Épreuves fonctionnelles Flashcards
Volume Courant (Vc)
air mobilisé à chaque cycle respiratoire pour inspiration/expiration normale
Volume de réserve inspiratoire (VRI)
vol max qu’on peut inspiré après avoir pris une inspiration normale
(vol qui entre dans les poumons entre fin inspiration normale et fin inspiration maximale)
Volume de réserve expiratoire (VRE)
vol max qu’on peut expirer après une expiration normale
(vol qui sort dans les poumons entre fin expiration normale et fin expiration maximale)
Capacité vitale (CVF et CV)
addition du volume courant + volume réserve inspiratoire + volume réserve expiratoire
CVF: Forcée si on demander d’inspirer au max et ensuite pousser au max tout l’air out
CV: Non forcée = plus lente
Volume résiduel
air restant dans les poumons même après l’expiration maximale
Volume expiratoire maximal seconde VEMS
volume air expiré en 1 sec
=> utile pour déterminer le degré d’obstruction bronchique
v ou f
chez individu sain, la capacité vitale forcée et lente (non-forcée) sont similaires alors que chez un patient avec une obstruction bronchique, la CVF < CV
v
Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF)
volume d’air dans poumons après expiration normale
somme du VRE + vol résiduel
il s’agit de l’équilibre entre le recul élastique des poumons vers l’intérieur et l’expansion de la cage thoracique vers l’extérieur
Capacité pulmonaire totale (CPT)
volume max air dans les poumons après inspiration maximale
CVF + vol résiduel: donc
VRE + VRI + Vc+ vol résiduel
Capacité inspiratoire
max de gaz que la cage thoracique peut contenir après une inspiration normale
volume courant + volume de réserve inspiratoire (Vc+VRI)
compliance du parenchyme pulmonaire reflété par quel volume
volume résiduel
compliance de la cage thoracique reflétée par quelle mesure
CRF: capacité résiduelle fonctionnelle (air dans les poumons après une expiration normale)
de quoi dépend la validité du test de fonction respiratoire
coopération du patient. Un effort minimal peut fausser les données.
définition spirométrie
Test physiologique mesurant le volume d’air maximal / débit d’air maximal lors d’une inspiration et expiratoire forcée.
Concrètement, un inhalothérapeute donne instructions au patient d’inspirer profondément, et d’expirer le plus rapidement possible (« on inspire… ON POUSSE! ON POUSSE! »).
Les données sont enregistrées par un spiromètre. On répète la manœuvre quelques fois pour s’assurer de la reproductibilité.
mesures importantes pour déterminer si un patient souffre d’obstruction bronchique
ratio VEMS/CVF (rapport de Tiffeneau)
volume max expiré en 1sec / quantité totale d’air expiré lors d’une expiration forcée (suivant une inspiration maximale).
v ou f
un patient qui ne peut expirer que 30% de son volume expiré total en une seconde peut être sain
f
présence d’obstruction fort probable
mesures générées par la spirométrie
- VEMS
- CVF
- DEP: débit expiratoire de pointe (ecq ça a pris beaucoup d’effort pour souffler)
- Temps expiratoire (+ long means obstruction + probable)
indications de spirométrie
-Diagnostic (dépistage d’asthme ou MPOC, évaluation risque opératoire)
-Pronostication (avec index de BODE)
-Suivi (évaluation de la réponse à un traitement, suivi progression maladie) -Évaluation en vue d’une réadaptation pulmonaire
-Recherche
quel syndrome respiratoire a une courbe concave issue de la spirométrie
obstructif
quel syndrome respiratoire a une courbe issue de spirométrie plus petite autant au DEP (débit) que sur l’axe du volume
restrictif
pcq CVF diminuée
allure d’une courbe de spirométrie dans un syndrome mixte
concave + plus petite
** aller voir slide 17 ppt
comment peut-on déterminer si le patient a une réactivité bronchique
des manœuvres de spirométrie sont répétées 15 min après l’inhalation de bronchodilatateurs (salbutamol: ventolin)
et on calcule la différence de VEMS et de CVF pour voir s’il y a eu une amélioration ou pas
critères de réactivité significative à la spirométrie
12% ET 200mL
augmentation 12% et plus ET 200mL et plus du VEMS ou du CVF dans le temps par rapport à la valeur pré-bronchodilatateur
nouveaux critères ATS: augmentation de plus de 10% du VEMS ou de la CVF par rapport à la valeur prédite
On parle de réversibilité significative en quel cas
Réactivité significative post prise du bronchodilatateur et normalisation d’une obstruction (Rapport VEMS/CVF normal post bronchodilatateur)
donc pas seulement une amélioration des valeurs mais elles sont maintenant dans les limites de la normale
v ou f
pour faire dx de MPOC ou d’asthme, on doit faire spirométrie + pléthysmographie + évaluer la capacité de diffusion + faire une bronchoprovocation à la méthacholine
f
spirométrie avant/après bronchondilatateur est enough pour dx physiologique
pléthysmographie
mesure des volumes pulmonaires dans une boîte hermétique => les changements de pression et de volume de la boîte aideront à déterminer la CRF du patient
autre que la pléthysmographie, comment peut-on mesurer les volumes pulmonaires
dilution des gaz (en utilisant soit de l’helium ou de l’azote (N2)).
