes asymptomatiques.
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2
Q

Prévention et traitement des blessures méniscales en lien avec la course

A
  • Pour récupérer suite à une blessure méniscale, la littérature propose du renforcement des quadriceps et ischiojambiers selon l’ordre suivant (Physiopedia, 2020):
    ○ Exercices isométriques
    ○ Exercices isotoniques sans mise-en-charge
    ○ Exercices en mise-en-charge (par exemple squat à raison de 10-15 répétitions 3 fois
    par semaine)
  • Si on observe un manque d’amplitude articulaire ou de flexibilité aux quadriceps et
    ischiojambiers, ou un manque de mobilité notamment au niveau tibio-fibulaire proximal, fémoro-patellaire et tibio-fémorale, il est important de l’adresser avec des mobilisations articulaires par exemple (Physiopedia, 2020).
  • Un bon contrôle de l’équilibre et une bonne agilité est nécessaire (Physiopedia, 2020), surtout si la course est pratiquée dans un sport de course de ballon ou de gymnastique.
  • La quantification du stress mécanique est un élément important de la prévention. En effet, il est important de respecter une progression lors des entraînements de course, surtout si on change la durée, la fréquence, l’intensité ou la surface d’entraînement (Gautschi, 2019).
  • Solutions pour diminuer le stress induit aux ménisques par la course (Gautschi, 2019):
    ○ Temps de récupération adéquat
    ○ Pratique de sport moins traumatisant pour les structures du genou entremêlé à
    l’entraînement à la course (vélo, natation)
  • Un autre aspect à considérer dans la prévention des blessures de course est la chaussure.
    Celle-ci joue un rôle dans la prévention des blessures surtout en lien avec l’absorption des chocs, afin de diminuer les forces causant les blessures aux ménisques. Les choses à savoir en lien avec la chaussure du coureur sont (Gautschi, 2019):
    ○ Pour choisir une bonne chaussure, celle-ci devrait «être celle qui correspond au profil du coureur, à sa technique de course, son entraînement et son terrain»
    ○ On devrait changer nos souliers de course à tous les 1000 Km, car ils s’usent avec les chocs répétitifs, et le faire de façon progressive en alternant avec la paire de souliers précédente.
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3
Q

Causes de l’inflammation de la bursite trochantérienne?

A

Causes de l’inflammation :

(1) Frottement répétitif a/n de la bourse engendré par mouvements répétées et demande excentrique répétitive du moyen fessier pour stabiliser le bassin.
(2) Compression de la bourse par la BIT.
(3) Migration de l’inflammation par les tissus environnants lésés (ex. tendinopathie du moyen fessier).

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4
Q

Bursite trochantérienne c’est quoi? (définition, signes et symptômes, facteurs de risque)

A
  • Blessure commune à la hanche, plus souvent chez les femmes, impliquant une inflammation de la bourse située entre le tendon du moyen fessier et la BIT. Chez les coureurs, la bursite est principalement causée par une surutilisation.
  • La présentation clinique et les traitements de la bursite sont semblables à d’autres pathologies de la hanche (ex.: tendinopathie du moyen fessier, syndrome de claquement de la hanche), c’est pourquoi on les regroupe sous l’appellation de GTPS
  • FR : Obésité, jambe plus longue que l’autre, arthrite MI’s, douleur au pied ou colonne vertébrale, mauvais patron de course, faiblesse des moyens fessiers en excentrique, mauvais alignement des MI’s amenant augmentation angle Q ou ADD de la hanche (pieds en pronation, tibia en RE, fémur en RI), souliers non adaptés à la course, augmentation trop rapide de l’intensité de l’entraînement.
  • S&S : Douleur en latéral de la hanche au mouvement et à la palpation. Augmentée à l’activité prolongée (par exemple assis ou stabilisation du bassin), à l’ADD hanche, monter les escaliers, sortir du lit ou DL ipsilatéral, difficultés à la marche, sensation de blocage ou de clic.
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5
Q

Prévention et traitement des bursites trochantériennes en lien avec la course

A
  • Prévention : S’échauffer et s’étirer (quadriceps et ischio-jambiers) avant activité, augmentation graduelle des paramètres de course, éviter de courir dans les pentes descendantes et sur des surfaces dures, terrain sans inclinaison, changer de surface de course, bon équilibre musculaire du membre inférieur, exercices de renforcement et de flexibilité de la BIT et lombaire, journées de repos actives, soulier adéquat, programme d’entraînement adapté au sexe dû à la différente morphologie et perte de poids.
  • Rx : AINS, glace (aigu), favoriser MEC égale, étirements et renforcement musculaire des fessiers, quadriceps et des ADD de la hanche, enseignement technique de course et de sauts, porter chaussures ayant un bon support, chirurgie si Rx conservateur non efficace
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6
Q

Physiopathologie de la fasciite plantaire

A

Physiopatho: Blessure de stress/de surutilisation du fascia plantaire. Pathologie Dégénérative et non inflammatoire.

