Émotions 2 Flashcards

1
Q

Est-ce que les aveugles ont les mêmes expressions faciales que les personnes voyantes?

A

On observe les réactions faciales chez les athlètes aveugles et voyants ds diverses situations: victoire, défaite, etc. Dans les 2 conditions, les gens ont les mêmes expressions faciales

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Q

Est-ce que si on transforme notre expression faciale, ça peut changer notre émotion? Explique selon l’étude de Strack, Martin et Stepper

A

On dit aux participants que c’est une étude sur la posture. On leur demande de tenir un crayon dans leur bouche, entre tes dents ou entre tes lèvres. Si tu tiens le crayon entre tes dents, ça fait la même expression faciale que le sourire. Si tu tiens le crayon avec tes lèvres, alors ça inhibe tes expressions faciales.

Ensuite, on leur demande de regarder des bandes dessinées et de dire à quel point ils les trouvent drôles (les bd sont pas fuuuull drôle pour pas influencer leur émotion). ex: garfield

Résultats: les personnes qui ont tenu le crayon entre leurs dents (donc qui avaient la même expression faciale que le sourire) ont trouvé la bd plus drôle que les participants qui avaient mis le crayon entre leurs lèvres.

Donc, en souriant, tu crées en toi une émotion de joie et cela va affecter comment tu vas interpréter différentes situations.

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3
Q

Explique l’étude de Niedenthal sur les bébés et la suce rendus enfants et leur capacité à mimiquer des expressions faciales

A

Étude qui montre une association entre le temps d’utilisation de la suce en mois chez les bébés et la capacité à mimiquer des expressions faciales montrées ds un vidéo rendu à la 6e année du primaire.

Dans le vidéo, la personne fait une expression faciale et l’Enfant doit indiquer à quel moment la personne change son expression faciale pour une autre (ex: joie puis tristesse)

Résultats: chez les garçons seulement, plus ils avaient utilisés la suce longtemps, moins ils avaient cette capacité de mimiquer l’expression faciale de la personne ds le vidéo. Pas d’effet chez la fille.

Ensuite, une fois adultes, les expérimentateurs mettent en relation le temps d’utilisation de la suce et l’intelligence émotionnelle. Résultats: plus ils avaient utilisés la suce dans leur enfance, moins élevé était leur score à l’intelligence émotionnelle. Encore une fois, pas d’effet chez la fille.

La capacité à mimiquer les expressions faciales des autres relève de l’intelligence sociale.

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4
Q

Explique l’étude de Rychlowska sur les bébés et la suces et la capacités des adultes à mimiquer l’Expression du bébé

A

On demande à des adultes de regarder ces différentes photos de bébé et on regarde la capacité naturelle du parent à mimiquer l’Expression du bébé.

Résultats: Lorsque la photo d’un enfant est présentée de façon normale, alors le parent aura plus tendance à refaire l’expression faciale de son bébé (zygomatique-muscle au niveau du sourire). Ils vont mimiquer l’expression faciale de leur bébé lorsque leur sourire n’est pas caché par la suce et encore moins lorsqu’il y a un carré blanc ou qu’il a la suce. Presque la même chose au niveau de l’expression de la colère (corrugateur): le parent mimique l’expression colérique de son bébé lorsqu’il n’a rien ds sa bouche et bcp moins ds les conditions où son bébé a une suce ou un carré blanc devant sa bouche.

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5
Q

Qu’est-ce que la théorie différentielle des émotions de Izard?

A
  • 10 émotions primaires forment le système de motivation principal des êtres humains.
    1. Intérêt-excitation
    2. Surprise-étonnement 3. Dégoût
    4. Colère
    5. Mépris
    6. Joie
    7. Tristesse
    8. Culpabilité
    9. Peur
    10. Honte-timidité
  • Chaque émotion primaire présente des fonctions d’organisation et de motivation et des propriétés expérientielles particulières.
  • Chaque émotion mène à une expérience subjective particulière et provoque des effets différents sur les cognitions et les actions
  • La combinaison de certaines émotions primaires qui créent d’autres émotions.
    ex:
    L’hostilité: colère, mépris, dégoût
    L’anxiété: peur, tristesse, culpabilité, honte
    La dépression: tristesse, colère, dégoût, mépris, peur, culpabilité, honte (colère, dégoût et mépris sont dirigés vers soi, surtout, ou vers les autres = hostilité)
  • Interaction émotion-émotion: Amplification, atténuation ou inhibition d’une émotion par l’autre
    ex: Colère dirigée vers les autres atténue tristesse et honte, Joie atténue tristesse
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6
Q

