Examen final - pathologie membre supérieur Flashcards
ténosynovite/ténovaginite
inflammation gaine du tendon et liquide synovial
pas tous les tendons qui possèdent une gaine
véritable inflammation objectivée comparativement à la tendinose
tendinite vs tendinose
tendinite : présence réaction inflammatoire avec présence cellule inflammatoire, pas évidence convaincante de véritable tendinite (pas vu au microscope)
tendinose : dégénérescence du tendon sans signe inflammatoire, résultat échec auto-guérison
épidémiologie tendinopathie
3ème atteinte rhumatologique la plus commune
épaule, coude, poignet, cheville
1ère raison consultation chez médecin
facteurs de risque tendinopathie
surutilisation : microtraumatisme répété, pire si présence vibration, avec force
âge : prévalence augmente avec âge
sexe : homme plus à risque
obésité : atteinte MI
génétique : histoire, affection systémique comme maladie auto-immune, métabolique, endocrinien ou autre
physiologie du tendon
tissu conjonctif dense régulier : collagène, élastine, 86% collagène type 1, 1-5% protéoglycan, 2% élastine
arrangement coordonné et strict = force tension
cellule : fibroblaste, fibrocyte/tenocyte (plus dormante)
structure très stable, vascularisation minimum, besoin nutritionnel pauvre
tissu dynamique qui s’adapte direction et fréquence
collagène profonde = désinsertion plus rare
physiologie traumatisme tendineux
charge physiologique <4% = bonne capacité auto-guérison
4-8% étirement = atteinte 1 ou plusieurs faisceaux
>8-10% = risque rupture complète
peut varier en fonction du tendon et individu
pathophysiologie tendinopathie
multifactorielle
trauma : impact provoque déchirure partielle fibre et tendon n’arrive pas à réparer
surutilisation : force tension dépasse capacité physique = micro-déchirure
biomécanique inadéquate : augmente tension fibre
prise médicament : tendon plus faible comme fluoroquinolone (antibio), statine (crestor)
tendon sain vs tendinopathie
sain : faisceau ordonné et parallèle de fibres de collagène de type 1 majoritairement, pas de matrice évidente, ténocyte peu apparent et peu actif, peu vascularisation à cause condition stable
tendinopathie : collagène type 3, fibre discontinue et désorganisée, augmentation matrice et changement consistance, ténocyte hypertrophié et peu compétent, néovascularisation nouveau vaisseau sanguin + augmentation fibroblastique, moins stable et + vulnérable
présentation clinique tendinopathie
douleur au début et après activité (pas pendant, selon gravité, peut devenir chronique)
douleur palpation : insertion tendon, moins proéminent et difficile à palper, fibrose, épaississement, crépitement
oedème
douleur en mise en tension : étirement ou contraction
perte amplitude et perte force
investigation tendinopathie
examen clinique généralement suffisant pour diagnostic
réponse au traitement = bon indicateur
échographie, IRM = utilise si suspicion déchirure
radiographie (ostéophyte, ostéochondrose, calcification)
traitement tendinopathie
repos relatif (pas immobilisation, cesser activité qui provoque douleur, cesser activité exigeant mvt répétitif, diminuer douleur pour reprendre activité)
glace
AINS
cortisone
chirurgie (si rupture complète, après échec tx conservateur, dépend facteurs et impact fonctionnel)
traitement en réadaptation tendinopathie
conserver amplitude active et passive
correction biomécanique
renforcement (excentrique, force tension nécessaire pour réparation et remodelage adéquat)
orthèse
thérapie par onde de choc (shockwave) = stimuler guérison
pronostic tendinopathie
si traitée façon précoce (quelques semaines, plus prise en charge rapide = meilleure pronostic) tendinose chronique (quelque mois, demeure très bon)
épidémiologie troubles douloureux épaule
problème fréquent : 3ème motif consultation pour affection du SMS (1 = lombalgie et 2 = cervicalgie)
incidence annuelle 11.2/1000
prévalence jusqu’à 20% population
facteurs de risque troubles douloureux épaule
femme
âge
type travail (manuel, position bras/tronc), vibration, transport des charges, mvt répétitif)
stress et insatisfaction
syndrome abutement (accrochage)