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7
Q

Signes et symptômes de la fasciite plantaire?

A

• Signes et symptômes:
o Douleur au talon précipitée par une augmentation récente des activités en MEC.
o Douleur à la palpation de l’insertion proximale du fascia plantaire.
o Douleur plantaire médiale au talon: Lors des premiers pas après une période d’inactivité et pire après une période de MEC prolongée.
o Limitation du ROM actif/passif de la talocrurale en dorsiflexion.
o Diminution de flexibilité des gastrocnémiens et soléaires.

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8
Q

Facteurs de risque de la fasciite plantaire?

A

• Facteurs de risque:
o Limitation du ROM en dorsiflexion / Diminution de la flexibilité des muscles du segment jambier
o IMC élevé chez les individus non-athlétiques
o Faible absorption des chocs lors des activités de MEC reliées au travail ou lors de la course
o Biomécanique plantaire altérée (hyperpronation / hypersupination):
–> Hyperpronation du pied augmente la charge a/n de l’arrière-pied lors de la course
–> Hypersupination (arche médiale longitudinale concave /pied creux): induit une charge élevée a/n de l’avant-pied lors de la phase de propulsion de la course

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9
Q

Prévention de la fasciite plantaire?

A

Prévention de la FP:
• Éviter le surentraînement → progresser la charge, l’intensité et la distance de course
• Choisir une surface de course adéquate (éviter les types de revêtement dur)
• Flexibilité:
o Étirement de la chaîne postérieure du segment jambier (prévention de la dim de dorsiflexion)
o Assouplissement du fascia plantaire avec une balle dure si le pied est en hypersupination (pied creux)
• Éducation aux coureurs de la physiopathologie
• Porter des chaussures adaptées à notre mécanique de course (épaisseur de semelle)
• Maintenir un IMC adéquat pour limiter les forces de réaction au sol menant à la FP
• Renforcement de la musculature plantaire si pieds en hyperpronation
• Port d’une orthèse plantaire et/ou d’un taping supportant la région plantaire

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10
Q

Physiopathologie de la fracture du stress du fémur

A

• Charge répétitive et sous maximal sur le fémur (surtout a/n du col)

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11
Q

Signes et symptômes de la fracture du stress du fémur

A
  • Douleur difficile à localiser, mais se présente surtout dans l’aine.
  • Douleur augmentée à la MEC et diminuée au repos.
  • Douleur en fin d’AA surtout en rotation interne.
  • Douleur à la palpation de l’aine et la région inguinale.
  • Douleur lors de la réception de la MEC (Hop test +).
  • Boiterie antalgique
  • Douleur se présente tard pendant l’exercice jusqu’à ce que les patients doivent complètement arrêter leurs entraînements.
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12
Q

Facteurs de risque de la fracture du stress du fémur

A

• Triade de l’athlète féminine (aménorrhée, trouble de l’alimentation et diminution de la densité osseuse)
• Faiblesse du moyen et du petit fessier, qui stabilisent
lors de la course. Ces muscles doivent avoir une bonne endurance lors des courses de longue distance. Une faiblesse augmente les forces de tension sur le fémur.
• Altération de la biomécanique de course
• Grand volume d’entraînement.
• Mauvaise forme physique de base
• Marathon et course sur longue distance
• Faible densité osseuse, coxa vera, coxa profuda,
rétroversion acétabulaire
• Les stéroïdes, antidépresseurs et antiacide affectent
la santé des os.
• Alimentation qui manque de vitamine D et calcium

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13
Q

Prévention de la fracture du stress du fémur

A

• Agir sur les facteurs de risque: voir ci-haut.
• Entraînement croisé : Varier le type d’activité physique lors des journées de repos de course afin de travailler le cardio, la musculation du corps, la flexibilité et
favoriser la récupération.
• Renforcement des muscles stabilisateurs du tronc et
de la hanche.
• Éducation sur la progression du volume et de
l’intensité des entraînements.