Définis la peur et sa fonction

A
  • Perception d’une menace à notre sécurité.
  • L’attention est étroitement focalisée sur l’objet de peur, causant une sorte de « vision en tunnel », limitant l’étendue des perceptions, pensées et choix qui peuvent être faits.
  • Formes moins extrêmes: sentiments d’appréhension et d’anxiété.
  • Les réactions de paralysie ou de fuite associées à la peur semblent avoir pour fonction de faciliter l’évitement des prédateurs.
  • La peur permet de motiver l’individu à éviter les dangers
    autant au niveau physique que psychologique.
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7
Q

Définis la colère et sa fonction

A
  • Déclenchée par la douleur ou des situations de contrainte, de blocage ou d’interruption d’un comportement orienté vers un but, de stimulation aversive, d’injustice.
  • Différente de l’agression : la colère mobilise de l’énergie pour autre chose que des gestes hostiles. Ex. affirmation de soi.
  • Impulsion à attaquer la source de colère. Besoin d’une action physique si colère est grande.
  • Fonction: Préparer la personne à se battre ou se défendre lorsqu’une situation menace son intégrité; augmente le niveau d’énergie en activant le corps et en le préparant à l’action.
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8
Q

Définis le mépris et sa fonction

A
  • Sentiment d’être supérieur à une autre personne.
  • Déformation et agrandissement de son image et de sa valeur et dévalorisation de l’objet du mépris.
  • Peut mener aux préjugés sociaux et à la violence intergroupe meurtrière en déshumanisant et en minimisant l’importance d’autres individus ou groupes (ethniques par exemple).
  • Fonction: Affronter un adversaire dangereux; peut renforcer la normalisation et l’ordre social en favorisant le rejet des individus déviants qui voient une pression mise sur eux pour changer de comportement.
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9
Q

Définis la culpabilité et sa fonction

A
  • D’une conformité basée sur la peur à un sentiment de responsabilité reposant sur la culpabilité.
  • Anticipation d’une sanction venant de l’extérieur, et plus tard de l’intérieur (intériorisation)
  • Impression de perdre l’autre qui a été lésé; racheter ses méfaits.
  • La culpabilité stimule la production de pensées préoccupées à propos de ce qui a été fait de mal, en plus de plans pour corriger la situation.
  • Fonction: Sert à maintenir l’ordre social en stimulant un sens de responsabilité personnelle et sociale.
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10
Q

Définis la timidité et sa fonction

A
  • Sentiment de vulnérabilité dans les situations sociales. Évitement de certaines situations sociales (sans être asocial). Sentiment de maladresse, inadéquation, craintif de parler, peu assuré.
  • Éviter le rejet et la critique en évitant de s’exprimer ou de s’exposer.
  • Désir d’être en relation mais préoccupé par l’impression qu’on va laisser (i.e. être à la hauteur ou pas).
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11
Q

Définis la honte et sa fonction

A
  • Baisser les yeux et tourner la tête de façon à éviter l’objet de honte, la tendance à se faire petit (par ex. par la posture).
  • Degré élevé de conscience de soi, surtout tourné vers les faiblesses du soi. Comme si des parties de soi étaient soudainement exposées au grand jour.
  • Sentiment d’incompétence et perte de présence d’esprit (dire ou faire n’importe quoi).
  • Renforcer la cohésion sociale et la conformité en augmentant la sensibilité à l’opinion des autres; la honte peut motiver l’individu à changer, à s’améliorer.
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12
Q

Définis l’intérêt et sa fonction

A
  • Rôle prépondérant dans la motivation pour les tâches de tous les jours.
  • Sentiment d’être engagé, fasciné ou curieux. Vouloir
    investiguer, s’impliquer.
  • Fonctions:
    1. Biologique: susciter une réduction du rythme cardiaque qui crée les conditions optimales pour la réception d’information.
    2. Motivationnelle: faciliter le maintien de comportements d’exploration et d’apprentissage.
    3. Sociale: favoriser le jeu et la communication sociale
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13
Q

Définis la surprise et sa fonction

A
  • À la limite des émotions positives et négatives, bien qu’elle soit habituellement associée à des expériences agréables.
  • De courte durée.
  • L’esprit devient “vide” à l’instant de surprise.
  • Les processus mentaux sont momentanément arrêtés.
  • Fonction: Aider à préparer la personne à bien gérer un
    événement nouveau et soudain, et ses conséquences, en libérant le système nerveux de toute activité.
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14
Q

