Examen cérébelleux, signes méningés et démarche Flashcards

1
Q

Nommer les signes cardinaux d’une atteinte cérébelleuse

A
  • Dysarthrie
  • Nystagamus
  • Hypotonie
  • Dysmétrie
  • Adiadoconinésie
  • Ataxie
  • Démarche instable et irrégulière
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Cervelet: Comment localiser la lésion?

A
  • Pour latéraliser la lésion, il faut se référer à l’évaluation des signes appendiculaires que sont la dysmétrie et l’adiadococinésie.
  • Le plus souvent, l’atteinte neurolo- gique est ipsilatérale à la lésion cérébelleuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Examen cervelet: Nommer les différents étapes

A
  1. Dysarthrie
  2. Nystagamus
  3. Hypotonie
  4. Signes appendiculaires
    1. Dysmétrie
    2. Tremblement d’intention
    3. Adiodococinésie
  5. Ataxie à la marche et tronculaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Examen cervelet: Décrire la dysarthrie

A
  • Lors d’une atteinte cérébelleuse, la parole perd son rythme et devient irrégulière et scandée.
  • La prononciation est souvent ébrieuse (comme celle d’une personne soûle) à cause d’une perturbation de la coordination des muscles de la parole. Le patient a de la difficulté à prononcer les mots et le rythme du langage est altéré.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Examen cervelet: Dysarthrie vs aphasie

A

très important de distinguer l’aphasie de la dysarthrie

  • Dans la dysarthrie, le patient est capable de nommer des objets, de répéter des mots, de comprendre le langage et de faire des phrases qui ont du sens, mais la prononciation est déficiente.
  • L’aphasie est une atteinte du langage bien distincte qui ne sera pas traitée dans le présent ouvrage.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Examen cervelet: Ce que la découverte de la dysarthrie permet

A
  • très peu localisatrice
  • Plusieurs types de dysarthries existent et peuvent être causés par une multitude de lésions cérébrales de localisations variées. Par exemple, une faiblesse des lèvres ou de la langue ou une spasticité de ces mêmes muscles peut occasionner une dysarthrie, dont la qualité sera difféente d’une dysarthrie cérébelleuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Examen cervelet: Comment rechercher de la dysarthrie?

A
  • Écoutez le langage spontané du patient
  • Demandez-lui de répéter des syllabes telles la-la-la ou mi-mi-mi
  • Portez attention à la clarté et à la fluidité du langage
  • Écoutez attentivement le rythme qui doit être régulier et naturel.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Examen cervelet: Définition et description du nystagamus

A

= correspond à une oscillation rythmique rapide et involontaire des yeux.

Il comporte une phase lente de déviation oculaire suivie d’une saccade correctrice rapide en direction opposée. Le nystagmus est généralement bilatéral et conjugué (les deux yeux en même temps).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Examen cervelet: Nystagamus physio vs patho

A

Un nystagmus peut être physiologique ou pathologique.

  • Lorsqu’il est pathologique: peut être dû à une lésion du système nerveux périphérique (oreille interne ou nerf vestibu- laire, par exemple) ou central (cervelet ou tronc cérébral).
  • Physiologique: reflète une incapacité des intégrateurs centraux à maintenir les yeux en position excentrique dans l’orbite; un nystagmus horizontal, rapidement épuisable, qui est généralement présent uniquement dans le regard latéral extrême
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Examen cervelet: Comment différencier une nystagamus périph d’un central?

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Examen cervelet: Comment rechercher le nystagamus?

A
  • Demandez au patient de suivre votre doigt des yeux dans toutes les directions du regard.
  • Faites une pause en fin de mouvement dans chaque direction. Recherchez un mouvement fin et invo- lontaire de va-et-vient des yeux.
  • Tentez de décrire le nystagmus pour en trouver l’origine.
  • Le nystagmus est-il vertical, horizontal ou rotatoire ?
  • Dans quelle direction du regard survient-il ?
  • De quel côté se dirige la phase rapide?
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Examen cervelet: Recherche de l’hypotonie

A

Lors d’une atteinte cérébelleuse, le tonus musculaire peut être diminué. L’évaluation du tonus est décrite dans l’évaluation de la motricité.

En présence d’hypotonie, il n’y a pas de résistance aux mouvements passifs.

Cela est toutefois peu utile en clinique et n’est pas toujours retrouvé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Examen cervelet: Qu’est-ce qu’une signe appendiculaire?