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14
Q

Traitement/Prise en charge de la fracture du stress du fémur

A
  • Repos
  • Augmenter la MEC graduellement sur le côté atteint
  • Améliorer la biomécanique
  • Éducation
  • Chirurgie si fracture complète
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15
Q

Physiopathologie du claquage ischio-jambiers?

A

Claquage: Blessure musculaire fréquente chez les sportifs, causée par une force de cisaillement ou de tension supérieure à la capacité des fibres contractile ou du tissu conjonctif d’un muscle, entraînant des microdéchirures.

• Mécanismes de blessure :
o Type étirement : Mouvements qui impliquent une combinaison de flexion de hanche extrême et une extension de genou (ex: kicks, dance, etc.). Souvent plus associé avec le claquage du semi-membraneux.
o Type sprint : Mouvements d’amplitude normale, mais avec un recrutement excessif du muscle en question. Souvent plus associé avec le claquage du biceps fémoral.

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16
Q

Phases de course prédisposant davantage au claquage des ischios-jambiers?

A

• Phases de course prédisposant davantage au claquage :
o Début de la phase d’appui : Augmentation de la force de tension (étirement) du muscle ainsi qu’une augmentation de la torsion du genou et de la hanche.
o Fin de la phase d’oscillation : Augmentation de l’activation du muscle.

17
Q

Facteurs contribuant au claquage des ischios-jambiers?

A
  • Fatigue neuromusculaire : Engendre une diminution de la tension musculaire, de la stabilité du genou, du contrôle lombo-pelvien et du transfert d’énergie de l’unité muscle-tendon.
  • Antécédents de claquage aux ischio-jambiers
18
Q

Prévention des claquages des ischios-jambiers?

A

Prévention :
• Renforcement excentrique des ischios-jambiers: Exercice Nordic Hamstring (qu’il soit effectué seul ou inclut dans un autre programme d’exercice ou d’échauffement)
• Il a été démontré que les équipes de soccer qui incluait cet exercice ont diminué l’incidence des blessures aux ischio-jambiers de 51%.
• Compliance au traitement: élément essentiel à l’efficacité de cet exercice

Autres éléments de prévention:
• Amélioration stabilité proximale (renforcement tronc et fessiers)
• Amélioration contrôle neuromusculaire membres inférieurs et ceinture lombo-pelvienne (Genou haut, départs explosifs, skip A, B, C, D)
• Bon échauffement
• Bon équilibre musculaire entre ischios-jambiers et quadriceps

19
Q

Facteurs de risque de lombalgie reliés à la course?

A
  • Différences de la longueur des jambes
  • IMC > 24
  • Diminution de la flexibilité (I-J, Lx, Fléchisseurs hanche)
  • Courir depuis > 6 ans
  • Pas d’activité aérobie hebdomadaire, ou sport avec contacts
  • Pratiquer seulement la course à pied
  • Pratique de sports extrêmes ou disciplines très techniques
  • Entrainement : Volume et fréquence élevés, Programmation et technique inadéquate
20
Q

Prévention des lombalgies?

A
  • HdV : IMC faible, bon sommeil, pas de tabac, gestion stress
  • Activités de relaxation (yoga, pilates) = diminution de la sévérité dlr + prévention
  • Diversité sportive, sport régulier, sports de contacts
  • Éviter spécialisation précoce chez les jeunes
  • Équilibre musculaire (force et flexibilité)
  • Prioriser renforcement/proprio des MIs vs stabilisation lombaire
  • Traiter rapidement les pathologies du quadrant inférieur, dépister les désalignements sacro-iliaques
  • Biomécanique optimale (ex pas d’attaque talon)
  • Planification d’entrainement adéquate
21
Q

Développement de périostite?

A
  • Blessure de surutilisation
  • Différentes théories sur la cause exacte par rapport à l’origine/insertion du muscle ou du groupe de muscles sur la localisation de la douleur: Origine du soléaire en proximal du tibia et de la fibula, l’origine du tibial postérieur au niveau du ⅓ moyen inférieur du tibia, possible rôle du long fléchisseur des orteils et/ou perturbation des fibres de Sharpey.

• Différents types de MTSS:
o Douleur à la surface antéro-médiale du ⅓ moyen distal du tibia et/ou douleur à la surface postéro-médiale du ⅓ moyen distal du tibia.

22
Q

Facteurs de risque de périostite??

