Examen moteur Flashcards

1
Q

Système pyramidal: Neurone moteur inf vs sup

A

**Spasticité et hyperflexie peuvent arriver plusieurs heures/jours après

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Q

Système extrapyramidal: comment peut se traduire une lésion de celle-ci?

A
  • Tonus anormal
  • Mouvements involontaires
  • Lenteur extrême
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3
Q

Séquences de l’examen du système pyramidal et extra-pyramidal

A
  1. Être attentif à la posture, langage, démarche, façon de s’asseoir, etc
  2. Inspection
  3. Évaluation de la force musculaire
  4. Évaluation du tonus musculaire
  5. Évaluation des réflexes
    1. ROT
    2. Reflèxe cutané plantaire
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4
Q

Inspection: Qu’est-ce que l’on recherche?

A
  • Atrophie/Hypertrophie musculaire
  • Fasiculations
  • Mouvements anormaux
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5
Q

Inspection: Atrophie/Hypertrophie

A
  • La voir au niveau de la main: à l’éminnce thénar ou aux interosseux
  • Asymétrie de la circonférence d’un membre par rapport au côté opposé
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6
Q

Inspection: Fasiculations

A

= contractions involonatires et brèves impliquant seulement quelques fibres musculaires à la fois

= sautillements sous la peau

  • Ne font pas bouger tout le membre sauf au niveau des doigts
  • Bénignes si pas d’autres signes neuro
  • Plus faciles à voir avec de la lumière tangentielle
  • Peuvent se déclencher en tapotant le muscle avec les doigts ou marteau réflèxe
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7
Q

Inspection: Nommer les mouvements anormaux

A
  • Tremblements
  • Dystonie = des contractions musculaires involontaires qui résultent en des mouvements répétés et stéréotypés ou en une posture anormale
  • Myoclonies = des contractions rapides et brusques d’un groupe musculaire
  • Tics = des mouvements brefs et stéréotypés qui sont partiellement volontaires.
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8
Q

Inspection: Mvts anormaux

Tremblements

A

2 types de tremblements: De repos ou D’action (au maintien d’une posture ou au mvt)

En présence d’un tremblement, il faut chercher à le caractériser précisément. Il faut noter :

  • l’endroit (mains +++, tête, voix, menton, pieds)
  • les situations où il apparaît (posture, mouvement, repos)
  • le type de mouvement (rotation, flexion-exten- sion, pronation-supination)
  • la fréquence (lente ou rapide).
  • l’amplitude (fin ou grossier).
  • les fluctuations avec le stress, l’alcool, l’activité, la fatigue et l’émotion.
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9
Q

Inspection: Mvts anormaux

Dystonie

A
  • La dystonie peut être focale, comme dans la dystonie cervicale (contraction excessive de certains muscles du cou résultant en un torticolis isolé) ou généralisée, comme dans certaines maladies génétiques.
  • D’autres formes de dystonie sont déclenchées spécifiquement par certaines tâches, comme la crampe de l’écrivain où la main présente une contraction anormale quand le patient essaie d’écrire.
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10
Q

Inspection: Mvts anormaux

Myoclonies

A
  • Peuvent être bénignes: myoclonies d’endormissement
  • Peuvent s’accompagner de maladies neuro
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11
Q

Inspection: Mvts anormaux

Tics

A
  • Les tics sont produits par le patient en réponse à une sensation interne déplaisante ou anxiogène (urge).
  • Ils peuvent être supprimés ou retardés sur demande.
  • Les tics sont fréquents chez les enfants, mais leur prévalence diminue dans la population adulte.
  • Les tics moteurs sont les plus souvent observés (clignements répétés, grimaces faciales, mouvements brefs variés).
  • Les tics vocaux (dérhumage, reniflement, toux, cris et sons variés) sont souvent présents dans le syndrome de Gilles de la Tourette
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12
Q

Force musculaire: Généralités

A

= est évaluée en demandant au patient de contracter un muscle le plus fort possible et en appliquant une résistance au mouvement. Il s’agit de la force musculaire contre résistance, ou des mouvements résistés

  • Assurez-vous d’évaluer le muscle désiré en évitant le mouvement des structures adjacentes. Pour ce faire, il faut stabiliser l’articulation ou le segment proximal avec une main.
  • Le patient effectue le mouvement testé alors que le clinicien oppose une résistance au mouvement avec l’autre main.
  • Évaluez un côté à la fois, puis comparez avec l’autre côté du corps.
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13
Q

Force musculaire: Comment la grader?

