Évaluation de l'exposition et dépistage précoce Flashcards

Question

Représente la continuum d'expostion - effet. (6)

Answer 1

Média environnemental contaminé, dose interne, dose biologiquement efficace, effet biologique précoce, altération structurelle ou fonctionnelle, maladie clinique

Answer 2

Dose interne et dose biologique efficace

Answer 3

L'effet biologique précoce et l'altération structurelle ou fonctionnelle

Answer 4

Toutes sauf évidemment le média environnental contaminé

Answer 5

 C’est la mesure des contaminants chimiques dans les tissus, dans les excrétas, dans l’air expiré ou dans toute combinaison de ces milieux, dans le but d’évaluer l’exposition et le risque pour la santé

Answer 6

◼ Mesure biologique ◼ Connaissance de la biodisposition et toxicocinétique (ex. temps de demi-vie) ◼ Valeur de référence appropriée (absolument nécessaire)

Answer 7

 Surveillance environnementale inadéquate (pas pertinente)  Contexte rend difficile l’appréciation de la dose d’exposition (Exemple des travailleurs, puisqu'ils portent des équipements de protection, la mesure du contaminant dans le milieu devient obsolète)  Contaminant génère des effets systémiques et est cumulatif (donc si c'est local c'est pas pertinent)

Answer 8

 Tient compte de toutes les voies d’exposition, i.e. de la dose globale d’exposition  Tient compte des particularités de chaque individu  Ne permet pas de mesurer l’état de santé  Risque accru à la santé si valeur de référence est dépassée

Answer 9

 Souvent plus longue et plus coûteuse que la surveillance environnementale  Nécessite des prélèvements biologiques possiblement invasifs et des analyses de laboratoires  Ne peut pas être utilisée s’il n’existe pas de valeur de référence

Answer 10

 Être le plus spécifique possible au contaminant étudié (Ex. acide mendélique est un métabolite de plusieurs substances toxiques. Sa mesure ne rensigne donc pas spécifiquement sur le contaminant d'intérêt.)  Être facilement accessible (On sait que le plomb se loge dans le os, mais très difficile d'accès pour aller faire la mesure donc on trouve des alternatives)  Être présent en quantité suffisante pour pouvoir être analysé et quantifié  Être déterminé par une méthode analytique fiable et peu dispendieuse  Être stable dans le temps (Ex. certaines substances continuent d'être métabolisée dans les urines ou autres susbtances. Cela fausserait les résultats)  Fournir des mesures suffisamment sensibles pour permettre une détection de l’exposition bien inférieure au niveau pour lequel des effets toxiques apparaissent chez les plus sensibles  Permettre la détermination de repères ou indicateurs d'alarme pour des actions de prévention de ces risques  Permettre de reconstruire une exposition passée  Être cohérent avec la demi-vie du toxique étudié

Answer 11

 Sang : total ou composante  Urine  Air exhalé  Phanères

Answer 12

 Disponibilité de la technique (prélèvement et analyse)  Caractéristiques physicochimiques du contaminant  Connaissances toxicocinétiques (surtout demi-vie et distribution e la substance)  Contraintes méthodologiques (temps, coût, conservation)

Answer 13

Prélèvement sanguin  Type de sang requis (veineux/artériel - va déterminer le lieu du prélèvement)  Sang total, sérum Utilisation de tubes appropriés  Anticoagulant  Certifié libre de certaines contaminations Moment du prélèvement  Demi-vie du contaminant (on doit donc faire le prélèvement au bon moment parce que certaines substances actives ont de très petites demi-vie ou se distribue très bien dans les organes, on peut donc rater le pic d'exposition. C'est le cas du glycidamide, un métabolite de l'acrylamide ou du mercure sanguin qui doit être mesuré rapidement après l'exposition parce qu'il se distribue rapidement).  Examen à jeun  Début de poste vs. fin de poste

Answer 14

 Facilité d’accès et de prélèvement  Association avec des effets non démontrée  Représentent une très faible fraction de la charge corporelle et de plus, cette fraction ne peut être établie  Stabilité relative des adduits

