Exemple d'exam Flashcards

1
Q

Question ouverte 1 : Elaborez un message d’appel à la peur concernant la vaccination à la COVID-19.
1. Rédigez votre message.
2. Faites un tableau en deux colonnes. Dans la première colonne, reprenez un à un les éléments de votre message. Dans la seconde colonne, indiquez en face de chacun des éléments de la colonne 1 à quoi il correspond par rapport aux attendus d’un message d’appel à la peur efficace.

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2
Q

Les deux modèles ci-après, A et B, renvoient à des conceptions de l’Homme différentes (Vaidis, 2006) ainsi que des façons différentes d’envisager la communication prévention.
1. Présentez le modèle A (10-12 lignes) puis illustrez-le à l’aide d’une communication prévention ou d’une étude expérimentale appliquée au champ de la prévention (10- 12 lignes).
2. Même chose pour le modèle B (2 fois 10-12 lignes).
3. Après une brève comparaison des deux modèles, vous tirerez des conclusions sur leur efficacité, leur intérêt, en matière de communication préventive (5-6 lignes).

A
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3
Q

a. Des modèles sociocognitifs de la santé ont montré qu’il pouvait y avoir des liens entre attitude – comportement à partir du moment où les attitudes et les comportements mesurés étaient très proches et très concrets.
b. La différence entre les messages dits vivides et ceux d’appel à la peur efficaces tient principalement à la présentation de recommandations efficaces et réalisables dans l’Appel à la peur.
c. Un message vivide est composé comme suit : il commence par des éléments de vulnérabilité, se poursuit par des éléments concrets et vivaces (e.g., peur) puis se termine par un rappel des éléments émotionnels augmentant le sentiment de vulnérabilité.

A
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4
Q

a. La prévention consiste à limiter le risque en supprimant ou en réduisant la probabilité d’occurrence d’un phénomène « dangereux », sachant que le risque est la possibilité qu’un danger s’actualise.
b. Les informations chiffrées sont, le plus souvent, utiles en matière de prévention car elles sont concrètes, donnent une idée de l’ampleur du risque et permettent d’augmenter le sentiment de vulnérabilité de chacun.e.
c. Le message de prévention bilatéral concernant une meilleure alimentation pourrait ressembler dans les grandes lignes à ce qui suit : manger des fruits et légumes permet de réduire la quantité de matières grasses ; manger des fruits et légumes réduit la richesse de l’alimentation et le plaisir de la table ; manger des fruits et légumes peut être l’occasion de diversifier les vitamines ingérées.

A
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5
Q

a. Un message d’appel à la peur est un message qui combine un bon équilibre entre la menace et les
recommandations (dites efficaces).
b. Un message vivide est un message qui induit une réaction émotionnelle négative et qui présente des éléments concrets.
c. Un message d’appel à la peur doit notamment exacerber une menace dite pertinente par sa sévérité et par le sentiment de vulnérabilité qu’il induit.

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6
Q

a. Les recherches en prévention primaire reposent pour une part importante, sur l’accessibilité de l’attitude ; i.e., sur la mesure de la force du lien entre attitude et objet étudié.
b. Les recherches en prévention primaire peuvent s’appliquer au domaine de la santé mais également à d’autres domaines tels que l’environnement.
c. Les recherches en prévention primaire s’appuient sur des conceptions faisant de l’attitude un déterminant du comportement ; ainsi, dans ce contexte, si une attitude est modifiée, par exemple au moyen de la persuasion, alors le comportement correspondant à cette attitude devrait varier dans le même sens.

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7
Q

a. Quand Camilia s’oppose en faisant remarquer qu’il y a d’autres personnes qui pensent comme elle, elle cherche la validation sociale.
b. Andura, lorsqu’elle est confrontée à un discours qui cherche à la persuader alors qu’elle n’est pas de l’avis exposé, elle s’oppose, elle se met en colère, elle réfute les arguments présentés. Nous pouvons parler d’un processus de résistance du type « renforcement de l’attitude ».
c. Joseph cherche à éviter les messages persuasifs contre-attitudinaux. Nous pouvons dire qu’il s’engage dans un processus d’exposition sélective.

