Émotions CM Flashcards
Définition de l’affect.
États psychiques primordiaux. Positif ou négatif. État élémentaire de l’affectivité.
Définition de l’émotion et explication des phases.
Réponse intense et brève de l’organisme face a une situation importante/inattendue accompagné d’un état affectif.
Mobilise tout l’organisme : manifestation comportementale (fuite, pleurs) physiologique (modification du rythme cardiaque, transpiration), et répercussion sur les fonctions mentales (raisonnement, mémoire).
Contient 3 phases : l’anticipation de l’émotion, l’évènement et après l’évènement.
Quelles sont les 4 caractéristiques de l’émotion pour Cottraux ?
- Une sensation et une construction mentale : c’est quelque chose que l’on ressent et que l’on interprète.
- Fonction de survie.
- Phénomène observable.
- Au cœur de la relation psychothérapeutique.
Quels sont les 3 types d’émotion selon le modèle de Damasio ?
- les émotions d’arrière-plan
- les émotions primaires
- les émotions sociales
Les émotions d’arrière-plan, c’est quoi ?
Renvoi au fonctionnement homéostatique de notre organisme. Manifestation, vague et globale.
Quelles sont les émotions primaires ?
Joie, tristesse, colère, dégoût, peur, surprise.
Les émotions sociales c’est quoi ?
Ce sont des émotions liées aux autres. Sympathie, honte, culpabilité, orgueil, envie, mépris, admiration…
Définition du sentiment.
Cause complexe. Basse intensité. Dure généralement et n’a pas besoin d’un stimulus particulier pour exister. Influencent nos perceptions et conduites.
Définition de l’humeur.
Diffuse et durable, d’intensité faible et la source est vague. État émotionnel stable qui se prolonge dans le temps. Synonyme de tempérament ou personnalité. Oriente le déroulement de notre vie positivement ou négativement.
Les émotions selon selon le courant évolutionniste de Darwin.
Émotions sont inscrites dans les gènes. On est ému, parce que c’est dans nos gènes et on transmet ça de manière héréditaire. Les émotions ont pour fonction l’adaptation (survie et reproduction).
Théorie appuyée par le fait que les émotions nous sauve et nous affecte au niveau corporel.
Les émotions selon le courant physiologiste de James.
Émotions sont liées au corps. Nous sommes ému car notre corps est ému et ce sont les réponses corporelles qui donnent les émotions. C’est parce qu’on ressent des choses dans notre corps qu’on a des émotions.
Les émotions selon Cannon.
Il prend en compte la pensée. Nous sommes ému parce que nous pensons.
Une simple excitation physiologique ne suffit pas à provoquer une réelle émotion. De plus chez l’animal, les réponses émotionnelles ne sont pas altéré quand les viscères sont déconnectés.
L’intervention du cerveau est nécessaire pour qu’il y ait émotion.
Les émotions selon le courant cognitiviste de Lazarus.
Entre un évènement et une émotion. Il y a une évaluation cognitive et l’émotion résulte de la manière dont on interprète un évènement.
Quels sont les points pris en compte dans l’évaluation cognitive selon le courant cognitiviste de Lazarus ?
La cause : nous ou autrui.
Le caractère contrôlable ou incontrôlable de l’évènement.
Le caractère prévu ou imprévu de l’évènement.
L’importance.
Le caractère agréable ou désagréable.
Les émotions selon le courant culturaliste.
Les émotions sont influencées culturellement. On ressent nos émotions de par notre culture. Les émotions jouent un rôle social et on les apprend en grandissant en fonction de la société dans laquelle on vit. Donc les émotions varie d’une culture à l’autre.
Permet d’expliquer les différences entre culture dans la manière d’exprimer les émotions.
Quel courant a eu raison sur l’origine de nos émotions ?
Les émotions résulte de la combinaison des facteurs biologiques, cognitifs et culturels.
Quelle est la fonction d’une émotion ?
Elle a une fonction adaptative et va déterminer nos réactions, la sélection des informations, et la manière dont on va utiliser les informations.
