Exam 2: 1, Syndrome frontal Flashcards

1
Q

Lobes frontaux: parties

A

Cortex préfontal (ce qui nous intéresse)
-Dorsolatéral (région dorsolatérale située sur la face convexe des hémisphères)
dessus du front
couvre les 2 hémisphères

-Orbital (région frontomédiane située sur la face interne)
du front à l’oeuil

-Median (région orbito-frontale ou ventrale)
on le voit pas sur la face externe du cerveau
au milieu interne des 2 hémisphères

Cortex moteur (L’aire motrice primaire)
Cortex prémoteur (L’aire prémotrice)
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2
Q

Cortex préfontal: role, qu’est-ce qui le distingue des autres lobes

A

gouverne les aspects les plus élaborés du comportement
(activité cognitive et comportementale de haut niveau)

Dépourvu, contrairement aux autres lobes, de connexions directes avec les voies sensorielles ou motrices, le cortex préfrontal présente surtout des connexions importantes avec les autres structures corticales et les structures sous-corticales comme le thalamus. donc si atteinte là, la personne peut rester fonctionnelle (fonctions élémentaires)

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3
Q

cortex préfrontal: dissociation d’atteinte

A

dissociations dorsolatéral - médian, etc

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4
Q

cortex préfrontal: dev

A

nouveau né: préfrontal peu développé (né avec cerveau immature), se dev jusqu’à 20-22 ans (se dev en dernier)

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5
Q

Cortex moteur (L’aire motrice primaire): role

A

commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral (bouger)

controlatéral =(cerveau droit controle main gauche)

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6
Q

Cortex prémoteur (L’aire prémotrice): role, syndrome prémoteur

A

sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels. (étapes avant d’agir, plans d’actions, gestes plus précis)

syndrome prémoteur: difficulté d’exécuter des actions séquentielles + réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts, déclenchée par un stimulus tactile

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7
Q

Si atteinte moteur ou prémoteur

A

pas de syndrome frontal, plus trouble d’action ou de mouvement

même si fait partie du frontal, le syndrome frontal fait référence au cortex préfrontal

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8
Q

Alexander Luria: siècle, qui, son modèle, réalisations

A

20e

neuropsychologue soviétique

neuropsy clinique (pas de modèle cognitif)

le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux

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9
Q

troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales (syndrome frontal): DEF (EXACT)

A

troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales consistent en des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales.

(ici, l’anticipation fait environ référence à fonctions exécutives, il seront appellés de même plus tard)

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10
Q

Phineas Cage: siècle, qui, publié par qui, description du cas, AVANT, APRES, ce qui demeure

A

19e

contremaître des chemins de fer

Harlow

description:

victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique. Cette blessure, sans provoquer de déficit neurologique évident, a entraîné une modification drastique de la personnalité

Avant: religieux, épris de sa famille, honnête et travailleur

apres: agité, irrévérencieux, blasphème, impatient, sans retenue quand il est en conflit avec ses désirs , obstinés, imaginant de nombreux plans d’opération, arange plans d’opération et les abandonne avant meme de les faire, etc
peut pas lire ton, mimique, émotion associé au contenu, sacarsme, irognie, moins de capacité d’inhibition (grossier, insultes)

ce qui demeure: reste intelligent, mémoire et langage préservé

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11
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales: enum

A

Les troubles de la personnalité et de l’humeur

Les troubles de l’exploration visuelle

Les troubles du comportement moteur

Les troubles des conduites verbales

Les troubles de la mémoire

Les troubles des fonctions exécutives

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12
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:

Les troubles de la personnalité et de l’humeur: 2 grands versants (dichotomiques): noms, lésions, symptomes, etc

A
  1. pseudo-dépressif:

consécutif à des lésions de la région dorsolatérale,

patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir.

Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale

2.euphorique,

lésions de la région orbito-frontale

patient présente une «socio-pathie acquise» avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque. Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours. Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois. Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.

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13
Q

v,f: lésion préfrontal peut s’exprimer de facon différente chez chaque patient selon ces catégories (localisation, gravité))

A

v

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14
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:

Les troubles de l’exploration visuelle: lésions, caractérisé par, symptomes

A

lésion
cortex préfrontal dorsolatéral

se caractérisent par
une inattention aux stimulations extérieures

symptomes
Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard.
aimantation: reste fixé sur quelque chose, ne peut s’en empecher de le regarder (donc distraite par cela)
Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.

