ECO Thème 4-2 Flashcards
Réseaux, territoires et Pôles de compétitivité :
L’emergence de ses réseaux peut être impulsé par l’Etat ou par des acteurs.
-TOP DOWN
-BOTTOM UP
l’émergence de ses réseaux peut être impulsé par l’état : l’émergence Top Down : l’état propose un financement pour le montage de projet et attend des candidatures
(technopoles, système productifs locaux, pole de compétitivité)
- ou l’émergence d’un réseaux peut provenir d’une initiative local : Bottom up : des acteurs de terrain se réunissent pour monter un projet et demande ensuite un financement à l’état. (districts industriels et clusters)
il existe 5 réseaux de territorialités
- Marshall
- Porter
TOP DOWN
- Technopoles (1960) : réunion d’acteurs publics et privées (organisme de formation, de recherche..) appartenant à des secteurs différents sur un même territoire en vue de développer des synergies. (Ex : Futuroscope : différents secteur : numérique, robotique, cinéma… il y a environ 30 entreprises et 7 000 salariés et des formations de haut niveaux qui y sont fait. Réunis sur 200 hectares)
- Systèmes productifs locaux (1998) : ce sont des entreprises uniquement qui répondent à un appel à projet de l’Etat pour développer un secteur d’activité particulier. (Ex dans le Jura : activité de lunetie) ou génie naval de Loire atlantique.
- Pôle de compétitivité 2005 : entreprises, organisme de recherche, de formations rassemblé dans un même territoire dans un même secteur sur appel à projet de l’Etat. Par exemple la Cosmetic Valley, le pôle mer en Bretagne.
BOTTOM UP -
-Les districts industriels (1970-80 : Marshall) : constitué d’entreprises de même secteur qui se concentrent sur une initiative locale. Pour Marshall la proximité géographique entre les acteurs procure certains avantages cela permet une meilleure transmission des techniques et des savoirs, notamment des techniques et des savoirs (tacites). Cela favorise également les relations de confiance indispensable dans un réseau de coopération.
Au sein d’un district des petites et moyennes entreprises divisent le travail en phase distincte et chaque entreprises va réaliser une phase pour plus d’efficacité.
(Ex : District textile en Italie).
Marshall met en évidence que la coopération est dans l’air : « coopération is in the air. »
-Les clusters (1980 : Porter M) : ex : Silicon Valley au Etat Unis (TIC) : ce sont des organisations publics et privée dans un même secteur qui coopère sur initiative locale. Porter met en évidence les grappes d’entreprises sur un même zone géographique permet d’atteindre une masse critique de ressources et de compétences procurant une position clé dans la compétition économique mondiale. « Think Global, Act local »
Théorie des coûts de transaction
-3 alternatives
Coopérer dans un réseau d’organisation Peut être très avantageux cela est illustré par la théorie des couts de transaction de Williamson, pour Williamson tout activité peut être réalisé soit par un recours au marché (buy) soit internationalisée par la firme (make) soit par un recours à un réseau auquel on appartient (make with). Le choix entre ces 3 alternatives se fait au regard des couts de transaction quel génère.
Williamson préconise le recours au réseau lorsque la spécificité des actifs d’incertitude sont relativement élevés.
L’autre avantage permet de mutualiser les ressources mais également les risques liés à l’investissement.
La question du make / buy se pose car aujourd’hui l’entreprise ne peut plus croître indéfiniment, il y a donc un mouvement de recentrage sur des compétences clé, qui procure un avantage distinctif. Les autres activités vont être externalisées.
Le progrès technique exogène -SOLOW Le progrès technique endogène -ROMER -BARRO -LUCAS
Le progrès technique exogène
Le résidu de Solow : croissance = F (capital + travail + PT)
Il explique la croissance par plusieurs facteurs, premièrement la croissance est liée à l’augmentation du capital (investissements), deuxièmement au facteur travail toutefois il constate que le facteur capital et travail n’est pas suffisant pour expliquer la totalité de la croissance et il va attribuer cette part inexpliqué au progrès technique.
Le progrès technique serait donc un résidu permettant d’augmenter la production au delà du seul facteur capital et travail mais il serait exogène : il n’est pas possible d’intervenir dessus.
Le progrès technique endogène
Le progrès technique peut être stimuler : 3 modèle : de Romer, de Barro et de Lucas
C’est trois modèles ont pour point commun de légitimer l’action de l’Etat sur l’économie
Pour Romer, l’état doit aider dans l’investissement en R&D car cela stimule la croissance.