Émotions et pathologie…
Les émotions de l’individu ne sont pas adaptées. Le cas pathologique a des émotions exacerbées, inhibées, récurrentes, persistantes ou décontextualisées.
Quelles sont les pathologies dans lesquelles il y a trop d’émotion ?
La personnalité hypersensible.
L’hystérie.
La personnalité histrionique.
Symptômes du trouble de la personnalité histrionique.
Exagération des émotions.
Théâtralisme.
Exubérance émotionnelle.
Quels sont les avantages de la neutralisation des émotions ?
Disparition du trac, de la colère, de la tristesse, de l’envie, de l’embarras, des manifestations physiologiques et des erreurs.
Quels sont les effets indésirables d’une neutralisation prolongée des émotions ?
Indifférence, désintégré, inactivité.
Comportement à risque pour soi et pour autrui.
Difficultés de la mémoire et du jugement.
Difficultés relationnelles.
Comportement inadapté en société.
Qu’est-ce que l’alexythimie ?
Troubles liées à un manque d’émotion.
Entraîne des difficultés relationnelles et une souffrance.
Souvent lié à d’autres troubles comme l’autisme.
Pourquoi les émotions (positive ou négative) sont utiles ?
Pouvoir adaptatif.
Fonction de communication.
Apport de but, motivation et renforcement de certains comportements.
Pour apprécier les émotions agréables, il faut connaître les émotions désagréables.
Quelles sont les quatre variables que l’on prend en compte lorsqu’on veut traiter un trouble de l’émotion ?
La situation qui génère les émotions.
L’éveil physiologique = arousal.
L’évaluation de la situation (interprétation que l’on en fait) = appraisal.
Le comportement.
Quel est le facteur qui nous intéresse beaucoup en clinique pour traiter un trouble de l’émotion ?
On s’intéresse beaucoup à l’interprétation, que la personne a de la situation et de son vécu.
Quelles sont les objectifs de la clinique lorsque l’on traite un trouble de l’émotion ?
Déconditionner les apprentissages : ce qui a appris un jour peut être désappris.
Comprendre l’impact des émotions sur nos comportements : aspect handicapant, adaptatif, plaisant, déplaisant…
Pourquoi est-ce important de s’attarder sur l’interprétation que l’on a de la situation ?
L’interprétation que l’on a des évènements génère des cognitions qui génèrent des émotions qui vont générer des comportements.
Quelles sont les différentes techniques à notre disposition ?
Les techniques cognitives.
Les techniques émotionnelles.
Les techniques comportementales.
Qu’est-ce que la restructuration cognitive ?
Technique cognitive.
On recherche des pensées automatiques, négatives, dysfonctionnelle. On les modifie par des pensées plus rationnelle et plus adaptées.
On peut utiliser les colonnes de Beck.
Les colonnes de Beck c’est quoi ?
On prend en compte la situation.
Les émotions ressenties.
Les pensées automatiques associées.
Le niveau de croyance de ses pensées.
On remplace le tout par des pensées plus rationnelle et on réévalue la croyance.
Les techniques émotionnelles, c’est quoi ?
Techniques qui vont agir directement sur les émotions : relaxation, respiration, méditation.
Les techniques comportementales, c’est quoi ?
Jeux de rôle pour améliorer la gestion des émotions.
Technique d’exposition pour déconditionner les apprentissages.
Quelles sont les principales émotions prise en charge en TCC ?
Peur, tristesse, envie, colère, honte, jalousie.
Quelles sont les conséquences de la colère sur le corps ?
Augmentation de la tension musculaire.
Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire.
Dilatation des vaisseaux périphérique : visage rouge, augmentation de la température.
Quelles sont les fonctions de la colère ?
La préparation à l’action.
L’intimidation.
Colère et préparation à l’action…
Augmentation du tonus des muscles qui servent à frapper.
Modification cardio respiratoire pour mieux irriguer les muscles en oxygène.
Colère et intimidation…
Rendre inutile le combat en intimidants l’autre.
Évite de se battre : processus risqué et coûteux en énergie.
Quel approche est utilisé pour expliquer la colère et pourquoi ?
L’approche cognitive.