Un patient respire un gaz avec une concentration initiale connue de gaz inerte. La concentration finale aidera à déterminer la CRF du patient (C1V1 = C2V2).
CRF + CI = CPT
CRF-VRE = VR
pros de la pléthysmographie
N’est pas affecté par la présence d’obstruction sévère donc + utilisée en clinique que la dilution des gaz
cons de la pléthysmographie
Calcule toutefois l’entièreté des gaz thoraciques (CRF et donc CPT sera surestimé par la présence de hernies hiatales/diaphragmatiques ou bulles)
ça voit tous les gaz même ceux qui ne participent pas aux échanges gazeux donc CRF et CPT peuvent être surestimées
pros de la dilution des gaz
N’est pas affecté par la présence de hernies ou de bulles;
Plus facile à effectuer chez les patients qui ont de la difficulté à rentrer dans la chambre (obésité, mobilité réduite).
cons de la dilution des gaz
Sera affecté par la présence d’obstruction sévère (l’hélium diffusera moins rapidement); mauvais pour MPOC/asthme
Capacité de diffusion
capacité du poumon de diffuser des gaz à travers la membrane alvéolo-capillaire
évaluée en donnant un peu de CO
capacité de diffusion dépend de quels facteurs
proportionnelle à l’aire de diffusion ainsi qu’à l’épaisseur de la membrane alvéolocapillaire (épaisseur augmentée en fibrose par exemple)
& de la variation de pression de part et d’autres de la membrane
diffusion diminue si:
- épaisseur +: fibrose
- surface diminuée
- ∆P diminué
Équation qui régit la capacité de diffusion du poumon (DLCO)
1 / DL = 1 / DM + 1 / ⍬Vc
DL = Capacité de diffusion totale
DM = Capacité de diffusion de la membrane alvéolaire (relié à la loi de Fick)
⍬Vc = dépend du volume sanguin capillaire, distance mb alvéolocapillaire & l’Hb, vitesse de liaison du CO à l’HB
pourquoi on préfère interpréter la capacité diffusion du poumon corrigée (DLCO corrigée)
corrigée en fonction de l’Hb pcq ⍬Vc dépend de l’Hb donc un patient anémique aurait une DLCO faussement abaissée
Bronchoprovocation à la méthacholine sert à quoi
déterminer s’il y a présence d’hyperréactivité bronchique (compatible avec dx d’asthme)
bronchoprovocation fait avec quoi/comment
patient respire un agent provocant une bronchoconstriction (typiquement méthacholine) et on mesure la quantité (ou la concentration) du produit à laquelle on observe une chute de 20% du VEMS pré-agent.
+ tu réagis à de petite quantité/concentration, plus grande est la probabilité que le patient souffre d’asthme.
v ou f
poids peut influencer le résultat d’un test de fonction respiratoire
F
LE POIDS N’EST PAS UN DÉTERMINANT
facteurs qui influencent la valeur prédite d’un test de fonction respiratoire
-Âge;
-Sexe;
-Taille;
-Groupe ancestral / ethnicité
qu’indique un test de fonction respiratoire sous le 5e percentile vs au-dessus du 95e
<5e: score Z à -1.645: anormal
> 95e: hyperinflation
score qui permet d’évaluer la SÉVÉRITÉ d’une condition obstructive, restrictive ou de diffusion isolée
SCORE Z (plus bas = moins bon pronostic)
léger: entre -2.5 & -1.645
modéré: entre -4 et -2.51
sévère < -1.1
pour obstructif, on regarde le score Z du VEMS (pas du ratio)
pour restrictif, on regarde le score Z du CPT
pour diffusion on regarde le score Z du DLCO corrigé
critères s. obstructif
ratio VEMS / CVF < limite inférieure de la normale (ou sous le 5e percentile)
ou ratio < 0.7
on préfère utiliser la LIN mais si on ne l’a pas, on peut se fier à 0.7 malgré les risques de surdiagnostics chez les PA et de sous-diagnostiques chez les jeunes
(mais définition GOLD actuelle donc encore legit)
définition MPOC
- Spirométrie: ratio VEMS / CVF post-bronchodilatateurs inférieur à la LIN (inférieur à 0,70 selon GOLD)
- Avec présence de FDR (tabac +++, mais aussi petit poids de naissance, exposition à la biomasse);
FDR MPOC
tabac +++, mais aussi petit poids de naissance, exposition à la biomasse (combustion dans un endroit fermé)
Ddx MPOC
asthme dit « chronicisé », bronchiectasies
on les élimine avec spirométrie
v ou f
on prescrit des bronchodilatateurs dès qu’on suspecte un MPOC cliniquement (pas nécessaire d’attendre spirométrie)
F
aucun bénéfice à donner de bronchodilatateur si tu es seulement un fumeur symptomatique sans obstruction: coûts inutiles et ES
la spirométrie est donc NÉCESSAIRE pour confirmer le dx d’asthme et de MPOC
au canada on dx MPOC et asthme trop tôt (avant spirométrie), quels sont les %
Seulement 43% canadiens avec un nouveau dx d’asthme ont eu une spirométrie
Seulement 36% Canadiens avec un nouveaux MPOC ont eu une spirométrie
définition s. restrictif
Capacité pulmonaire totale (CPT) inférieure à la LIN
La sévérité du déficit est déterminée selon le score Z de la CPT.