A

= des mouvements volontaires incoordonnés des membres ipsilatéraux lors d’une atteinte cérébélleuse ⇒ manque vitesse, fluidité & précision

  1. La dysmétrie
  2. Le tremblement d’intention
  3. L’adiadococinésie (mouvements alternés rapides anormaux)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Examen du cervelet: Que fait-il faire avant de vérifier les signes appendiculaires?

A

Avant d’effectuer les épreuves cérébelleuses spéci- fiques, assurez-vous que les forces et les sensibilités sont normales ou presque, puisqu’une atteinte proprioceptive sévère ou une lésion du motoneurone supérieur par exemple pourrait fausser l’interprétation de ces épreuves.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Examen cervelet: Qu’est-ce que la dysmétrie?

A

= irrégularité ou une instabilité dans la vitesse, la force ou la direction d’un mouvement qui devrait être fluide et aisé

Par exemple, un patient pourrait être incapable de composer un numéro sur le téléphone parce qu’il n’atteint pas les chiffres qu’il vise.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Examen cervelet: Nommer 2 façon de rechercher la dysmétrie

A
  • Épreuve talon-genou
  • Épreuve doigt nez
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Examen cervelet: Épreuve doigt-nez (dysmétrie)

A
  • Demandez au patient de toucher alternativement son nez puis votre doigt, avec une bonne vitesse et de façon répétitive.
  • Les yeux doivent évidemment être ouverts.
  • Votre doigt doit être placé à une distance telle que le patient est à bout de bras pour l’atteindre. La plus grande distance permet de mettre plus facile- ment en évidence les anomalies recherchées.
  • Recherchez une oscillation irrégulière (réaligne- ment) de la main lors du trajet, observez si le patient rate la cible parfois.
  • Recherchez en même temps un tremblement d’intention, qui s’accentue lorsque le patient approche de la cible.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Examen cervelet: Épreuve talon-genou (dysmétrie)

A
  • Ce test sert à mettre en évidence une dysmétrie du membre inférieur.
  • En position couchée, demandez au patient de déposer un talon sur le genou opposé, et de descendre le long du tibia jusqu’à la cheville. Répétez la manœuvre plusieurs fois.
  • Encore une fois, observez la régularité et la constance du mouvement, qui doit être précis. Comparez toujours les deux côtés.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Examen cervelet: Qu’est-ce que l’adiodococinésie?

A

= incapacité à effectuer des mouvements alternés rapides de manière régulière et coor- donnée.

Cela peut être présent aux membres supérieurs ou inférieurs, mais également aux muscles du visage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Examen cervelet: 3 tests pour rechercher l’adiodococinésie

A
  • Marionnettes
  • Pince
  • Taper du pied
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Examen cervelet: Test de la marionnette (adiadococinésie)

A
  • Le patient doit effectuer en alternance rapide et de façon répétée des mouvements de pronation/supi-nation de l’avant-bras.
  • Le mouvement peut être effectué en s’appuyant sur les cuisses ou simplement dans l’air, dans un mouvement ressemblant au maniement d’une marionnette.
  • Il est préférable de tester un côté à la fois, puis de comparer les deux côtés.
  • Il faut objectiver la régularité, le rythme et l’ampli- tude du mouvement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Examen cervelet: Test de la pince (adiacocinésie)

A
  • Demandez au patient de taper le bout de l’index sur la phalange du pouce de façon répétée et rapide.
  • Le patient doit maintenir une bonne amplitude (les doigts doivent «ouvrir grand» à chaque mouvement).
  • Faites exécuter d’un côté à la fois et comparez.
  • Le mouvement doit être régulier, rythmique et d’amplitude constante.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Examen cervelet: Test “Taper du pied” (adiacocinésie)

A
  • Il suffit de demander au patient de taper du pied rapidement sur le plancher ou dans la main de l’examinateur.
  • Le mouvement doit être assez aisé, régulier, ryth- mique et d’amplitude constante.

