Examen final - pathologie membre supérieur Flashcards

1
Q

ténosynovite/ténovaginite

A

inflammation gaine du tendon et liquide synovial
pas tous les tendons qui possèdent une gaine
véritable inflammation objectivée comparativement à la tendinose

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2
Q

tendinite vs tendinose

A

tendinite : présence réaction inflammatoire avec présence cellule inflammatoire, pas évidence convaincante de véritable tendinite (pas vu au microscope)
tendinose : dégénérescence du tendon sans signe inflammatoire, résultat échec auto-guérison

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3
Q

épidémiologie tendinopathie

A

3ème atteinte rhumatologique la plus commune
épaule, coude, poignet, cheville
1ère raison consultation chez médecin

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4
Q

facteurs de risque tendinopathie

A

surutilisation : microtraumatisme répété, pire si présence vibration, avec force
âge : prévalence augmente avec âge
sexe : homme plus à risque
obésité : atteinte MI
génétique : histoire, affection systémique comme maladie auto-immune, métabolique, endocrinien ou autre

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5
Q

physiologie du tendon

A

tissu conjonctif dense régulier : collagène, élastine, 86% collagène type 1, 1-5% protéoglycan, 2% élastine
arrangement coordonné et strict = force tension
cellule : fibroblaste, fibrocyte/tenocyte (plus dormante)
structure très stable, vascularisation minimum, besoin nutritionnel pauvre
tissu dynamique qui s’adapte direction et fréquence
collagène profonde = désinsertion plus rare

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6
Q

physiologie traumatisme tendineux

A

charge physiologique <4% = bonne capacité auto-guérison
4-8% étirement = atteinte 1 ou plusieurs faisceaux
>8-10% = risque rupture complète
peut varier en fonction du tendon et individu

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7
Q

pathophysiologie tendinopathie

A

multifactorielle
trauma : impact provoque déchirure partielle fibre et tendon n’arrive pas à réparer
surutilisation : force tension dépasse capacité physique = micro-déchirure
biomécanique inadéquate : augmente tension fibre
prise médicament : tendon plus faible comme fluoroquinolone (antibio), statine (crestor)

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8
Q

tendon sain vs tendinopathie

A

sain : faisceau ordonné et parallèle de fibres de collagène de type 1 majoritairement, pas de matrice évidente, ténocyte peu apparent et peu actif, peu vascularisation à cause condition stable
tendinopathie : collagène type 3, fibre discontinue et désorganisée, augmentation matrice et changement consistance, ténocyte hypertrophié et peu compétent, néovascularisation nouveau vaisseau sanguin + augmentation fibroblastique, moins stable et + vulnérable

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9
Q

présentation clinique tendinopathie

A

douleur au début et après activité (pas pendant, selon gravité, peut devenir chronique)
douleur palpation : insertion tendon, moins proéminent et difficile à palper, fibrose, épaississement, crépitement
oedème
douleur en mise en tension : étirement ou contraction
perte amplitude et perte force

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10
Q

investigation tendinopathie

A

examen clinique généralement suffisant pour diagnostic
réponse au traitement = bon indicateur
échographie, IRM = utilise si suspicion déchirure
radiographie (ostéophyte, ostéochondrose, calcification)

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11
Q

traitement tendinopathie

A

repos relatif (pas immobilisation, cesser activité qui provoque douleur, cesser activité exigeant mvt répétitif, diminuer douleur pour reprendre activité)
glace
AINS
cortisone
chirurgie (si rupture complète, après échec tx conservateur, dépend facteurs et impact fonctionnel)

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12
Q

traitement en réadaptation tendinopathie

A

conserver amplitude active et passive
correction biomécanique
renforcement (excentrique, force tension nécessaire pour réparation et remodelage adéquat)
orthèse
thérapie par onde de choc (shockwave) = stimuler guérison

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13
Q

pronostic tendinopathie

A
si traitée façon précoce (quelques semaines, plus prise en charge rapide = meilleure pronostic)
tendinose chronique (quelque mois, demeure très bon)
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14
Q

épidémiologie troubles douloureux épaule

A

problème fréquent : 3ème motif consultation pour affection du SMS (1 = lombalgie et 2 = cervicalgie)
incidence annuelle 11.2/1000
prévalence jusqu’à 20% population

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15
Q

facteurs de risque troubles douloureux épaule

A

femme
âge
type travail (manuel, position bras/tronc), vibration, transport des charges, mvt répétitif)
stress et insatisfaction

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16
Q

syndrome abutement (accrochage)

A

entre 44 et 60% des motifs de consultation pour douleur épaule
accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans espace sous acromial
sous lig coraco-acromial : coiffe rotateur, tête humérale, tubercule majeur, bourse sous-acromiale
tendinopathie coiffe rotateurs +/- bursite sous acromiale

