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Master MEEF > Economie > Flashcards

Economie Flashcards

1
Q

Quel est la loi psychologique fondamentale de Keynes ?

A

C = c.Y + Co
(avec c = propension marginale à consommer (part du revenu qui est consommée lorsque le revenu augmente ; Y = revenu ; Co = consommation incompressible autonome, c’est la consommation de l’agent même quand il ne dispose d’aucun revenu)

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2
Q

Quels sont les deux types de politiques budgétaires ?

A
  • Relance : lors de la récession on augmente les dépenses publiques et ou on diminue les PO
  • Rigueur : lors de l’inflation on diminue les dépenses publiques et/ou on augmente les PO
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3
Q

Quels sont les 4 point du carré magique de Kaldor sur les objectifs de politique conjoncturelle ?

A
  • Jouer sur la croissance
  • Jouer sur le niveau de l’emploi
  • Jouer sur l’inflation (objectif de stabilité des prix, inflation de 2% max)
  • Jouer sur le commerce extérieur
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4
Q

Qu’est ce que la BCE ?

A

La banque central européenne
* Elle est indépendante des pouvoirs politiques
* Elle a pour objectifs de maintenir l’inflation <2%

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5
Q

Qu’est ce que représente la courbe IS ?

A

La courbe IS représente les combinaisons de niveau de production Y et de taux d’intérêt r qui correspondent à un équilibre sur le marché des biens.

Pour chaque valeur du taux d’intérêt, il y a un niveau de production Y

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6
Q

Qu’est ce que l’effet multiplicateur ?

A

Selon Keynes, l’augmentation des dépenses publiques va générer une hausse de la production plus que proportionnelle, autrement dit, K = 1/1-c

soit K pour identifier la variation de la production par rapport au dépense public (K fois supérieur à la variation des dépenses publiques) soit c pour la propension marginale à consommer des agents économiques

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7
Q

A partir de quand peut on dire que l’Etat prend une place majeure dans l’économie ?

A

La place croissante de l’Etat dans l’économie se fait à la fin du 19ème siècle et s’accélère après la WWII (30 glorieuses)

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8
Q

Quels sont les deux chiffres qui permettent de dire que l’Etat a une place majeure aujourd’hui dans l’économie ?

A
  • Dépense publique : Depuis les 80’s, environ 50% du PIB
  • Prélèvements obligatoires : Depuis les 80’s, ils ne sont pas descendu en dessous de 40%* du PIB
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9
Q

Qu’est ce que le principe de subsiduarité ?

A

Selon Adam Smith, l’Etat doit intervenir lorsque les initiatives individuelles ne sont pas efficaces ou qu’individuellement, les individus n’auraient pas intérêt à produire tel bien ou service (bien et service collectif)

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10
Q

Qu’est ce que sont les biens et services collectifs ?

A

Les biens et services collectifs

  • Personne individuellement n’a intérêt à les produire (absence de rentabilité)
  • Améliorent le bien être collectif

Dans ce cas, c’est l’Etat qui finance la production de ce bien puisque l’avantage collectif est supérieur au coût de production privé.

(ex : pont, éducation…)

CF : Subsiduarité d’Adam Smith et fonction de l’Etat RIchard Musgrave

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11
Q

Quels sont les deux domaines d’intervention qui devraient être assuré par l’Etat selon Adam Smith ?

A

Action d’ordre : les fonctions régaliennes de l’Etat (sécurité extérieure et intérieure)

Action économique: la production des biens et services collectifs

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12
Q

Quelles sont les 3 fonctions de l’Etat selon Richard Musgrave ?

R Musgrave, La théorie des finances publiques, 1959

A
  1. Allocation des ressources: optimum, réglementation, financement des B&S collectifs
  2. Répartition des ressources: justice sociale
  3. Stabilisation des ressources: haut niveau de Y et valeur de la monnaie
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13
Q

Qu’est ce que la loi Wagner ?

A

Il constate une corrélation entre croissance économique et dépenses publiques.
La dépense publique serait plus que proportionnelle à l’activité économique

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14
Q

Qu’est ce que la thèse de Peacok et Wiseman ?

A
  • Les citoyens sont peu disposés à accepter une hausse des impôts sauf en cas d’événements exceptionnels (guerre, crises économiques..).
  • Ils constatent un effet cliquet, une fois l’augmentation des impôts, le niveau d’impôt redescend rarement.
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15
Q

Quelle est la loi de Baumol de 1966 ?