Cette manœuvre est plus difficile à exécuter que les manœuvres aux membres supérieurs et est souvent un peu irrégulière, même chez les gens normaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Examen du cervelet:

  • Définir le tremblement d’intention
  • Quand le retrouve-t-on?
  • Comment l’évaluer?
A

= type de tremblement d’action, qui s’accentue au fur et à mesure que le membre approche d’une cible

  • Peut survenir lors d’une atteinte cérébelleuse, mais qui n’est pas exclusif à celle-ci.
  • Utiliser le test doigt-nez
25
Q

Examen du cervelet: Décrire l’ataxie à la marche et tronculaire

A
  • L’ataxie à la marche = le signe clinique le plus fréquemment observé dans une atteinte cérébelleuse.
  • L’ataxie cérébelleuse est abordée dans l’évaluation de la démarche
  • Ataxie = d’un patron de marche instable où la base de sustentation est élargie et les pas asymétriques et irréguliere (ressemble à une démarche ébrieuse)
  • Une atteinte cérébelleuse s’accompagne parfois d’une ataxie tronculaire, qui se manifeste par une instabilité en position assise, alors que le tronc oscille de façon irrégulière. Il arrive même que le patient ne puisse pas se tenir assis sans appui.
26
Q

Irritation méningée: comment se manifeste-elle cliniquement?

A

L’irritation méningée se manifeste cliniquement par des spasmes musculaires douloureux quand les structures en état d’inflammation comme les racines nerveuses et les méninges sont mises sous tension

  • Au niveau de la nuque (flexion du cou)
  • Au niveau de la partie basse de la moelle aka conus (flexion de la hanche)
27
Q

Irritation méningée: Que signifie la raideur de la nuque?

A

= signifie que ni le patient ni l’examinateur ne peuvent fléchir la nuque du patient en raison d’un spasme réflexe des muscles du cou

La flexion du cou induit une tension sur les nerfs spinaux et les méninges en tirant la moelle épinière vers la tête. En cas d’inflammation méningée, ce mouvement entraîne une douleur importante qui cause immédiatement un spasme réflexe pour empêcher la flexion douloureuse

28
Q

Irritation méningée: Comment différencier une raideur de la nuque d’une raideur cervicale?

A

La raideur de la nuque se trouve seulement quand le cou est manipulé en flexion, alors qu’une raideur cervicale (comme dans l’arthrose sévère) indique une résistance aux mouvements du cou dans toutes les directions (flexion, extension, rotation), ce qui n’indique pas une atteinte méningée

29
Q

Irritation méningée: 3 signes à objectiver

A
  1. Raideur de la nuque
  2. Signe de Brudinski
  3. Signe de Kernig
30
Q

Irritation méningée: Raineur de la nuque et signe de brudinski

A

Raideur de la nuque

  • Le patient étant couché sur le dos, essayez de fléchir sa nuque. Normalement, la nuque est souple et fléchit aisément. Le patient ne doit opposer aucune résistance volontaire.
  • En cas d’irritation méningée, la nuque est raide et il y a résistance ou douleur à la flexion. Les mouvements de rotation et d’extension du cou devraient être possibles, faute de quoi on doit conclure à une raideur cervicale, ce qui n’est pas un diagnostic d’irritation méningée.

Signe de Brudinski

Le patient peut fléchir les genoux et les hanches dans une tentative inconsciente de réduire la tension induite par la flexion du cou

31
Q

Irritation méningée: Signe de Kernig

A
  • Le patient étant couché sur le dos, fléchissez la hanche et le genou à 90 ̊, puis essayez d’étendre le genou.
  • En cas d’irritation méningée, le patient résiste ou se plaint de douleur.
  • Il pourrait aussi se produire une flexion réflexe du cou afin d’atténuer la douleur.
32
Q

Irritation méningée: Quand les signes peuvent-ils être absents?

A

Les signes d’irritation méningée peuvent être absents chez les patients comateux, paralysés ou chez les jeunes enfants.

33
Q

Démarche: Permet de mettre en évidence quoi?

A

Elle permet de mettre en évidence un problème neurologique (comme une maladie de Parkinson ou une ataxie cérébelleuse) ou un problème locomoteur (comme une boiterie secondaire à une entorse du genou)

34
Q

Démarche: Décrire le patron de marche selon l’âge

A
  • Le patron de marche demeure assez constant entre 7 et 45 ans, bien qu’il y ait des différences entre les individus.
  • La démarche se modifie de façon physiologique en vieillissant:
  • Il se produit une cyphose dorsale, une diminution du balancement des bras, un élargissement de la base de sustentation, une augmentation de l’oscilla- tion ainsi qu’une flexion plus marquée des hanches et des genoux.
  • Les réactions posturales sont plus lentes et la démarche aussi devient plus lente.
35
Q

Démarche: Avant d’évaluer celle-ci que faut-il regarder?

