Douleur, sédation/agitation, stress et délirium à l'USI - évaluation et intervention infirmière. Flashcards
anxiété + stress =
délirium
douleur + analgésie =
immobilité
def stress
Réponse organique systémique à un stimulus
(agent ou condition) interprété comme
ardu/difficile ou qui dépasse la capacité
d’adaptation de l’individu en menaçant son bien-être
a permis évolution homme
différents stresseurs en soins critiques
Physiques
Ex. maladie aiguë, chirurgie ou traumatisme majeur,
douleur, tubes, équipements invasifs, soif, immobilité,
manque de sommeil
Psychologiques
Ex. danger de mort (menace), manque ou perte de contrôle,
confusion
Environnementaux
Ex. bruit, lumière, appareils, odeurs, manque d’intimité
Nommer différentes réponses émotionnelles au stress
anxiété
impuissance
désespoir
altération concept de soi
- Anxitété; faire verbaliser patient,écoute attentive
- Impuissance ; essayer lui redonner contrôle
graduellement, demander ce qu’il veut manger - Désespoir ; petit et gros gain qu’on peut partager
- Altération concept de soi ; faire verbaliser, focaliser
sur ce qui est pas toucher
comment faciliter le processus d’adaptation du patient avec réponses émotionnelles
- Stabiliser le patient au moment de la crise
Encourager la présence de la famille au chevet
Sécuriser
Démontrer de l’intérêt – toucher
- Évaluer les réponses de coping du patient
- Renforcer les comportements adaptatifs
Impliquer le patient dans ses soins
- Assurer l’implantation de stratégies pour promouvoir la santé
et pour améliorer la qualité de vie
sources de douleur en SC
Maladie aiguë
Traumatisme majeur/chirurgie majeure
Antécédents (maladies chroniques)
Mesures diagnostiques
Interventions de soins multiples
Soins des plaies
Équipements invasifs (drains, sondes, cathéters…)
Immobilité prolongée ou mobilisation
Intubation/extubation
évaluation subjective de la douleur
quoi faire avant conclure que pt. a une douleur
La mesure de la douleur la plus valide
- Doit être obtenue lorsque possible
*avant de conclure qu’un patient est incapable d’évaluer
sa douleur il est recommandé de:
- faire 3 tentatives
- allouer suffisamment de temps pour la réponse
comment évalue dlr
PQRSTU
échelles visuelle analogue, numérique et sémantique (visage)
quoi données minimale évaluation de la dlr
oui / non
combien sur 10
Lorsque l’autoévaluation de la douleur est impossible…
s’appuyer sur l’observation d’indicateurs
↑↓ FC et ↑↓ FR
Indicateurs comportementaux
Expressions du visage
Rigidité musculaire
Mouvements corporels
Vocalisation
(non)Tolérance au ventilateur
Indicateurs physiologiques
Sources de douleur
Tachycardie
TA
Diaphorèse
Tachypnée
Saturation
les échelles basées sur les
indicateurs physiologiques OU incluant
des indicateurs physiologiques NE
SONT PAS recommandées
!!!
Deux échelles actuellement recommandées pour évaluation objective dlr
CPOT (Critical–Care Pain Observation Tool) (Gélinas, 2004)
dimension comportementale
BPS (Behavioral Pain Scale) (Payen et al., 2001)
dimension comportementale
Échelle CPOT
description 4 sous-échelles
Expression faciale
- Détendue, neutre 0
- Tendue, crispée 1
- Grimace 2
Tension musculaire
- Détendu 0
- Tendu, rigide, crispé 1
- Très tendu 2
Mouvements corporels
* Absence de mvts 0
* Mvts de protection 1
* Agitation 2
Interaction avec respirateur*
- Tolère le R. les mvts 0
- Tousse, mais tolère 1
- Combat 2
Échelle CPOT
interprétation résultat
0-2 = pas dlr
3-8 = en douleur
vrai ou faux
Les indicateurs comportementaux sont fortement
soulignés dans les recommandations cliniques et
directives pour la gestion de la douleur chez les
patients
avec altération de l’état de conscience ou
sédationnés (!!!!)
vrai
recommandation évaluation de la dlr
Commencer par demander au patient s’il a de la douleur (oui/non);
le patient intubé peut répondre par signes de tête (3 fois + temps).
Utiliser une échelle d’intensité appropriée et valide; le patient
intubé peut pointer;
difficile en post-op immédiat lorsque le
patient est sédationné ou lorsqu’il est en douleur
sévère/insupportable.
Questionner la famille (comportements du patient).
L’intensité de la douleur est l’information minimale à recueillir;
documenter les autres dimensions de la douleur si cela est possible.
Évaluer la douleur à des intervalles réguliers (douleur aiguë)
Toujours évaluer l’efficacité de la médication
Être alerte aux sources de douleur
Assurer un suivi de l’évaluation et du soulagement de la
douleur
Considérer les particularités des clientèles (culture,
habitudes)
La douleur = 5e signe vital
quoi L’analgésique de premier choix aux soins intensifs:
Opioïdes intraveineux
Morphine
Fentanyl
Hydromorphone
Remifentanil
Sufentanil
Justifications des opioïdes IV:
- Opioïdes forts
- Début d’action rapide
- Facilité d’ajustement des doses thérapeutiques
- Faible coût
autres analgésique utilisés
AINS et acétaminophène
- Utilisés comme co-analgésie
- Permettent de réduire les doses d’opioïdes nécessaires
(Effet d’épargne des opioïdes – opioids-sparing effect)
Kétamine (Ketalar)
- Anesthésique avec propriété de dissociation
Anti-convulsivants (Gabapentin et carbamezepine)
- Utilisés en présence de douleur neuropathique sous-jacente
Dexmetedomidine (Précédex)
- Le seul sédatif avec propriété analgésique
Approches non pharmacologiques
Techniques cognitives: développées pour agir sur la composante
cognitive de la douleur
- Relaxation: donne au pt un sentiment de contrôle, réduit la
tension musculaire, la consommation d’O2 et l’anxiété - Distraction
- Imagerie mentale guidée
- Thérapie musicale
- Manipulation environnementale: explications pour ¯ anxiété,
réorientation, personnalisation de l’environnement, famille. - Hypnose
Identifier les facteurs de risques du délirium en soins critiques
Démence préexistante
Histoire d’hypertension
Histoire d’alcoolisme
Sévérité de la maladie à l’admission