A
  • IMC élevé : Masse adipeuse ou maigre par rapport à la taille de l’athlète
  • -> ↑ IMC = ↑ charge mécanique = ↑ temps adaptation
  • Amplitude articulaire:
    • Hanche: RE augmentée ou diminuée
    • Cheville: FP augmentée (par surutilisation des fléchisseurs plantaires et surétirement des fléchisseurs dorsaux)
  • “Navicular drop”/Pronation excessive du pied
    • Limitent la rotation interne du tibia bénéfique lors de la course
  • Changements soudains
    • Surfaces d’entraînement, plans inclinés, souliers, fréquence/vitesse
23
Q

Prévention de périostite?

A
  • Perte de poids si adapté à la condition
  • Progression plus lente pour permettre une adaptation de l’os par rapport aux charges (nombre de sorties/semaine, nombre de km, cadence) chez une personne avec IMC élevée.

Selon les déficiences présentes pour la hanche:
• Exercices d’assouplissement, thérapie manuelle et renforcement des muscles de la hanche et du pelvis.
Cheville:
• Renforcement excentrique du tibial antérieur pour contrôler l’hyperpronation et de la FP lors de l’appui et de la poussée durant la course.

  • Orthèse pour contrôler les forces d’éversion et diminuer la résistance à la supination et diminuer le pied plat
  • Renforcement des muscles intrinsèques du pied pour une meilleure arche plantaire

• Progression lente lors de tout changement

24
Q

Développement de la fracture de stress tibiale chez les coureurs?

A
  • Facteurs de risque (FR) concluants : ATCD de fracture de stress, être de sexe féminin
  • FR biomécaniques : Alignement cinétique + cinématique + statique sont souvent nommés comme facteurs de risque pour la fracture de stress, mais aucun article n’est assez crédible pour le confirmer.
  • La charge mécanique sur l’os augmente la DMO : Les coureurs subissent beaucoup d’impacts et donc ont une DMO plus élevée vs population générale, par contre les coureurs avec un ATCD de fracture de stress ont une DMO inférieure aux autres coureurs et seraient donc plus à risque de subir une fracture de stress que les autres coureurs.
  • De futures études seront nécessaires afin de tirer des conclusions sur les paramètres de l’entrainement (durée, fréquence, intensité, progression, blessures par distance, blessures par semaine) et s’ils influencent le risque d’avoir une fracture de stress
25
Q

Prévention de la fracture de stress tibiale chez les coureurs?

A

• Combinaison optimale pour réduire au maximum la charge sur le MI :

  • Selon l’analyse des forces : Faire l’attaque avec l’avant du pied, avoir une vitesse de pas augmentée de 10% par rapport à la normale et avoir une inclinaison du tronc normale
  • Technique privilégiée par les coureurs interrogés : Faire une attaque au milieu du pied, avoir une vitesse de pas normale et avoir le tronc en position normale/verticale
  • Pour les coureurs préférant courir sur les talons : Ajouter un coussinet sous le talon pour diminuer la charge subie par le tibia
  • Améliorer l’endurance et la force des muscles des MI pour réduire les charges transmises au tibia
  • Diminuer l’intensité + la durée + la fréquence des entraînements et par la suite favoriser une augmentation progressive plutôt que soudaine de ces paramètres
  • Faire de l’éducation par rapport au surentraînement, à une alimentation saine et à l’augmentation trop soudaine des paramètres mentionnés ci-haut
  • Éviter de passer soudainement d’une surface de course souple (ex : tapis roulant) à une plus rigide (ex : trottoir) si le coureur n’y est pas habitué
26
Q

Théories existantes expliquant l’éthologie du syndrome de la bandelette (ITBS)

A
  1. Friction de la BIT antéro- postérieure durant les activités de flexion et extension du genou:
    - -> Création d’une zone d’accrochage lorsque la BIT se déplace par-dessus le condyle fémoral latéral à environ 30 ̊ de flexion du genou (point de compression important). Crée une réponse inflammatoire et de la douleur.
  2. Compression du pad graisseux près de l’insertion distale de la BIT:
    - -> Changements apparaissent avec le degré de tension dans la partie antérieure et postérieure des fibres de la BIT durant la flexion du genou. Cela cause une compression contre le condyle fémoral et de la douleur en latéral du genou.
  3. Inflammation de la bourse associée à la BIT:
    - -> Frictions répétées de la BIT sur le condyle fémoral latéral ainsi que la compression de la bourse contre ceux-ci crées de l’inflammation.
27
Q

Facteurs potentiels de surutilisation de la BIT contribuant au syndrome de la bandelette (ITBS)

