CM1 Flashcards
Définition OMS de la SANTÉ
Autre def de la santé
- « La santé est la capacité prolongée d’un individu à faire face à son environnement physiquement, émotionnellement, mentalement et socialement. » Britanica Micropaedia (1992)
- « La santé se caractérise par un état de bien-être avec ses composantes physiques, psychologiques, sociales, économiques, culturelles et spirituelles » s’inscrit dans un contexte (Morin, 2004).
Objectifs la psychologie de la santé
Rôles des facteurs psychologiques dans les causes, la progression et les conséquences de la santé et de la maladie
Définition psycho de la santé
The American Psychological Association’s official definition of health psychology comes from Matarazzo* (1982): “Health Psychology is the aggregate of the specific educational, scientific, and professional contributions of the discipline of psychology to the promotion and maintenance of health, the prevention and treatment of illness, the identification of etiologic and diagnostic correlates of health, illness, and related dysfunction and to the analysis and improvement of the health care system and health policy formation.”
c’est qui Matarazzo
un des fondateurs de la psychologie de la santé
Définition français
« La psychologie de la santé est le champ de la psychologie qui vise à comprendre comment des phénomènes psychologiques influencent la manière dont les gens restent en bonne santé, pourquoi ils deviennent malades et comment ils réagissent quand ils tombent malades. Elle est focalisée sur la promotion de la santé et son entretien; la prévention et le traitement des maladies; l’étiologie et les corrélats de la santé, de la maladie et des dysfonctions; ainsi que l’amélioration du système de santé et la formulation d’une politique de santé. » Taylor (2003)
Disease
Désigne le processus ou l’état pathologique indésirable
Illness
Désigne le phénomène social et psychologique qui accompagne l’état pathologique
Compliance
Désigne l’écart entre le comportement d’une personne malade (dans la prise de médicament, le suivi des régimes, les modifications du style de vie) et le point de vue médical.
« Notion développée à partir des perspectives médicales et conçue pour résoudre les problèmes des médecins (Conrad, 1985), fondée sur une conception consensuelle des relations médecin/malade, elle-même inspirée du modèle développé par T. Parsons. Dans ce courant de recherche, ne pas adhérer au « rôle de malade » suscite différentes interprétations axées sur un aspect négatif de la personnalité du malade et la « non-compliance » du malade ou des familles est souvent analysées comme « la preuve d’une personnalité non-coopérante », une
« incapacité à comprendre les instructions médicales » ou encore une « réponse irrationnelle » (Davis, 1963; Norman & Brown, 1981). »
Liste (non exhaustive) de revues (juste lis)
- Addiction
- Alcoologie
- American Journal of Health Behavior
- American Journal of Health Promotion
- Applied and Preventive Psychology
- Basic and Applied Social Psychology
- British Journal of Health Psychology
- British Journal of Social and Clinical Psychology
- Health Psychology
- International Journal of Mental Health
- Journal of Clinical and Social Psychology
- Journal Applied Psychology
- Journal of Health and Social Behavior
- Journal of Health Psychology
- Psychology and Health
- Etc.
Qu’est-ce que la prévention ?
La prévention renvoie à l’attitude et/ou à l’ensemble des mesures à prendre afin d’éviter qu’une situation (sociale, environnementale, économique) ne se dégrade ou qu’un accident, une épidémie ou une maladie, ne surviennent.
Elle consiste à limiter le risque* en supprimant ou en réduisant la probabilité d’occurrence d’un phénomène « dangereux ».
Concrètement. Ensemble des mesures qui peuvent être prises pour éviter l’occurrence des accidents ou pour anticiper ou éviter certains risques.
c’est quoi le risque
- Le risque est la possibilité qu’un événement ou une situation entraîne des conséquences négatives dans des conditions déterminées.
i.e., le risque est la possibilité qu’un danger s’actualise.
La possibilité (qu’un événement négatif advienne) est souvent formalisée en termes de probabilité d’occurrence et comprend deux composantes :
la probabilité d’occurrence d’un événement et
la gravité des conséquences qu’entraîne cet événement.