A

Lorsqu’il observe une intervention forte de l’etat dans certains secteurs d’activité, il constate que les gains de productivité sont faibles (les coûts de productions sont plus élevés) ce qui traduit un augmentation des dépenses publics

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16
Q

Qu’est ce que la théorie du public choice d’Anthony Downs (50’s)

A

Selon lui, à l’approche des élections, le parti politique au pouvoir aurait tendance à augmenter les dépenses publiques pour se faire réélire

non vérifié empiriquement

Courant économique libérale qui analyse des phénomènes politiques pour expliquer des phénomènes éco.

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17
Q

Est ce que la hausse des dépenses publiques est forcement synonyme de hausse des prélevements obligatoires ?

A

Non :
L’Etat peut s’endetter et compter sur plus de croissance éco pour rembourser cette dette publique.

Exemple : Gestion de la crise Covid en France

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18
Q

Quelle est la différence entre une politique structurelle et une politique conjoncturelle ?

A
  • Politiques structurelle : long terme, effet sur la structure
  • Politiques conjoncturelles : court terme et contra-cyclique (contre le cycle économique)
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19
Q

Quelle est la différence entre une politique conjoncturelle budgétaire et une politique conjoncturelle monétaire ?

A
  • Politique budgétaire : menée par l’Etat
  • Politique monétaire : menée par la Banque Centrale
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20
Q

Quels sont les deux types de recettes de l’Etat ?

A
  1. Fiscale : Impôts, cotisations, taxes ( les taxes doivent toujours être clair sur le financement qu’elle encadre)
  2. Non fiscale : majoritairement dividendes d’entreprises publiques
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21
Q

Quels sont les canaux sur lesquels la Banque Centrale peut agir lors de ses politiques monétaires ?

A
  1. Agir sur les taux d’intérêts (prix de la monnaie et rémunération des prêteurs)
  2. Agir sur le régime de change
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22
Q

Lorsque les dépenses publiques sont supérieures aux recettes publiques ont parle de …?

A

Déficit public

Ce dernier est financé par la dette publique

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23
Q

Quels sont les 3 motifs de demande de monnaie selon Keynes ?

A
  1. précaution (mettre de l’argent de côté par sécurité)
  2. transaction (quantité de monnaie qu’il faut pour pouvoir échanger des biens et des services)
  3. spéculation (demande de monnaie pour pouvoir la placer au bon moment sur les marchés financiers)
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24
Q

Qu’est-ce qu’une politique discrétionnaire ?

A

C’est lorsque les pouvoirs publics décident délibérément d’augmenter ou diminuer les dépenses et recettes sur le coup. Elle s’oppose à une politique de règle qui suit des objectifs sur le moyen long terme

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25
Q

Qu’est ce qu’un stabilisateur économique ?

A

C’est l’augmentation ou la diminution automatique des dépenses et recettes en fonction de la conjoncture économique qui ne relève pas d’une décision politique directe

Exemple : Durant le covid, le chômage à augmenter donc il y a deux conséquences mécaniques : augmentation des dépenses publiques car plus d’indemnités chômages versé et dans le même temps il y a eu une baisse des recettes car moins de cotisations sociales versées

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26
Q

Que faire en fonction de si le multiplicateur est supérieur ou inférieur à 1 ?

A
  • > 1 (selon Keynes et le FMI) : politiques de relance
  • > 1 : (selon certains néoclassiques) politiques d’austérité
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27
Q

Qu’est ce que le régime de change ?

A

C’est l’ensemble de règles qui permettent de fixer la valeur de monnaie par rapport à une autre

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28
Q

Quels sont les deux types de régime de change ?

A
  • Régime de change fixe :La monnaie a une valeur/parité officielle exprimée par rapport à une “monnaie étalon” (l’or, le dollar ou une combinaison de devises)
  • Régime de change flexible/flottant : Il n’y a pas d’étalon / parité officielle. Le taux de change d’une monnaie varie librement sur le marché des changes, en fonction de l’O&D
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29
Q

Qu’est ce que le modèle IS LM ?

A

Elaboré par John Hicks :
1. Formé de deux courbes (IS et LM) dont l’intersection détermine l’équilibre simultané sur le marché des B&S et sur le marché de la monnaie.

