Examen éclair Flashcards
arthrose vs arthrite
arthrite : + 100 affections touchant articulations
2 principaux types arthrite = arthrite inflammatoire et arthrose (ostéoarthrose)
arthrose = forme plus courante arthrite
arthrose = pas pathologie inflammatoire
définition arthrose
plus commune
touche cartilage
peut affecter toutes articulations synoviales
+ fréquent : genou, hanche, rachis cervical et lombaire, interphalangienne doigts (IPD > IPP), trapézométacarpienne, 1ère métatarsophalangienne
focale ou généralisée
épidémiologie arthrose
1ère cause incapacité membre inférieur
responsable 80% arthroplastie hanche et 90% genou
rare avant 40 ans et commune après 70 ans
étiologie est multifactorielle
facteurs risques variables en fonction site touché
incidence et prévalence hausse avec vieillissement
prévalence canadienne chez 65 ans et + : 48% femme et 37% homme, chez adulte : 13,6% (4 millions)
prévalence vs incidence
prévalence : nombre cas total population définie
incidence : nombre nouveaux cas population définie
facteurs risque arthrose
âge : modification qualité cartilage avec âge
sexe : femme + plus touchée, variation selon site
génétique : pas de gène identifié, hérédité rôle à jouer, prédisposition et non mutation génétique
hormone : pas corrélation claire mais femme ménopausée plus touchée (œstrogène)
poids et obésité : stress + élevé
alignement et variabilité biomécanique : alignement sous-optimal diminue congruence
facteurs occupationnels : travail, sport
blessures antérieure : arthrose après trauma = 75% + élevé
caractéristiques du cartilage arthrose
cartilage = famille tissu conjonctif cartilage hyalin pas vascularisé ni innervé composé matrice extracellulaire et cellule productrice MEC = substance fondamentale de fibres fibre est une protéine = collagène cellule présente cartilage = chondrocyte
forme de substance fondamentale
liquide
semi-liquide
gélatineuse
calcifiée
composition substance fondamentale
eau
protéoglycan (glycoaminoglycan GAG soit sulfate de chondroïtine et kératane sulfate)
protéine adhésion
rôle chondrocyte et MEC
chondrocyte : production et maintien MEC, assure homéostasie en produisant MEC et détruisant par production protéinase
MEC : responsable résistance aux forces tensiles et compression
composition liquide synovial aux articulations
eau
sels minéraux
acide hyaluronique
rôle acide hyaluronique
conserver viscoélasticité réguler quantité eau transport nutriments effet anti-inflammatoire effet anti-douleur
collagène arthrose
plusieurs sortes collagène, chaque type = rôle différent
collagène articulation = type II, IX et XI (MEC optimale)
GAG charge négative = permet adhérer molécule eau et les conserver
caractéristiques cartilage sain
lisse
ordonné
vieillissement cartilage
fissure au niveau matrice de collagène
changement qualitatif GAG : GAG plus courts, moins molécule eau
changement quantitatif chondrocyte et GAG : diminution progressive synthèse après maturation du squelette et vieillissement
conclusion : moins eau et produit moins chondrocyte ce qui modifie structure biochimique et mécanique du cartilage = moins performant (force et résistance)
arthrose = perte capacité des chondrocytes à :
- synthétiser matrice de bonne qualité en terme de résistance et élasticité (différenciation chondrocyte amène chondrocytes hypertrophiés = irrégularités réparation = moins collagène type II (I, III, VI, X à la place donc moins fort et résistant), moins GAG = moins eau)
- maintenir en équilibre synthèse et dégradation cartilage (déséquilibre augmentation protéinase et diminution synthèse TIMP (protection), phase avancée = inflammation membrane synoviale (cytokine) et os sous-chondral)
3 phases arthrose
œdèmes et microfissures
fissuration et début érosion
érosion avancé
phase oedème et microfissure
oedème MEC avec perte aspect soyeux matrice
microfissure + en + présente
chondrocyte pas réparti également dans matrice
MEC tente réparer = zone prolifération chondrocyte autour zone de microfissure (mauvaise qualité)
phase fissuration et début érosion
fissuration + en plus + profondes et suivent fibrilles de collagène
fente verticale en formation
poursuite prolifération des chondrocytes qui forment des grappes autour des fente et à la surface
phase érosion avancée
détachement fragments cartilage = inflammation membre synoviale
sclérose os sous-chondral : superposition nouvelles couches os, ostéophyte autour surface, progresse avec la maladie
est-ce qu’un signe inflammation lors arthrose signifie toujours phase avancée?
