Douleurs génito-pelviennes Flashcards
Dans l’histoire, comment était perçu la douleur génitaux pelvienne ?
Selon Trotula de Salerne, médecin obstétricienne- gynécologue italienne au 11e siècle : « Vagin si contracté que même une femme qui a été séduite semble être vierge »
« Contractions spasmodiques des sphincters vaginaux résultant d’une condition nerveuse que je ne peux expliquer » (Sims, 1861)
Masters et Johnson (1970) : DSM-III
Dyspareunie : Terme provenant de Barnes (1874) qui attribue la douleur à des causes physiologiques et qui en note
l’interférence avec la sexualité
MES NOTES PERSONNELLES :
Dix pareunie = idée de l’idée de la difficulté à «accoupler»
Quels-sont les questionnements, réflexions communs ?
Vais-je un jour apprécier la sexualité ?
Il y a quelque chose qui cloche physiquement, psychologiquement, sexuellement chez moi ?
J’aime toujours mon.ma partenaire ?
La douleur est dans ma tête ?
Suis-je toujours une femme si je n’ai pas de vie sexuelle ?
Ma relation peut survivre à cette douleur ?
Selon la CIM-11 Quels-sont les critères diagnostiques
HA20 : Troubles de douleur sexuelle
HA20.0 : Trouble de douleur sexuelle liée à la pénétration
Caractérisé par la présence d’au moins un des trois symptômes suivants :
Une difficulté de pénétration marquée et persistante ou récurrente, notamment en raison d’un resserrement ou d’une tension involontaire des muscles du plancher pelvien lors de tentative de pénétration.
Une douleur vulvovaginale ou pelvienne marquée et persistante ou récurrente lors de la pénétration.
Une peur ou une anxiété marquée et persistante ou récurrente à propos de la douleur
vulvovaginale ou pelvienne en anticipation de, pendant ou à la suite de la pénétration.
Les symptômes sont récurrents lors des activités sexuelles impliquant ou pouvant inclure une pénétration, malgré la présence d’un désir sexuel et d’une stimulation sexuelle adéquate, et qui n’est pas entièrement attribuable à une condition
médicale affectant la région pelvienne ou un trouble de santé mentale et qui n’est pas
pleinement attribuable à une lubrification vaginale insuffisante ou à des changements
liés à l’âge ou la ménopause. Ces difficultés engendrent une détresse cliniquement significative
Selon de DSM-IV-TR quels-sont les critères A,B,C,D ?
A)
Douleur génitale persistante ou répétée associée aux
rapports sexuels, soit chez l’homme, soit chez la femme.
B), C) et D)
▪De tout temps ou acquis
▪Généralisé ou situationnel
▪Niveau de détresse
Quelles-sont les caractéristiques de la douleur (dyspareunie) ?
Localisation :
▪Vulvodynie : Terme général désignant la douleur vulvaire chronique et inexpliquée, avec des symptômes de brûlure, de démangeaisons, etc. (McKay, 1988)
-Vestibulodynie (provoquée)
-Vulvodynie (généralisée)
▪Dyspareunie profonde : plus loin dans le vagin, utérus, ovaire, etc.
Description : ▪Spontanée, provoquée ou mixte ▪Diffuse ou localisée ▪De tout temps ou acquise ▪Généralisée ou situationnelle ▪ Chronique : La douleur perdure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, de façon régulière, mais cyclique (il y a des hauts et des bas).
MES NOTES PERSONNELLES :
Des fois peut être une clitodinie –> douleur clitoris
Plus loin dans le vagin aller vérifier c’est à quel niveau que la personne
Savoir si c’est chronique
Qu’est-ce que la dyspareunie chez l’homme ?
Peu de documentation
scientifique
Exclue du DSM-5
Anodyspareunie
- Prévalence de 12 % à 14 % chez les HARSAH
Selon le DSM-IV-TR, quels-sont les critères du vaginisme ?
A)
Spasme involontaire, répété ou persistant, de la musculature du tiers externe du vagin perturbant les rapports sexuels.
B), C) et D) ▪De tout temps ou acquis ▪Généralisé ou situationnel ▪Niveau de détresse ▪Due à des facteurs psychologiques ou à une combinaison de facteurs
Difficile à différencier de la dyspareunie :
Évitement de la pénétration (de Kruiff et al., 2000)
Comportements phobiques pendant les examens gynécologiques (Reissing et al., 2002)
MES NOTES PERSONNELLES :
Trouble de la douleur ou une dysfonction sexuelle
PAS SAVOIR LES CRITÈRES DIAGNOSTIC DE DYSPAREUNIE ET VAGINISME DU DSM-IV
Dysfonction sexuelle VS Trouble de la douleur ?
- Problème sexuel ?