Le risque équivaut à la combinaison de
la probabilité de l’événement non souhaité p(e) et de la gravité des conséquences entraînées par l’occurrence de l’événement c(e)
R = p(e) c(e)
Le risque est également une notion :
d’interaction
Le risque est également une notion d’interaction au sens où:
il a sa source à la fois dans le sujet (ou la collectivité) et dans les conditions d’exécution d’une activité (conditions techniques, organisationnelles, sociales, etc)
v ou f: Le risque n’est pas dans la nature
VRAI, à l’état spontané, ni dans la technique. La personne l’infère plus ou moins consciemment à partir des caractéristiques de la situation, des conditions externes et des conditions internes (compétences, implication, personnalité, etc)
V ou F: La notion de risque est construite ; le risque s’apprend
vrai bitchass
Perception du risque:
Etude des jugements que les personnes font de la probabilité d’occurrence d’un événement subjectivement perçu comme étant négatif
■notion de conséquences négatives, valeur subjective de ces conséquences négatives (gravité ou sévérité)
■ incertitude associée aux conséquences de l’événement
(ex = étude sur le jugement de vulnérabilité; prévalence)
Il existe trois types de prévention ayant pour objectif d’améliorer la santé d’une population :
- Prévention primaire
- Prévention secondaire
- Prévention tertiaire
- Prévention primaire
Elle fait référence à la modification des facteurs de risques (tels que le tabac, l’alimentation, la consommation d’alcool) avant le déclenchement de la maladie. Les campagnes de promotion de la santé sont un exemple de prévention primaire.
- Prévention secondaire
Elle fait référence aux interven ons des nées à la détec on des maladies à un stade asymptoma que de leur développement afin que leur progression soit stoppée ou retardée. Le dépistage est une forme de préven on secondaire.
- Prévention tertiaire
Elle fait référence à la réhabilita on des par ents ou aux interventions thérapeu ques mis en place une fois que la maladie s’est manifestée
L’étude de Hermand et al. (2003) permet d’identifier six grandes catégories de risques :
1/ Risques courants et individuels
2/ Transports urbains et vie domestique
3/ Activités extérieures
4/ Soins médicaux
5/ Déviance, sexe et addictions
6/ Violence et Pollution globale
Modèle transthéorique
Communications préventives (questions)
- Comment conduire aux comportements « sécuritaires » ? Comment conduire à un changement de comportement ?
Par le changement d’attitude ? (e.g., persuasion)
Par le changement comportemental ? (e.g., engagement) * Comment persuader ?
Comment être efficace en matière de prévention ? Informer, faire peur, stigmatiser, etc. ? - Quels modèles théoriques pour obtenir cette
compréhension et ces réponses ?
Modes de communications préventives
petite idées des 6 Modes de communications préventives
- Dissuader, contraindre, Interdire
L’objectif des mesures de dissuasion est de rendre le comportement incriminé plus coûteux. Interdits par la répression.
Ces mesures prennent la forme de l’augmentation des sanctions, de la répression : augmentation du prix du tabac ou augmentation des sanctions, (points), des amendes pour les infractions du code de la route (conduite en état ébriété).
Répression routière
Communication sur le Risque : Répression
- S’il y a suffisamment de moyens de contrôle et un appareil de sanction puissant - efficacité à court terme forte
- Si les sanctions sont inapplicables - perte d’efficacité
- S’il y a suppression des sanctions - retour à l’état initial
- Ne permet pas l’intégration des règles – ou à long long terme ! (exemple
de la ceinture de sécurité)
Différence entre répression et information (photo ex repression)
Différence entre répression et information (photo ex information)
Communication sur le Risque : Information
- Rappel – prise de conscience
- Condition sine qua non au changement (exemple du tabac 1951 ou de
l’usage du préservatif SIDA années 80-90) mais insuffisante (exemple médecins fumeurs)
http://www.youtube.com/watch?v=SEeyeYuag_g&feature=related
Différence entre information et persuasion
Communication sur le Risque : Persuasion
La communication persuasive est un type particulier de communication qui consiste à formuler un message de façon à influencer les attitudes, les
opinions et le comportement d’autrui.
Persuader revient à déplacer l’attitude initiale d’autrui vers celle de la source de persuasion
La persuasion est la tendance à influencer les croyances, les attitudes, les intentions, les motivations, les comportements d’une personne ou d’un groupe
Petty & Cacioppo (1986). « La persuasion est un changement des croyances et attitudes résultant d’une exposition à une communication » (p. 5)
Définition Attitude
Allport (1935)
« une attitude est un état mental et neuropsychologique de préparation à
l’action, organisée par l’expérience du sujet et exerçant une influence directrice ou dynamique sur sa réponse à tous les objets et à toutes les situations s’y rapportant »
Eagly & Chaiken (1998)
Attitude = évaluation générale (positive ou négative) d’une personne à l’égard
d’un objet
Elle se caractérise par ailleurs par sa direction, son intensité, sa centralité et
son accessibilité
De l’attitude vers le changement de comportement
Communication sur le Risque : Persuasion
Cadre théorique des travaux sur le changement d’attitude : Théorie de l’apprentissage
* une attitude est nouvellement acquise ou changée parce que l’environnement renforce son apprentissage ;
* de ce renforcement dépend l’adhésion ou pas au message Conditionnement opérant
Une conception de l’homme comme étant rationnel
* Cognition-Action:agiràpartirdelaréflexion,des
connaissances, etc.
* Rapportcoût-bénéfice