Du pouvoir Flashcards

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1
Q

Le politique selon G. Grandjean

A

ce qui maintient ensemble les hommes en vue d’une certaine fin, ce qui permet aux individus composant une société de vivre ensemble

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Q

La politique selon G. GRandjean
Voir texte

A

une lutte, une activité qui permet d’exercer un certain pouvoir sur la société afin
d’assurer sa gestion

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Q

Les politiques selon G.Grandjen

A

Des productions, l’ensemble des actions et décisions d’un système politique

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4
Q

À quoi les définitions des =/= politiques selon Grandjean font elle référence ?

A

Au POUVOIR politique

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5
Q

Le pouvoir politique

A

S’étend sur l’ensemble de la société et est caractérisé par un mode particulier de régulation sociale

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5
Q

Le pouvoir politique dépend de deux concepts

A

La contrainte et la légitimité

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5
Q

La légitimité

A

reconnaissance accordée à celui qui exerce un pouvoir, acceptation du fait qu’il est « normal » qu’une autorité donne des ordres et prescrive des comportements

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Q

La contrainte

A

Garantie de parvenir, par différents moyens, à faire triompher sa volonté,
en l’absence de légitimité ou lorsqu’elle se révèle insuffisante

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6
Q

Que se passe t’il si le pouvoir politique interdire aux autres types de pouvoir de faire usage de la coercition ?

A

Il a le monopole de la contrainte légitime

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7
Q

Conception institutionnaliste du pouvoir

A

X est au pouvoir –> Vision limitante du pouvoir

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8
Q

Conception substantialiste du Pouvoir

A

Le pouvoir est en nous ( mais pas de définitions solides)

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9
Q

Conception interactionniste

A

Le pouvoir s’observe dans les interactions entre les êtres humains (Vision partagé par la plupart et nottament dans le cour

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10
Q

Quelle est la vision du pouvoir de Dahl

A

A a du pouvoir sur B dans la mesure où A peut dire à B de faire qqch que B n’aurait pas fait sinon → pouvoir amener qqn à faire qqch qu’il n’aurait pas fait sinon

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11
Q

Qu’est ce que l’approche élitiste du pouvoir ?

A

en étudiant le pouvoir, on étudie les grands lieux de pouvoir
☞ focus sur les mondes politique, militaire et économique privé (contexte des années 50s, où le pouvoir est en train d’échapper aux politiques)

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12
Q

Qu’est ce que l’approche pluraliste du pouvoir ?

A

Certes il y a du pouvoir chez les décideurs politiques, mais il y a aussi du
pouvoir partout dans le quotidien

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13
Q

Quel auteur parle de l’approche pluraliste du pouvoir ?

A

Dhal

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14
Q

Qu’est ce que l’approche bicéphalle ?

A

le pouvoir est à la fois la prise de décision, et la non-prise de décision
☞ l’approche pluraliste reste axée sur comment sont prises les décisions
☞ mais choisir le problème sur lequel il va falloir décider, c’est déjà du pouvoir
☞ la non-prise de décision : certaines demandent peuvent être étouffées avant même d’être formulées
☞ → la mise à l’agenda, la politisation, c’est déjà du pouvoir

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15
Q

Qui parle de l’approche bicéphale ou bidimensionnelle ?

A

Bachrach et Baratz

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16
Q

Qu’est ce que l’approche tridimensionnelle/ multidimensionnelle ?

A

il ne faut pas oublier l’inconscience (liée aux privilèges par exemple, qui amènent une logique de pouvoir inconscient)
☞ cette approche du pouvoir incorpore :
les décisions et non-décisions (conscientes et inconscientes), le contrôle sur l’agenda
les problèmes visibles / conscients et les problèmes potentiels / inconscients
les conflits ouverts / conscients et les conflits latents / potentiels / inconscients
les intérêts subjectifs / conscients et les intérêts réels / inconscients

17
Q

Qui parle de l’approche tridimensionnelle ?

A

Lukes

18
Q

Quels sont les appuis du pouvoirs ?

