cours2 Flashcards
David, un adolescent vivant dans un quartier défavorisé, souffre de symptômes dépressifs. Il attribue ses difficultés à plusieurs facteurs interconnectés :
- Le stress constant dans sa famille, qui se dispute souvent à cause des problèmes financiers.
- Les messages stigmatisants sur la santé mentale dans les médias et au sein de la société en général, qui le découragent de chercher de l’aide.
- Les difficultés de communication entre ses parents et son école, qui rendent l’accès à des ressources d’aide plus compliqué.
- Les pensées négatives de David et sa faible estime de soi.
- La compagnie pour laquelle la mère de David travaille, qui lui impose des horaires irréguliers et peu flexibles, ce qui limite le temps qu’elle peut consacrer à soutenir David à la maison ou à l’accompagner dans ses démarches pour obtenir de l’aide.
Selon le modèle écologique de Bronfenbrenner, identifiez les cinq systèmes impliqués dans la mise en situation suivante, selon le point de vue de David.
1-micro-système
2-macrosystème
3-mésosystème
4-ontosystème
5-exosystème
Les deux expériences de Libet, Wright & Gleason (1983) et Vohs & Schooler (2008) en neuropsychologie semblent avoir bouleversé notre façon de concevoir le déterminisme. À partir de que nous avons vu dans le cours sur le déterminisme, dites en quoi consistait l’objet de ces expériences et rapportez les conclusions de ces études.
Réponse : L’objet principal de ces expériences était d’explorer le processus de prise de décision et le timing entre la décision consciente de bouger et l’initiation réelle du mouvement. Ces expériences mettent en évidence un écart temporel entre la décision consciente et l’initiation réelle du mouvement, suggérant que des processus inconscients pourraient jouer un rôle dans la prise de décision et remettant ainsi en question que le mouvement serait initié par un processus décisionnel conscient.
Bien que la plupart des scientifiques adhèrent à la présence de déterminisme dans l’univers, certains d’entre eux avancent que le déterminisme démontrerait certaines limites. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, nommez ces deux limites et expliquez en quoi elles n’en seraient pas véritablement dans l’absolu.
Réponse ; Les deux limites sont la surdétermination et le hasard. Premièrement, La surdétermination est le fait que plusieurs causes explique un phénomène, donc il devient difficile voir impossible à prédire étant donné toutes les causes en jeu. Mais dans l’absolu, pour le déterminisme, ce n’est pas vraiment un problème, car il n’est pas nécessaire de connaitre toutes les cause pour parler du principe du déterminisme. De plus, s’il existe plusieurs causes et qu’elles sont connues, les prédictions du phénomène sont plus précises. Aussi, selon la théorie du chaos, malgré plusieurs éléments en cause, ceux-ci tendent à s’organiser et à converger vers la même finalité. Deuxièmement, le hasard pourrait expliquer en partie certains phénomènes rendant ainsi les prédictions imparfaites.
Vraie réponse ? : D’une part, la surdétermination est une des limites du déterminisme. Elle se réfère à un phénomène influencé par un ensemble complexe de causes en interaction. Du point de vue déterministe, cela pose un défi car il devient difficile de définir précisément ce qui détermine un individu ou un phénomène spécifique. Trop de variables interagissent, et il est rare, voire impossible, qu’une seule variable agissent isolément sur le résultat. Cela complique la tâche de prédire et d’expliquer les phénomènes de manière exhaustive, car la multiplicité des causes rend la détermination spécifique complexe.
D’autre part, le hasard est une des limites du déterminisme. Les prédictions dans un contexte déterministe peuvent être de nature probabiliste en raison de l’incertitude liée au hasard. Le problème réside dans le fait que l’on peut interpréter le hasard comme quelque chose d’hasardeux, mais en réalité, il découle souvent de notre manque de connaissances et des limites de nos instruments de mesure. Le hasard est souvent perçu comme une limite imposée par notre incapacité à tout mesurer et à tout connaître. Le vrai hasard, s’il existe, serait quelque chose d’incalculable et aléatoire dans l’absolu, supposant même l’existence du libre-arbitre. Ainsi, la limite du hasard est relative à notre capacité de mesure et de compréhension, et non nécessairement à une nature intrinsèque du hasard.
Dans le cours sur le déterminisme, nous avons présenté le modèle écologique de Bronfenbrenner. Selon-vous, sur quelle position du déterminisme (déterminisme rude, déterminisme adoucis ou non-déterminisme) pourrions-nous situer le modèle? Justifiez votre réponse, en présentant les concepts centraux du modèle écologique.
Réponse : Ce serait du déterminisme adoucis, car d’un côté l’ontosystème englobe les caractéristique personnelles et innées de la personne, qui elles influencent le micro-systeme de l’individu. Par contre, l’individu est aussi très influencé par son environnement, autant par les différentes interactions entre les microsystèmes de l’individu (mésosystème) que par l’exosystème (environnement dans lequel l’individu ne participe pas, mais qui influence son développement), le macrosystème (normes, valeurs, croyances de sa culture), ainsi que plus globalement le chronosystème (évolution dans le temps des caractéristiques de l’individu et des systèmes qui composent son environnement).
La notion de déterminisme soutient que tout événement est le résultat de causes précises. Ce concept est central dans de nombreuses disciplines scientifiques, y compris la psychologie. Selon ce que nous avons vue dans le cours, pourquoi et comment la notion de déterminisme est-elle impliquée dans les aspects suivants : science, psychologie, psycho clinique, dans la vie en société
- En science ? Réponse ; En science, le déterminisme est crucial pour que la science existe, car en science, on cherche à trouver la cause à un phénomène.
- En psychologie ? Réponse : On cherche en psychologie à prédire le comportement, donc cela présuppose que l’on croit au déterminisme et qu’il y a une cause aux comportements humains. Certains troubles de santé mentale peuvent émerger par des prédispositions génétiques.
- En psychologie clinique ? Réponse : Certains comportements ou pensées sont le résultat de processus inconscients. Le déterminisme est fondamental en psychologie car c’est avec cette notion là qu’on va chercher à expliquer la portée de nos interventions et leur efficacité.
- Dans la vie en société (notamment pour la responsabilité individuelle) ? Réponse : En général, dans la société, nous sommes responsables de nos actes et si nous commettons un crime, nous serons jugés en supposant un libre-arbitre. Cependant, dans certains cas judiciaires, certaines personnes sont jugés comme n’ayant pas de libre-arbitre à cause d’un trouble de santé mental expliquant le crime commis.
Dans notre exploration des déterminismes, nous avons étudié comment divers facteurs influencent les comportements humains et les phénomènes sociaux, en soulignant à quel point notre perception de la liberté et du libre arbitre peut être façonnée par des influences que nous n’identifions pas toujours consciemment.
Identifiez quatre types de déterminisme : trois que nous avons étudiés en cours et un que vous imaginerez vous-mêmes. Sans faire de recherches externes, laissez place à votre intuition et à votre analyse personnelle pour proposer un exemple original et inédit de déterminisme
Réponse ; Il existe le déterminisme rude qui stipule que tout comportement est généré automatiquement (aucun libre-arbitre), le déterminisme adoucis où les processus mentaux vont jouer un rôle modérateur. Puis, le non-déterminisme qui postule qu’il existe auto-détermination et libre-arbitre et donc que la personne est entièrement libre dans ses choix. J’inventerais le déterminisme adoucis de la classe sociale, qui se rattache un peu au microsystème de l’individu, qui stipule que certains enjeux seront potentiellement plus présents selon la classe sociale, mais que la classe sociale ne détermine pas non plus que certains enjeux associés à celle-ci seront nécessairement présents coute que coute.
Lorsqu’il étudie les textes de Freud, Henri, étudiant en psychologie, remarque que certains concepts, comme le “Moi” et le “Ça”, semblent être interprétés différemment selon les contextes historiques et culturels. Il se demande comment ces textes peuvent encore être pertinents et compréhensibles aujourd’hui, malgré l’évolution des idées en psychologie.
Quel mot-clé désigne l’approche qui consiste à interpréter un texte ou une œuvre en tenant compte de son contexte, de son intention initiale et de ses significations possibles ?
Réponse : herméneutique
Passionné par la psychopathologie, Jimmy décide de rédiger un article pour son journal étudiant dans lequel il explique l’évolution des troubles mentaux à travers l’histoire. En commençant ses recherches, il réalise que, pendant l’Antiquité, la perception de la santé mentale n’a pas toujours été la même. Au début de cette période, les troubles mentaux étaient perçus comme des punitions divines, tandis qu’avec Hippocrate et sa théorie des humeurs, ils ont progressivement été interprétés comme des déséquilibres biologiques. Par la suite, au Moyen Âge, bien que la théorie des humeurs ait continué à influencer certaines approches, la forte influence religieuse a mis de l’avant des explications surnaturelles, attribuant les troubles mentaux à des possessions démoniaques. Plus tard, entre le siècle des Lumières et la Révolution industrielle, les asiles psychiatriques ont fait leur apparition, et les troubles mentaux ont commencé à être abordés de manière plus rationnelle, bien que les traitements soient restés rudimentaires.