A
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14
Q

Force musculaire: Comment différencier une atteinte centrale d’une atteinte de la racine/nerf d’une atteinte d’origine muscu?

A

Atteinte centrale

  • Donnera habituellement une faiblesse diffuse d’un ou de plusieurs membres, laquelle peut avoir une prédominance proximale ou distale. - Tableau typique: une hémiparésie pour une atteinte au cerveau et une paraparésie pour une atteinte médullaire
  • Dans une atteinte du motoneurone supérieur, la faiblesse prédomine souvent aux muscles extenseurs.

Atteinte racine/nerf

  • Distribution bien précise, correspondant aux muscles innervés par cette même racine ou ce même nerf.
  • Un muscle très faible peut ainsi être adjacent à un muscle normal.

Atteinte muscle

  • sera générale- ment proximale, diffuse et plutôt symétrique.
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15
Q

Forces musculaires: 3 étapes de l’évaluation

A
  1. Les manœuvres de dépistage d’une faiblesse aux membres supérieurs
  2. Les manœuvres de dépistage d’une faiblesse aux membres inférieurs
  3. Évalution des forces segmentaires
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16
Q

Force musculaire: Comment évaluer les Membres supérieurs?

A

Au membre supérieur, une atteinte du motoneurone supérieur se manifeste le plus souvent par une faiblesse qui prédomine aux muscles extenseurs et qui est plus marquée distalement (ce n’est pas le cas d’une atteinte du motoneurone inférieur)

Test du serment

1) Consiste à faire placer les bras du patient vers l’avant, les coudes et les poignets en extension. Les doigts doivent être en extension et en abduction. Le patient doit fermer les yeux. La manœuvre peut se faire en position couchée ou assise.

  • Une perte de l’abduction et de l’extension des doigts, puis du poignet sont les premiers indices d’une faiblesse musculaire distale.
  • Le bras qui descend sans faiblesse évidente de la main ou du poignet suggère une faiblesse plutôt proximale ou une atteinte mécanique de l’épaule

2) Le serment peut aussi être effectué en plaçant le bras droit devant avec les paumes vers le haut et les doigts écartés. Les yeux doivent toujours être fermés.
* Dans ce cas, une faiblesse se manifestera par une rotation du poignet en pronation et une main creuse. Les deux techniques sont équivalentes

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17
Q

Force musculaire: Comment dépister une faiblesse aux membres inférieurs?

A
  • Demander au patient de s’asseoir et de se relever d’une chaise 10 fois.
  • Chez un adulte de moins de 50 ans, cela prendra moins de 20 secondes.
  • Chez la personne de plus de 50 ans, ce mouvement peut être accompli en moins de 25 secondes.
  • L’évaluation de la démarche peut aussi permettre d’estimer la force musculaire aux membres inférieurs.
  • Une démarche normale rend moins probable une faiblesse musculaire significative.
  • Manoeuvre de Mingazzini
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18
Q

Force musculaire: Manoeuvre de Mingazzini

A

= permet de mettre en évidence une faiblesse musculaire discrète

Le patient est en décubitus dorsal, les yeux fermés. Les deux hanches sont fléchies 90°, les genoux sont fléchis à 90° et les chevilles en flexion dorsale. Les deux jambes ne doivent pas se toucher. Le clinicien demande au patient de maintenir cette position le plus longtemps possible.

