Evaluation Du Fonctionnement Affectif Et Relationnel Flashcards
Rorschach (1921)
10 planches avec tâches d’encre: “A quoi vous font-elles penser?”
FONDEMENTS THEORIQUES
Initialement, c’était une procédure athéorique expérimentale pour le recueil de données objectives sur les processus perceptifs, afin d’identifier les styles de la personnalité.
A partir des années 70, recherche -> passage du test du perception a test projectif:
- Fr. = école de Paris (Chabert): approche psychanalytique. Sollicitations manifestes (données perceptives) et latentes (données projectives); le stimulus réactive les problématiques psychiques du sujet. Dimension structurale et sensorielle = couleurs, associée aux sensation et affects.
- USA, Exner, psychologie cognitive. Volonté de standardisation et de validation empirique. Considère aussi les aspects perceptifs et projectifs. Perspective pragmatique: styles défensifs, conduites mentales, perception de soi… 4 opérations cognitives: encodage, classification, rejet par la censure, formulation de la réponse.
Méthodes projectives
Réactions aux stimulis basées sur leur qualités perceptives + dimension projective = données subjectives issues de l’appareil psychique -> permet l’évaluation du fonctionnement et de l’organisation psychique du sujet = conflits inconscients, problématiques dominantes, mécanismes de défense préférentiels, relations d’objet, autonomie du Moi…
Tests utiles pour le diagnostic, indications thérapeutiques, pronostic.
Rorschach (1921)
suite
PERSPECTIVES CLINIQUES
Cadre d’utilisation: pour le diagnostic de troubles et prise en charge, au sein de l’entretien clinique (cadre, procédures), associé a l’anamnèse, TAT (finesse accrue, meilleur diagnostic différentiel), tests d’efficience. Suivi de restitution a ce que peut entendre le sujet et sans figer dans un profil rigide.
PASSATION spontané suivie de passation enquête -> le psychologue note tout.
COTATION dépend du modele théorique, porte sur les qualités du stimulus utilisées, contenu de la réponse, présence de banalités -> synthèse quantitative.
INTERPRETATION: synthèse comparée aux normes statistiques (ex. dépression-> baisse le nombre de réponses et augmente le temps de passation). Analyse qualitative des mécanismes de défense et des conflits psychiques -> forces et faiblesses du sujet.
Méthodes projectives
Réactions aux stimuli basées sur leurs qualités perceptives + dimension projective = données subjectives issues de l’appareil psychique ⇒ permet l’évaluation du fonctionnement et de l’organisation psychique du sujet = conflits inconscients, problématiques dominantes, mécanismes de défense préférentiels, relations d’objet, autonomie du Moi… Tests utiles pour diagnostic, indications thérapeutiques, pronostic.
Rorschach (1921)
10 planches avec tâches
d’encre → « À quoi vous font-elles penser ? ».
Fondements théoriques
Fondements théoriques
Initialement, procédure athéorique expérimentale pour le recueil de données objectives sur les processus perceptifs, afin d’identifier styles personnalité. A partir années 1970, recherche ⇒ passage test perception à test projectif :
• FR = école de Paris (Chabert) : approche psychanalytique. Sollicitations manifestes (données perceptives) et latentes (données projectives) ; le stimulus réactive les problématiques psychiques du sujet. Dimension structurale & sensorielle = couleurs, associée aux sensations et affects.
• USA = Exner, psychologie cognitive. Volonté de standardisation et de validation empirique. Considère aussi les aspects perceptifs & projectifs. Perspective pragmatique : styles défensifs, conduites mentales, perception de soi… 4 opérations cognitives : encodage, classification, rejet par la censure, formulation de la réponse.
Rorschach (1921)
10 planches avec tâches
d’encre → « À quoi vous font-elles penser ? ».
Perspectives cliniques
Perspectives cliniques
Cadre d’utilisation : pour le diagnostic de troubles + prise en charge, au sein entretien clinique (cadre, procédures), associé à anamnèse, TAT (finesse accrue, meilleur diagnostic différentiel), tests efficience. Suivi restitution adaptée à ce que peut entendre le sujet et sans figer dans un profil rigide. Passation spontanée suivie de passation enquête → Ψ note tout
Cotation Dépend modèle théorique, porte sur qualités du stimulus utilisées, contenu réponse, présence de banalités → synthèse quantitative. Interprétation : Synthèse comparée normes statistiques (ex : dépression ⇒ ↓ nombre de réponses + ↑ temps passation). Analyse qualitative mécanismes de défense et conflits psychiques → forces et faiblesses du sujet.
Thematic Apperception Test – TAT (Murray, 1943) Planches représentant situations relatives aux
conflits universels → « Imaginez une histoire » Fondements théoriques
Fondements théoriques
Terman-Merrill (1937) = nouvelle révision
• Retour France : Terman-Merril étalonnée par Zazzo (1949),
• Murray : théorie des « besoins-pressions » =
sujet s’identifie personnage principal et
exprime ses besoins selon pressions de l’environnement → nature des conflits et modèle de résolution.
