Examen final - pathologie inflammatoire Flashcards
système immunitaire
La présence du système
immunitaire permet la reconnaissance du soi et du non-soi, le non-soi est défini comme agent pathogène et
est détruit (réaction immunitaire).
Pensez à un code barre unique qui vous appartient et qui est présent
sur chacune de vos cellules.
2 systèmes de défense
Système Non-spécifique:
• Aussi appelé primaire, inné ou naturel
• Constitué des barrières physiques (peau et autres muqueuses),
neutrophiles, éosinophiles, cellules NK, macrophages.
• Système spécifique:
• Plus spécifique
• Lymphocyte T
• nécessitant un présentateur d’antigène
• Lymphocyte B
• Produit Immunoglobuline (anticorps)
• Peut agir comme présentateur d’antigène
complexe majeur d’histocompatibilité CMH ou HLA
unique chaque individu, code barre unique, présent sur chaque cellule sauf globule rouge, héréditaire
2 classes I et II
allèles constituent des facteurs de susceptibilité face à certaines pathologies
CMH défini par :
lettre : représente locus (partie du code), locus idem pour tous les individus
chiffre : représente allèle (chaine protéine) correspondante, différent entre individu
classe I (HLA-A-B-C)
classe II (HLA-DR-DQ-DP)
maladie auto-immune
anomalie système immunitaire entrainant ce dernier à déclencher une réaction inflammatoire envers les cellules saines identifiées avec le soi non-modifié
2 types de maladies auto-immunes
anticorps dirigés vers cellules d’une organe spécifique
(diabète, thyroïdite, sclérose en plaque)
anticorps attaquent noyau de n’importe quelle cellule (maladie systémique comme polyarthrite, lupus)
polyarthrite rhumatoïde
maladie chronique et inflammatoire pouvant affecter tous les organes du corps mais s’attaquant surtout aux articulations synoviales
maladie auto-immune
destruction membrane synoviale
articulations plus touchées par polyarthrite rhumatoïde
main surtout MCP poignet pied coude épaule cheville genou
épidémiologie polyarthrite rhumatoïde
touche 1% population canadienne de 16 ans et +
environ 374 000 individus
2 à 3 x plus les femmes que hommes
prévalence et incidence augmente avec âge
facteurs de risque polyarthrite rhumatoïde
génétique (hérédité 50-60% risque, parent 1er degré = change augmentée x 1.5)
sexe (femme, rôle hormone incompris, femme enceinte)
environnement (tabac = citrullination peptide)
auto-immunité et auto-anticorps polyarthrite rhumatoïde
maladie inflammatoire origine auto-immune
inflammation induite de façon constante par présence auto-anticorps
présence de ces anticorps est une aide diagnostic et facteur prédictif évolution maladie
auto-anticorps significatifs sont facteur rhumatoïde et auto-anticorps anti peptide citrulliné
facteur rhumatoïde
présence anticorps immunoglobuline-M (IgM) qui s’attaque à une portion de IgG et IgM
sensibilité (test positif malade) = 70%
spécificité (test négatif sain) = 80%
être présent patient atteint infection chronique, tumeur, maladie inflammatoire et/ou auto-immune
présent chez presque 80% des patients 1 an après premiers sx, 20% personne atteinte = négatif
facteur positif chez 1-4% population santé et grimpe 25% chez les 60 ans et +
présent 10 ans avant arrivée des sx
facteur pronostic plus sombre
marqueur de réponse au tx
anticorps anti peptide citrulliné
citrullination correspond à une conversion résidus arginine en citrulline
présent normalement dans le corps au niveau épiderme
forte concentration protéine citrulliné peut identifier une membrane synoviale inflammée
anticorps anti peptide citrulliné s’attaque aux épitopes
sensibilité = 80-90%
spécificité = 90% et plus de 95% si combiné FR
peut être détecté plusieurs années avant arrivée sx