A
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8
Q

a. Il est possible de dire qu’une grande marque de sport qui lance une campagne anti-tabac peut avoir une certaine crédibilité mais il est difficile de prétendre qu’elle est experte en matière de santé publique.
b. Une association de quartier peut être plus efficace à long terme en matière de prévention anti-tabac, sur un public de gros fumeurs, qu’une source experte.
c. La source experte d’un message de prévention peut avoir des effets qualifiés (ou disons « semblables à
une… ») d’influence majoritaire et, dans certains de ces cas, elle peut être contre-productive en matière de prévention.

A
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9
Q

a. L’attractivité de la source d’un message est plutôt traitée de façon périphérique ou heuristique, ce qui est peu compatible avec les besoins d’un message de prévention.
b. Le fait d’avoir un fort sentiment d’appartenance à certains groupes sociaux et aux valeurs que cette appartenance implique peut expliquer que la source experte représente une menace pour l’identité.
c. Dans le domaine de la publicité, l’attractivité de la source d’un message est efficace parce qu’elle associe le produit à promouvoir à une image dite « positive ».

A
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10
Q

a. La littérature a montré des résultats contradictoires. Dans certains cas, des messages suscitant un faible éveil émotionnel négatif étaient plus efficaces que des messages suscitant un fort éveil émotionnel négatif. Inversement, d’autres études montraient les résultats contraires. Des chercheurs ont pu réconcilier ces contradictions a priori en testant l’intensité de l’éveil émotionnel. Ils ont montré qu’un éveil émotionnel négatif “trop” ainsi qu’un éveil émotionnel négatif fort pouvaient l’un et l’autre avoir des effets inverses à ceux attendus et ne pas être efficaces.
b. Les travaux sur l’impact de l’éveil émotionnel négatif en matière de prévention ont montré que la peur pouvait conduire à des stratégies de contrôle de la peur plutôt qu’à des stratégies de contrôle du danger et ainsi être peu efficace.
c. Utiliser l’humour détourne la personne-cible du message de l’objectif à atteindre. Cette technique a tendance à détourner l’attention de la cible du message et à perdre en efficacité.

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11
Q

a. Des étude ont pu montrer que si le message est trop proche à la conception des cibles du message, il peut y avoir une assimilation des arguments du message par la cible qui risque de demeurer sur sa position initiale.
b. Pour rompre avec l’image positive véhiculée par la consommation de tabac, il est utile de discriminer les fumeurs. Stigmatiser les fumeurs est une façon efficace pour éviter l’image idéale véhiculée par la consommation de tabac auprès des actuels fumeurs et des potentiels futurs fumeurs.
c. Le modèle de l’inoculation dans le cadre de la prévention montre qu’introduire sur la contre-argumentation dans un message diminue la résistance au changement comparativement à l’absence de contre-argumentation.

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12
Q

a. Les recherches en prévention primaire s’appuient sur des conceptions faisant de l’attitude un déterminant du comportement ; ainsi, dans ce contexte, si une attitude est modifiée, par exemple au moyen de la persuasion, alors le comportement correspondant à cette attitude devrait varier dans le même sens.
b.Les recherches en prévention primaire reposent pour une part importante, sur l’accessibilité de l’attitude ; i.e., sur la mesure de la force du lien entre attitude et objet étudié.
c.Les recherches en prévention primaire peuvent s’appliquer au domaine de la santé mais également à d’autres domaines tels que l’environnement.

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13
Q

a. En dépit d’une conception de l’Homme rationnel sous-jacente à certaines études, elles n’ont pas toujours su mettre en évidence de liens entre attitude et comportement. L’une des raisons tient à une trop grande distance entre l’attitude mesurée et le comportement observé.
b. L’appel à la peur, pour être efficace, doit notamment présenter des recommandations efficaces et réalisables. c. Un message vivide, tout comme le message d’appel à la peur, suscite une émotion forte (généralement négative) à l’aide d’éléments concrets et vivaces (e.g., peur).

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14
Q

a. Selon les modèles duaux (Petty et Cacioppo, 1981, 1983 ; Eagly & Chaiken, 1984), le traitement de
l’information peut se faire en profondeur ou plus superficiellement ; le premier type de traitement est généralement décrit comme plus persuasif que le second.
b. Greenwald (1968) propose un modèle dit de la réponse (ou réaction) cognitive dans lequel la rétention du contenu du message n’a qu’un effet secondaire contrairement au modèle de Mc Guire.
c. Selon Greenwald pour qu’un message soit efficace il est nécessaire qu’il fasse l’objet d’un de traitement actif ; pourtant, il a été montré qu’il pouvait être efficace suite à un traitement passif.