A
  • la contrainte physique
    ☞ le pouvoir peut s’exercer sans légitimité, mais seulement avec l’exercice de la force
  • la mainmise économique
  • la conviction
    ☞ parfois, le pouvoir s’exerce car les personnes sur qui ils s’exercent n’y sont pas opposées
19
Q

Qu’est-ce que la légitimité rationnelle-légale ?

A

☞ le pouvoir est légitime car conforme à des règles, à un processus clair
☞ la forme de légitimité la plus courante dans le monde contemporain

20
Q

Qu’est-ce que la légitimité traditionnelle ?

A

☞ le pouvoir est légitime car conforme à des effets de cycle et de répétition
☞ « ça a toujours été comme ça, et ça fonctionne, donc on ne le remet pas en question »

21
Q

Qu’est ce que la légitimité charismatique ?

A

☞ le pouvoir est légitime car celui qui l’exerce a acquis une légitimité par sa personne, par sa manière d’être

22
Q

Qui parle des 3 types de légitimité ?

A

Max Weber

23
Q

L’idéal-type :

A

“On obtient un idéal-type en accentuant unilatéralement un ou plusieurs points de vue et en enchaînant une multitude de phénomènes donnés isolément, diffus et discrets, que l’on trouve tantôt en grand nombre, tantôt en petit nombre et par endroits pas du tout, qu’on ordonne selon les précédents points de vue unilatéralement, pour former un tableau de pensée homogène. On
ne trouvera nulle part empiriquement un pareil tableau dans sa pureté conceptuelle : il est une utopie.” M Weber
–>concept simplifié, caricaturé → accentuer un point de vue, sans prétendre que les caractéristiques du concept se retrouvent toujours entièrement dans un phénomène

24
Q

Quel est le concept de Cookie Cutter

A

Quand on a une idée en tête, on a tendance à ne pas concevoir ce
qu’il y a en-dehors et à simplifier

25
Q

Qui parle du Concept de Cookie Cutter ?

A

Judith Butler

26
Q

La loi de l’instrument

A

Quand notre seul outil est un marteau, on a tendance à
tout voir comme étant un clou → quand on a un concept en tête, on appréhende tout dans ce sens là

27
Q

Qui parle de la Loi de l’instrument

A

Maslow

28
Q

Qu’est-ce que la déteritotialisation ?

A

Dans l’étude des relations internationales, la force de l’Etat est de moins en moins importante, les gouvernants perdent certaines prérogatives. Concept de S.Strange

29
Q

Le siège évident

A

Les entités non-étatiques n’ont pas le pouvoir, mais cherchent à
avoir de l’influence sur les politiques, donc une forme de pouvoir.

30
Q

Quelles sont les caractéristiques du Prince de Machiavel ?

A

☞ le prince (dans le sens du chef d’Etat) « doit seulement étudier à n’être point haï »
☞ le pouvoir du prince dépend de sa virtu (< vir = la virilité → les capacités) et de sa fortuna (= la
fortune, la chance)
☞ → « mantenere lo stato » = maintenir l’Etat : se maintenir au pouvoir, coûte que coûte
☞ l’être ou le paraitre ? ce sont parfois les compétences qu’on pense que le prince a qui lui permettent
sa légitimité

31
Q

Quelle notion fondamentale en science politique introduit Machiavel dans Le prince ?

A

Les fondements de la légitimités

32
Q

Qu’est ce que la volonté de puissance selon Nietzsche ?

A

☞ → les êtres humains sont guidés par une volonté de puissance : l’instinct de survie n’est pas la base
du fonctionnement humain, mais bien l’envie d’avoir du pouvoir et de l’étendre

33
Q

Que pense Schopenhauer de la volonté de puissance ?

A

Qu’elle est plus petite que la volonté de vivre car les êtres humains sont guidés par une volonté de vivre (instinct de survie)

34
Q

Qu’est ce que “La monnaie vivante” de Klossowki ?

A

Une étude des affects et du pouvoir capitaliste, donc des
normes économiques

35
Q

Selon Klossoski, est ce que l’amour est si différent des normes économiques ?