À partir de cette mise en situation, avec quelle approche historiographique Jimmy aborde l’histoire?
Réponse :Approche de l’évolution historique
René et Céline regardent tous les deux un documentaire sur la lobotomie. Dans ce documentaire, ils apprennent que la lobotomie, qui est une procédure neurochirurgicale qui consiste à couper ou à altérer des connexions dans le cerveau, était grandement utilisée au milieu du 20ᵉ siècle pour traiter des troubles psychiatriques graves comme la schizophrénie ou la dépression. Dans ce documentaire, ils apprennent également qu’à long-terme, cette procédure pouvait souvent laisser de graves séquelles chez les patients (déficits cognitifs, etc.).
À la fin du documentaire, René et Céline parle tous les deux du documentaire qui les a grandement choqués. Voici une partie de leurs échanges :
René : Comment ça se fait qu’y étaient aussi barbares? Fallait vraiment être sadique pour croire qu’une opération aussi brutale avec un petit pic à glace pourrait être une solution à des problèmes de santé mentale. C’était de la torture, pas de la médecine ! Pis voir qu’à l’époque, on considérait ça comme une avancée révolutionnaire pis qu’on a même donné le prix Nobel au dude là, Egas Moniz qui a inventé ça pis qui en a fait la promotion pour que ça soit utilisé partout, c’est scandaleux!
Céline : Ouin, mais tsé, en même temps, si tu te remets à l’époque, y’avait pas vraiment d’alternatives thérapeutiques. Les médicaments antipsychotiques n’existaient pas encore pis les hôpitaux psychiatriques débordaient de patients qui souffraient pis pour qui il n’y avait pas d’autre solution envisageable.
À Travers cette mise en situation, d’un point de vue historiographique, comment pourrait-on considéré l’approche et la vision de René et Céline de l’histoire?
- vision de l’histoire :
René : Présentisme
Céline : historicisme - approche historiogrpahique
René : Approche des grands personnages
Céline : le zeitgeist
Dans le cours sur le déterminisme, nous avons exploré le concept de chronosystème dans le modèle écologique de Bronfenbrenner, tandis que dans la partie couvrant l’historiographie, nous avons étudié l’approche du Zeitgeist.
Pourriez-vous établir un lien entre ces deux concepts? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous d’expliquer brièvement les concepts, en les situant l’un par rapport à l’autre.
Réponse : le chronosystème s’intéresse à l’évolution temporelle de tous les systèmes impliqués dans l’environnement de l’individu ainsi que l’évolution des caractéristiques personnelles de l’individu. Le zeitgeist permet de comprendre quelles étaient les configurations d’une certaines époques qui a contribué à une idée, un phénomène, un événement d’arriver. Ces deux concepts prennent tous les deux en compte l’aspect temporel d’un événement et englobe le contexte dans lequel celui-ci s’est produit.
Dans un contexte historiographique, nous avons vu que l’approche des grands personnages comportait plusieurs limites. Parmi celles-ci, nous avons présenté l’effet Maltida.
À partir de ce que vous avez vue dans le cours, rapportez quelques limites de l’approche des grands personnages, puis expliquez en quoi consiste l’effet Matilda.
Finalement, à partir d’un exemple que vous trouverez dans vos propres recherches, rapportez un exemple réel de l’effet Matilda.
Réponse ; l’histoire est écrite par les vainqueurs, donc celle-ci est biaisée et magnifie des personnages qui parfois ne le méritent pas. De plus, plusieurs personnes se sont appropriées des découvertes et il se peut qu’il y ait des impostures. L’effet Mathilda le fait que plusieurs femmes ont été dérobés de leur découvertes à cause du sexisme de la société par leur pairs masculins. Marthe Gauthier est celle qui a découvert la trisomie 21, mais elle n’a jamais été reconnue comme tel à l’époque. Elle avait fait la découverte d’un chromosome supplémentaire, mais elle n’a pas l’équipement nécessaire pour prendre en photo ses découvertes, donc l’assistant de son superviseur, Jérome Lejeune lui propose de les faire photographier dans un laboratoire mieux équipé. Sauf que Lejeune, en voyant cette découverte, décide de présenter seul celle-ci dans un congrès et devient le premier signataire de l’article énonçant cette découverte mettant complètement dans l’ombre Marthe Gauthier.