  1. Il permet de trouver les combinaisons de revenu et de taux d’intérêt garantissant l’équilibre général de l’économie.
  2. Il permet d’analyser quels sont les impacts sur l’équilibre des interventions de la politique budgétaire et monétaire.

Ce modèle a été repris par Hansen d’où l’appellation Hicks-Hansel

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30
Q

Quels sont les fondamentaux théoriques du modèle ISLM ?

A
  1. Quantité d’agent limité (état, entreprise, ménage)
  2. En macro économie, avec des agrégats (consommation, production, investissement et dépenses publiques) qui permettent de comprendre le comportement éco des agents
  3. Ajustements par les quantité et non par les prix

Selon Keynes, a court terme, les prix sont fixes et le plein emploi n’est pas atteint donc la seule manière de retablir un équilibre sur le marché et de jouer sur les quantités et non sur les prix

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31
Q

Quelles sont les hypothèses générales du modèle ISLM ?

A
  1. Hypothèses du comportement des ménages :
    - loi psychologique fondamentale, il y a un lien entre le revenu et la consommation (C = c.Y + Co)
    - 3 motifs de détention de la monnaie (transaction, spéculation, précaution).
  2. Hypothèses du comportement des entreprises :
    - Le niveau de production des entreprises va dépendre de leurs anticipations et notamment de la demande anticipée. Autrement dit, les entreprises sont ici contraintes par les débouchés.
    - Les choix d’investissement vont dépendre du taux d’intérêt

Tout ceci est globalement basé sur les theories keynésiennes

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32
Q

Pourquoi la courbe IS est décroissante ?

A
  • Quand le taux d’intérêt diminue 🡺 ↑ I 🡺 ↑ Y
  • Quand le taux d’intérêt augmente 🡺 ↓I 🡺 ↓Y

Le taux d’intérêt est un coût pour l’emprunteur

C’est donc le taux d’intérêt qui détermine le coût de production

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33
Q

Quelles sont les interprétations d’un déplacements de la courbe IS ?

A

Il y a une variation des dépenses publiques (G) et/ou variation du niveau des impôts (T) :

  • G augmente 🡺 La demande globale augmente et la courbe se déplace vers la droite
  • Si G baisse 🡺 Déplacement vers la gauche
  • Si T augmente 🡺 La demande globale diminue et la courbe se déplace vers la gauche.
  • Si T baisse 🡺 Déplacement vers la droite
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34
Q

Comment est construit la courbe LM ?

A

Elle concerne le marché monétaire :

  • Offre de monnaie : exogène ⬄ déterminée par la banque centrale (courbe verticale)
  • Demande de monnaie (L) : 3 motifs et va donc dépendre du revenu (motif de transaction), de la capacité d’épargne (motif de précaution) et du taux d’intérêt (motif de spéculation).

Equilibre du marché monétaire = offre de monnaie = demande de monnaie

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35
Q

Quelle est la formule de la demande de monnaie ?

A

Md = L1(Y) + L2(i)

L1 (transa° + précau°) Dépend du revenu
L2 Dépend du taux d’intérêt

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36
Q

Quelles sont les interprétations d’un déplacements de la courbe LM ?

A

Il y a des politiques monétaires conduites par les autorités monétaires :

  • Si l’offre de monnaie diminue 🡺 demande > offre, il faut donc augmenter le taux d’intérêt pour rétablir l’équilibre 🡺 déplacement de LM vers le haut
  • Si l’offre de monnaie augmente 🡺 offre > demande, il faut alors diminuer le taux d’intérêt pour rétablir l’équilibre 🡺 déplacement de LM vers le bas
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37
Q

Qu’est ce que la trappe à liquidité ?

A
  • C’est une situation économique déprimée ou les agents éco sont très pessimistes et n’ont plus confiance en le futur.
  • Le taux d’intérêt est à son minimum (la BC ne peut plus le baisser plus)
  • La demande de monnaie (motif de spéculation) est ici à son maximum les agents éco thésaurise en attendant que les taux d’intérêt augmente. Si les agents éco ont une augmentation de revenu, ils thésaurisent tout.

Notion de Keynes

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38
Q

Qu’est ce que la phase classique ?

Modèle ISLM

A

La monnaie n’est qu’un voile, ce n’est pas la quantité de monnaie qui détermine le niveau de production.

Notion faisant référence à la pensée classique et néo classiques

39
Q

Quelles types de politiques monétaires font bouger la courbe LM ?