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17
Q

facteurs de risque syndrome abutement

A

travail élévation MS (> 60 flexion ou ABD épaule)

mouvements répétitifs

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18
Q

pathophysiologie syndrome abutement

A
espace sous acromiale = 10-15mm au repos
accrochage ou compression
classification :
abutement primaire extrinsèque, intrinsèque
abutement secondaire
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19
Q

pathophysiologie abutement antéro-supérieur

A

accrochage des tendons contre surface inférieure du 1/3 antérieur acromion et lig coraco-acromial
flexion épaule et rotation médiale
3 stades : oedème et hémorragie, fibrose, altération osseuse acromion et tubercule
forme acromion 1 = plat, 2 = courbé, 3 = crochu
73% des cas = type 3

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20
Q

pathophysiologie abutement postéro-supérieur

A

accrochage entre tendon, rebord post cavité glénoïde et labrum postérieur
120 ABD, extension, rotation latérale extrême

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21
Q

pathophysiologie abutement antéro-médial

A

diminution espace entre processus coracoïde et tête humérale
accrochage entre processus coracoïde, tendon et tubercule mineur
flexion et rotation médiale

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22
Q

pathophysiologie anatomie coiffe rotateurs

A

muscle origine scapula et insertion tubérosité humérus via interdigitation tendons (supra, infra, petit rond, subscapulaire (+large, + fort))
articulation épaule comprend 2 balle et socle
entre tête et cavité
entre coiffe (convexe) et complexe processus coracoïde, acromion, lig coraco-acromial (concave)
présence bourse aide fonction mais peut être aussi une partie intégrante limitant espace

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23
Q

pathophysiologie abutement primaire intrinsèque

A

biomécanique coiffe :

2 rôles : mouvement et stabilité

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24
Q

biomécanique coiffe rotateurs

A

mouvement : rotation dans plusieurs plans, supra-épineux = travail conjoint avec deltoïde pour ABD, subscapulaire aussi actif
infra-épineux et petit rond = rotation latérale
subscapulaire = rôle majeur mvt rotation médiale et dépression tête
stabilité : stabilisateur dynamique permettant maintien, optimiser action ensemble muscle