La colère et le résultat d’une série d’évaluation psychologique pour déterminer si l’évènement est : indésirable, intentionnel, contraire à notre système de valeur, contrôlable par la colère.
Colère quand l’évènement déclencheur est indésirable…
Idée qu’on a tous des objectifs et que un évènement indésirable va nous empêcher d’atteindre notre objectif ce qui va générer de la frustration. La colère vient en réponse à cette frustration pour rééquilibrer nos but.
Colère et évènement intentionnel (les 4 niveaux)…
Notre niveau de colère sera dépendant de l’intentionnalité de l’évènement.
–Complètement involontaire.
–Volontaire, mais sans conscience de nuire.
–Volontaire avec conscience de nuire.
–Volontaire avec volonté de nuire.
Colère quand un évènement heurt notre système de valeur…
On a tous un système de valeur qui va nous dire si une action est acceptable ou pas. Cela renvoie aux croyances de base et on peut le travailler en thérapie.
Colère et évènement contrôlable par la colère…
Si on pense que l’on peut contrôler l’évènement par la colère, on va intimider l’autre.
Si on pense qu’on ne peut pas contrôler l’évènement par la colère, on va se soumettre.
Quels sont les deux voies de la colère ?
Une voix primitive : rhinencéphale.
Une voix sophistiqué : cortex préfrontal.
Le trouble Hulk like explication.
Accès de colère dévastateur.
Personnes qui ne contrôlent pas leurs pulsions et qui explosent pour des petites contrariétés.
Colère qui n’a pas de but, simple explosion.
Déséquilibre entre frustration ressentie et colère manifestée.
Pas de honte et pas de culpabilité
Quels sont les avantages de la colère ?
La colère est utile, système d’alarme qui nous permet de défendre nos droits. Nous permet de nous indigner et de nous donner de l’énergie. Pour lutter contre les injustices. Évite que nous retournons nos émotions contre nous-mêmes.
Quels sont les deux mauvaises manières de gérer sa colère ?
L’explosion et l’inhibition.
Dans un cas, on risque de regretter et de se rendre ridicule, ce qui va nous nuire sur le long terme.
Dans l’autre cas, on risque d’accumuler et de finir par exploser.
Comment gérer un trop de colère ?
Diminuer les causes d’irritation (arrêter de laisser ça s’accumuler les petites contrariétés).
Réfléchir à ses priorités (discours intérieur et self help).
Considérer le point de vue de l’autre.
Laissez passer une nuit de réflexion.
Laisser l’autre donner son point de vue.
Ne pas attaquer la personne, mais seulement le comportement qui nous a mis en colère.
Stopper l’entrevue.
Apprendre à tourner la page.
Comment gérer un pas assez de colère ?
Comprendre qu’on a le droit de se mettre en colère (restructuration cognitive).
Apprendre à exprimer sa colère (affirmation de soi).
Quel est le but de la restructuration cognitive ?
Le but est de remettre en question les croyances que l’on peut avoir. De modifier son mode de pensée, par dépenses plus rationnelle et réaliste.
Comment peut-on travailler l’affirmation de soi ?
On peut la travailler au travers de jeux de rôle. Exemple : préparer et répéter ses colères et apprendre à mieux réagir.
À quoi est dû la peur ?
Lorsque l’on est devant une situation qui présente un danger pour nous.
Quel est l’impact physiologique de la peur ?
Augmentation du système nerveux autonome.
Sécrétion de noradrénaline et d’adrénaline.
Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire.
Tension musculaire.
Sensation de froid.
Augmentation de l’irrigation des jambes pour se préparer à fuir.
Quelle est la particularité de la peur ?
C’est une émotion qui peut être inconsciente. Exemple : on peut se mettre en colère et se rendre compte une fois le danger j’ai passé qu’en fait on avait peur.
Description de la peur.
Réaction à un danger actuel.
Durée brève.
Objet précis.
Manifestation, physique, prédominante.
Maladie psychiatrique dérivée : phobie.
Description de l’anxiété.
Anticipation d’un danger à venir ou supposé.
Peut être chronique.
Objet parfois parfois flou.
Manifestation psychologique prédominante.
Maladie psychiatrique dérivée : tag.