Pour Barro l’état doit financer l’éduction et la recherche c’est ainsi qu’on va stimuler le progrès technique et donc la croissance.
Pour Lucas l’état doit investir dans la formation car la croissance va être autoentretenue par l’accumulation de capital humain.
Définition capital humain
-BECKER
Le capital humain (G. Becker) « c’est l’ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par accumulation de connaissances générales et spécifiques de savoir-faire … »
Pour Becker chaque individu doit investir dans son capital humain pour le faire fructifier. (Knowledge : cela fait écho à l’économie des connaissances).
LOI ENGEL
la loi d’Engel, plus le revenu augmente moins la part consacré au revenu alimentaire est élevé donc les gains de pouvoir d’achat tiré de la baisse des prix des produit alimentaire permet d’augmenter la consommation de bien issu de d’autre secteur : secondaire, tertiaire (loisir …) des emplois vont être détruit dans les secteur où la productivité augmente (agriculture : machine va remplacer l’homme) et d’autre vont être créé dans les secteurs tertiaires donc la croissance est stimuler par les gains de pouvoir d’achat.
Théorie du déversement sectoriel : SAUVY
SAUVY
Il illustre le lien entre le changement théorique et emploi.
Le progrès technique améliore la productivité agricole, donc le prix des biens de premières nécessités diminue puisque l’offre produite augmente.
Solutions pour chaque pays pour rester compétitif sur la scène international
3 solutions : créer des pôles de compétitivité, rechercher une meilleur adéquation à la division international du travail et développer des politiques d’éducation et de formation.
DIT :
- RICARDO : Avantage comparatif relatif
- ARGHIRI : Théorie de l’échange inégal
L’avantage comparatif relatif de Ricardo (1817) : à l’échelle international chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production où son avantage comparatif est le plus grand et de laisser aux autres le soin de produire les biens dans lesquels son avantage comparatif est moindre. La théorie de Ricardo permet de ne pas exclure des échanges internationaux, un pays qui n’aurait aucun avantage comparatif absolu.
L’abandon des activités dans lesquelles où la productivité est moindre va entrainer des importations donc la DIT est le moteur des échanges internationaux.
Théorie de l’échange inégal (ARGHIRI 1969)
Le progrès technique a permis des gains de productivité sur les biens de production industriel hors cela à conduit à modifier les termes de l’échange, les pays produits exportateurs primaire entre de ce fait dans une logique de sous développement. C’est pourquoi Arghiri parle de théorie de l’échange inégal ; l’échange sera dit inégal si pour un même montant de dépense un pays obtient des marchandises qui incorporent d’avantage d’heures de travail qui n’en donne à travers ses propres produits. Cela signifie que certain pays s’enrichisse alors que d’autre s’appauvrisse car ils sont moins industrialisés.
La source de l’échange inégal, c’est un écart de salaire et un degré d’industrialisation différent. le progrès technique permet de réduire le nombre d’heures de travail à la fabrication d’un bien et dans une compétition
internationales le même produit fabriqué de manière artisanal sera pourtant vendu au même prix.
Exemple : café (30h de main d’œuvre) contre yaourts industriels (30 minutes de main d’œuvre) : échange 10 euros (même prix mais pas cout salarial)
Education et Formation
- AMARTYA
- EASTERLY
- Le classement PISA
- STIGLITZ
Amartya Sen propose le concept de « capabilities » : chaque individu à du potentiel qu’il faut utiliser et améliorer, donc l’économie doit développer ses potentiel pour entretenir la croissance.
Easterly (2006) : il montre que le niveau de scolarisation est un facteur de croissance économique. Il y aurait un lien entre le taux de scolarisation et la richesse du pays (national).
Le classement Pisa : est le classement des système de classement des formations et des recherches au niveau mondial. Ainsi que le classement de Shangaï : classement des grandes écoles et universités. (Les pays d’Asie sont les mieux classés).
Cependant au delà d’un certain seuil les dépenses de formation peuvent être contre-productive. Stiglitz met en évidence le système de fuite des cerveaux (brain drain) il sert à rien de former des individu très instruit si aucun emploi correspondant ne peut leur être attribué dans leur pays. Car sinon ils iront dans d’autre pays qui profiterons alors de l’investissement en formation.