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25
présentation clinique syndrome abutement
douleur type mécanique : augmentation avec élévation, arc mvt douloureux pas limitation franche amplitude diminution force avec élévation douleur mise en tension coiffe décollement scapula (perte stabilité dynamique rythme) atrophie (douleur = perte force + perte rythme = fonte musculaire) sensation accrochage arc mvt entre 45 et 120
26
investigation syndrome abutement
diagnostic clinique +++ (médecin mais avec physio), mvt provoquant douleur (fin ABD si rotation médiale ou latérale), faiblesse musculaire (supra-épineux : ADB résistée en rotation médiale, infra-épineux et petit rond : mvt résisté en rotation latérale, subscapulaire : décoller main du dos) radiographie, échographie, IRM = aide diagnostic différentiel
27
traitement syndrome abutement
1ère question : structure touchée et importance atteinte phase aigue : diminuer douleur et inflammation, repos, glace, médication ensuite : améliorer amplitude, contrôle scapula, rythme, augmenter force coiffe, exercice finalement : améliorer vitesse réaction, puissance et proprioception ensemble MS pour retour travail, exercice possibilité chirurgie = acromioplastie
28
rythme scapulo-huméral
mouvement combiné humérus et scapula pour permettre mvt optimal épaule lorsque sain, chaque muscle fait son travail et se retrouve optimisé par travail des autres muscles un peu comme une danse
29
rupture coiffe des rotateurs
déchirure tendineuse coiffe : 1 ou plusieurs muscles (supra ++), traumatique, sur-utilisation (tendino ou SAE) classification : côté articulaire (1 cm insertion humérus) ou côté acromial, transfixiante (traverse tendon complet) rétraction tendon : partie reliée au muscle si rupture complète
30
épidémiologie rupture coiffe des rotateurs
``` plus fréquente chez 50 ans et plus prévalence augmente avec âge étiologie multifactorielle facteurs contributifs : insuffisance vasculaire syndrome abutement épaule instabilité GH trauma variabilité anatomique ```
31
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs | insuffisance vasculaire
vascularisation des 2 côtés : ventre + insertion osseuse vascularisation pauvre mais présente point de rencontre 2 systèmes : 2 systèmes créent une zone centrale moins vascularisée cette zone = à 1 cm insertion du tendon au niveau humérus = zone rupture fréquente
32
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs | SAE
forme acromion ostéophyte et irrégularité arche ossification arche surface rugueuse ligament coraco-acromial débalancement musculaire et raideur (diminution compression tête, augmentation translation et migration tête en supérieur et/ou antérieur, tendons deviennent des élévateurs au lieu stabilisateurs = augmente effet accrochage et dégénérescence tendon
33
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs | instabilité gléno-humérale
historique dislocation antérieure traumatique déchirure labrum supérieur (traumatique) stress intense sur structure musculaire = migration tête humérale
34
présentation clinique rupture coiffe des rotateurs
plusieurs causes mais présentation idem historique trauma ou douleur progressive (chute, coup, processus dégénératif) difficile différence entre SAE + tendinopathie vs rupture coiffe incapacité à : douleur mobilisation, perte amplitude active, perte force
35
investigation rupture coiffe des rotateurs
examen physique | examens complémentaires tendinopathie
36
facteurs influençant traitement rupture coiffe des rotateurs
``` structure coiffe rotateurs sx âge condition de santé occupation et niveau activité rétraction tendineuse ```
37
traitement conservateur rupture coiffe des rotateurs
PAS pour jeune patient avec rupture traumatique enseignement (sur patho, récupération, attente, conservation autonomie) adaptation (garder objet courant proche, aide technique) médication (douleur, AINS) modalité antalgique (TENS, glace, chaleur) exercices (correction biomécanique, passif/assisté/actif, renforcement, thérapie manuelle)
38
traitement rupture coiffe des rotateurs
chirurgie : réparation coiffe, peut être fait arthroscopie, réadaptation post-opératoire est très importante (reprise graduelle du mvt)
39
capsulite rétractile (adhésive)
fibrose progressive capsule articulaire GH amenant une diminution significative des amplitudes actives et passives, présente douleur et incapacité importante épaule gelée mobilité est perte autant passive qu'active, rotation latérale = premier mvt touché
40
épidémiologie capsulite rétractile
prévalence 2% population générale prévalence plus élevée, jusqu'à 10-12% population diabétique cas bilatéraux observés dans 6-17% des cas peut toucher autant MS dominant que non-dominant
41
catégories capsulite rétractile
primaire = idiopathique, sans raison tertiaire = post fracture / chirurgie secondaire = maladie connue 3 sous catégories systémique (diabète, hypo/hyperthyroïdie, hypoadrénalisme) extrinsèque (cardio-pulmonaire, cérébrovasculaire, parkinson) intrinsèque (tendinose, rupture, arthrose)
42
pathophysiologie capsulite rétractile
articulation GH permet éventail mvt -> nécessite volume articulaire important 1/3 à 1/4 tête humérale en contact cavité -> nécessite stabilisation importante tissu mou raideur tissu capsulaire + diminution quantité liquide synovial = diminution volume rétraction fibres = perte élasticité = perte mvt mvt limité autant activement que passivement affaiblissement complexe GH inférieur changement fibrotique/inflammation chronique/ prolifération fibroblastique (+ fibroblaste, + collagène type 3, présence cytokine)
43
présentation clinique capsulite rétractile
phase 1 : pré-rétractile (douleur actif + passif, diminution mvt, douleur au repos, 3 mois) phase 2 : rétractile 1ère partie (pire phase, diminution amplitude, douleur repos et nuit, fin mvt rigide, + mois) phase 3 : rétractile 2ème partie (contracture s'accentue, perte mvt pire, diminution graduelle douleur) phase 4 : régressive (résolution sx et douleur, augmentation mobilité, remodelage, plusieurs mois)