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15
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:

Les troubles du comportement moteur: symptomes, Lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe…

A

1
symptomes:

Une excitation motrice ou un ralentissement sont retrouvés
(pas trouble de bouger, mais bouge soit lent ou rapidement)

Des persévérations (ou répétitions anormales d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.

ex: si cogne 2 fois -> cogne 2 fois même si devrait pas et sait qu’il devrait pas
ex: si il voit caraffe d’eau et un vers d’eau, ne peut s’en empecher d’en prendre un (fait comprtement associé à stimulus)

2
Lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe…
le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée:

Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire.

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16
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:

Les troubles des conduites verbales: 2 types: quoi et lésions

-latéralisation gauche

A

Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbito-frontales
(logorrhée: une fois commencé, peut plus arreter de parler, dépend de l’atteinte)

Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales

La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux.

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17
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:

Les troubles de la mémoire: mémoires affectés et pk

A
  1. Des troubles de la mémoire à court terme (MCT)
    - Baisse de l’empan et de l’effet de récence

2.Un déficit marqué au niveau de l’administrateur central de la mémoire de travail (MDT)

Les Troubles de la MCT et de la MDT peuvent être expliqués par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences.

3.Des troubles de la mémoire épisodique
Déficit dans les tâches de rappel libre et parfois de rappel indicé, contrastant avec des performances normales dans des tâches de reconnaissance.
(test mem épi: apprendre une liste de mot et faire le rappel plus tard
rappel libre
rappel indicé (indives: fleur)

Ce résultat est attribué à un défaut des stratégies de récupération
Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information ainsi qu’à extraire des éléments pertinents du contexte.

(ils n’oublient pas le mot en soi, mais l’encodage et la récupération est difficile, stratégie pour aller chercher mot est affecté)
1. Encodage (MCT, exécutif, alteré)
on le voit par l’absence de stratégies
2. Stockage (conservé)
3. Rappel (exécutif, alteré)
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18
Q

v, f: (MCT FAIT APPEL à fonctions exécutives, mais est seulement un empan de répétion, alors dès qu’il y a des opérations à faire, fait intervenir fcts exécutives)

A

v

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19
Q

différence avec amnésie et troubles de la mémoire épisodique à cause de lésion préfrontal

A

toutes les 3 étapes sont affectées dans amnésie VS seulement encodage et rappel. (stockage conservé)

20
Q

Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:

Les troubles des fonctions exécutives: terme, fonctiones exécutives

A

Le terme de « syndrome dysexécutif» est maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives. Il a une place centrale dans le syndrome frontal.

1 L’intention d’agir (la volition)
Les patients peuvent présenter une apathie, un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), des comportements d’errance et une restriction importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières
(perte d’envie, d’objectif)

2 L’élaboration des plans (la planification)
−Les patients sont incapables d’anticipation et d’élaboration des différentes étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles
(sous-étapes pour réalisées objectifs)

3 La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
−Les patients peuvent présenter une dissociation entre les intentions et la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action projetée est parfois commencée mais elle n’est pas menée à son terme, le plus souvent du fait des persévérations

4 Le contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le rétrocontrôle)
−Le patient ne détecte pas ses erreurs et ne peut donc pas les corriger

21
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs

2 types d’examens complémentaires

A

1 La première est l’observation du patient dans ses conduites quotidiennes, documentée également par l’entretien avec les proches du malade(utilisation de questionnaires évaluant les changements de comportements ou de personnalités)

2 La seconde étape consiste à proposer, dans le cadre d’un examen neuropsychologique plus global, des tests d’évaluation des fonctions exécutives

22
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs:

tests d’évaluation des fonctions exécutives: enum

A

Le Wisconsin Card Sorting Test

La « tour de Londres »

Le test de Stroop

Le test de Hayling

Le Trail Making Test

23
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs:

tests d’évaluation des fonctions exécutives: Le Wisconsin Card Sorting Test

A

(capacité à changer de règles)

Le patient doit trouver successivement trois critères de classement de figures géométriques dessinées sur une série de cartes (forme, couleur, nombre). Lorsqu’il découvre un critère, le patient doit le maintenir durant six réponses consécutives, puis en trouver un autre et le maintenir à nouveau six fois. Les patients ont des difficultés à trouver un critère et surtout à en changer : ils ont tendance à persévérer sur le même critère

