Enfants Flashcards
Échelles de Conners (1969)
3- 17 ans.
Échelles différentes selon parents, enseignants, et échelle d’hyperactivité, évaluant les situations relationnelle et sociales de l’enfant présentant une hyperactivité, complémentaire du diagnostic d’hyperactivité.
CGAS (Schaffer et al, 1983)
Children Global Assessment Scale
4 – 16 ans.
Hétéro-évaluation des dysfonctionnements sociaux et scolaires, en 10 niveaux de fonctionnement.
CDRS-R (Ponanski et al, 1984)
Children’s Depression Rating Scale
4 – 12 ans.
Hétéro-évaluation de la dépression à partir d’un entretien non-directif (enfant et entourage) en 17 items.
ERCA (Lelord et al, 4e version 2003)
Echelle résumée du comportement autistique
Hétéro-évaluation, à partir de l’observation clinique des comportements-cibles dans l’autisme, en 7 catégories, visant à une analyse catégorielle et dimensionnelle de l’autisme. Observation directe ou vidéo. 20 items. Version nourrissons ERNC.
Retrait autistique, communication, réactions bizarres. Évaluation quantitative des symptômes autisme.
Introduction
Les échelles d’évaluation des troubles psychopathologiques du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent sont un domaine spécifique de l’évaluation psychométrique. Elles sont toutes fondées sur un référentiel théorique comportemental et cognitif. Nous allons en décrire quelques unes, choisies parmi les plus connues qui ont été validées et étalonnées pour des populations de langue française, et donc qui sont utilisées par les psychologues cliniciens français.
Conclusion
De multiples dimensions peuvent être évaluées avec les échelles d’évaluation des comportements. En psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, on peut, par exemple, étudier les troubles de l’attention, l’hyperactivité, les troubles du comportement alimentaire, la perte de l’estime de soi, la recherche de sensations, la personnalité et l’attachement, les pathologies somatiques chroniques, etc. En outre, les évaluations de l’enfant et de l’adolescent reposent sur des données spécifiques du développement cognitif (des exemples dans la partie 4) et affectif (des exemples dans la partie 3). Ces données doivent être intégrées à la construction et à l’adaptation des outils d’évaluation. De plus, l’expérience professionnelle des psychologues cliniciens dans la pratique de l’entretien clinique est un préalable indispensable à toute utilisation d’outils d’évaluation dans ce domaine spécifique.