44
investigation capsulite rétractile
repose essentiellement examen physique radiographie et IRM : évaluation espace GH, intégrité structure, fracture, rupture coiffe, calcification) arthrographie et distension : injection produit contraste afin établir gravité rétraction, volume normal pouvant être contenu dans capsule est environ 13 ml, épaule en capsulite tolère habituellement 10 ml, intervention utilisé comme traitement, aide diagnostic différentiel
45
traitement conservateur capsulite rétractile
soulager douleur, améliorer/maintien amplitude médication orale : AINS, analgésie, corticostéroïde infiltration ou distension capsulaire : sous fluoroscopie, corticostéroïde réadaptation : exercice actif/passif, étirement capsule, mobilisation, thérapie manuelle, adaptation activité
46
traitement chirurgical capsulite rétractile
mobilisation passive sous anesthésie (arthrolyse) : anesthésie régionale tout MS gelé essaie étirer fibre capsulaire en bougeant articulation sans douleur demeure rare, atteinte tendon = pourrait nuire guérison pas possible si ostéoporose, bonne efficacité, contre-indications : tendino, rupture coiffe, diabète, ostéopénie arthroscopie : bonne option si échec ou contre-indication arthrolyse, plus grand contrôle sur relâche, plus invasif, peu utilisé, efficace
47
récupération et pronostic capsulite rétractile
phase de régression avec diminution douleur et retour mobilité peut demeurer avec limitations, le plus souvent une perte de mobilité (jusqu'à 40%) seulement 10% des cas demeureront avec limitations fonctionnelles significatives
48
luxation épaule et instabilité gléno-humérale
incapacité maintenir tête humérale centrée (subluxation à luxation franche) articulation + mobile du corps = moins stable classification : traumatique ou atraumatique (hyperlaxité) instabilité : antérieur, postérieur, inférieur ou supérieur unidirectionnelle, bidirectionnelle, multidirectionnelle instabilité antérieure traumatique (86%) et atraumatique = + communes (plus grande faiblesse en antérieure)
49
épidémiologie luxation épaule et instabilité gléno-humérale
incidence annuelle 8-24/ 100 000 plus fréquent chez jeunes 18 à 25 ans moins fréquent après 40 ans
50
pathophysiologie instabilité antérieure traumatique
trauma initial luxation (chute en ABD et rotation latérale MS ou coup postérieur) trauma initial amène lésion éléments stabilisateurs statiques dont guérison incomplète = origine des récidives lésion Bankart : bris glénoïdale antérieur et capsule antérieur fracture Hills-Sachs : encoche niveau tête humérale plus patient jeune = plus risque de récidive
51
présentation clinique luxation épaule et instabilité gléno-humérale (1er épisode traumatique)
histoire de chute, blessure sportive, accident travail avec bras en ABD et rotation latérale douleur et incapacité importante déformation perte amplitude spasme signe neurologique et vasculaire (nerf axillaire ou plexus brachial, spasme, signe neuro-vasculaire à surveiller régulièrement après trauma et réduction luxation)
52
présentation clinique luxation épaule et instabilité gléno-humérale (si récidive)
répétition épisode luxation (complète ou subluxation) antécédent luxation épaule invalidant (peut survenir à tout moment) risque atteinte nerveuse ou vasculaire + risque plus élevé arthrose précoce après 2ème épisode = risque grimpe à 80%
53
investigation luxation épaule et instabilité gléno-humérale
examen physique/manoeuvre instabilité histoire trauma historique mvt qui a créé instabilité test (degré et direction) radiographie : position tête, présence fracture IRM ou arthro-IRM : explorer atteinte bourrelet glénoïdien et ligament voir si déchirure)
54
traitement luxation épaule et instabilité gléno-humérale
1er épisode = très douloureux et nécessite un acte par autrui pour réduction fermée période immobilisation 4 à 6 semaines par attelle thoraco-brachiale, tx douleur médication réadaptation : prévenir risque de récidive, amélioration amplitude, rétablir bonne biomécanique du rythme et contrôle moteur chirurgie : après échec tx conservateur, but stabiliser épaule en réduisant volume + plicature inférieur par voie ouverte ou arthroscopie (moins 10% de récidive, minimum 3 mois avant retour sport)
55
fracture humérus
5% toutes les fractures chute sur épaule ou bras au dessus tête plus communes : tubercule majeur, col chirurgical, tubercule mineur, diaphyse humérale peut être combiné à luxation, rupture coiffe et atteinte nerf radial
56
traitement fracture humérus
fracture non-déplacée : immobilisation, attelle thoraco-brachiale, orthèse humérale (sarmiento, force compression des tissus mous = stabilisation fracture) fracture déplacée ou instable : réduction ouverte par fixation interne, plaque et vis réadaptation : mobilisation graduelle épaule ou coude, tx autres atteintes, reprise graduelle activités
57
épicondylite du coude
tendinopathie insertion épicondyliens (tennis elbow, travail répétitif, moins 10% sont des joueurs de tennis, 40% 1 épisode dans leur vie) affection plus commune du coude muscles atteints : court extenseur radial du carpe, extenseur commun des doigts, extenseur ulnaire du carpe
58
épidémiologie épicondylite du coude
incidence annuelle : 0.4% prévalence = 1 à 4% ou 13% travailleurs manuels homme = femme surtout entre 35 et 60 ans (marché du travail, mvt rép) touche davantage membre dominant (extenseurs)
59
facteurs de risque épicondylite du coude
sollicitation excessive et répétitive des muscles extenseurs du poignet et main combinaison facteurs comme force, position contraignante, répétition activités soutenues de préhension trauma direct
60
pathophysiologie épicondylite du coude
dégénérescence tendineuse au niveau tendon commun des épicondyliens latéraux sollicitation répétée amène phénomène surcharge causant microdéchirures tendineuses