Answer 15

 La réparation cellulaire affecte la concentration d’adduits  Difficulté d’accès aux tissus cibles  Lorsqu’on a accès au tissu tumoral, possibilité de dilution de l’adduit due à la multiplication cellulaire plus rapide que celle des tissus sains

Answer 16

Faux, ordre 0, linéiaire, proportionnelle à la durée de vie

Answer 17

 faibles variations interindividuelles des facteurs d’interférence  peu de contamination possible  disponibilités des valeurs de référence et d’imprégnation dans la population

Answer 18

 échantillonnage intrusif par du personnel spécialisé  détérioration des échantillons  traitements pré-mesures au laboratoire

Answer 19

Connaissance des mécanismes d’élimination  Filtration glomérulaire  Sécrétion tubulaire (active et saturable)  Réabsorption tubulaire

Answer 20

 Moment et nombres de prélèvements  Correction pour la diurèse (lorsque approprié)

Answer 21

 Contenants appropriés (taille, volume, forme)  Conservation (bactériostatique, 4°C, -20°C)

Answer 22

C'est la variation du débit urinaire au cours du temps (diurèse), Durant la journée, on s'hydrate ce qui fait en sorte que le volume urinaire est plus important et moins concentré. À l'éveil, c'est l'inverse.

Answer 23

 Par la densité  Par la créatinine  Collecte minutée (ex: taux d’excrétion en 24h)

Answer 24

 La densité de l’échantillon varie en fonction de la diurèse  On vise à s’affranchir de la variation de la diurèse  On estime la concentration en biomarqueur pour une densité « normale » (1,024 g/mL, par défaut)

Answer 25

Cajustée=Cmesuréex(1,024-1)/(déchantillon-1)

Answer 26

Entre 1,010 g/mL et 1,030 g/mL

Answer 27

 Créatinine est un produit de dégradation des protéines musculaires (catabolisme de la créatine)  Formule C3H7N3O  Masse molaire : 113 g/mol  Molécule physiologiquement inerte : ni métabolisée, ni utilisée par l'organisme, uniquement éliminée au niveau rénal par filtration glomérulaire  La quantité de créatinine excrétée quotidiennement est constante pour chaque individu et est fonction de la masse musculaire de l’individu ainsi que de l'âge et du sexe

Answer 28

Puisque celle-ci est excrétée de façon constante, on peut comparer l'excrétion de la substance à l'étude en rapport à la créatinie.

Answer 29

Conc ‘X’ ajustée = Conc ‘X’ mesurée / Conc Creatinine

Answer 30

 La concentration ajustée peut s’exprimer en : ◼ µg contaminant/g créatinine ◼ mmol contaminant/mol créatinine ◼ Facteur de conversion ◼ µmol ‘X’/mol de créatinine = µg ‘X’/g de créatinine x 113/Mx

Answer 31

 Sont réalisées sur des périodes prolongées (6h, 12h ou 24h)  Nécessité de collecter toutes les mictions pendant la durée déterminée  Mesure du volume urinaire et de la concentration de la substance

Answer 32

 S’affranchir des volumes des mictions urinaires et de la variation de la diurèse  Calculer un taux d’excrétion journalier

Answer 33

 Plus difficiles à mettre en œuvre qu’un prélèvement unique (spot)  Risque de perte de volume

Answer 34

Durée de la collecte (h) Volume recueilli (L)

Answer 35

 Quantité totale excrétée (mg) = Concentration x Volume  Détermination du taux d’excrétion (mg/j)

Answer 36

Densité = 10,29 mmol/L Créatinine = 0,80 mmol AM/mmol Cr

Answer 37

 Durée de collecte = 12h55 = 12,92 h  Quantité de Se = 0,0574 µg/mL x 880 mL = 50,512 µg  Taux d’excrétion = 50,512 µg / 12,92 h x 24 h/j = 93,83 µg/j  Taux d’excrétion = 93,83 µg/j / 57 kg = 1,65 µg/kg/j

Answer 38

 simplicité du prélèvement  grands volumes disponibles  traitement simple de l’échantillon  disponibilité des valeurs de référence