A
  • Vers la gauche lors de politiques monétaires restrictives (baisse l’offre de monnaie)
  • Vers la droite lors des politiques monétaires expansionnistes (augmenter l’offre de la monnaie)
40
Q

Qu’est ce que l’équilibre dans le modèle ISLM ?

A

Equilibre simultané sur les deux marchés est réalisé pour un couple unique (Y,i) correspondant à l’équilibre général de l’économie

41
Q

Qu’est ce que la demande de travail ?

A

Quantité de travail, mesurée en heures, ou ne personnes, qu’une entreprise souhaite recruter en fonction du salaire réel. Elle correspond à la courbe de productivité marginale du travail

42
Q

Le temps où l’on peut dire que le stock de capital productif ne varie pas s’appelle

A

Le court terme

43
Q

Selon les néoclassiques, la productivité marginale du travail est …

A

Décroissante

44
Q

Qu’est ce que l’effet d’éviction et par quoi s’explique t’il ?

A

C’est la baisse de l’investissement privé provoquée par une hausse des dépenses publiques :

  • Effet volume : l’état va financer sa politique sur les marchés financiers et va capter une partie de l’épargne privée et ces derniers vont acheter des titres d’Etat plutôt que des titres d’e privé ce qui réduit l’investissement privé.
  • Effet prix : l’Etat va mener sa politique de relance et capter une grande partie de l’épargne cela signifie que l’épargne devient rare et donc cela conduit à augmenter les taux d’intérêt

Alors l’effet px et vol jouent un rôle défavorable pour l’I privé

45
Q

Quelles sont les trois limites de l’effet d’éviction ?

A
  • Selon Keynes,l’effet d’éviction n’aurait pas lieu d’être : Si politique de relance c’est que l’éco est déprimée et donc défaillance dans l’I privé alors il n’y a pas de concurrence entre l’I privé et public mais une complémentarité car l’I public compenserait le manque d’I privé.
  • Empiriquement, il n’a jamais été établi que cet effet d’éviction existe
  • L’effet boule de neige
46
Q

Qu’est ce que l’effet boule de neige ?

A

Induit par un déficit public persistant : avec une politique de relance, la dette publique augmente et les investisseurs perdent confiance en nos capacité de remboursement donc augmente les tx d’i donc hausse des DPs…

L’augmentation du taux d’intérêt > taux de croissance : les ressources nécessaires pour rembourser sont suffisantes

Solutions : politique budg de rigueur ou politique mon expansionniste

Justifie des politiques conjoncturelles monétaires et budgétaires de rigueur

47
Q

Qu’est ce que le triangle des incompatibilité de Mundell ?

A

Dans un contexte international, une économie nationale ne peut pas atteindre simultanément les trois objectifs suivants :

  • avoir un régime de change fixe
  • disposer d’une politique monétaire autonome , c’est-à-dire fixer les taux d’intérêt à court terme
  • avoir une parfaite liberté de circulation des capitaux

Mais si l’un des objectifs est abandonné, les autres sont réalisables.

48
Q

Qu’est ce que le sous emploi ?

A

Théorie keynesienne :
Il n’y a pas une utilisation maximale de toutes les capacités productives du pays.

49
Q

Qu’est ce que la courbe de Phillips de 1958 ?

A

Relation entre taux de chômage et la variation des salaires nominaux :

  • Lorsque l’on est en plein-emploi, alors la D de L > O de L 🡺 Hausse des w (concurence entre employeurs)
  • Inversement, si le tx de chô est élevé 🡺Baisse des w nominaux (perte de pouvoir de négociation)
50
Q

Qu’est ce que le salaire nominal ? Qu’est ce qui le distingue du salaire réel ?

A

C’est le salaire horaire qui tient compte de l’inflation et correspond à la valeur réelle de l’argent : W/P
Le salaire nominal correspond à la somme perçue par le salarié. Donc si le salaire nominal reste constant en période d’inflation, alors le salaire réel diminue.

51
Q

Quelle est la réinterprétation de la courbe de Philipps par Solow et Samuelson en 1960 ?

A
  • Garde l’axe des abscisses du taux de chômage
  • Modifie l’axe des ordonnées avec le taux d’inflation (car les prix dans l’éco augmentent lorsque les coûts salariaux augmentent)

Cette courbe permet de mettre en évidence l’oscillation entre chômage et inflation

Ceci met en évidence le NAWRU

52
Q

Qu’est ce que le NAWRU ?