A

Avant d’évaluer la démarche proprement dite, il est pertinent d’évaluer la posture et l’équilibre qui sont des éléments indissociables de la démarche.

36
Q

Démarche: Évaluation préalable de la posture

A
  • Pour évaluer la posture, regardez la position de la tête, des épaules, du dos, des hanches et des genoux.
  • Recherchez une asymétrie entre le côté droit et le côté gauche.

Posture normale ⇒ En position debout, une posture normale correspond à une ligne imaginaire passant par le lobe de l’oreille, les corps verté- braux cervicaux, la pointe de l’épaule, le milieu du thorax, le long des corps vertébraux lombaires, derrière l’acétabulum de la hanche et légèrement en antérieur de l’articulation du genou et de la malléole externe. Une altération de la posture peut avoir des répercussions sur la démarch

37
Q

Démarche: Maintien de l’équilibre

  • Ce qui peut perturber l’équilibre
  • Équilibre statique vs dynamique
A
  • Sollicite l’intégrité de plusieurs systèmes interreliés, notamment le système visuel, la proprioception, le système vestibulaire et les voies cérébelleuses.
  • Peut être perturbé par de la douleur, une atteinte articulaire, une faiblesse muscu- laire, une atteinte cérébelleuse, proprioceptive, etc.

L’équilibre statique ⇒ consiste à maintenir une position sans bouger.

  • Il s’évalue en position assise ou debout. Pour évaluer l’équilibre statique, il suffit de demander au patient de rester debout ou assis les bras le long du corps. Une légère oscillation physiologique est attendue.

L’équilibre dynamique ⇒ s’évalue lors d’un déplacement.

38
Q

Démarche normale: Physiologie

A

La démarche sollicite plusieurs fonctions neurologiques, notamment les systèmes extrapyramidal, moteur, sensitif, cérébelleux, visuel et vestibulaire.

  1. Les ganglions de la base sont responsables de l’initiation de la marche et des mouvements automatiques, tel le balancement des bras.
  2. Le cortex moteur génère la force musculaire nécessaire.
  3. Le cervelet sert à maintenir la posture et l’équilibre. Il contrôle la trajectoire, la vélocité et l’accélération du mouvement.
  4. La moelle épinière achemine les influx sensitifs et la proprioception.
  5. La vision contribue à l’équilibre et au maintien de la posture en communiquant avec le système vestibulaire pour amener des réajustements de la position.
  6. L’intégrité du système locomoteur est également importante pour une démarche fluide.
39
Q

Démarche: Décrire les 2 grandes étapes

A

Phase d’appui

  • Commence lorsque le talon touche le sol et se termine lorsque le pied quitte le sol
  • Se produit alors un transfert de poids sur l’autre jambe
  • Muscles sollicités: luteus maximus (muscle grand fessier), le quadriceps et les muscles de la flexion plantaire (surtout des extenseurs)

Phase de débalancement

  • Commence lorsque la jambe se soulève puis se projette vers l’avant et se termine quand la jambe reprend appui sur le talon
  • Muscles sollicités: Le muscle iliopsoas (muscle psoas), les ischiojambiers, le tibial antérieur (muscle jambier antérieur) et les exteneurs des orteils (surtout des fléchisseurs)
  • ** Lorsqu’un pied est dans une phase, l’autre pied est dans l’autre phase. Il ya toujours un pied au sol***
40
Q

Démarche normale: La décrire

A
  • Le corps est droit et les bras se balancent en direction opposée au mouvement de la jambe du même côté.
  • Le thorax bouge légèrement en rotation dans le sens opposé au mouvement du pas.
  • Les pieds sont légèrement tournés vers l’extérieur. Les malléoles internes sont près l’une de l’autre à environ 5 à 10 cm.
  • Les pas sont habituellement petits et égaux.
  • Les 2 phases sont respectées
41
Q

Évaluation de la démarche: Nommer les 4 étapes

A
  1. Observer la démarche normale d’un bon pas
  2. Funambule
  3. Marche sur la pointe des pieds
  4. Marcher sur les talons
42
Q

Évaluation de la démarche: Observation de la démarche normale

A
  • Demandez au patient de marcher dans le corridor sur au moins 10 mètres d’un bon pas, de se retourner et de revenir vers vous.
  • Observez la fluidité des pas, la largeur du polygone de sustentation, la longueur des pas, le balance- ment des bras. Recherchez toute anomalie ou asymétrie des mouvements.
  • Soyez à la recherche notamment de l’un des patrons de démarche typique (démarche spastique, ataxie cérébelleuse, etc.).
43
Q

Évaluation de la démarche: Funambule

A

Ce test est plus sensible pour détecter un déficit subtil de l’équilibre.