Answer 39

 grandes variations de la diurèse  risques de contamination  détérioration microbienne  perte par volatilisation

Answer 40

◼ Substances volatiles : Pvap > 0,1 mm Hg ◼ Substances semi-volatiles et non-volatiles : Pvap < 0,1 mm Hg

Answer 41

kp=(substance_air)/(substance_sang) plus grande que 1 (pas d'unité parce que c'est un ratio

Answer 42

Varie beaucoup lorsque l'on expire de petit volume, mais atteint un plateau lorsque l'on expire de grands volumes. On veut donc que les patients expirent de grand volume pour limiter le plus possible la variation.

Answer 43

 acceptabilité du prélèvement  simplicité de l’analyse

Answer 44

 limité aux substrats volatils (dépend des coefficients de partage)  prélèvement délicat  caractéristiques de l’air expiré

Answer 45

 Phanères sont des compartiments d’excrétion composés de cellule riches en kératine  Cheveux, poils  Ongles

Answer 46

 Ils sont en équilibre avec le sang à chaque instant  Ils intègrent sur une grande période de temps ossibilité de reconstruire l’exposition passée à posteriori

Answer 47

’applique bien dans le cas de certains métaux lourds  plomb  arsenic  mercure  Également applicable pour des contaminants organiques non volatils

Answer 48

 Risques de contamination élevés et procédures de lavage difficiles à standardiser  Défi pour l’acceptabilité du prélèvement (esthétisme)

Answer 49

 Salive  Lavements nasaux  Sperme  Feces

Answer 50

 Dépistage précoce consiste en un examen physiologique ou biochimique visant à protéger la population et à prévenir chez celle-ci l’apparition de maladies.  En effet, hormis les intoxications aiguës à effets fulgurants, le développement d’une maladie d’origine toxique passe « nécessairement » par des perturbations biologiques précoces.  L’identification de ces effets biologiques précoces constitue un outil potentiel de prévention.

Answer 51

◼ Le test vise à dépister une MALADIE ◼ p. ex. dépistage du cancer de la vessie chez des travailleurs de l’aluminium

Answer 52

◼ Le test vise à investiguer s’il y a une prévalence inattendue « d’anomalies » dans un groupe, sans qu’il y ait forcément un lien étroit avec un diagnostic morbide ◼ p. ex. échanges entre chromatides sœurs dans les lymphocytes et exposition aux HAP

Answer 53

 Dépistage précoce : outil de prévention  Mais probabilité que l’observation d’une perturbation biologique soit vraiment prédictive d’une évolution vers la maladie ?  Enjeux éthiques  Dépistage d’effets infracliniques  Réversibilité des effets ?

Answer 54

 Quelques que soient les tests de dépistage réalisés (grossesse, mammographie, ITSS, etc.) aucun d’entre eux n’est parfait  Il y a toujours des « cas » qui passent au travers des mailles du filet  Ceci peut conduire a des diagnostics erronés D'ou la nécessité d'un tableau de contingence

Answer 55

 Capacité à fournir un résultat positif parmi les malades  Capacité à identifier correctement les malades  Notion de vrais positifs

Answer 56

Sensibilité = Nbre de tests positifs parmis les malades/Nbre de malades = T + parmis M +/M + Sensibilité = a/a + c

Answer 57

 Capacité à fournir un résultat négatif parmi les non-malades (individus sains)  Capacité à identifier correctement les non malades  Notion de vrai négatifs

Answer 58

Spécificité = Nbre de tests négatifs parmis les non malades/Nbre de non malades = T - parmis M -/M - Spécificité = d/b+d

Answer 59

P=nb malades/nb individu = M+/n

Answer 60

P*= nb tests positifs/nb individus = T+/n

Answer 61

VPP= nb malades parmis les tests positifs/ nb tests positifs=M+permisT+/T+ VPP=a/a+b

Answer 62

VPN= nb malades parmis les tests négatifs/ nb tests négatifs=M-parmisT-/T- VPP=d/c+d

Answer 63

La prévalence