A

Non accelerating wage rate of unemployment : C’est le taux de chômage qui correspond à une stabilité des salaires nominaux.

  • En dessous du « NAWRU » les salariés sont dans une position de force leur permettant d’obtenir des hausses de salaires.
  • Au-dessus de cette valeur, les w nominaux diminuent ou ralentissent leur progression car c’est l’offre de travail qui est excédentaire (une hausse du chômage modère les aspirations salariales).
53
Q

Quelle est la réinterprétation de la courbe de Philipps par Friedman et Lucas ?

L’offensive libérale dans un contexte de stagflation

A
  • Friedman fournit une relation entre inflation et chômage. Les comportements des agents éco reposent sur des anticipations
    A court terme on réduit le chômage (illusion monétaire) A long terme, la courbe est verticale
  • Lucas (1973) les anticipations sont rationnelles, il n’y a pas l’étape d’illusions monétaires (étape où le chômage pouvait était réduit) Même à court terme les politiques monétaires ne sont pas efficaces car dès l’annonce les wés réclament une hausse de w pour compenser l’inflation.
    Selon Lucas, la courbe de Phillips va être verticale.
    Un des arguments qui montre l’inefficacité des politiques monétaire repose sur l’anticipation.
54
Q

Qu’est ce le ratio de solvabilité ?

A

Pourcentage minimum de fond propre que doit détenir une banque commerciale en fonction de ses engagements défini par les autorité financières pour garantir la solvabilité des banques

créé en 1974 par le comité de Bâle

55
Q

Qu’est ce qu’un bien libre ?

A

C’est un bien qui est en dehors de l’objet d’analyse économique car il n’y a pas de notion de rareté

ex : air pur

56
Q

Quel est la différence entre microéconomie et macroéconomie ?

A

Microéconomie :
- comportements individuels des agents éco (prodR et consomR selon les néoclassiques)
- comprendre le processus de choix dans l’allocation des ressources.

Macroéconomie :
- raisonnement en termes d’agrégat (entreprises, de l’Etat, des ménages, le reste du monde…)
- étude des phénomènes dans leur globalité comme la croissance économique

57
Q

Que sont les biens et les services ?

A

Un bien : une production matériel et stockable (consommable dans le temps)

Un service : une production immatérielle et non stockable (consommer en même temps qu’ils sont produits)

Nuancé par les nouvelles technologies (ex : musique sur cloud)

58
Q

Quels sont les facteurs de productions ?

A

Le capital : outils dont les humains ont besoin
- capital fixe (moyen de production durable)
- capital circulaire (consommation intermédiaire, tout ce qui va être détruit ou consommé)

Le travail : La production est une activité humaine, il faut de la main d’œuvre.
- doit être déclarée et rémunérée.

La productivité du travailleur : ce qu’il coûte et ce qu’il rapporte

59
Q

Quels peuvent être les définitions de capital en économie ?

A

Le capital technique : capital fixe et circulant
Le capital humain (Gary Becker) : travailleurs
Le capital naturel : ressources naturelles à dispositions
Le capital institutionnel : qualité des institutions d’un Etat
Le capital financier : apport financier
Le capital Marxiste (Marx, Le Capital, 1872) : le salaire est inférieur aux richesses qu’ils ont produites. La plus value met en évidence le rapport social qu’il y a entre les producteurs de la force de travail et les détenteurs du capital.

60
Q

Qu’est ce que la combinaison productive ?

A

Utilisation simultanée de travail et de capital selon deux contraintes :
- Contrainte technique : degré de substituabilité entre le capital et le travail (ex : 4 Leurs remplacés par 1 machine)
- Contrainte économique : prix relatif des facteurs de productions

CF : notion d’input ( quantité de facteurs de productions utilisés) et d’output (quantité de production)

formalisée mathématiquement : fonct° prod pour indiquer “q max produite”

L’efficacité de la fonction de production dépend de la quantité des facteurs utilisés mais aussi du progrès technique. Elle se mesure grâce à la productivité.

61
Q

Qu’est ce que le progrès technique ?

A

Ensemble des innovations qui permettent d’améliorer l’efficacité des facteurs de production (innovations techniques et innovations organisationnelles).

62
Q

Qu’est ce que la productivité ?