  • Dans un contexte de faiblesse musculaire, le pied, la cheville ou toute la jambe s’affaisseront.
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19
Q

Force musculaire: Évaluation des forces segmentaires

A
  • Évaluez la force musculaire des mouvements associés aux racines nerveuses C5, C6, C7, C8, L2, L3, L4, L5 et S1.
  • Remarquez qu’il y a une certaine variabilité entre les racines nerveuses et les muscles qu’elles innervent (myotomes) d’une référence à une autre. Cela s’explique par une certaine variabilité anatomique entre les individus et par un chevauchement important entre les racines adjacentes.
  • Abduction épaule, racines C5 et C6 (A)
  • Flexion du coude, racines C5 et C6 (B),
  • Extension du coude, racines C6, C7 et C8 (C)
  • flexion du poignet, racines C6, C7 et C8 (D)
  • extension du poignet, racines C6, C7 et C8 (E)
  • abduction des doigts, racines C8 et T1 (F)
  • la pince entre le pouce et l’index, racines C7, C8, T1 (G)
  • flexion de la hanche, racines L2 et L3 (H)
  • flexion du genou, racines L5 et S1 (I)
  • extension du genou, racines L2, L3 et L4 (J)
  • flexion plantaire, racine S1 (K)
  • dorsiflexion, racines L4 et L5 (L).
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20
Q

Tonus musculaire: Définition et comment l’évaluer?

A

= tension du muscle perçue par le clincien lors de la mobilisation passive du membre

  • Patient doit rester mou/se relâcher & laisser le clinicien bouger lui-même
  • S’évalue aux membres sup et inf en comparant les deux côtés
  • Faire le mouvement passif très lente- ment d’abord, puis de plus en plus rapidement par la suite
21
Q

Tonus musculaire: Pourquoi faut-il faire une progression de la vitesse?

A

Cette progression dans la vitesse a deux objectifs :

  1. Elle aide le patient à se relâcher et à bien collaborer.
  2. Cette technique aide à différencier la spasticité des autres types d’hypertonie
22
Q

Tonus musculaire: 3 étapes à l’évaluation

A
  1. Tonus des membres sup
  2. Tonus des membres inf
  3. Qualité du tonus
23
Q

Tonus musculaire: Évaluation des membres sup

A

Le tonus s’évalue par des mouvements passifs du coude et du poignet.

  • Prenez la main du patient en soutenant son coude et effectuez des mouvements répétés de flexion et d’extension dans toute l’amplitude du mouvement.
  • Continuez l’opération avec des mouvements répétés de pronation et de supination, en tenant la main du patient dans la vôtre, comme pour lui donner une poignée de main.
  • Finalement, on peut évaluer le tonus distal au poignet en faisant des mouvements passifs répétitifs de flexion et d’extension du poignet.

N’oubliez pas de commencer lentement et d’aller de plus en plus vite. Portez attention à la résistance du muscle au mouvement passif.

24
Q

Tonus musculaire: Évaluation des membres inf

A

Le relâchement musculaire est parfois plus difficile. L’interprétation de l’examen du tonus n’est donc pas toujours fiable.

  • Le patient est en décubitus dorsal, les jambes allongées.
  • Mettez les mains sous le genou et soulevez la jambe lentement deux à trois fois. Observez le talon, qui demeure normalement accolé sur le lit tout au long du mouvement.
  • Puis, soulevez le genou brusquement, toujours en observant le talon. Si le membre inférieur est hypertonique, le pied s’élève avec la jambe (le talon décolle du matelas), s’immobilise dans les airs et retombe contre le lit ensuite.
25
Q

Tonus musculaire: Qualité

A
26
Q

Tonus musculaire: Décrire les 3 catégories de l’hypertonis

A

Spasticité

  • augmentation du tonus, qui est plus marqué dans les muscles extenseurs (triceps, extenseurs du poignet, quadriceps).
  • vélocité-dépendante= la raideur dépend de la vitesse du mouvement. Plus le mouvement passif est rapide, plus le tonus paraît augmenté. Un mouvement lent peut paraître normal.
  • associée à une atteinte du motoneurone supérieur et s’accompagne générale- ment de réflexes vifs.