A

Non, à la base ce ne sont pas des choses si différentes. ☞ toutes les révoltes de 68 veulent faire prévaloir l’amour aux normes économiques
☞ la volonté d’étendre son pouvoir dépend d’une logique d’impulsion → parallélisme entre la perversion sexuelle et l’accumulation du pouvoir (une fois qu’on a le pouvoir, on veut le conserver et l’étendre → une sorte de jouissance de pouvoir)
☞ → le pouvoir est de base basé sur les affects et les impulsions
“Les normes économiques ne forment-elles à leur tour qu’une substructure des affects et non pas l’infrastructure dernière, et s’il est une infrastructure dernière, est-elle constituée par le comportement des affects et des impulsions? Répondre affirmativement revient à dire que les
normes économiques sont au même titre que les arts et les institutions morales ou religieuses, au même titre que les formes de la connaissance, un mode d’expression et de représentation des forces impulsionnelles.”

36
Q

De quoi parle Foucault lorsqu’il parle de disciplinarisation des corps ?

A

☞ avec la naissance de la prison, on sort de la logique du supplice du M-A
☞ les corps humains subissent des normes partout → gestion sociétale des corps
☞ changement d’échelle : on ne gère plus les masses comme des armées, mais des individus régis par des normes

37
Q

De quoi parle Foucault quand il parle de gouvernementalité ?

A

☞ le pouvoir se joue sur la conduite des hommes, les détenteurs de pouvoir vont avoir un contrôle sur les conduites humaines

38
Q

Qu’est ce que le matérialisme historique de Marx ?

A

Les capitalistes (détenteurs des processus de production) exercent une
domination sur les travailleurs (détenteurs de leur seule force de travail)

39
Q

Selon Marx, qu’est ce que la division du travail amène ?

A

À la fin du processus, aliénation totale des travailleurs : la division du travail (découpage des opérations de production) amène les travailleurs à ne plus savoir ce qu’il fait (il ne gère qu’une seule étape de la production) ni qui il est (il ne vit que pour son travail : il se lève pour aller travailler, quand il revient il mange et se repose pour prendre des forces pour le travail du lendemain)

40
Q

Qu’est ce que Bourdieu pense du capital économique ?

A

Le capital économique n’est pas le seul à expliciter la logique de domination : capital économique ou social ou culturel.

41
Q

Qu’est ce que le capital symbolique selon Bourdieu ?

A

☞ le capital symbolique : n’importe quel capital perçu comme donnant une valeur supplémentaire
☞ → à tout capital symbolique correspond une domination symbolique, méconnue comme arbitraire
* // soft power
“Les moyens dont disposent les dominants, parmi lesquels les hommes politiques, n’ont pas pour origine des actes de soumission particuliers, mais bien le fait que les dominés remplissent leurs fonctions de travailleurs, d’épargnants, de consommateurs.”

42
Q

Qu’est ce que le pouvoir du don ?

A

Il repose sur la logique du don et du contre-don.
☞ la main qui donne est plus haute que celle qui reçoit → prestige d’être en capacité de donner, qui nous donne du pouvoir
* ex. du Potlatch (sociétés indiennes) : toujours donner plus

43
Q

De quoi parle Daniel Gaxie dans “Le cens caché” ?

A

C’est un jeu de mot avec sens/cens = impôt àpd duquel on peut voter (le vote censitaire : tu peux voter si tu payes un certain montant d’impôt)
☞ → les profanes (ceux qui ne sont pas initiés à une religion) sont dépossédés de la capacité d’émettre des choix de société (la population moins aisée est mise de coté)
☞ les femmes sont mises de coté : dans la conception de K. Marx, les ouvriers rentrent et doivent reprendre des forces → c’est les femmes qui s’en occupent

44
Q

De quoi par Nancy (Femme) Fraser dans “Behind Marx’s Hidden Abode” ?

A

Tout ce qui a été vu comme reproductif (gestion du ménage, de l’alimentation, des enfants, etc) a été exclu de la production (n’a pas été compté comme du travail, alors que ça en est)