  • Le patient doit marcher un pied devant l’autre, comme sur une ligne imaginaire sur le plancher, en collant bien les talons aux orteils d’un pas à l’autre. Il peut regarder ses pieds en s’exécutant, ce qui facilite la tâche.
  • Il faut rechercher une instabilité à la marche ou une tendance à tomber toujours du même côté.
44
Q

Évaluation de la démarche: Marche sur la pointe des pieds

A

Ce test n’est pas réellement une évaluation de la démarche, mais il permet de détecter une faiblesse légère de la flexion plantaire du pied (racine S1).

  • Demandez au patient de marcher sur la pointe des pieds sur quelques mètres.
  • Observez si la flexion plantaire est plus faible d’un côté.
45
Q

Évaluation de la démarche: Marche sur les talons

A

De la même façon, ce test n’est pas réellement une évaluation de la démarche, mais il permet de mettre en évidence une faiblesse musculaire discrète de la flexion dorsale du pied (racines L4-L5).

  • Demandez au patient de marcher sur les talons pendant quelques mètres.
  • Observez si la flexion dorsale est moins soutenue d’un côté que de l’autre.
46
Q

Évaluation de la démarche: Où se placer?

A
  • L’examinateur doit rester à une certaine distance du patient pour bien observer la démarche.
  • Il faut regarder la marche de face, de dos et, si cela est possible, en latéral.
  • Si vous craignez que le patient tombe, demandez l’aide d’une autre personne pour l’accompa-gner.
  • Idéalement, le patient devrait marcher les pieds nus et les jambes dénudées, surtout si le patron de marche avec les vêtements vous embête.
  • Laissez le patient marcher environ 10 mètres, effectuer un demi-tour et revenir vers vous.
47
Q

Évaluation de la démarche: Points à vérifier

A

**La démarche normale est fluide, aisée et symétrique. C’est la perte de l’aisance qui est souvent le premier signe d’une atteinte de la démarche**

Contenu de la photo + p.366 + bien regarder au demi-tour

48
Q

DDX du trouble de la démarche: Lister

A
  • Atteinte musculo-squelettique: arthrose, trauma- tisme, arthrite, amputation, lombalgie, etc.
  • Atteinte neurologique: hémiparésie, parkinso- nisme, atteinte cérébelleuse, myopathie, polyneu- ropathie, etc.
  • Déficit visuel.
  • Affection générale: insuffisance cardiaque ou

respiratoire, trouble métabolique

• Effets secondaires d’une substance: alcool, benzo- diazépines.

49
Q

DDX du trouble de la démarche: Démarche musculo-squelettique vs neuro

A
50
Q

Trouble de la marche: Nommer 4 démarches couramment rencontrées

A
  • Démarche Parkinsonienne
  • Démarche cérébelleuse
  • Démarche spastique
  • Pied tombant
51
Q

Trouble de la marche: Démarche Parkisonienne

A
52
Q

Trouble de la marche: Démarche cérébelleuse

A
53
Q

Trouble de la marche: Démarche spastique

A
54
Q

Trouble de la démarche: Pied tombant

A
55
Q

Troubles de la marche: Nommer les 8 anomalies les + fréquentes

A
  1. Atteinte muscolo-squelettique +++ = la + courante
  2. Démarche spastique
  3. Ataxie cérébelleuse
  4. Démarche Parkinsonienne
  5. Apraxie à la marcje
  6. Pied tombant
  7. Démarche en canard (ou myopathique)
  8. Fonctionnelle/Organique
56
Q

Troubles de la marche: Décrire + nommer causes

Démarche spastique, ataxie cérébelleuse et dmarche parkinsonienne

A
57
Q

Troubles de la marche: Décrire + nommer causes

Apraxie à la marche, ataxie sensitive & pied tombant

A
58
Q

Troubles de la marche: Décrire + nommer causes

Démarche en canard et démarche fonctionnnelle

A