FAUX
présentation clinique arthrose
1 articulation ou plusieurs
douleur type mécanique : augmente avec activité et diminue au repos, insidieuse et graduelle
raideur articulaire : difficulté bouger après repos (< 30 mins avant retour optimal)
gonflement, chaleur, diminution amplitude
déformation et instabilité : changement intérieur
crépitation articulaire : sensation palpable ou audible (grincement dent)
investigations arthrose
anamnèse (histoire maladie actuelle) : historique sx
examen physique complet : bilan, palpation, observation, recherche signe clinique
bilan sanguin : éliminer maladie inflammatoire ou systémique, arthrose = pas changement sang
imagerie : radiographie, IRM, TDM, TACO, CT-SCAN, écographie, arthrocentèse (ponction liquide synovial)
articulations plus touchées
rhizarthrose
coxarthrose
gonarthrose
rhizarthrose
atteinte trapézométacarpienne ou trapézo-scaphoïdienne et/ou trapézo-trapézoïdienne
touche plus femme
dégénérescence peut occasionner subluxation du 1er métacarpe et diminution commissure du pouce
déformation en Z (hyperextension métacarpo-phalangienne)
coxarthrose
atteinte coxo-fémorale
plus souvent atteinte après genou
autant homme que femme
influencé par surcharge pondérale et le fait de travailler avec une mise en charge aux membres inférieurs
primaire ou secondaire à autre condition :
- dysplasie hanche (malformation)
- abutement fémoro-acétabulaire
- nécrose avasculaire tête fémorale
- séquelle de fracture du col et/ou bassin
gonarthrose
touche genou : peut être fémoro-tibiale et/ou patellaire
plus souvent touchée : 56% québécois souffrant forme arthrite rapportent sx genou
prévalence : 15% chez 65 ans et +
prévalence USA a doublé 1940 passant 6 à 16%
touche davantage femme que homme
obésité, instabilité articulaire, déchirure méniscale ou ligamentaire, travail en MEC en flexion
peut occasionner déformation en varus ou un déficit extension (flexum)
traitement arthrose
objectifs généraux : diminuer douleur, incapacité et augmenter qualité de vie, ralentir pas regénérer traitement conservateur (pharmacologie et réadaptation) = résultats optimaux : dépend niveau fonctionnel, localisation, gravité, comorbidité, souvent concluant et suffisant traitements chirurgicaux : après échec du traitement conservateur, genou, hanche, épaule, pouce, cheville/pied = chirurgie courante, demeure minorité
traitement réadaptation arthrose
multidisciplinaire : ergo, physio, TS, psychologue, kin
favoriser auto-prise en charge : usager comprend importance comportement = plus motivé à les modifier
1. éducation, enseignement, adaptation
2. exercice, perte de poids (cadio, actif/passif)
3. aide technique, orthèse, taping
4. modalité alternative et complémentaire
traitement pharmacologique arthrose
analgésique vente libre : - acétaminophène, AINS, topique ordonnance : - narcotique, AINS, corticostéroïde, magistrale infiltration intra-articulaire : - corticostéroïde, acide hyaluronique
infiltration intra-articulaire
corticostéroïde :
injection avec ou sans guide fluoroscopie, effet quelques jours après, effet long terme variable (jours à mois), pas plus 3 ou 4 par année afin limiter effets secondaires (risque atteinte tissu mou), dure jamais 3 ou 4 mois = questionnement efficacité
acide hyaluronique :
remplacement ou ajout, but redonner viscoélasticité au liquide synovial et nourrir cartilage, genou
traitement chirurgical arthrose
ultimement avec échec traitement conservateur plus courantes : arthroplastie arthroscopie résection osseuse ostéotomie arthrodèse
arthroplastie
réfection chirurgicale articulation avec ou sans implantation d’une prothèse
