Exam 2: 3, âgé Flashcards
Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur
le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.
Le vieillissement cognitif est caractérisé par
des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge
variabilité
Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité : enum
Cette variabilité se manifeste dans le domaine de la mémoire :
Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité :
Une variabilité entre les individus
Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
Cette variabilité se manifeste dans le domaine de la mémoire :
La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre
La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive sont relativement préservées.
Modifications cognitives avec le temps selon graphique
voir graphique
Graphique :
- Dès l’âge de 20 ans diminution de l’activité cognitive dans mémoire de travail, mémoire épisodique, vitesse traitement de l’info
- Capacités sémantiques = meilleures à 80 ans qu’à 20 ans
Composantes cognitives: enum
La mémoire épisodique , La mémoire de travail, La mémoire sémantique, La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP), La mémoire procédurale, Le langage, Fonctions exécutives et attention
La mémoire épisodique:
niveaux de traitement
La conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart,1972) propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement:
Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.
La mémoire épisodique: Encodage:
effet sur 3 étapes
test de reconnaissance avec distracteurs sémantiques
hypothèses (2)
Au niveau de l’âge : encodage et récupération peuvent être altérés mais l’âge n’a pas d’effet sur le stockage
Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes
distracteurs sémantique = tigre lorsque je dois reconnaitre un léopard
Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif
Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération
Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées
encodage générale, pas de caracts spécifiques ou superficielles
donc jeunes plus d’info non pertinentes VS vieux
Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte
Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.
se focalise sur item, mais pas contexe, pcq cotexte moins pertinents pour la personne
La mémoire épisodique: Stockage:
possible?
comment l’évaluer?
effet selon délai
Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à la consolidation de l’information encodée.
Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.
Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.
A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes
délais 24h parceque diminution qualité sommeil des vieux (sont pas capable sommeil profond ou paradoxal)
De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.
Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.
Or, le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.
Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015)
La mémoire épisodique: Récupération:
selon modes de rappel
hypothèse
reconnaissance: 2 types de processus
comment différencier 2 processus
En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, c’est-à -dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance):
Le rappel libre entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés
Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés
Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.
Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération
La reconnaissance serait supporté par 2 types de processus de nature différentes
Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité (reste plus?)
L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage
Des processus contrôlés (altéré)
L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir »
Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.
Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement)
Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité)
Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières
Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques
La mémoire épisodique: La mémoire de travail
La mesure de l’empan est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail (par exemple, l’empan de chiffre).
L’empan endroit (chiffre dans l’ordre) des adultes âgés est comparable à celui des jeunes
Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge
L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge:
Diminution des capacités de l’administrateur central (qui fait fonctions exécutives, ex dire a l’envers) avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage)
La mémoire sémantique:
résistance?
bonnes perfo a quels tests
taches amorcage sémantique
fluence verbale
- resistance?
- fluence def
- resultats
- cause
- perfo égale aux jeunes quand?
La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge:
L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de vocabulaire donner un mot, demander une def), de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.
A des tâches d’amorçage sémantique (avoir vu un indice sémantique avec le vrai contenu) telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage
équivalents à ceux des sujets jeunes.
Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace
fluence = demander le plus de mots possible selon une catégorie (animaux)
résultats: moins de mots
cause: fonctions exécutives altérés: strat de changement de sous-catégories (jungle -> ferme) altéré (oublient de changer de catégorie)
mais perfo égale si demande animaux d’une seule sous-catégorie
La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP):
def
effet sur agé, tache
permet de discriminer des choses dans l’environnement
Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif
Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant
dégradation de dessin: plus rapide si amorcage par dessin deja vu
La mémoire procédurale
Pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale
Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.
Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.
Le langage
Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.
Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.
Il affecte surtout les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres.
Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné
Fonctions exécutives et attention
es perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au… mais, plus récemment, c’est…
Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.
La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition ((sesibilité aux interférences)) sont sensibles aux effets de l’âge.
Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé