Émotions Flashcards
Qu’est-ce qu’un processus affectif?
Terme général décrivant l’ensemble des états appétitifs ou aversifs faisant partie de l’expérience humaine. Comporte les émotions, sentiments, humeurs, tempérament.
- Appétitif : on veut aller vers
- aversif: on veut s’éloigner de
Qu’est-ce qu’un émotion?
État affectif qui a un commencement précis et qui est lié à un objet précis.
- Durée relativement brève (sec., mins)
- Accompagné de changements physiologiques particuliers (on ressent des changements à travers nos organes)
Les émotions sont accompagnées d’un patron de réponses synchronisées qui comporte un aspect:
- physiologique (réactions biologiques),
- psychologique (subjectif, interprétation),
- fonctionnel (servent un but)
- social (expression faciale, communication sur l’état interne d’une personne)
Qu’est-ce q’un sentiment/attitude?
- Évaluation d’un objet – aimer ou non
- S’applique à un objet qu’on évalue,
- Absence d’activation physiologique,
- Est de longue durée
- pas aussi intense qu’un émotion.
Qu’est-ce que l’humeur?
- État affectif dont la durée est prolongée (heures, semaines)
- Pas de stimulus déclencheur spécifique (ou demeure inconscient)
- Plus diffuse et globale que l’émotion
- Peut faciliter l’expérience des émotions
Qu’est-ce que le tempérament?
- Différence individuelle qui caractérise la manière selon laquelle une personne vit et exprime ses émotions habituellement.
- Durée: Années, toute la vie - Lien avec l’expertise
D’où proviennent les émotions selon William James?
- Les émotions sont des expériences conscientes provoquées par des changements d’états physiologiques. Les réactions physiologiques donneraient naissances aux émotions.
- Les réactions physiologiques différentes permettent de détecter des émotions distinctes
“Si nous imaginons une émotion forte, et qu’ensuite, nous essayons d’en soustraire tous les sentiments corporels qui lui sont caractéristiques, nous découvrirons qu’il n’en reste rien”.
ex: si tu vois un ours, tu vas avoir des réactions physiologiques, qui elles vont donner naissance à la peur.
Quelles critiques Cannon fait-il à la théorie ds émotions de William James?
- La séparation totale des viscères n’enraye pas les comportements émotionnels. ex, si tu coupe la connexion entre le cerveau et les viscère, tu vas encore vivre des émotions.
- Les mêmes changements viscéraux sont impliqués dans des états émotionnels très différents.
- Les viscères sont relativement insensibles et réagissent trop lentement.
- Induire des changements corporels ne produit pas l’émotion correspondante.
Comment Ax teste-il la différenciation physiologique des émotions?
Ax essaie de différencier les émotions sur le plan physiologique pour voir si James avait raison
Il utilise des manipulations assez fortes pour induire certaines émotions chez ses participants.
Son objectif est de vérifier si les émotions de peur et de colère sont associées avec des patrons de réponses physiologiques spécifiques.
Pour tester la peur: la personne reçoit des mini chocs électriques. On lui fait croire que c’est une expérience sur l’apprentissage. Éventuellement, l’expérimentateur dit au participant qu’il n’est plus supposé recevoir de chocs sauf que le participant reçoit encore des chocs. Et l’Expérimentateur lui dit qu’il s’est trompé et qu’il est branché sur du 220 volt et qu’il essaie de le débrancher. Alors le participant a eu vrm peur et ils pouvaient mesurer les réactions physiologiques.
Pour la colère: on dit aux participants que la personne qui doit ajuster les mesures a été renvoyée pour incompétence et arrogance sauf que l’opérateur habituel est malade auj et donc ils ont dû fait revenir leur ancien opérateur renvoyé. Et cet opérateur était vrm désagréable et méchant et alors les participants étaient vrm fâchés.
Résultats: différences physiologiques sur le plan de la peur et de la colère: Peur: - Température de la peau - tension musculaire intense et rapide - rythme respiratoire Colère: - pression sanguine - tension musculaire élevée - battements de coeur interrompus Ces résultats soutiennent la théorie de James
Explique l’étude de Schachter et Singer qui s’intéressent aux rôles des activations physiologiques et aux cognitions dans l’émotion
Objectifs: Vérifier si les deux composantes (activation physiologique et cognition) sont nécessaires pour produire une émotion.
Étude présentée comme portant sur l’effet d’une vitamine sur la vision.
Manipulations expérimentales:
1. Activation physiologique (épinéphrine vs. solution saline)
2. Nature de l’explication (informé vs. non-informé)
3. Contexte émotionnel (joie vs. colère)
2 groupes:
1) reçoit une injection d’épinéphrine (solution hormonale qui active l’anxiété et qui donne une activation physiologique similaire au stress.)
2) ils reçoivent une solution saline.