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15
Q

a. Le message unilatéral de prévention concernant une meilleure hygiène de vie pourrait ressembler dans les grandes lignes à ce qui suit : faire un peu d’exercices chaque jour, manger équilibré, éviter les matières grasses et sucrées, marcher quotidiennement.
b. La communication anti-tabac peut passer (ou est passée) par un changement de l’image du fumeur. Positive par le passé, elle est dégradée aujourd’hui. Pour autant, cela ne signifie pas de stigmatiser les fumeurs eux-mêmes.
c. Des études ont pu montrer que si le message est trop proche de la conception des cibles du message, il peut y avoir une assimilation des arguments du message par la cible qui risque alors de demeurer sur sa position initiale.

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16
Q

a. … repose sur une conception de l’Homme comme étant rationnel. Selon cette approche, l’attitude détermine le comportement et non le contraire.
b. … suppose que le changement d’attitude se traduira par un changement de comportement dans le sens de l’attitude.
c. … repose pour une part importante sur l’accessibilité de l’attitude ; i.e., sur la mesure de la force du lien entre attitude et objet étudié.

A
17
Q

a. La prévention secondaire est ainsi appelée parce qu’elle est mineure, secondaire, par rapport à la prévention primaire.
b. La persuasion engage davantage la responsabilité de la cible comparativement à la répression.
c. Le risque équivaut à la combinaison de la probabilité de l’événement non souhaité et de la gravité des conséquences entraînées par l’occurrence de l’événement.

A
18
Q

a. Une cible qui cherche à éviter les messages persuasifs contre-attitudinaux et une cible qui s’engage dans un processus d’exposition sélective.
b. Certaines études ont montré qu’un éveil émotionnel négatif (e.g., la peur) pouvait être efficace en matière de prévention mais pour cela il est nécessaire que cet éveil soit très fort et non pas modéré.
c. Dans le contexte de la persuasion, « la validation sociale » désigne un des processus de résistance aux changements.

A
19
Q

a. Dans certains cas, des messages suscitant un faible éveil émotionnel négatif étaient plus efficaces que des messages suscitant un fort éveil émotionnel négatif. D’autres études ont montré les résultats inverses.
b. Utiliser l’humour augmente l’attention de la cible du message et ainsi participe à son efficacité.
c. Les travaux sur l’impact de l’éveil émotionnel négatif en matière de prévention ont montré que la peur pouvait conduire à des stratégies de contrôle de la peur plutôt qu’à des stratégies de contrôle du danger et ainsi être peu efficace.

A
20
Q

a. L’attractivité de la source d’un message est plutôt traitée de façon périphérique/heuristique, ce qui est peu compatible avec les besoins d’un message de prévention. Pourtant, l’attractivité est une des caractéristiques de la source qui contribue à l’efficacité du message.
b. Une association de quartier peut être plus efficace à long terme en matière de prévention anti-tabac, sur un public de gros fumeurs, qu’une source experte.
c. Une source peu crédible peut être plus efficace qu’une source crédible lorsque cette dernière représente une menace pour l’autonomie de la cible.

A
21
Q

a. Le modèle ci-dessous n’a pas été développé par Vaidis (2016) mais schématisé par ce chercheur.
b. Ce modèle repose sur une conception de l’homme « rationalisant » plutôt que rationnel.
c. Le modèle illustré repose sur une relation initiale de cause à effet telle que l’attitude détermine le comportement (temps 1).

A
22
Q

a. La prévention consiste à limiter le risque en supprimant ou en réduisant la probabilité d’occurrence d’un phénomène « dangereux », sachant que le risque est la possibilité qu’un danger s’actualise.
b. Le message de persuasion a pour vocation de convaincre, ou en d’autres termes de changer l’attitude en vue de changer le comportement. Dans ce contexte, McGuire a proposé un modèle dit de l’inoculation. Il propose de fournir dans le message de persuasion des contre-arguments à l’objectif visé afin de stimuler les défenses de la cible du message face aux attaques persuasives à venir.
c. Les informations chiffrées sont, le plus souvent, utiles en matière de prévention car elles sont concrètes, donnent une idée de l’ampleur du risque et permettent d’augmenter le sentiment de vulnérabilité de chacun.e.

A