A
  1. ↑ Fatigue des fléch et ext du genou:
    - -> Flexion du genou ↑ la tension a/n du pad graisseux/bourse entre la BIT et le condyle fémoral latéral. Se produit davantage avec une fatigue musculaire.
  2. Le niveau de tension a/n de la BIT
    - -> Lien entre le niveau de tension de la BIT et add de la hanche/RI du genou. Tfl, grand fessier, vaste latéral du quadriceps appliquent une tension a/n de la BIT et jouent un rôle a/n du contrôle articulaire.
  3. Position du pied
    - -> L’arrière-pied en éversion causerait une RI du tibia résultant d’une force tensile excessive sur la BIT.
  4. Mouvements du bassin/tronc
    - -> Mouvements aberrants ↑ la flexion du côté ipsilatéral du tronc vers le côté affecté / la perte de contrôle pelvien dans le plan frontal à la phase d’appui de la course, ↓ le travail des ABDs.
  5. Genre féminin
    - -> Caractéristiques: ↑ de l’angle d’ADD et RI de hanche. Cela ↑ la demande des ABDs de hanche, contribuant à une surutilisation et une ↑ de la compression de la BIT sur le grand trochanter.
28
Q

Prévention/ récupération du ITBS chez le coureur

A

Recommandations pour éviter d’atteindre le seuil pouvant déclencher les symptômes de l’ITBS:

  1. Courir moins de 40 miles/sem.
  2. Accent sur vitesse et longueur de pas et évolution vers la distance
  3. Durée totale d’une longue sortie devrait être moins du 1/3 de la distance totale/sem.

Astuce pour maintien d’une faible distance hebdomadaire : Développer la performance, sans surutilisation

  1. Course en intervalle / intensité variée (e.g. Fartlek) (entrainement conjoint entre intervalle et continu)
  2. Remplacement des souliers après 350-500 miles : afin d’éviter les changements biomécaniques associés à la semelle en raison de l’usure.
  3. Éviter les terrains en pentes descendantes: car flexion du genou + grande que 30° = ↑ du stress sur la BIT.

Autres astuces préventions :

  • Programme d’entrainement multimodal : renforcement musculaire ADD et RI hanche; afin d’améliorer l’alignement de la jambe sur le tronc.
  • Correction des déficits influençant le tonus de la BIT + exercices de renforcement a/n tronc. Ex. : chute du bassin, déviation du tronc et mauvais alignement du genou.
  • Exercices de contrôle neuro-musculaire en MEC unipodal: pour ↑ la stabilité dynamique du genou en varus.
  • Exercices de stratégie de hanche: réduire le stress sur le genou et ainsi prévenir l’apparition du syndrome de la BIT.
  • Techniques myofasciales + étirement de la BIT (+ biceps fémoraux, vastes latéraux et moyens fessiers) via des exercices et techniques manuelles: afin de relâcher les points gâchettes et réduire la tension a/n BIT.
29
Q

Développement du SFP?

A
  • Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) estune blessure de surutilisation, ce sont donc des mouvements répétés avec un stress excessif sur l’articulation fémoro- patellaire qui cause ce syndrome.
  • Chez les coureurs, une biomécanique altérée serait un facteur de risque dans le développement du SFP. Les facteurs de risque principaux sont : l’augmentation de la rotation interne à la hanche, de la descente controlatérale du bassin et de l’adduction de la hanche, et une bandelette ilio-tibiale rétractée.
  • Ces altérations engendrent une augmentation de l’angle Q, ce qui va augmenter les stress latéraux sur l’articulation fémoro-patellaire.
30
Q

Traitement et prévention du SFP?

A

• Faire un réentrainement à la course chez les coureurs avec une biomécanique altérée pourrait potentiellement diminuer la douleur et augmenter la fonction. Cette méthode conservative diminue l’adduction de la hanche pendant la course. L’entrainement du patron de course contient les éléments suivants :
o Attaque de l’avant-pied
o Augmentation de la cadence de pas de 10%
o Augmentation de la flexion du tronc

• Un programme de renforcement des muscles de la hanche serait aussi une manière de diminuer la douleur, et de potentiellement prévenir un SFP chez les coureurs.
• Cibles du programme d’entrainement :
o Renforcement du moyen fessier (permettant une diminution de l’ADD à la hanche)
o Renforcement et étirement des quadriceps
o Étirement des gastrocnémiens et des ischio-jambiers

• Autres stratégies pouvant être utilisées pour prévenir le SFP :
o Le port de souliers adaptés avec une semelle plus mince induit un patron de course pouvant potentiellement diminuer l’incidence de douleur fémoro-patellaire.
o Utilisation de technologies portatives pouvant enregistrer des informations sur la biomécanique et les paramètres de course du coureur.