61
présentation clinique épicondylite du coude
douleur mécanique (aussi au repos et nuit) palpation épicondyle douloureuse mise en tension douloureuse Manoeuvre de Cozen : extension poignet résistée reproduit douleur épicondyle latérale test de Mills : passivement : mvt pronation AB + extension coude + flexion poignet + déviation radiale pas investigation nécessaire (sauf suspicion cervico-brachialgie) pronostic : très bon, plus prise en charge rapide = meilleur pronostic, sx peuvent durer jusqu'à 2 ans
62
traitement épicondylite du coude
conservateur : médical : analgésie et AINS systémique ou topique, infiltration corticostéroïde réadaptation : massage, étirement passif, renforcement excentrique, orthèse (repos, bracelet épicondylien, ajustement poste travail) chirurgie : désinsertion épicondylien
63
épitrochléite
tendinopathie insertion épitrochléens (golfer's elbow, épitrochlée surnom épicondyle médial) épicondylite médiale : très similaire à la latérale, 5-7x moins fréquent que épicondylite latérale épitrochléens : fléchisseur superficiel doigts, fléchisseur radial carpe, fléchisseur ulnaire carpe, long palmaire, rond pronateur
64
épidémiologie épitrochléite
``` 5-7x moins fréquent que la latérale prévalence population 0.4% prévalence jusqu'à 4% travailleurs manuels homme = femme entre 35-60 ans touche bras dominant (3/4) ```
65
physiopathologie épitrochléite
dégénérescence tendineuse épitrochléens mvt répétitif en flexion mais aussi pronation fléchisseur radial et rond pronateur ++ posture contraignante sollicitation répétée amène phénomène surcharge causant microdéchirure
66
présentation clinique épitrochléite
douleur mécanique (préhension et flexion poignet) palpation épitrochlée douloureuse mise en tension douloureuse (mvt flexion, extension passive) atteinte nerf ulnaire (singe neuropathie, calcification épicondyle médial) amplitude complète pas investigation nécessaire, examen clinique suffisant pronostic très non, prise en charge tôt, chronique = jusqu'à 3 ans
67
traitement épitrochléite
conservateur : médical : analgésie et AINS systémique ou topique, infiltration corticostéroïde réadaptation : massage, étirement passif, renforcement excentrique, orthèse (repos, bracelet épicondylien, ajustement poste travail) chirurgie : désinsertion épicondylien
68
bursite olécrânienne
traumatisme aigue ou répété inflammation : présence cellule inflammatoire, chez sportif comme hockey, sport combat, football student elbow : appui prolongé et répétitif = cause autres causes : secondaire crise de goutte, infectieux (urgence médicale, tx antibiotique)
69
présentation clinique bursite olécrânienne
``` douleur si appui ou contact peut devenir présente au repos si cas chronique rougeur chaleur oedème perte amplitude palpation olécrâne est douloureuse fièvre et autre indication infection ```
70
traitement bursite olécrânienne
conservateur : glace, compression, AINS, protéger coude, éviter appui, réduire activité nécessitant coude chirurgie : ponction +/- infiltration corticostéroïde, chirurgie bursectomie si récurrent et persistant, exérèse bourse
71
présentation clinique et investigations entorse et luxation coude
``` histoire trauma douleur sensation instabilité déformation oedème important perte amplitude spasme lésion vasculaire ou neurologique (ulnaire) radiographie (éliminer fracture, voir avant et après) ```
72
traitement entorse et luxation coude
réduction (remise en place par traction axiale, légère sédation) immobilisation courte durée si luxation (diminuer douleur, prévenir récidive, 2-3 semaines max, 90 flexion) réadaptation : débuter mobilisation progressive si entorse ou agressive si luxation ankylose fréquente (flexum 5-30) chirurgie : pas avant 12 mois post trauma, rare, si ankylose, arthrolyse
73
ténosynovite de DeQuervain
inflammation gaine autour des tendons = dégénérescence tendon type tendinose ténosynovite sténosante 1er compartiment dorsal atteinte gaine long ABD et court extenseur pouce épaississement fibreux gaine et changements dégénératifs au niveau des tendons 2 phases : initiale : inflammatoire, hypertrophie gaine chronique : changement dégénératif plus important
74
épidémiologie ténosynovite de DeQuervain
femme plus qu'homme 4;1 35-55 ans travailleurs manuels ou dextérité pouce index femme enceinte (3ème trimestre) ou jeune maman trauma coup sur face radiale poignet
75
pathophysiologie ténosynovite de DeQuervain
variabilité anatomique : 20% présentation dite normale court extenseur plus mince que long ABD court extenseur est absent gaine dans 5-7% long ABD peut avoir 2 à 3 et + tendons accessoires présence septum entre 2 tendons chez 40% gens et 63-73% chez gens opérés surutilisation mécanique long ABD stabilisateur lors geste préhension
76
présentation clinique ténosynovite de DeQuervain
douleur localisée face radiale poignet apparition progressive vers pouce ou remonter AB douleur augmentée par mvt et mise en tension oedème tabatière crépitement au mvt proéminence visible 1er compartiment
77
traitement ténosynovite de DeQuervain
conservateur : prise en charge rapide = suffisant, immobilisation stricte par orthèse, 4-6 semaines, orthèse souple ensuite, modification et reprise graduelle infiltration corticostéroïde +/- avec orthèse (fonctionne bien) chirurgical : si échec tx conservateur et infiltration, débridement et résection gaine, réadaptation post
78
fracture du radius
85% touche extrémité distale (fracture de Colles) compression et bascule postérieure du fragment distal (85%), fracture se situe à 2 cm radio-carpienne en proximal souvent associé à une fracture avulsive styloïde ulna mécanisme plus fréquent : chute poignet en extension
79
épidémiologie fracture du radius
très fréquente 25% fracture pédiatrique 18% chez adulte (ostéoporose) jeune adulte = accident, haute vélocité, plus complexe 73% sont extra-articulaires (moins risque arthrose)