si un s. obstructif = asthme ou MPOC, quels sont les ddx d’un s. restrictif
parenchymateux: faible compliance du poumon:
- fibrose pulmonaire
- oedème pulmonaire
extra-parenchymateux:
- scoliose sévère
- obésité importante ++
- épanchement pleural important
- faiblesse neuromusculaire
Homme de 70 ans, ancien fumeur de 20 PA, MPOC. A bénéficié de pneumonectomie pour un carcinome épidermoïde.
on considère qu’il a quel syndrome qui on assume que les investigation lab ont été faites
s. mixte
MPOC: obstructif
pneumonectomie: restrictif
VEMS/CVF < LIN
CPT < LIN
s. non-spécifique
Survient lorsque le VEMS et la CVF sont sous la limite inférieure la normale (en valeur absolue), mais que le ratio VEMS/CVF est préservé et que la CPT est normale.
ddx d’un s. non-spécifique
very large
-Pathologie obstructive (asthme principalement);
-Obésité importante;
-Fibrose pulmonaire à ses débuts;
-Faiblesse neuromusculaire.
profil de volume pulmonaire d’une personne âgée
VR augmenté pcq pas cap d’expirer à fond
donc CI, VRE et CV diminuent en conséquence mais on reste à un CPT normal de 100%
causes de DLCO diminuée
-Emphysème;
-Maladie interstitielle à ses débuts;
-HTP PRIMAIRE (pas 2nd à mx CV ou parenchymateuse)
profil de volume pulmonaire avec bronchite chronique obstructive
VR augmenté & état d’hyperinflation => CPT augmenté
CI et CV augmentent mais on est pas capable d’expirer donc â s’accumule
profil de volume pulmonaire d’un emphysémateux
hyperinflation extrême:
VR augmenté ++ => CPT augmenté
CI et CV diminué
le poumon a perdu sa structure, il est incapable de bien se vider
profil de volume pulmonaire en fibrose pulmonaire
VR et CRF normaux ou un peu diminués => CPT diminué
CI diminuée ++ et donc CV diminuée (poumon rigide ne peut s’expandre)
profil de volume pulmonaire en faiblesse neuro-musculaire
CI, CRF et CPT diminuée pcq pas de force du diaphragme pour bien inspirer
VR augmenté pcq pas de force musculaire pour expirer
UN TEST DE FONCTION RESPIRATOIRE EST COMPOSÉ DE:
- SPIROMÉTRIE, MESURE DES VOLUMES, CAPACITÉ DE DIFFUSION
IL NÉCESSITE LA COOPÉRATION DU PATIENT SINON, FAUSSÉ
Principales sources de limitations À L’EFFORT
ventilatoire (bronchospasme),
cardiovasculaire (hypertension pulmonaire, MCAS concomitante)
et musculaire (déconditionnement => muscles ont besoin de plus d’O2 donc besoin d’augmenter la VA mais un MPOC ne peut pas l’augmenter sinon il sera en hyperinflation)
Hyperinflation statique pulmonaire
lorsque le volume de gaz dans les poumons est supérieur à la valeur prédite.
CRF est supérieur à la LSN (plus haut que 95e percentile).
Hyperinflation dynamique
Augmentation du volume téléexpiratoire (fin d’expiration) au-delà de la CRF.
On note alors une chute de la capacité inspiratoire à l’effort.
Chez le patient avec MPOC, il s’agit d’un mécanisme important de dyspnée: respire vite sans temps d’expirer, tout s’accumule et ne peut pas inspirer, il est trop plein
effet d’un effort sur un MPOC en hyperinflation
de base, il a des niveaux de volumes pulmonaires plus hauts.
À l’effort, son Vc et sa FR vont augmenté. chez un individu normal, la CRF reste pareille mais ici, elle augmente aussi donc pu de place pour inspirer
comment on contrecarre l’hyperinflation dynamique chez un MPOC
bronchodilatateurs
effets de la réadatation pulmonaire
on désensibilise le SNC pour mieux tolérer la dyspnée.
diminue ancitété & dépression
réduit l’hyperinflation dynamique
améliore la fonction musculo-squelettique.