24
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs:

tests d’évaluation des fonctions exécutives:La « tour de Londres »

A

(placer boules dans l’ordre en déplacant 1 boule à la fois)

Test qui mesure les capacités d’anticipation, de planification et résolution de problèmes

25
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs:

tests d’évaluation des fonctions exécutives: Le test de Stroop

A

Test qui évalue la capacité à inhiber des interférences. Il s’agit d’une épreuve constituée de trois séquences:
1.Lire des noms de couleur le plus rapidement possible.
2.Dire la couleur de l’encre avec laquelle des rectangles sont imprimées.
3.Dénommer la couleur de l’encre avec laquelle le nom d’une autre couleur est écrit, sans se préoccuper du contenu sémantique
(Le patient doit alors inhiber la tendance automatique à lire le mot écrit (qui est aussi un nom de couleur)).

26
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs:

tests d’évaluation des fonctions exécutives: Le test de Hayling

A

Ce test vise également à évaluer les processus d’inhibition, le sujet devant compléter des phrases telles que « Le fermier doit traire les… » par un mot aussi inattendu que possible

  1. Condition automatique
    •Quand ils se sont rencontrés, ce fut le coup de (foudre)
    •On se mouche le (nez)
  2. Condition d’inhibition
    •Les prisonniers se sont évadés de la
    •La neige est de couleur
27
Q

L’évaluation des syndromes dysexécutifs:

tests d’évaluation des fonctions exécutives: Le Trail Making Test

A

Le TrailMakingTest est volontiers utilisé pour évaluer la flexibilité mentale, le sujet devant relier des lettres et des chiffres dans l’ordre, mais en alternant les deux (1-A-2-B-3-C, etc.) le plus rapidement possible.

28
Q

Cognition sociale: DEF (EXACT), renvoie à

A

La cognition sociale est définie comme l’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains.

de multiples dimensions comme les connaissances sur soi, sur le monde social, sur les règles du monde social, le traitement des informations émotionnelles et sociales, ainsi que la représentation des états mentaux d’autrui.

29
Q

Théorie de l’esprit: def (EXACT)

A

La théorie de l’esprit représente la capacité permettant à un individu d’attribuer des états mentaux (intention, désir, croyance…) à soi-même ou à d’autres individus

30
Q

Théorie de l’esprit: terme vient d’ou

A

Le terme de « théorie de l’esprit » a été utilisé pour la première fois par des primatologues (Premacket Woodruff, 1978)

Dans leur étude, ces auteurs ont montré qu’un chimpanzé visionnant des vidéos mettant en scène un humain face à une situation problématique (un homme essayant d’ouvrir une porte) était capable de sélectionner une photographie permettant de compléter une séquence d’actions.
Ils en concluent que le primate non humain est capable de prédire et d’interpréter une action humaine en termes d’états mentaux

L’individu est doté d’une théorie de l’esprit s’il est en mesure d’attribuer un état mental à autrui ou à lui- même. Il s’agit d’une théorie car les états mentaux ne sont pas directement observables, l’individu utilisant cette théorie afin de faire des prédictions.

31
Q

Théorie de l’esprit: aptitude cognitive qui permet quoi, capacité de.. , nécessite quoi,

A

Cette aptitude cognitive permet de prédire, de décoder, d’anticiper et d’interpréter les comportements et les états mentaux d’autrui.
Ces états mentaux peuvent être des pensées, des désirs,
des croyances, des intentions ou des émotions et des
sentiments.

•C’est une capacité de métacognition, ce qui signifie que le sujet se construit une métareprésentation, c’est-à -dire une représentation de l’état mental d’une tierce personne.

  • La théorie de l’esprit nécessite de faire la distinction entre soi et autrui, ainsi qu’entre ce que nous supposons de l’autre et de sa réalité intérieure.
  • Les processus d’attribution d’états mentaux impliquent de percevoir et de reconnaître les indices sociaux environnementaux et font appel aux facultés de raisonnement pour comprendre, expliquer et prédire les actions.
32
Q

Théorie de l’esprit: 2 composantes de la théorie de l’esprit sont distinguées:

A

1 La composante affective
se définit comme la capacité à se représenter les états mentaux affectifs d’autrui, à comprendre et à déduire ses sentiments, émotions et intentions dans un contexte social.