A

Indicateur statistique qui compare les quantités produites et les moyens de de productions utilisé pour produire

Productivité du L :
- Productivité par tête : les q prod / le nbr de Leurs
- Productivité horaire : les q pr / le nbr d’heure

Productivité du K :
- Quantité produites / le nombre de machine

Productivité globale des facteurs R.Solow : Q/(K+L)
L’évolution de la PGF dans une éco donne un indicateur pour mesurer l’ampleur du progrès technique

Quand les q prod ↑ plus vite que les facteurs prod : gain productivité

63
Q

Qu’est ce que la productivité marginale ?

A

En microéconomie, on raisonne à la marge.
Comment évolue la production lorsque l’on augmente d’une unité un facteur de production

Que se passe t’il du côté du prodR et du consomR ?

64
Q

Quels sont les rendements d’échelle ?

A

Variations des inputs par rapport aux outputs
- Rendement d’échelle croissant : la prod° ↑ plus que proportionnellement à ↑ des FP : Q>(L+K)
- Rendement d’échelle constant : variat° de la prod° égale à la variat° des FP : Q=(L+K)
- Rendement d’échelle décroissant : La prod° ↓ proportionnellement à ↑ des FP : Q<(L+K)

Loi des rendements décroissants :
- permet de justifier la courbe de l’offre.
- décrit l’évolution de la prod° en fonction des FP

Attention : rendement d’échelle (variation de tous les FP) et rendement factorielles (variation d’un seul FP)

65
Q

Quels sont les indicateurs pour mesurer les richesses créées ?

A

Le chiffre d’affaire : Prix x Quantité
Le profit : CA - Coût total
La valeur ajoutée : CA - Conso interm (valeur réellement créée au sein de l’organisation productive)

Prod° non march (px <CP) INSEE calcule la VA avec les coûts de prod°

66
Q

Quels sont les indicateurs qui permettent de mesurer ce que rapporte la production au producteur ?

A

La recette totale (chiffre d’affaire) : Prix x Quantité
La recette moyenne : Recette totale / Quantité
La recette marginale : La recette supp que rapporte la prod° d’une unité supp = Recette totale (Q) - Recette totale (Q-1)

67
Q

Qu’est ce que le price taking ?

A

Dans le cadre de la CPP avec l’atomicité (très grand nombre d’O &D pour le même produit).
Cela n’est pas rationnel de faire varier les prix.
Le producteur est donc price taker.

68
Q

Quels sont les couts d’une entreprise ?

A
  • Les coûts fixes : coûts qui ne varient pas en fonction de la Q produites (Loyer, Machines…)
  • Les coûts variables : coût qui varient en fonction de la Q produites (Matières 1ères…)

D’autres indicateurs :
Cout total : Cout fixe + Cout variable CF+CV
Coût moyen : Coût total/ Quantité CT/Q
Coût marginal : Coût total(Q) - Coût total (Q-1)

69
Q

Qu’est ce que le profit ?

A

C’est la recette totale moins le coût total : RT-CT
- Un producteur continue de faire du profit tant que la recette marginale > coût marginal.
- Il doit continuer de produire tant que la énième unité produite lui rapporte plus qu’elle ne lui coûte.

Le profit est max quand la recette marginale est égale au coût marginal

70
Q

Qu’est ce que la valeur ajoutée ?

A
  • Microéconomie : c’est la valeur économique créée par un agent économique
  • Macroéconomie : outil pour la comptabilité nationale qui retrace l’intégralité des flux monétaires entre l’Etat, les ménages, les entreprises et le reste du monde…
71
Q

A quoi sert l’indicateur du PIB ?

A
  • Permet de calculer les richesses
  • Calculer la croissance économique d’un pays
  • Indicateur sur la richesse moyenne des habitants d’un pays (PIB/QHabitant)
  • Comparaison temporelle et spatiale
  • Calculer des ratios (ex : dette sur PIB)

En France, en 2022 : 2 352 milliards d’euros

Une hausse du PIB ne signifie pas toujours croissance éco, en cas d’inflation par exemple. Hors il n’y a de la croissance éco que lorsqu’il y a une ↑ des QP et non une ↑ du px il faut alors déflater le PIB

72
Q

Quelles sont les manières de calculer le PIB ?