hanche, genou, épaule, pouce et doigts
chirurgie 1 jour ou courte durée
1 prothèse peut remplacer 1 surface ou les 2
période réadaptation nécessaire (immobilisation, mouvement progressif, aide technique)
patient peut demeurer avec diminution amplitude mais non douloureux donc amélioration global
arthroscopie
insertion tube et petits instruments dans articulation via 1 ou plusieurs orifices faits durant opération
peut servir résection partie cartilage, synoviale ou exérèse petits fragments osseux ou cartilagineux présents dans articulation
peut permettre ménisectomie partielle ou lig croisé
peut servir aide diagnostic
résection osseuse
enlever partiellement ou complétement os atteints
trapézectomie : rhizarthrose, pour éviter recul 1er méta vers scaphoïde, réadap = reprise mvt fonctionnel pouce
carpectomie : retrait os du carpe (scaphoïde, lunatum ou triquetrum), lors diminution importante mobilité, permet conserver un léger mvt flexion et extension poignet (entre capitatum et radius)
ostéotomie
sectionner partie os pour modifier son axe et le refixer
surtout pied et cheville
arthrodèse
fixer articulation pour diminuer douleur
dernier recours
pour patient avec douleur et limitation mobilité
plus fréquent poignet, doigt et cheville
articulation fixée dans position plus fonctionnelle possible
ostéochondrose
touche jeune de moins de 20 ans (croissance osseuse non complétée)
problème de croissance localisé os, plaque de croissance et/ou cartilage
hyper ou hypo ossification ou problème de nutrition ou vascularisation os
pathologie non inflammatoire (atteinte peut occasionner inflammation)
4 pathologies liées à ostéochondroses
maladie Legg-Calve-Perthes
maladie Osgood-Schlatter
maladie Scheuermann
ostéochondrite disséquante
maladie Legg-Calve-Perthes
découle trouble vasculaire au niveau du fémur occasionnant ischémie au niveau tête fémorale et éventuellement nécrose
origine idiopathique affectant enfant et jeune
symptôme vers 4-8 ans
population caucasienne plus touchée avec incidence annuelle 8,8/100000 chez enfants de moins de 15 ans
4 fois plus garçons que filles
3 ou 4 phases
4 stades maladie Legg-Calve-Perthes
nécrose avasculaire : densification noyau épiphysaire tête fémorale, peut apparaitre plus petit, durée : 7mois
fragmentation : début fracture sous-chondrale, tête peut s’aplatir, durée 8 mois
réossification : apparition nouvel os, tête reformée peut avoir déformation, durée jusqu’à 18 mois
remodelage : tête complétement réossifiée, remodelage se poursuit jusqu’à l’âge adulte avec +/- déformation, durée 18 mois et +
présentation clinique maladie Legg-Calve-Perthes
claudication (boiterie) à la marche
douleur type mécanique
diminution amplitude articulation active et passive à la hanche
investigations maladie Legg-Calve-Perthes
radiographie
IRM
traitement maladie Legg-Calve-Perthes
analgésie pour courte période
réadaptation : améliorer amplitude, favoriser congruence, augmenter force, diminuer douleur, mobilisation renforcement abdo et dos, immobilisation ou absence MEC pour courte durée
chirurgie : 25% atteints, ostéotomie acétabulum ou tête visant à améliorer congruence, long terme = plus risque coxarthrose
maladie Osgood-Schlatter
touche tubérosité tibiale antérieure, blessure surutilisation causée par tension continue et répétée sur le ligament patellaire
stress chronique plaque de croissance conduit irritation et inflammation
réorganisation osseuse
touche sportif (sport avec saut, course, flexion répétée)
garçons plus touchés que filles (sauf fille sportive)
incidence plus élevée puberté 13-15 gars, 11-13 fille