Examen final - pathologie rachis Flashcards
scoliose
déformation de plus de 10 degrés plan frontal = scoliose
peut également inclure déformation dans plan sagittal et/ou rotation vertèbre = déformation 3D
atteinte spinale, il peut déformation au niveau cage thoracique et scapula
épidémiologie scoliose
prévalence 2-3% adolescents québécois
pas de différence ethnique
fille plus touchée 8 à 9 pour 1
cause fondamentale est idiopathique (inconnue)
prédisposition génétique jusqu’à 20% personnes touchées ayant au moins 1 membre famille touché
classification scoliose
idiopathique : plus commune (80%), apparition enfance/ado, composante héréditaire (10x famille, 3x parent), chez ectomorphe
3 sous-types :
infantile (0-3 ans) : 3 garçons pour 2 filles, 90% thoracique gauche, 90% résolution spontanée durant croissance
juvénile (4-10 ans) : touche plus fille
adolescent
autres types scoliose
fonctionnelle : en lien inégalité des MI, souvent situé au niveau thoraco-lombaire
secondaire : en lien autre condition (trauma, infection, tumeur)
congénitale : avec malformation vertèbre
neuro-musculaire : spasticité, faiblesse, déséquilibre, déficience motrice cérébrale
présentation clinique et investigations scoliose
déformation au rachis de plus de 10 degrés plan frontal
douleur ou pas
signe neurologique (faiblesse, spasticité)
spasme musculature
syndrome restrictif pulmonaire (avec atteinte thoracique)
radiographie et IRM
traitement scoliose
3 étapes :
légère (15-25) : surveillance, réadaptation préventive
modéré (25-45) : corset, réadaptation
sévère (+ 45) : chirurgie, tige suivant croissance, fusion définitive
réadaptation : correction posture, exercice postural, exercice respiratoire, adaptation activité (fusion définitive en lien perte mobilité)
cervicalgie
douleur centralisée au niveau du cou et haut de dos
entre ligne nuchale supérieure, frontières latérales du cou et première vertèbre thoracique
brachialgie
douleur de nature radiculaire d’origine cervicale irradiant aux membres supérieurs
problématique au niveau des racines nerveuses cervicales qui amènent sx au niveau du cou, mais aussi des membres supérieurs
irritation, inflammation ou compression racine nerveuse
douleur : dermatome, aire peau ne contribue qu’une racine dorsale
épidémiologie cervicalgie et cervico-brachialgie
cervicalgie : 67% canadiens au moins 1 épisode
cervico-brachialgie : incidence annuelle 83/100000 prévalence 220/100000
incidence augmente avec âge
facteurs de risque cervicalgie et cervico-brachialgie
femme comorbidité détresse psychologique et faible soutien social type activité trauma antérieur
lombalgie
douleur qui est présente surtout dans le bas du dos entre 12ème côte et pli fessier
sciatalgie
douleur de nature radiculaire origine lombaire irradiant aux membres inférieurs, problématique au niveau des racines nerveuses lombaires qui amène sx au niveau du bas du dos mais aussi membre supérieur
irritation inflammation compression racine nerveuse
nerf sciatique L4-S3
dermatome le plus souvent
épidémiologie lombalgie et lombo-sciatalgie
lombalgie : prévalence à vie (60-70% gens seront touchés), prévalence augmente avec âge, 30% ensemble des lésions indemnisées CNESST, maux de dos 1ère cause incapacité au travail chez les moins de 45 ans, 3ème cause chez les plus de 45 ans durée sx : 16% 1 semaine 50% 1 mois 6-7% permanente lombo-sciatalgie : prévalence à vie, 40%
physiopathologie cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie et lombo-sciatalgie
phase aigue : 97% du temps, il y a un problème mécanique, posture, atteinte (disque, facette, trou de conjugaison, compression ou irritation racine nerveuse), faiblesse musculaire, instabilité
phase chronique : mal compris, trouble mécanique résiduel, mais aussi multifactorielle pouvant exacerber douleur, facteurs psychosociaux (insatisfaction travail, peu scolarisé, dépression, kinésiophobie), stress
présentation clinique cervicalgie, cervico-brachialgie
douleur (localisé par patient, type neuropathique (brûlure, choc électrique))
engourdissement/picotement (suit trajet dermatome)
faiblesse (myotome)
réflexe diminué (bicipital, tricipital, stylo-radial)
posture inadéquate (antalgique, spasme ou faiblesse)
perte amplitude (physiologique et accessoire)
spasme musculaire
signes neurologiques atteinte radiculaire
dermatome :
douleur
engourdissement et picotement
perte sensibilité (toucher léger, profond, piqûre)
myotome :
faiblesse musculaire 1 muscle ou plusieurs
diminution réflexe
motoneurone et activité réflexe
- marteau frappe tendon = étirement muscle
- étirement amène une stimulation récepteur sensoriel
- neurone sensitif est excité
- neurone sensitif active neurone moteur via centre intégration
- neurone moteur activé
- contraction musculaire
atteinte racine le message ne se rend pas bien ce qui occasionne diminution ou absence réflexe