80
traitement médical fracture du radius | fracture extra-articulaire non-déplacée et stable
plâtre 4-6 semaines (jusqu'à consolidation jugée suffisante par médecin) radiographie de contrôle
81
traitement en réadaptation fracture du radius
tx conservateur/fixateur externe/broche de Krischner : surveiller complication + mobilité des doigts, réadaptation mobilité et force poignet post retrait de plâtre ou fixateur, augmentation graduelle plan de tx (actif -> passif -> renforcement selon tolérance) tx post ROFI : mvt habituellement permis 10-14 jours après chirurgie, orthèse + programme exercice, sevrage graduel orthèse 4-6 semaines, augmentation graduelle plan tx
82
complications fracture du radius
``` syndrome douloureux régional complexe (15% fracture poignet, douleur disproportionnée, raideur, oedème, allodynie) atteinte tendineuse/neurovasculaire (avec plaque important bouger rapidement long fléchisseur pouce) non-union (nouvelle chirurgie avec greffe osseuse) raideurs persistantes (si fracture intra-articulaire) ```
83
fracture du scaphoïde
``` plus fréquente os du carpe = 70% mécanisme chute poignet en extension risque élevée nécrose avasculaire : fracture proximale os vascularisation limitée si fracture non diagnostiquée si immobilisation inadéquate ```
84
présentation clinique fracture du scaphoïde
histoire trauma examen physique (douleur palpation, compression axiale pouce) radiographie (fracture non diagnostiquée 15% des cas, répété chaque 1-2 semaines, immobilisation en prévention) TACO et IRM plus précis
85
traitement médical fracture du scaphoïde
conservateur : trauma aigu, non déplacé, fracture distale ou mid-scaphoïde immobilisation par plâtre : 6-8 semaines plâtre type spica, 6 semaines à 6 mois orthèse spica faible vascularisation = longue guérison chirurgical : atteinte pôle proximal et risque nécrose élevé, déplacée ou angulation des 2 fragments, atteinte ligamentaire ajoutée, retard consolidation, technique : vis compressive ou broche, greffe osseuse au besoin
86
traitement réadaptation fracture du scaphoïde
sevrage plâtre et mobilisation contrôlée via port orthèse raideurs importantes vu immobilisation prolongée mobilité et renforcement graduelle reprise activité / adaptation (jeune et active)
87
entorse poignet
entorse et luxation = fréquent chute sur main = plus fréquent, atteinte ligamentaire = fréquent chez jeune, scaphoïde et lunatum instabilité : scapho-lunaire, triquetro-lunaire, CFCT grade 1 : étirement léger, 2 : modéré 3 : complète 1 ou 2 : pronostic favorable 3 : souvent chirurgie
88
présentation clinique entorse poignet
douleur palpation et aux mvts oedème perte amplitude (flex-ext-pro-sup-dév) augmentation amplitude accessoire (mobilisation passive entre 2 os) diminution force de préhension (si os carpe pas stable, peuvent pas transmettre force muscle AB vers main)
89
investigations entorse poignet
``` histoire trauma radiographie IRM étapes : diagnostic différentiel par élimination (radio de contrôle) considérer rupture complète ligament chercher points douloureux dans le doute immobiliser ```
90
traitement entorse poignet
chirurgie : ligamentoplastie (réparation ligament si trauma aigu, reconstruction ligament par auto ou allo-greffe) débridement arthroscopique (si déchirure chronique, permet amélioration sx douloureux) arthrodèse (fixation, solution extrême si patient a bcp de douleur et perte force et mobilité) orthèse / immobilisation plâtrée (minimum 6-8 semaines) réadaptation (raideur résiduelle importante, reprise graduelle du mvt)
91
maladie de Dupuytren
fribromatose nodulaire rétractile et irréductible aponévrose digitale et palmaire de la main (membrane fibrotique se retrouvant entre peau et tendon) épaississement et rétraction progressif aponévrose provoquant diminution de la capacité à étendre complètement des doigts
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épidémiologie maladie de Dupuytren
incidence et prévalence varient bcp selon étude : prévalence 9% homme et 3% femme prévalence plus élevée dans population caucasienne Europe Nord et Amérique du Nord touche plus homme que femme (équilibre avec âge) incidence augmente avec âge (très rare avant 40 ans) main droite plus fréquemment atteinte que la main gauche
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facteurs de risque maladie de Dupuytren
``` hérédité (70%) âge (prévalence avec âge) sexe (homme > femme, femme + tardif et moins sévère) épilepsie diabète alcoolisme et patho hépatique désordre vasculaire VIH travailleur manuel ```
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physiopathologie maladie de Dupuytren
aponévrose palmaire main = tissu conjonctif composé matrice extracellulaire et de cellules pathogénèse maladie est partiellement comprise et diffère d'une étude à l'autre pathophysiologie plus soutenue fait état augmentation de myofibroblaste, cellule habituellement prédominante lors réparation tissu lésé présence excessive de myofibroblaste cause surproduction de collagène, augmentation densité aponévrose, adhésion cellulaire et formation contracture élément déclencheur demeure inconnu
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présentation clinique maladie de Dupuytren
``` 45% bilatéralité douleur ou non incapacité variable peut augmenter risque de blessure 4-5ème doigts + touchés progression : nodule, bride, déformation ```
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stade de la maladie de Dupuytren
Tubiana 0 = présence nodule sans rétraction 1 = flexion 0 à 45 (toutes articulations) 2 = flexion 45 à 90 3 = flexion 90 à 135 4 = flexion supérieure à 135 (hyperextension IPD et flexion complète IPP)
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``` fibromatose associée fibromatose plantaire (maladie de Ledderhose) ```