A
  • Approche par la production : somme des valeurs ajoutées des organisations productives (marchand et non marchand)
  • Approche par les revenus : W+EBE+ impôts sur la production - subventions versées (rémunération du L, du K et de l’Etat)
  • Approche par les dépenses/demande : consommation finale + investissement (FBCF) + G (investissement de l’Etat) + Balance commerciale + Varia° des stocks (production stockée - production destockée)

Variation du PIB : [(VDx VA) / VA] x 100

En France, la production, entre 2019 et 2020, a diminué de 7,8%
En 2021, la production a augmenté de 6,9% par rapport à l’année précédente et la consommation y a contribué à hauteur de 4,4 points de pourcentage.

73
Q

Quelles sont les limites du PIB ?

A
  • Ne prends pas en compte le bien être, les inégalités, la répartition des richesses
  • Prends en compte les activités polluantes malgré les externalités négatives qu’elle génère
74
Q

Quels sont les trois outils de mesure du commerce international ?

A
  • La balance commerciale : Importation et exportation des marchandises (biens)
  • La balance des transactions courantes : balance commerciale + balance des services + transferts courants (ensemble des opérations financières sans contrepartie)
  • La balance des paiements : Compte statistique qui retrace les opérations économiques, commerciale, financiere et monetaire : BTC + compte financier (retrace les mouvements d’IDE) + compte K ( retrace les mouvements entre États et institutions financières)

Un IDE c’est une e qui acquière au moins 10% d’une e etrangère

Il y a le degré d’ouverture à l’économie internationale d’un pays : moyenne des importations et des exportations divisé par le PIB multiplié par 100.
Exemple : 30% en France

75
Q

Quelles sont les 5 étapes d’intégration économique selon Bela Balassa ?

A
  • Zone de libre échange : suppression des barrières tarifaires ou non tarifaires
  • Union douanière : tarif extérieur commun
  • Marché commun : circulation libre des K&L
  • Union économique et monétaire : marché commun, harmonisation des politiques économiques et adoption d’une monnaie unique
  • Union politique : dotation d’institutions politiques
76
Q

Qu’est ce qu’une firme multinationale ?

A

Un groupe de sociétés qui a au moins une filiale à l’étranger
L’enjeu est alors d’avoir des filiales, en réalisant des investissements (exemple : IDE)

77
Q

Qu’est ce que l’effet miroir dans le change ?

A

C’est lorsqu’une monnaie s’apprécie l’autre se déprecie

cf : courbe en J

La dépréciation d’une économie peut permettre plus de compétitivité

78
Q

Qu’est ce que la courbe en J ?

A

Courbe représentant la dépreciation d’une monnaie :
- 1er temps : Dégradation de la balance commerciale car une partie des conso intermédiaires des entreprise sont importés
- 2ème temps : Ensuite les importations vont diminuer mais les exportations ont augmenté ce qui améliore le solde commerciale

79
Q

A quoi peut servir le profit ?

A
  • Autofinancement : les profits (EBE) servent à épargner qui permet d’investir
  • Dividendes : les profits versés aux actionnaires
  • Intérêts à la banque
80
Q

Qu’est ce que le taux de marge ?

A

(EBE/VA) x100 (Part de l’EBE dans la VA)

Une baisse du taux de marge (baisse de la part du profit dans la VA) : baisse de rémunération des actionnaires et baisse de l’investissement.

Le CICE est un crédit d’impôt compétitivité et emploi (2013, François Hollande) : objectif de permettre aux entreprises de réduire le coût du L pour améliorer le taux de marge des e, en voulant stimuler l’I
Le taux de marge des entreprises s’est effectivement augmenté mais s’est traduit par une augmentation des dividendes versés aux actionnaires et non pour l’I.
“Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et l’ emploi d’après- demain” Chancelier allemand, empiriquement cela ne s’est pas vérifié.

81
Q

Quels sont les revenus primaires ?

A

Revenu du travail : salaire
Revenu du capital, du patrimoine : dividendes, loyers, intérêts…
Revenu mixte : revenu des indépendants (revenu du L et du K)

82
Q

Qu’est ce que la redistribution ?

A

L’objectif est de modifier la répartition primaire des revenus pour plus d’égalité.
- Prévenir les prélèvements obligatoires (impôts, taxes, cotisations sociales)
- Verser des allocations et financer les services publics

Exemple : un lycéen coûte 33 000 euros à la fin de sa scolarité

83
Q

Qu’est ce que le revenu disponible ?