Rigidité

  • résistance au mouvement passif est exagérée
  • plutôt fixe et survient pendant tout le mouvement, peu importe la vitesse
  • est exagérée par la réalisation d’un mouvement volontaire d’un autre membre, comme faire lever l’autre bras en l’air et faire des cercles dans le vide (signe de Froment) ou taper l’autre main sur la cuisse de façon répétée.
  • caractéristique d’une atteinte du système extrapyramidal, comme la maladie de Parkinson.

Paratonie

  • augmentation du tonus seulement lors du mouvement
  • plus importante lorsque le mouvement est rapide et répété, mais se retrouve aussi dans un mouvement lent. Cela donne l’im- pression que le patient fait exprès pour ne pas relâ- cher et même qu’il s’oppose au mouvement passif!
  • est caractéristique d’une atteinte des lobes frontaux: souvent observée chez les patients atteints de démence
27
Q

Tonus musculaire: Qu’est-ce que la roue dentée? Que signifie-t-elle?

A

= est ressentie comme des saccades lors du mouvement passif, comme si «ça donnait des coups» quand le membre est mobilisé.

  • Cela se trouve classiquement dans la maladie de Parkinson, où la roue dentée accompagne la rigidité
  • Peut également être présente avec toute forme de tremble- ment, même le tremblement essentiel, sans toutefois qu’il y ait de rigidité surajoutée.
28
Q

Réflexes: Définition & Nommer les types

A

= sont une contraction involontaire d’un muscle à la suite d’une stimulation (étirement ou stimulation cutanée).

Il existe trois types de réflexes :

  • Les réflexes ostéotendineux (ROT)
  • Les réflexes cutanés
  • Les réflexes primitifs (ils ne font pas partie de l’examen moteur)
29
Q

Réflèxes: Comment les grader?

A
  • 0) Absence de réflexe – aréflexie.
  • 1) Ébauche de réponse ou mouvement obtenu avec manœuvre de renforcement seulement
  • 2) Réflexe normal.
  • 3) Réflexe vif (hyperréflexie)
  • 4) Réflexe très vif ou avec clonus inépuisable.
30
Q

Reflèxes ostéo-tendineux: Nommer les 5 + les racines impliquées

A

Les réflexes ostéotendineux sont des réflexes segmentaires correspondant à un niveau médullaire précis. Il existe toutefois un certain chevauchement des racines nerveuses qui innervent un même réflexe:

  • Réflexe stylo-radial : C5-C6
  • Réflexe bicipital : C5-C6
  • Réflexe tricipital : C6-C7-C8
  • Réflexe rotulien : (L2) L3-L4
  • Réflexe achilléen : S1
31
Q

ROT: Généralités sur l’examen

A
  1. Le membre doit être complètement relâché.
  2. Frappez un coup sec et ASSEZ FORT avec votre marteau sur le tendon. Les débutants sont toujours trop délicats et ne frappent pas suffisamment pour obtenir un réflexe satisfaisant.
  3. Comparez avec l’autre côté.

Si le mouvement involontaire ne se produit pas :

  • Le coup a-t-il été donné au bon endroit ?
  • Le membre est-il relâché ?
  • Avez-vous frappé trop délicatement ?
32
Q

ROT stylo-radial: Comment l’évaluer?

A
  • Le bras doit reposer sur les cuisses, ou vous pouvez tenir la main du patient dans la vôtre, comme pour faire une poignée de main, en l’invitant à se relâcher.
  • Avec le marteau, frappez l’avant-bras latéral supérieur à environ 2 pouces du poignet. Le tendon est parfois difficile à percuter.
  • Alternativement, percutez beaucoup plus haut, là où le galbe musculaire de l’avant-bras est le plus évident. C’est souvent plus facile et moins doulou- reux pour le patient.
  • La réponse obtenue est une flexion du coude avec pronation et parfois aussi une flexion des doigts.
33
Q

ROT bicipital: Comment l’évaluer?