nodule se développe typiquement dans la voute plantaire du pied, 5 à 20% des cas peut occasionner douleur et problématique de marche peu intervention chirurgicale tx conservateur (orthèse plantaire, infiltration) chirurgie (dernier recours, résultat plus mitigé qu'à la main) peu intervention en réadaptation à ce niveau
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traitement maladie de Dupuytren
pas de données probantes sur tx conservateur (massage nodules ou port préventif orthèse extension des doigts = pas reconnus comme efficace) tx chirurgical : peut récidiver, pas opérer trop tôt mais pas trop tard puisque contracture = difficile à réduire atteinte légère : injection collagénase dans corde (xiaflex), très dispendieux et pas couvert sauf assurance privée atteinte sévère : fasciectomie, amputation (rare)
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chirurgies pour atteinte légère maladie de Dupuytren | injection collagénase
se fait en 2 temps 1- infiltration xiaflex au niveau des cordons et contractures (enzyme qui détruit aponévrose palmaire où il est infiltré) 2- patient revu 1-7 jours post infiltration, extension passive du doigt atteint sou anesthésie locale, casser la corde qui était affaiblie risque de récidive plus élevé que la chirurgie ouverte
100
fasciectomie
résection tissu aponévrotique symptomatique au niveau main ouverture en forme de Z = accessibilité et éviter grande tension sur la plaie lors mobilisation différentes techniques : greffe de peau (bras ou AB), technique McCash = utilisées lorsque doigt atteint en flexion McCash - partie plaie laissée ouverte pour permettre guérison par seconde intention donc plus élasticité
101
amputation
amputation 2ème phalange + arthrodèse 1ère et 3ème phalange permet de ne pas couper les nerfs digitaux (réduire risque de névrome ou douleur fantome) conserver bras de levier avec flexion possinle au niveau MCP et perdre moins force préhension utiliser cas sévère = raideur trop importante pour extension fonctionnelle
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traitement en réadaptation fasciectomie/amputation
maximiser extension des doigts atteints orthèses mobilité flexion et force préhension assurer cicatrisation optimale
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ténosynovite nodulaire
poulie pair = phalange impair = articulation poulie = glissement des tendons doigt gâchette = poulie A1 (tête méta)
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épidémiologie ténosynovite nodulaire
adulte : 6%, 58 ans, pouce, majeur et annulaire enfant : pouce, bilatérale possible, cause non définie, congénitale possible, peut amener un flexum irréductible au niveau IP pouce
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présentation clinique ténosynovite nodulaire
diagnostic essentiellement clinique sensation accrochage doigt atteint lors flexion doigt atteint ou être pris en flexion accrochage perceptible palpation poulie A1 douleur au mvt du doigt atteint douleur palpation poulie A1 (présence ou non nodule) diminution globale force préhension en lien avec douleur radiographie et échographie
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traitement conservateur ténosynovite nodulaire
efficace sur atteinte légère but : diminuer glissement tendineux au niveau poulie dans le but de réduire inflammation membrane synoviale et épaississement structure immobilisation orthèse (nuit, MCP, IPP, IPD doigt atteint, peu efficace si nodule perceptible) repos relatif : éviter mvt répétitif AINS : oral ou topique
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traitement médical ténosynovite nodulaire
infiltration cortisone : au niveau poulie A1, efficacité 50-94%, moins efficace diabète, combinée ou non avec orthèse de nuit chirurgie : ouverture poulie A1, technique aiguille, technique ouverte, efficacité 60-100%
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lésions tendineuses + séquelles
``` atteintes plus sévères au MS incidence est difficile à définir touche population plus jeune longue période réadaptation risque de séquelle élevé : 20-30% conservent des séquelles adhérence tendineuse, rupture tendineuse (5-10%), perte mobilité ou force, douleur chronique ```
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présentation clinique lésions tendineuses
guérison : ténocyte peu réparation, peu vascularisé collaboration patient = diagnostic plus facile mvt partiel ou douloureux = rupture partielle évaluer fléchisseur superficiel isolé
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traitement lésions fléchisseurs
réparation + rapidement possible (pas tx conservateur) contre-indication : infection, immobilisation attente chirurgie (prévenir rétraction tendon) ténorraphie :suture tendon avec 1 ou plusieurs fils, technique et point différents selon chirurgien réparation idéale : solide pour débuter rapidement réadaptation tout en permettant un bon glissement du tendon (pas trop grosse suture)
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zone lésions fléchisseurs (palmaire)
zone 1 : près os et insertion tendon, fracture par arrachement zone 2 : no man's land, beaucoup de suture dans un endroit restreint, plis grand risque adhérence zone 5 : proximal tunnel carpien, lésion nerveuse et vasculaire fréquente en combinaison atteinte tendineuse
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réadaptation lésions fléchisseurs
``` retrouver fonction optimale orthèse exercices trouver zone sécuritaire passif -> actif assisté -> actif ```
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complications lésions tendineuses
``` adhérence tendineuse (mouvement actif incomplet, empêcher extension complète, solution = ténolyse qui consiste a dégager le tendon) rupture tendon (chirurgie reprise) infection (plaie) diminution fonction (perte amplitude, perte force) ```
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traitement lésions extenseurs (particularités)