Décris le dégoût et sa fonction

A
  • Probablement parmi les premières émotions à émerger au cours de l’évolution car il est proche du biologique (approche-évitement).
  • Visées adaptatives claires: le vomissement.
  • Fonction: Sert au rejet d’objets qui sont potentiellement dangereux physiquement ou psychologiquement
  • Goût ou une odeur: vomir;
  • Stimulus psychologique: forte aversion et désir d’éviter l’objet de dégoût
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15
Q

Définis la joie et sa fonction

A
  • Source dans les interactions sociales, le jeu et la satisfaction dans la réalisation d’objectifs. Sentiment positif et gratifiant.
    Impression de confort psychologique et de bien-être. L’esprit et le corps sont dans un état favorisant la relaxation ou le jeu. Absence de stress mental ou physique.
  • Fonctions:
    1. Sociale: l’expression répétée de la joie dans les interactions parents-bébé favorise les liens d’attachement. Établissement des liens d’affection et de la confiance de base;
    2. Biologique: Expérience de renforcement. Elle favorise également la récupération après des états de stress
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16
Q

définis la tristesse et sa fonction

A
  • Souvent causée par l’expérience d’une perte.
  • Renforce les liens entre les personnes qui partagent la souffrance liée à la perte d’un être cher (deuil).
  • Le ralentissement associé à la tristesse peut être l’occasion de refaire le plein et de prendre le temps de voir les choses différemment.
  • Un signal pour les autres que la personne ne va pas bien, servant alors d’appel à l’aide, suscitant l’empathie des autres.
  • Favorise des comportements de « prendre soin » (de soi, des autres).
17
Q

Quelle est l’utilité des émotions positives et négatives?

A

Les émotions négatives sont liées à des tendances à l’action. - Fight or flight. Les émotions négatives donnent lieu à un rétrécissement de la pensée et de l’action.
Combattre S’enfuir Vomir

Les émotions positives sont encore diffuses et peu différenciées dans la littérature scientifique
- Dans la taxonomie des émotions: Environ 1 émotion positive pour 3 ou 4 négatives.
Les émotions positives favoriseraient un élargissement du répertoire de pensées et d’actions.

18
Q

Explique l’étude de Frederickson sur l’induction d’émotions positives

A

Les participants écoutent soit un film amusant ou un film neutre.
Ensuite, ils doivent répondre à une tâche de perception locale ou globale

Résultats: les participants qui ont vu le film positif vont avoir une vision plus globalqe que ceux qui ont vu le filml neutre.

Conclusions:
L’expérience d’émotions positives, si répétée, favorise la construction de ressources internes durables à long terme.
- Ressources physiques (habileté en sport)
- Intellectuelles (curiosité, facilité d’apprentissage)
- Sociales (sourire, expérience partagée)
- Psychologiques (Bien-être)

19
Q

Explique l’étude de Frederickson sur le 11 septembre 2001 et la résilience

A

Les émotions positives peuvent se vivre n’importe quand, même lors d’événement très difficile.

Frederickson avait déjà pris des mesures de résilience chez plusieurs participants avant le 11 septembre. Puis, elle prend aussi des mesures de ressources psychologiques (ex; satisfaction de vie, optimisme, dépression, etc.).
Apres le 11 septembre, elle re-mesure les participants sur les émotions positives qu’ils vivaient et sur les ressources psychologiques.

Résultats: les gens qui étaient plus résilients vivaient une augmentation des ressources psychologiques après un événement difficile et plus d’émotions positives. Les émotions positives agissent comme valeur médiatrice. Ce sont les émotions positives qui permettaient d’augmenter les ressources psychologiques. Donc lorsqu’on tient compte des émotions positives, la corrélation entre la résilience et l’augmentation des ressources psychologique(0.27*) devient 0,01 car ce sont les émotions positives qui font augmenter les ressources psychologiques.

20
Q

Explique l’étude de Frederiskson sur les émotions positives et la théorie du désamorçage

A

Les émotions positives ont un effet de désamorçage.

Expérimentation où on stress les participants en leur disant qu’ils doivent faire une présentation orale devant des juges qui vont t’évaluer.. on mesure leurs réponses psycho-physiologiques. Ensuite, on leur dit que ce n’est pas eux qui ont été choisi pour faire la présentation et qu’à la place, ils doivent écouter un film. 4 catégories de films:

1) joie
2) contentement
3) triste
4) film neutre

On mesure combien de temps ça leur prend pour revenir à leur niveau de base au niveau cardiovasculaire (car après avoir été stressés, leur rythme cardiaque avait augmenté)

Résultats: les participants qui ont écouté le film joyeux ou de contentement reviennent à leur niveau cardiovasculaire normal plus rapidement que ceux qui ont vu un film neutre ou triste. Donc, vivre des émotions positives immédiatement après avoir été anxieux permet de favoriser la récupération physiologique.