A
  • Le coude doit être fléchi et reposer sur la cuisse ou l’abdomen.
  • Localisez le tendon du biceps avec votre pouce. Si vous n’y arrivez pas, demandez au patient de serrer le poing très fort. Cela fera ressortir le tendon recherché. Le patient doit ensuite desserrer le poing.
  • Percutez votre pouce, lequel appuie sur le tendon bicipital.
  • La réponse obtenue est une flexion du coude.
34
Q

ROT tricipital: comment l’évaluer?

A
  • Le bras peut reposer sur les cuisses, ou alors l’examinateur peut soulever le membre supérieur laté- ralement à 90 degrés en plaçant sa main plus haut que le coude du patient.
  • Il faut percuter le tendon du triceps, environ 2 pouces au-dessus du coude.
  • La réponse doit être une extension du coude.
35
Q

ROT rotulien: Comment l’évaluer?

A
  • Faites asseoir le patient les jambes pendantes dans le vide. Il doit être bien relâché.
  • Percutez le tendon rotulien, entre la rotule et l’épine tibiale antérieure.
  • Recherchez une extension de la jambe.
36
Q

ROT achilléen: Comment l’évaluer?

A
  • Faites vous-même une dorsiflexion passive de la cheville et maintenez le pied dans cette position avec une main.
  • Avec l’autre main, percutez le tendon achilléen.
  • La réponse doit être une flexion plantaire de la cheville.
  • Recherchez également le clonus en faisant très brusquement une dorsiflexion passive et en main- tenant ensuite le pied dans cette position de dorsi- flexion.
    • Une réponse avec 3 et 4 flexions ou moins est normale.
    • Des flexions plus répétées ou inces- santes (inépuisables) sont toujours pathologiques.
37
Q

ROT: Qu’est-ce que la manoeuvre de renforcement?

A

Si le mouvement réflexe est absent ou de petite amplitude, essayez les manœuvres de renforcement.

  1. Demandez au patient de joindre ses mains et de les serrer très fort quand vous lui demandez, c’est-à-dire juste avant de percuter le tendon.
  2. Demander au patient de serrer les dents très fort.
38
Q

ROT: Force selon les personnes

A
  • Les personnes âgées peuvent avoir en vieillissant une diminution du réflexe achilléen. Avec la technique de renforcement, il est possible dans la plupart des cas de mettre en évidence ce réflexe.
  • Certaines personnes ont de façon physiologique des réflexes faibles ou, au contraire, vifs.

C’est une asymétrie ou une modification des réflexes dans le temps (pour un même patient) qui doit attirer l’attention du clinicien.

39
Q

ROT: comment les consigner dans une note médicale?

A
40
Q

Reflèxe cutané plantaire: Comment l’évaluer?

A
  • Appliquez une pression avec un objet modérément pointu sur le bord externe de la plante du pied près du talon et glissez cet objet le long du bord externe du pied jusqu’à la base des orteils. La stimulation doit être désagréable et un peu douloureuse.
  • Observez le mouvement du 1er orteil. Il faut observer le premier mouvement de cet orteil.
  • Une réponse normale consiste en une flexion de l’orteil. Le clinicien mentionne alors que le réflexe cutané plantaire (CP) est en flexion.
  • Si l’orteil effectue un mouvement en extension, c’est signe d’une atteinte du neurone moteur supérieur (ex: AVC). Le clinicien mentionne que le cutané plantaire est en extension ou que le signe de Babinski est présent.
  • Parfois, il n’y a aucune réaction du premier orteil : on parle alors d’un cutané plantaire indifférent

**p.338 pour images

41
Q

Examen du système extrapyramidal

A

Dysfonction de ce système peut se présenter par: bradykinésie, mouvements anormaux et/ou tonus anormal

4 étapes à l’examen du système extrapyramidal:

  1. Recherche de bradykinésie
  2. Évalution du tonus (déjà discuté)
  3. Recherche de mvts anormaux
  4. Évaluation du tremblement
42
Q

Extrapyramidal: Recherche de bradykinésie

A
  • Svt évident au visage: faciès diminué et clignement des yeux diminué
  • Est évalué à l’aide de mouvements alternés rapides
  • Membres sup: taper pouce et index de façon répétitive et rapide en faisant un mvt de bonne amplitude
  • Membres sup: ouvrir et fermer le poing à répétition de façon complète et rapide
  • Membres sup: Mvt de pronation-supination de l’avant bras le plus rapidement possible
  • Lenteur ou perte d’amplitude est recherchée
  • Peut aussi se présenter par un micrographie: Demander au patient d’écrire 3x son nom et observez si écriture est petit ou si elle rapetisse
43
Q

Extrapyramidal: Mvts anormaux

A
  • Notez bien la localisation, la fréquence et l’ampli- tude des mouvements anormaux, ainsi que les situations qui les déclenchent ou les atténuent.
  • Distrayez le patient en le faisant compter (100-7, -7, -7, etc.) les yeux fermés et observez si les mouvements augmentent ou s’atténuent.
44
Q

Extrapyramidal: Évalution d’un tremblement de repos

A
  • Soyez attentifs au tremblement de repos alors que le patient est calmement assis et qu’il vous parle lors de l’entrevue.
  • À l’examen, faites asseoir le patient les pieds pendants et les mains relâchées sur les cuisses.
  • Il est primordial que le patient ne sache pas que vous regardez son tremblement. Vous pouvez lui faire exécuter une tâche mentale les yeux fermés pour le distraire (compter, nommer les mois de l’année à l’envers, etc.).
  • Observez bien les mains, les pieds ainsi que le menton et la tête.
  • Observez le patient lorsqu’il marche; un tremblement de repos des mains peut alors ressortir.
45
Q

Extrapyramidal: Types de tremblement d’action

A

se divise principalement en tremblement de posture, en tremblement d’in- tention, en tremblement kinétique simple et en tremblement isométrique

46
Q

Extrapyramidal: Comment faire ressortir un tremblement postural?

A
  • Placez le patient comme pour la manœuvre du serment et recherchez un tremblement postural.
  • Aussi demander au patient de rapprocher le plus possible l’extrémité de ses deux index sans les toucher, le tout en plaçant ses mains très très près de son corps, à la hauteur de la fourchette sternale. Cette manœuvre accentue le tremble- ment postural.
47
Q

Extrapyramidal: 2 autres façons de mettre en évidence des tremblements d’action

A

Écriture

Demandez au patient de copier une spirale dont vous aurez préalablement dessiné un exemple (voir image) avec la main droite, puis la gauche, sans appuyer la main sur le papier (à main levée). Puis, demandez au patient d’écrire son nom ou une phrase de votre choix pour évaluer l’écriture spontanée

Test des verres d’eau

Fournissez au patient deux verres dont l’un est rempli d’eau à ras bord. Demandez au patient d’étendre les bras loin devant et de transvider l’eau d’un verre à l’autre plusieurs fois sans appuyer les verres l’un sur l’autre. Observez le tremblement et préparez-vous à essuyer un dégât.

48
Q

Décrire le tremblement type d’une malaide de Parkinson

A
  • Tremblement de repos asymétrique de type pronation-supination au membre supérieur, et qui peut aussi atteindre les membres inférieurs ou le menton, mais jamais la tête.
  • Il est plutôt lent (3-6 Hz) et peut être discret ou très ample.

Triade de la maldie de Parkinson = bradykinésie, rigidité & tremblement décritT

49
Q

Qu’est-ce qu’un tremblement essentiel?

A

= tremblement de cause idiopathique

  • survient principalement aux membres supérieurs et parfois au niveau de la tête ou de la voix, mais très rarement aux membres inférieurs
  • tremblement d’action qui est plus rapide (4 à 12 Hz)
  • peut aussi être asymétrique.