entre 44 et 60% des motifs de consultation pour douleur épaule
accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans espace sous acromial
sous lig coraco-acromial : coiffe rotateur, tête humérale, tubercule majeur, bourse sous-acromiale
tendinopathie coiffe rotateurs +/- bursite sous acromiale
facteurs de risque syndrome abutement
travail élévation MS (> 60 flexion ou ABD épaule)
mouvements répétitifs
pathophysiologie syndrome abutement
espace sous acromiale = 10-15mm au repos accrochage ou compression classification : abutement primaire extrinsèque, intrinsèque abutement secondaire
pathophysiologie abutement antéro-supérieur
accrochage des tendons contre surface inférieure du 1/3 antérieur acromion et lig coraco-acromial
flexion épaule et rotation médiale
3 stades : oedème et hémorragie, fibrose, altération osseuse acromion et tubercule
forme acromion 1 = plat, 2 = courbé, 3 = crochu
73% des cas = type 3
pathophysiologie abutement postéro-supérieur
accrochage entre tendon, rebord post cavité glénoïde et labrum postérieur
120 ABD, extension, rotation latérale extrême
pathophysiologie abutement antéro-médial
diminution espace entre processus coracoïde et tête humérale
accrochage entre processus coracoïde, tendon et tubercule mineur
flexion et rotation médiale
pathophysiologie anatomie coiffe rotateurs
muscle origine scapula et insertion tubérosité humérus via interdigitation tendons (supra, infra, petit rond, subscapulaire (+large, + fort))
articulation épaule comprend 2 balle et socle
entre tête et cavité
entre coiffe (convexe) et complexe processus coracoïde, acromion, lig coraco-acromial (concave)
présence bourse aide fonction mais peut être aussi une partie intégrante limitant espace
pathophysiologie abutement primaire intrinsèque
biomécanique coiffe :
2 rôles : mouvement et stabilité
biomécanique coiffe rotateurs
mouvement : rotation dans plusieurs plans, supra-épineux = travail conjoint avec deltoïde pour ABD, subscapulaire aussi actif
infra-épineux et petit rond = rotation latérale
subscapulaire = rôle majeur mvt rotation médiale et dépression tête
stabilité : stabilisateur dynamique permettant maintien, optimiser action ensemble muscle
présentation clinique syndrome abutement
douleur type mécanique : augmentation avec élévation, arc mvt douloureux
pas limitation franche amplitude
diminution force avec élévation
douleur mise en tension coiffe
décollement scapula (perte stabilité dynamique rythme)
atrophie (douleur = perte force + perte rythme = fonte musculaire)
sensation accrochage arc mvt entre 45 et 120
investigation syndrome abutement
diagnostic clinique +++ (médecin mais avec physio), mvt provoquant douleur (fin ABD si rotation médiale ou latérale), faiblesse musculaire (supra-épineux : ADB résistée en rotation médiale, infra-épineux et petit rond : mvt résisté en rotation latérale, subscapulaire : décoller main du dos)
radiographie, échographie, IRM = aide diagnostic différentiel
traitement syndrome abutement
1ère question : structure touchée et importance atteinte
phase aigue : diminuer douleur et inflammation, repos, glace, médication
ensuite : améliorer amplitude, contrôle scapula, rythme, augmenter force coiffe, exercice
finalement : améliorer vitesse réaction, puissance et proprioception ensemble MS pour retour travail, exercice
possibilité chirurgie = acromioplastie
rythme scapulo-huméral
mouvement combiné humérus et scapula pour permettre mvt optimal épaule
lorsque sain, chaque muscle fait son travail et se retrouve optimisé par travail des autres muscles
un peu comme une danse
rupture coiffe des rotateurs
déchirure tendineuse coiffe : 1 ou plusieurs muscles (supra ++), traumatique, sur-utilisation (tendino ou SAE)
classification : côté articulaire (1 cm insertion humérus) ou côté acromial, transfixiante (traverse tendon complet)
rétraction tendon : partie reliée au muscle si rupture complète
épidémiologie rupture coiffe des rotateurs
plus fréquente chez 50 ans et plus prévalence augmente avec âge étiologie multifactorielle facteurs contributifs : insuffisance vasculaire syndrome abutement épaule instabilité GH trauma variabilité anatomique