A

Revenu primaire - prélèvements obligatoires + revenu de transfert (prestations sociales)

L’INSEE estime la redistribution sous forme monétaire comme le revenu disponible ajusté qui prend en compte la redistribution monétaire et non monétaire

Il ne faut pas confondre RD et niveau de vie : RD/uc

Grille : 1er adulte du ménage c’est 1 pour la 2ème personne supplémentaire de plus de 14 c’est 0,5 et pour les personnes de moins de 14 ans c’est 0,3

84
Q

Quels sont les objectifs politique de la redistribution ?

A
  • Plus d’égalité et moins de pauvreté (seuil de pauvreté: niveau de vie en euros qui correspond à 60% de la médiane des niveaux de vie)
  • Favoriser la cohésion sociale : moins il y a d’inégalité moins il y a de conflit lié à la répartition des revenus
  • Amortir les chocs économiques : en cas de crises éco, les redistribution jouent un rôle de filet de sécurité et de compenser les pertes de revenus

ex: 14% des ménages en France sous le seuil de pauvreté

Environ 1020 euros en France (taux de pauvreté =nombre de pauvre/pop x 100)

85
Q

Quels sont les deux types de revenus de transfert ?

A
  • Revenu de remplacement : substitut au revenu du travail lorsqu’un risque social survient (vieillesse, chômage, maladie…) uniquement s’ ils ont contribué à leur financement (cotisations sociales) => logique assurantielle
  • Prestation universelle : sans conditions de revenus mais avec condition de la situation (allocation aux enfants…) => logique assistancielle
86
Q

Qu’est ce que l’asymétrie de l’information ?

A

Une des grandes limites de la protection sociales car l’accès aux informations est imparfaite entre tous les agents économiques
- Sélection adverse : avant la signature du contrat, un agent économique va sélectionner le mauvais produit ou partenaire pour l’échange (l’assureur ne dispose pas de toutes les informations sur son futur assuré)
Solution : point bonus/malus, documents officiel…
- Aléa moral : après la signature du contrat, un agent économique peut se comporter de manière plus risquée car il se sait assuré (Solution : plafonds, franchise, ticket modérateur…)

87
Q

Qu’est ce qu’un ménage et son épargne ?

A

Un ménage : selon l’INSEE, l’ensemble des occupant d’un même logement sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté

L’épargne va être financier ou non financier (patrimoine immobilier).

Le taux d’épargne des français est de 15%

Ex : Les français disposent d’un patrimoine médian de 163 100 euros ce qui signifie que 50% des plus pauvres possède un patrimoine inférieur ou égale à 163 100 euros

88
Q

Quels sont les deux types d’actifs financiers ?

A
  • Action : Titre de propriété d’une entreprise qui donne droit à des dividendes et un siège à l’assemblée générale
  • Obligation : Titre de créance, l’agent économique prête de l’argent à une E ou un e contre des intérêts

Les e émettent des actifs lors de besoin de financement externe direct

89
Q

Qu’est ce que la consommation ?

A

Activité qui consiste pour un ménage à acquérir des biens et des services pour satisfaire des besoins.

On peut constater des inégalités dans la structure de la consommation en fonction de la structure des ménages il faut alors regarder les coefficients budgétaire

90
Q

Quel est l’objectif du consommateur ?

A

Maximiser son utilité avec sa contrainte budgétaire

91
Q

Quelle situation apporte le placement du prix réel par rapport au prix d’équilibre sur un marché ?

A
  • Le prix est supérieur au prix d’équilibre : offre > demande : situation de surproduction
  • Le prix est inférieur au prix d’équilibre : demande > offre : situation de pénurie

Le processus de tâtonnement permet de se rapprocher du prix d’équilibre

92
Q

Quels sont les trois types de dépenses publiques ?

A
  1. L’Etat central (judiciaire, sécurité, éducation, santé…)
  2. Les collectivités territoriales
  3. La sécurité sociale
93
Q

Qu’est ce que le traité de Maastricht ?

A

Marque la fondation de l’UEen 1992 définit comme reposant sur trois piliers :
- les Communautés européennes
- la politique étrangère et de sécurité commune (PESC)
- la coopération policière et judiciaire en matière pénale.

94
Q

Quelles contraintes budgétaires définit le traité de Maastricht ?

A
  • La dette publique ne doit pas dépasser 60% du PIB
  • Le déficit ne doit pas dépasser 3%

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