facteur pronostic plus sombre si combiné avec FR
pathophysiologie polyarthrite rhumatoïde
membrane synoviale = site primaire touché
inflammation chronique, attaque auto-immune, présence facteurs inflammatoires : cytokine, facteurs croissance, protéase pro-inflammatoire
augmentation synoviocytes cherchant à réparer membrane synoviale lésée
PANNUS : phénomène angiogénèse présent avec oedème prédominant amenant épaississement membrane
présence tissu lymphoïde : lymphocyte produit moelle, thymus, ganglions et rate
activation conjointe chondrocyte et ostéoclaste : destruction cartilage et osseuse = cercle vicieux
présentation clinique polyarthrite rhumatoïde
apparition graduelle : 1 à + articulation, atteinte bilatérale symétrique, MCP > IPP > IPD
phénomène crise - rémission : angiogenèse, plusieurs semaines ou mois, se résorbe avec ARAL
angiogenèse : douleur, oedème, chaleur, rougeur, perte amplitude
inflammation et/ou atrophie
instabilité/déformation
ostéopénie/ostéoporose
raideur matinale > 30 mins
autres : 40% extra-articulaire, anémie, pulmonaire, péricardite, uvéite, néphropathie, vasculite, fatigue, perte poids, nodule
investigations polyarthrite rhumatoïde
examen physique : observation, palpation, identifier articulations atteintes, manifestations systémiques
bilan sanguin : FR (20 UL/ml), anti-CCP (20 unités), marqueurs, sérologie virale, vitesse sédimentation et protéine C réactive
radiographie (déformation, kyste, étroitesse)
manifestation systémique
traitement polyarthrite rhumatoïde
précoce = meilleur pronostic
buts : atténuer sx, maitriser sx et pathologie, améliorer fonction et permettre rendement optimal
tx non-pharmaco : ergo, physio, psycho
médicament : analgésique, antirhumatismaux à action lente, traitement biologique
médication analgésique
soulager douleur
en combinaison avec médicament contrôlant maladie
en vente libre ou ordonnance : acétaminophène, ibuprofène, AS, inhibiteur sélectif COX-2, narcotique
injection articulaire : corticostéroïde, acide hyaluronique
médicament topique : diclofénac, magistral
médication antirhumatismaux à action lente (ARAL)
éliminer inflammation, empêcher lésion articulation
effet : prise sur 6 à8 semaines pour voir effet
methotrexate
hydroxychloroquine (plaquenil)
médication traitement biologique
éliminer inflammation, empêcher lésion articulation
travaille au niveau système immunitaire
agent biologique lorsque ARAL pas suffisant
action en quelques jours 3-6 mois
enbrel anti-TNF
humira anti-TNF
remicade
traitement réadaptation
éducation et enseignement (cause, mécanisme, principe protection, économie énergie)
auto-gestion douleur (TENS, glace, chaleur)
mobilité active et passive (exercices)
aide à la marche et FR
orthèse (repos diminuer douleur, alignement pour prévenir déformation, souple pour douleur)
adaptation domicile
arthrite juvénile idiopathique (AJI)
arthrite objectivée persistant dans 1 articulation ou plus, durée minimum 6 semaines, survenant avant 16ème anniversaire et ne correspond à aucune autre forme arthrite
auto-immune
étiologie multifactorielle et partiellement connue
facteur génétique bien documenté
regroupe toutes pathologies ayant en commun une arthrite chronique
8 catégories arthrite juvénile idiopathique
systémique oligo-arthrite persistant ou étendue polyarthrite FR positif ou négatif enthésite psoriasique indifférencié
3 sous-groupes principaux des catégories arthrite juvénile idiopathique
AJI systémique
AJI oligo-arhtrite
AJI polyarthrite
épidémiologie arthrite juvénile idiopathique
prévalence : 0.1%, 6200 enfants moins 16 ans Canada
incidence : 1000 nouveaux cas entre 2016-2017
incidence et prévalence augmentent avec âge
touche fille que garçon