31
Q

Développement de la tendinopathie achilléenne?

A

✓ Le tendon d’Achilles, de par sa localisation, est une des premières structures à absorber de manière répétitive des charges et les forces de réaction du sol à la marche.

✓ À la course, il peut absorber jusqu’à 6 fois le poids du corps lors du contact du pied au sol; il est contraint à de grands stress mécaniques en raison du travail excentrique des fléchisseurs plantaires (FP) (pour limiter la flexion dorsale excessive à l’atterrissage du pied au sol).

✓ Les stress mécaniques peuvent mener à l’endommagement des fibres de collagène du tendon, puis à deux réponses tissulaires soit :
• Processus de guérison normal (homéostasie)
• Dégénération (si le tendon est sollicité par de nouvelles charges avant qu’il ne guérisse) menant au développement d’une tendinopathie achilléenne.

✓ La tendinopathie achilléenne se développe principalement à deux endroits sur le tendon d’Achilles :
• Insertion du calcanéus
• Portion moyenne du tendon (où l’aire transversale est la plus petite)

32
Q

Mécanisme de blessure de la tendinopathie achilléenne?

A

✓ Le mécanisme de blessure de la tendinopathie achilléenne est influencé par plusieurs facteurs de risque :
• Reliés à l’entraînement
➢ Augmentation trop rapide du pace et de la distance de course
➢ Entraînement sur des pentes
➢ Surface instable
• Augmentation de la force de freinage (augmentation de la charge excentrique sur le tendon d’Achilles)
• Facteurs biomécaniques du MI
➢Affaissement de l’arche plantaire, pronation excessive et/ou prolongée du pied, moment de force en rotation externe du tibia
➢ Diminution de force du soléaire et du gastrocnémien (FP)

33
Q

Prévention de la tendinopathie achilléenne?

A

✓ Une diminution de force, entre autres a/n des FP, favoriserait le développement de la tendinopathie achilléenne. Ainsi, des exercices de renforcement des FP particulièrement en excentrique pourrait prévenir la tendinopathie du tendon d’Achilles.

✓ Afin de prévenir la tendinopathie achilléenne, il faut s’assurer de se reposer avant le retour au sport pour permettre au tendon de se guérir, et en éviter une seconde.

34
Q

Développement de la tendinopathie patellaire?

A
  • Pronation du pied plus rapide à la phase d’appui
  • Rotation interne tibiale plus rapide à la phase appui
  • Rapidité et augmentation de l’adduction de la hanche à la phase d’appui : pourrait être en lien avec une faiblesse des abducteurs de la hanche.
  • Manque de coordination au niveau des mouvements des articulations du membre inf.
  • Flexion du genou et adduction de la hanche plus rapide et délai avant l’extension de la hanche lors de la phase d’appui : pourrait être en lien avec une faiblesse des extenseurs du genou et de la hanche qui altèrent le contrôle excentrique du quadriceps lors de la réception de saut = mauvaise biomécanique occasionne des surcharges excentriques à répétitions sur le tendon patellaire lors de chaque saut = blessure de surutilisation.
35
Q

Prévention de la tendinopathie patellaire?

A

• Renforcement excentrique des extenseurs du genou

  • -> Ex: Step down (2x/jour, 3 séries, 20-40 répétitions)
  • -> Débuter par un échauffement d’environ 10 min.
  • -> Possible de progresser avec le talon sur un plan incliné ou avec ajout de charge/augmentation de la vitesse d’exécution.
  • Exercices excentriques et concentriques d’équilibre sur surface instable
  • Exercices de coordination (améliorer l’alignement du MI dans les activités fonctionnelles)
  • Orthèses et port de chaussures de course adaptées pour réduire la vitesse de pronation
  • Stabilisation lombo-pelvienne et des MI’s (abdominaux, extenseurs et abducteurs de hanche, ischiojambiers, quadriceps, gastrocnémiens)
  • Exercices de proprioception/équilibre au MI
  • Entraînement fonctionnel
  • Étirement des ischiojambiers et quadriceps
  • Éducation : sensibilisation aux blessures de surutilisation et au respect d’un programme d’entraînement progressif, éducation sur les différents types de surfaces de courses, etc.
  • Un protocole de 10 exercices spécifiques (ex : demi-squat sur surface instable, leg press excentrique unilatéral, etc.) a été déployé pour prévenir les tendinopathies patellaires.