• École US (Bellak, 1954) : Murray se limite contenu manifeste → considérer aussi contenu latent, aspects formels du discours. structure du psychisme + importante que les conflits.
• École française (Shentoub, Debray) : méthode de cotation des mécanismes de défense repérables dans histoires → structure Ψ du sujet. Élaborer histoire = capacité à articuler résonance fantasmatique et réponse intellectuelle, sans être désorganisé.
Thematic Apperception Test – TAT (Murray, 1943) Planches représentant situations relatives aux
conflits universels → « Imaginez une histoire »
Passation (École française)
Passation (École française) :
16 planches, ≠ selon sexe et âge, ordre standardisé (de + structuré à + ambigu, dernière = blanche). Ψ reste neutre (peut soutenir), note tout le discours + temps.
Cotation : Recensement et analyse planche par planche des procédés de discours (contrôle, labilité, évitement, processus primaires) → premières impressions (qualité histoires, adaptation, relation au test) puis repérage problématiques Ψ et aménagements défensifs ⇒ hypothèses cliniques sur organisation Ψ du sujet.
Interprétation : Comparaison entre contenu latent et problèmes abordés → lesquels le sujet peut-il traiter ?
Problématique dominante indique si névrose (culpabilité), état-limite (perte d’objet) ou psychose (morcellement).
CAT (Bellak, 1950)
Children Apperception Test = version pour enfants (4-11 ans) du TAT, avec animaux en postures d’humains et même prégnance de dynamique conflictuelle. Feuille de dépouillement des procédés de discours inspirée de celle de Shentoub pour le TAT
Patte noire (Corman, 1972)
Enfants > 5 ans
Aventures de Patte
Noire (cochon) et sa famille.
Déroulement : 19 planches
1. Identifier membres de la famille
2. Choix planches, raconter histoire 3. Planches aimées ou non, pourquoi 4. Fée → 3 souhaits de P.N.
5. Qui est le ± heureux / gentil ? Qui préfères-tu ? Qui serais-tu ?
Interprétation basée sur contenu latent et manifeste (agressivité, culpabilité, dépendance- indépendance). Identification à P.N. = bonne adaptation
Dessin famille (Corman, 1964)
Enfants > 5-6 ans. Témoigne de son système d’attachement.
Déroulement :
1. « Dessine-moi une famille de ton imagination » → noter ordre dessin, réactions & attitudes.
2. Entretien semi-directif : raconter son dessin (personnages, satisfait ?, qui le ± heureux / gentil ?, qui serais-tu ?)
Interprétation à 3 niveaux : graphique (tracé), structures formelles (schéma corporel, relations) et contenu (type famille, écarts famille réelle, valorisations, conflits…)
Dessin bonhomme
« Dessine-moi un bonhomme, le plus beau que tu peux »
Goodenough (1926) : score = nb détails représentés ⇒ âge mental.
Royer (1984) transforme en test personnalité
• Échelle de maturité suit détails évolutifs avec âge (type = rond-têtard-contour, identité = âge-sexe, aspects graphiques = dimension-posture-tracé). 4-7ans évolution rapide puis ralentit ; filles + précoces et minutieuses, intérêt visage, vêtements ; garçons + environnement.
• Dimension affective perceptive (estime de soi, relations) et projective.
Utile pour repérer enfants en difficulté.
Echelles spécifiques
Fonctionnement familial : FACES
(Olson, III = 1985, IV = 2009)
Évaluation de l’équilibre familial à travers 3 dimensions comportant 5 niveaux dont 2 extrêmes = déséquilibrés (modèle Circumplex) :
• Cohésion : liens et sentiments entre membres. Pôles dépendance- indépendance. Extrêmes = désengagement / fusion.
• Flexibilité : capacité modifier règles selon situation. Pôles rigidité-
Meilleures sensibilité et variabilité pour populations extrêmes.
créativité. Extrêmes = chaos / rigidité.
• Communication : Dimension facilitatrice, permet modification niveau
Modèle développemental : niveau varie selon étape vie et si situation stressante (adaptatif) ; extrêmes ok si transitoire. 6 profils familiaux, dont : familles équilibrées (mieux adaptées), cohésives-rigides (ok mais peinent à s’adapter), déséquilibrées (consultent le +).
Echelles spécifiques
Attachement : IPPA (Armsden & Greeberg, 1987, IPPA-R 2006)
Théorie de l’attachement (Bowlby, fin 1940) : besoin inné de proximité de bébé pour établir un sentiment de sécurité et développement affectif. Harlow (1958) : déprivation maternelle chez singes.
Ainsworth (1963) : situation étrange → attachement sécurisé, anxieux- évitant ou anxieux-résistant. Influencé par réponses appropriées et synchrones du parent. Rôle protecteur ou aggravant face stress toute vie Attachement possible avec plusieurs personnes (source de résilience). IPPA = “Inventory of Parent and Peer Attachment”. Pour adolescents. Auto-questionnaire sur père, mère, amis. 3 dimensions évaluées : confiance, sentiment d’abandon et communication. Les 2 premières différencient les styles d’attachement ; communication perd importance.