2 La composante cognitive
fait référence à la capacité à se représenter les états mentaux épistémiques d’autrui et donc de comprendre, d’inférer ou raisonner sur les pensées, croyances ou intentions, indépendamment de toute connotation émotionnelle

Les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique ont de meilleures performances au niveau de la composante cognitive de la théorie de l’esprit alors qu’un pattern de performance inverse a été observé chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Des études lésionnelles ont montré que ces 2 composantes sont sous-tendues par des substrats cérébraux différents, une voie dorsale pour la composante cognitive et une voie ventrale pour celle affective.

33
Q

Théorie de l’esprit: 2 processus interviennent au sein de la théorie de l’esprit:

A

1 Le processus de décodage
est la capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments disponibles dans l’environnement perceptif (observation des actions, reconnaissance des émotions à partir des expressions faciales, contagion émotionnelle).
Il implique des processus pré-conceptuels, automatiques et inconscients et est indépendant de la nature des représentations.

2 Le processus de raisonnement, plus coûteux sur le plan cognitif, permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.
Il implique des processus contrôlés, conscient et est dépendant de la nature des représentations

34
Q

Théorie de l’esprit: récursivité: quoi, role dans théorie, 2 niveaux de représentation en fonction de leur complexité:

A

La récursivité est la propriété de pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois en elle-même

La théorie de l’esprit implique que les représentations des états mentaux des autres s’emboîtent les unes dans les autres, selon un principe de récursivité.

(Plus le niveau de récursivité est important et plus le coût cognitif est conséquent car cela requiert de prendre en compte plusieurs perspectives simultanément.)

1
Les représentations de 1er ordre (percevoir état d’esprit de l’autre)
correspondent aux représentations mentales qu’un individu possède de l’état mental d’une autre personne en rapport avec la réalité et en adoptant sa perspective.Elles indiquent que l’individu est capable de faire la distinction entre soi et autrui
« Pierre pense que Paul pense que… »

2
Les représentations de 2e ordre (percevoir comment autre personne percoit l’état d’esprit de l’autre)
font référence aux représentations mentales qu’une personne possède sur les représentations mentales d’une autre personne vis-à -vis des représentations d’un tiers
•« Pierre pense que Paul pense que Julie pense que… »

35
Q

Théorie de l’esprit: empathie, composantes: amenées par qui, caractéristiques, enum et expliq

A

L’empathie fait référence à une compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux. (différence: quand il y a uniquement émotion)

Decetyet al. (2011)

3 composantes neurocognitives dissociables mais interdépendantes:

1 La composante affective correspond à une résonnance émotionnelle face à l’émotion ressentie par autrui conduisant à partager un affect avec lui (contagion émotionnelle, reconnaissance des émotions, partage de douleur). (se servir de l’émotion pour comprendre)

2
La composante motivationnelle est lié au désir de prendre soin d’autrui.

3
La composante cognitive est la capacité à reconnaître, comprendre et prendre en compte la perspective émotionnelle d’autrui (C’est par rapport à cette dernière composante qu’un chevauchement conceptuel avec la théorie de l’esprit affective a été envisagé)

36
Q

connaissances sociales: quoi,

A

La connaissance des règles sociales est nécessaire pour une conduite adaptée dans le monde social.

37
Q

connaissances sociales:proposition,

A

•Dana Samson a proposé que les processus inférentiels soient guidés par des représentations stockées en mémoire à long terme sur la théorie de l’esprit et les connaissances sociales (Samson, 2009).

38
Q

connaissances sociales:expériences passées,

A

•Les expériences passées pourraient permettre de mémoriser de nombreuses représentations sur les événements sociaux, soit des savoirs sociaux, mais également de générer des séquences d’activités nommées « scripts » ou « schémas » permettant la mise en œuvre de comportements adaptés en fonction des différentes situations

39
Q

connaissances sociales: terme connaissance sociale

A

Le terme de connaissances sociales fait à la fois référence à des connaissances déclaratives et à des connaissances procédurales, pouvant s’exprimer et être utilisées de manière explicite ou implicite: (Ces connaissances sociales procédurales sont utilisées quotidiennement dans les relations sociales, sans pour autant être verbalisées)
–Les connaissances déclaratives comprennent un vaste stock de connaissances et de faits sur des schémas sociaux acquis, les relations interpersonnelles et les situations sociales.
–Les connaissances procédurales incluent les règles, habiletés et stratégies, acquises grâce à nos expériences passées et stockées en mémoire