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs
insuffisance vasculaire
vascularisation des 2 côtés : ventre + insertion osseuse
vascularisation pauvre mais présente
point de rencontre 2 systèmes :
2 systèmes créent une zone centrale moins vascularisée
cette zone = à 1 cm insertion du tendon au niveau humérus = zone rupture fréquente
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs
SAE
forme acromion
ostéophyte et irrégularité arche
ossification arche
surface rugueuse ligament coraco-acromial
débalancement musculaire et raideur (diminution compression tête, augmentation translation et migration tête en supérieur et/ou antérieur, tendons deviennent des élévateurs au lieu stabilisateurs = augmente effet accrochage et dégénérescence tendon
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs
instabilité gléno-humérale
historique dislocation antérieure traumatique
déchirure labrum supérieur (traumatique)
stress intense sur structure musculaire = migration tête humérale
présentation clinique rupture coiffe des rotateurs
plusieurs causes mais présentation idem
historique trauma ou douleur progressive (chute, coup, processus dégénératif)
difficile différence entre SAE + tendinopathie vs rupture coiffe
incapacité à :
douleur mobilisation, perte amplitude active, perte force
investigation rupture coiffe des rotateurs
examen physique
examens complémentaires tendinopathie
facteurs influençant traitement rupture coiffe des rotateurs
structure coiffe rotateurs sx âge condition de santé occupation et niveau activité rétraction tendineuse
traitement conservateur rupture coiffe des rotateurs
PAS pour jeune patient avec rupture traumatique
enseignement (sur patho, récupération, attente, conservation autonomie)
adaptation (garder objet courant proche, aide technique)
médication (douleur, AINS)
modalité antalgique (TENS, glace, chaleur)
exercices (correction biomécanique, passif/assisté/actif, renforcement, thérapie manuelle)
traitement rupture coiffe des rotateurs
chirurgie : réparation coiffe, peut être fait arthroscopie, réadaptation post-opératoire est très importante (reprise graduelle du mvt)
capsulite rétractile (adhésive)
fibrose progressive capsule articulaire GH amenant une diminution significative des amplitudes actives et passives, présente douleur et incapacité importante
épaule gelée mobilité est perte autant passive qu’active, rotation latérale = premier mvt touché
épidémiologie capsulite rétractile
prévalence 2% population générale
prévalence plus élevée, jusqu’à 10-12% population diabétique
cas bilatéraux observés dans 6-17% des cas
peut toucher autant MS dominant que non-dominant
catégories capsulite rétractile
primaire = idiopathique, sans raison
tertiaire = post fracture / chirurgie
secondaire = maladie connue 3 sous catégories
systémique (diabète, hypo/hyperthyroïdie, hypoadrénalisme)
extrinsèque (cardio-pulmonaire, cérébrovasculaire, parkinson)
intrinsèque (tendinose, rupture, arthrose)
pathophysiologie capsulite rétractile
articulation GH permet éventail mvt -> nécessite volume articulaire important
1/3 à 1/4 tête humérale en contact cavité -> nécessite stabilisation importante tissu mou
raideur tissu capsulaire + diminution quantité liquide synovial = diminution volume
rétraction fibres = perte élasticité = perte mvt
mvt limité autant activement que passivement
affaiblissement complexe GH inférieur
changement fibrotique/inflammation chronique/ prolifération fibroblastique (+ fibroblaste, + collagène type 3, présence cytokine)
présentation clinique capsulite rétractile
phase 1 : pré-rétractile (douleur actif + passif, diminution mvt, douleur au repos, 3 mois)
phase 2 : rétractile 1ère partie (pire phase, diminution amplitude, douleur repos et nuit, fin mvt rigide, + mois)
phase 3 : rétractile 2ème partie (contracture s’accentue, perte mvt pire, diminution graduelle douleur)
phase 4 : régressive (résolution sx et douleur, augmentation mobilité, remodelage, plusieurs mois)
investigation capsulite rétractile
repose essentiellement examen physique
radiographie et IRM : évaluation espace GH, intégrité structure, fracture, rupture coiffe, calcification)
arthrographie et distension : injection produit contraste afin établir gravité rétraction, volume normal pouvant être contenu dans capsule est environ 13 ml, épaule en capsulite tolère habituellement 10 ml, intervention utilisé comme traitement, aide diagnostic différentiel
traitement conservateur capsulite rétractile
soulager douleur, améliorer/maintien amplitude
médication orale : AINS, analgésie, corticostéroïde
infiltration ou distension capsulaire : sous fluoroscopie, corticostéroïde
réadaptation : exercice actif/passif, étirement capsule, mobilisation, thérapie manuelle, adaptation activité
traitement chirurgical capsulite rétractile
mobilisation passive sous anesthésie (arthrolyse) :
anesthésie régionale tout MS gelé
essaie étirer fibre capsulaire en bougeant articulation sans douleur
demeure rare, atteinte tendon = pourrait nuire guérison
pas possible si ostéoporose, bonne efficacité, contre-indications : tendino, rupture coiffe, diabète, ostéopénie
arthroscopie : bonne option si échec ou contre-indication arthrolyse, plus grand contrôle sur relâche, plus invasif, peu utilisé, efficace
récupération et pronostic capsulite rétractile
phase de régression avec diminution douleur et retour mobilité
peut demeurer avec limitations, le plus souvent une perte de mobilité (jusqu’à 40%)
seulement 10% des cas demeureront avec limitations fonctionnelles significatives
luxation épaule et instabilité gléno-humérale
incapacité maintenir tête humérale centrée (subluxation à luxation franche)
articulation + mobile du corps = moins stable
classification : traumatique ou atraumatique (hyperlaxité)
instabilité : antérieur, postérieur, inférieur ou supérieur
unidirectionnelle, bidirectionnelle, multidirectionnelle
instabilité antérieure traumatique (86%) et atraumatique = + communes (plus grande faiblesse en antérieure)
épidémiologie luxation épaule et instabilité gléno-humérale
incidence annuelle 8-24/ 100 000
plus fréquent chez jeunes 18 à 25 ans
moins fréquent après 40 ans
pathophysiologie instabilité antérieure traumatique
trauma initial luxation (chute en ABD et rotation latérale MS ou coup postérieur)
trauma initial amène lésion éléments stabilisateurs statiques dont guérison incomplète = origine des récidives
lésion Bankart : bris glénoïdale antérieur et capsule antérieur
fracture Hills-Sachs : encoche niveau tête humérale
plus patient jeune = plus risque de récidive
présentation clinique luxation épaule et instabilité gléno-humérale (1er épisode traumatique)
histoire de chute, blessure sportive, accident travail
avec bras en ABD et rotation latérale
douleur et incapacité importante
déformation
perte amplitude
spasme
signe neurologique et vasculaire (nerf axillaire ou plexus brachial, spasme, signe neuro-vasculaire à surveiller régulièrement après trauma et réduction luxation)
présentation clinique luxation épaule et instabilité gléno-humérale (si récidive)
répétition épisode luxation (complète ou subluxation)
antécédent luxation épaule
invalidant (peut survenir à tout moment)
risque atteinte nerveuse ou vasculaire + risque plus élevé arthrose précoce
après 2ème épisode = risque grimpe à 80%
investigation luxation épaule et instabilité gléno-humérale
examen physique/manoeuvre instabilité
histoire trauma
historique mvt qui a créé instabilité
test (degré et direction)
radiographie : position tête, présence fracture
IRM ou arthro-IRM : explorer atteinte bourrelet glénoïdien et ligament voir si déchirure)
traitement luxation épaule et instabilité gléno-humérale
1er épisode = très douloureux et nécessite un acte par autrui pour réduction fermée
période immobilisation 4 à 6 semaines par attelle thoraco-brachiale, tx douleur médication
réadaptation : prévenir risque de récidive, amélioration amplitude, rétablir bonne biomécanique du rythme et contrôle moteur
chirurgie : après échec tx conservateur, but stabiliser épaule en réduisant volume + plicature inférieur
par voie ouverte ou arthroscopie (moins 10% de récidive, minimum 3 mois avant retour sport)