Classification en fonction de l’activité avec laquelle interfère (migraine est- elle un trouble de l’ajustement au travail ?) - Femmes avec dyspareunie rencontrent les critères pour trouble de la douleur (DSM ajoute dyspareunie comme critère d’exclusion sans explication)
- Implique l’existence de 2 types de douleur : sexuelle vs toutes les autres
- Spasmes (DSM)
Selon le DSM-5 quels-sont les critères liés au trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?
A)
Difficultés persistentes ou récurrentes avec un (ou plus) des symptômes suivants depuis au moins 6 mois :
- Avec la pénétration vaginale lors du coït
- Douleur génito-pelvienne marquée lors des relations sexuelles
- Peur marquée de la douleur ou de la pénétration vaginale
- Tension ou contraction des muscles pelviens lors des tentatives de pénétration
B), C) et D)
▪De tout temps ou acquis
▪Généralisé ou situationnel
▪Niveau de détresse © Natacha Godbout, mise à jour par Zoé Vourantoni (2020) 13
MES NOTES PERSONNELLES :
C’EST CELUI-LÀ QU’IL FAUT SAVOIR
On se détache de dyspareunie et vaginisme
IMP d’inclure la peur de la douleur anticipation qui créer de l’anxiété met dans une situation qu’elle veut éviter les contacts
Remplacé spasme (involontaire) pour contraction/tension (volontaire/involontaire) donc plus inclusif
Quelle est la prévalence de la dyspareunie et du vaginisme ?
Dyspareunie :
▪14 % à 34 % chez les jeunes femmes
▪6,5 % à 45 % chez les femmes plus âgées
Vaginisme :
▪1 % à 6 % des femmes
MES NOTES PERSONNELLES :
Arrive plus chez les jeunes femmes
Mais femme post-ménauposée moins de lubrification, etc.
Vaginisme = impossibilité de pénétration
Dyspareunie = douleur lors de la pénétration
Quels-sont les facteurs biomédicaux ?
Anatomiques :
Maladies d’origines congénitales qui nuisent à l’intromission
Pathologiques :
Infections aiguës et chroniques, endométriose, excroissances, maladies dans les organes voisins
Iatrogéniques :
Séquelles d’interventions chirurgicales, traitements anticancéreux
Excision
Ménopause
Accouchement
Puberté précoce et douleur lors des premières utilisation de tampons
Utilisation précoce et prolongée de contraceptifs oraux (mitigé !)
Prolifération des nocicepteurs et sensibilisation à la
suite d’infections vaginales répétées
Changements dans les circuits de la douleur du système nerveux central
***Hyper ou hypotonicité des muscles du plancher pelvien (crispé VS relâchement)
MES NOTES PERSONNELLES :
Parallèle avec le médecin ou obstétricien
Endométriose peut causer des douleurs, donc aller voir ça
Accumulation d’infections vaginales
Quels-sont les diagnostics et les symptômes reliés à la dyspareunie et les douleurs pelviennes ?
Diagnostics :
Eczéma
Lichen scléreux
Cystite interstitielle
Vaginites à répétition
Vaginite desquamative
inflammatoire
Douleur chronique pelvienne
Suite à une déchirure à l’accouchement
Atrophie vaginale, manque de lubrification
Rétroversion utérine
Malformation de l’hymen
Symptômes :
Douleurs
Sténose vaginale (rétrécissement)
Cicatrices douloureuses
Hypertonie du plancher pelvien
Fissure ou brûlure à l’entrée du vagin
MES NOTES PERSONNELLES :
Vaginites desquamative = plus rare, perte de sang, perte vraiment plus visqueuse
Qu’est-ce que la dichotomie biophysiquesiologique VS psychologiques ?
Selon le DSM : pas un trouble psychologique si origine biomédicale
MAIS même si origine biomédicale, la dimension psychologique (peur et anxiété) risque de persister au-delà de la cause biomédicale et ainsi maintenir le trouble de la douleur
Si cause psychologique, tension et peur s’inscrivent dans le corps et peuvent persister même si cause psychologique est disparue, donc maintenir le trouble de la douleur
Qu’est-ce que le modèle de vagnisme : peur de l’évitement
- pénétration
- expérience négative lors de la pénétration
- pensées catastrophiques
- peur de la pénétration/douleur
- Évitement ou hypervigilence
- tension dans les muscles de plancher pelvien
et la boucle recommence
Quels-sont les facteurs psychologiques ?
Sexuels :
Attitudes négatives par rapport à la sexualité
Émotions négatives lors des rapports sexuels (peur, anxiété)
Troubles émotionnels :
Symptômes anxio-dépressifs, somatisation, trouble obsessif-compulsif,
personnalité passive-agressive.
Hypothèse cognitive-
comportementale :
Conditionnement/apprentissage
Distorsions cognitives
oCatastrophisation de la douleur, hypervigilance, évitement phobique
NOTES PERSONNELLES :
Somatisation –> personne se sent stressée, donc se met à avoir des douleurs