40
Q

Évaluation de la dimension cognitive de la théorie de l’esprit: enum épreuves

A

Le paradigme d’attribution d’intentions

Les paradigmes de fausses croyances

Les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales

Les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales

Les épreuves mixtes

41
Q

Évaluation de la dimension cognitive de la théorie de l’esprit: Le paradigme d’attribution d’intentions

A

La tâche consiste à compléter une séquence d’actions en utilisant l’intention attribuée au personnage sur la base de son comportement lors de la séquence, le plus souvent présentée sous la forme de bandes dessinées.

42
Q

Évaluation de la dimension cognitive de la théorie de l’esprit:
Les paradigmes de fausses croyances: impose de quoi faire pour résoudre la tache, évalue quoi, c’est quoi la tache, 2 exemples

A

Ce type de paradigmes impose d’adopter la perspective d’autrui pour résoudre la tâche.

–Ce paradigme permet d’évaluer l’habileté d’une personne à comprendre qu’une autre personne possède une croyance différente de la sienne et qui est contraire à la réalité.

Il s’agit d’une histoire présentant une situation du quotidien mettant en scène plusieurs personnages, parmi lesquels le personnage principal prend connaissance de la situation, puis en son absence la situation est modifiée, l’amenant à se construire une représentation erronée de la réalité, une fausse-croyance.
–La tâche du participant consiste à attribuer la représentation en accord avec la situation perçue par le personnage, sachant que celle-ci est différente de la réalité et de sa propre connaissance.
–Le participant doit être en mesure de différencier sa propre connaissance de l’histoire et donc sa croyance dite vraie croyance, de celle fausse du personnage

exemples:

de 1er ordre, 2e ordre (voir images)

43
Q

Les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales: tests

A

Le test de Reading the Mindin the Eyes

test d’Ekman-Friesen pour la reconnaissance des émotions de base que sont la joie, la surprise, la colère, la tristesse, la peur et le dégoût.

44
Q

Les épreuves mixtes:
Les faux pas sociaux: def faux pas, épreuve,

faux pas sociaux (Baron-Cohen et al., 1999): tache, exemple, Cette épreuve requiert la capacité à distinguer 2 états mentaux distincts, verbatim

A

Un faux pas peut se définir comme une maladresse embarrassante dans un contexte social.

Pour cette épreuve, il s’agit de paroles prononcées par un protagoniste qui n’auraient pas dû être dites dans ce contexte, car elles vont blesser son interlocuteur, sans que le protagoniste se rende compte de sa maladresse.
•Cette épreuve est constituée de vingt histoires que le participant doit lire, dans la moitié desquelles un des protagonistes commet une maladresse sociale non intentionnelle. Les autres histoires ne présentent pas de faux pas social.

faux pas sociaux (Baron-Cohen et al., 1999)
La tâche du participant consiste à détecter les maladresses sociales non intentionnelles et à déterminer la réaction émotionnelle de la personne victime de ces maladresses

•Par exemple confondre ouvertement une petite fille avec un petit garçon, parce que celle-ci a les cheveux courts

Cette épreuve requiert la capacité à distinguer 2 états mentaux distincts:
–La théorie de l’esprit cognitive intervient lorsque le participant doit comprendre que le discours d’un protagoniste est déplacé par rapport à la situation.
–La théorie de l’esprit affective intervient lorsqu’il s’agit de saisir que le discours du protagoniste est blessant pour son interlocuteur

“Maxime acheta à Richard un avion miniature pour son anniversaire. Quelques mois plus tard, ils étaient en train de jouer avec et Maxime le fit tomber accidentellement. « Ne t’inquiète pas » dit Richard. « Je ne l’ai jamais aimé de toute façon. Quelqu’un me l’avait offert pour mon anniversaire. »”
Qu’avait offert Maxime à Richard pour son anniversaire ?”
–“Richard se souvient-il que c’est Maxime qui lui avait offert l’avion pour son anniversaire

45
Q

théorie de l’esprit: composantes et leur substrats cérébraux

A

Des études lésionnelles ont montré que ces 2 composantes sont sous-tendues par des substrats cérébraux différents, une voie dorsale pour la composante cognitive et une voie ventrale pour celle affective