Chaque groupe est re-divisé en 2 autres groupes. Une moitié est informée des vrais effets de l’épinéphrine en leur disant que c’est normal et que c’est un effet de la vitamine, L’autre moitié, ils leur disent seulement qu’ils pourront ressentir certains effets secondaires comme des engourdissements de pieds (rien à voir avec les effets de l’épinéphrine)
Ensuite, ils sont mis dans 2 conditions: conditions qui mène à de la joie ou de la colère. Dans la salle, il y a un autre participant (c’est un expérimentateur) et il est full content. Il parle au vrai participant et dit à quel point il est content et trouve l’expérience cool. On observe le vrai participant pour voir s’il va avoir des comps. émotionnels de joie ou pas. Dans la condition colère, c’est la même chose sauf que le participant expérimentateur est vrm faché.
Résultats:
- Chez les participants ayant reçu l’épinéphrine et informés, peu importe la condition de joie ou de colère, s ne vont pas avoir de comps de joie ou de colère peu importe la condition pk? Car ils vivent la réaction physiologique en se disant que c’est l’effet de l’injection
- Chez les participants ayant reçus l’épinéphrine mais qui n’ont pas été informés, alors ils vont mésattribuer leur activation physiologique à ce que l’autre participant vit (joie ou colère). Donc ceux ds la condition joie, ils vont avoir des comps plus joyeux. Même chose ds la condition colère
- Chez les participants ayant reçu la solution saline, aucun comp de joie ou de colère n’a été exprimé.
Conclusion:
- En présence d’une activation physiologique pour laquelle il n’y a pas d’explication évidente, un sujet identifiera cet état en utilisant les cognitions qui lui sont disponibles, quelles qu’elles soient.
- Si un sujet a une explication évidente pour son activation physiologique, il ne fera pas appel à d’autres sources explicatives en vue de l’identifier.
- En présence des mêmes conditions cognitives, un individu n’aura un comportement émotif ou ne rapportera un état subjectif émotionnel que dans la mesure où il ressent une activation physiologique, qui est d’ailleurs une condition nécessaire au déclenchement d’une émotion.
Explique en quoi l’étude de Schachter et Singer va à l’encontre de James et de Cannon
Va à l’encontre de James car la personne n’identifie pas son émotion juste sur la base de l’activation physiologique.
Va aussi à l’encontre de Cannon car ce ne sont pas seulement les cognitions qui étaient nécessaires pour identifier l’émotion; il y avait aussi besoin d’une activation physiologique.
Démontre que les deux avaient tort mais raison en même temps.
Quelles conclusions Schachter identifie-t-il suite à son expérience? (4)
1) Il y a peu de différenciation physiologique entre des émotions différentes.
2) L’identification d’une émotion est due à des facteurs cognitifs.
3) Cela pourrait être généralisé à n’importe quel état interne pour lequel il n’y aurait pas de bonne explication. (Cette conclusion dit donc que 2 personnes peuvent vivre la même chose sur le plan physiologique mais ne l’interprèteront pas de la même façon sur le plan émotionnel subjectif. Dépendamment de tes capacités à déterminer ce qui se passe sur le plan subjectif chez toi )
4) L’étude ne supporte pas entièrement la théorie
d’activation de James car les sujets activés ne vivent
pas nécessairement une émotion.
Explique l’étude de Duton et Aron sur la mésattribution et le pont Capilano
Objectif: Vérifier si l’activation physiologique créée par une situation apeurante engendrera des émotions amoureuses
2 groupes de participants : sur le pont instable et sur un autre pont qui est stable.
Les participants étaient seulement des hommes et ils devaient rencontrer l’expérimentatrice au centre du pont.
Sur le pont l’expérimentatrice leur montre une planche de Tht (image où tu dois raconter une histoire) et les participants devaient raconter une histoire selon le tht.
Autre variable: a quel point les participants allaient rappeler l’expérimentatrice pour des questions.
Résultat: ds la diapo et: ceux sur le pont instable avaient plus de contenu sexuel ds leur histoire. Pk? car ils ont surement mésattribuer leurs réactions physiologique de peur à des sentiments amoureux ou sexuels envers l’expérimentatrice.
D’où proviennent les émotions selon:
1) James-Lange
2) Cannon-Bard
3) Schachter-Singer
4) Damasio
James-Lange: L’émotion provient des réactions physiologiques du corps.
Cannon-Bard: L’émotion est vécue en même temps qu’il y a des réactions physiologiques.
Schachter-Singer: L’émotion résulte de l’interaction entre une activation physiologique et l’analyse cognitive de la situation où elle se produit, cette dernière composante déterminant la spécificité de l’émotion.
Damasio: Possible de vivre une émotion sans cognition: activation de régions du cerveau
À quoi servent les émotions?
La fonction première des émotions est de mobiliser l’organisme pour qu’il gère rapidement des rencontres interpersonnelles importantes, en accord avec des moyens qui se sont montrés efficaces pour son espèce à travers les âges. (fonction évolutionniste)
Qu’est-ce qu’une émotion primaire?
- Sont des composantes élémentaires (émotions discrètes) qualitativement différentes, de l’expérience émotionnelle.
- Sont innées et servent des fonctions adaptatives essentielles.
- Peuvent être combinées pour former des émotions plus complexes