index et petit doigt possède leur extenseur moins grande zone d'excursion (très peu excursion en distal MCP, tendon lacéré demeure au même endroit sans se rétracter) rétinaculum des extenseurs en zone 7 (permet bonne transmission force des muscles AB vers doigts, atteinte change vecteur de force sur extenseur, comme une poulie, mvt tendon en zone 5 = impact sur les autres tendons
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traitement lésions extenseurs
atteinte zone 1 ou 2 = perte extension IPD atteinte zone 3-4 = perte extension IPP, amène réorganisation mécanisme extenseur causant une hyperextension IPD atteinte 5 et + = perte extension MCP, IPP, IPD
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doigt maillet
déficit extension IPD trauma fermée 90% des cas tx : conservateur 90%, orthèse IPD, réadaptation selon protocole précis, chirurgie déformation en col de cygne = complication
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déformation en boutonnière
lésion traumatique et aigue = ténorraphie trauma peut être fermé ou chronique réadaptation : orthèse 6 semaines, mobilisation précoce
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atteinte zone 5 lésions extenseurs
lésion spontanée : PAR, en lien avec dégénérescence tendon excursion plus grande : immobilisation, zone 5 = impact sur les autres tendons, immobilisation poignet réadaptation : orthèse 4-6 semaines, programme
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traitement lésions extenseurs pouce
atteinte pouce : long et court extenseur ténorraphie nécessaire 100% du temps immobilisation post-op 4-6 semaines (poignet, TMC, MCP, IP pouce, reprise graduelle vers 4ème semaine, même protocole pour toutes les zones)
120
complications lésions extenseurs
idem atteinte des fléchisseurs
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neuropathies communes au membre supérieur
SNP peut se regénérer après une atteinte traumatique divers mécanismes : compression aigue ou chronique (chute avec impact violent sur bras, coma éthylique, tunnel carpien) élongation (chute bras au-dessus tête) ischémie (engelure, électrocution, radiation) lacération
122
classification atteinte nerfs périphériques | neurapraxie
démyélinisation locale paralysie motrice complète mais réversible peu atrophie diminution sensibilité récupération quelques jours à 2-3 semaines bon pronostic
123
diagnostic neuropathies communes au membre supérieur
``` histoire trauma examen physique voir nerf si chirurgie ouverte bilan musculaire évaluation sensibilité EMG ```
124
traitement et réadaptation neuropathies communes au membre supérieur
enseignement orthèse exercice patience
125
atteinte nerf radial
traumatisme fréquent : fracture diaphyse humérale, luxation coude, compression axillaire, bras ou AB poignet tombant : atteinte extenseur du carpe, extenseur des doigts, extenseur et ABD du pouce perte sensitive face dorsale AB et main
126
atteinte nerf ulnaire
fracture/luxation, compression (30% chronique) atrophie muscle intrinsèque, main en griffe signe de froment : manque ADD compensé flexion wartenberg : incapacité ramener petit doigt vers 4
127
atteinte nerf médian
canal carpien lacération, fracture radius distal main de singe manoeuvre de phalen
128
classification SAE
abutement primaire extrinsèque : douleur et lésion causées par conflit entre tendon coiffe et structure sous-acromiale abutement primaire intrinsèque : affection localisée au tendon -> tendinopathie abutement secondaire : secondaire à instabilité épaule et/ou faiblesse musculaire
129
facteurs de risque épitrochléite
``` mouvement avec effort en flexion (poignet et main) mouvement répétitif activités soutenus de préhension sport (golf, tennis, baseball) mouvement visser-dévisser ```
130
entorse et luxation coude
coude = très stable lésion plus fréquente est par compression axiale avec rotation atteinte structure latérale plus à risque : lig collatéral radial -> capsule latérale -> capsule antérieure -> capsule postérieure luxation plus souvent postérieure complexe ligament ulnaire = dernière structure lésée
131
traitement médical fracture du radius | fracture intra-articulaire, déplacée, comminutive, instable
- broche de Krischner (fixation par broche, technique moins invasive et plus facile, immobilisation 4-6 semaines par plâtre) - ROFI plaque et vis (réduction ouverte par fixation interne, mobilisation poignet plus précoce) - fixateur externe (dernier recours, fracture complexe, comminutive et impactée, permet de redonner espace articulaire)
132
fibromatose associée | fibromatose pénienne (maladie de LaPeyronie)
corps caverneux 2-5% pas intervention en réadaptation
133
fibromatose associée | coussinets au niveau face dorsale des phalanges
knuckle pads | essentiellement au niveau du dorsum des IPP
134
chirurgies pour atteinte légère maladie de Dupuytren | aponévrotomie percutanée à l'aiguille
travaille à l'aveugle avec une aiguille pour briser la corde au niveau de l'aponévrose fait bouger passivement le doigt ce qui lui donne un repère sur la profondeur du tendon pr à aponévrose peu de littérature sur la récidive
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facteurs de risque ténosynovite nodulaire
50 ans et plus femme plus touchée diabète, hypothyroïdie, PAR, ménopause, obésité tunnel carpien, Dupuytren, DeQuervain mvt répétitif, préhension fréquente avec charge lourde
136
classification atteinte des nerfs périphériques | axonotmésis
``` enveloppe nerveuse préservée paralysie motrice complète atrophie progressive perte complète sensibilité pronostic favorable récupération possible sans chirurgie (1mm/jour) ```
137
classification atteinte des nerfs périphériques | neurotmésis
interruption ensemble structures constituant le nerf paralysie motrice atrophie progressive perte complète sensibilité pronostic sombre chirurgie requise récupération variable mais rarement complète