cours 6 Flashcards
Associez chaque personnage ci-dessous à l’idée ou la contribution qui lui est la plus directement liée et qui lui correspond le mieux. Écrivez simplement la lettre correspondant à la bonne réponse en face du nom du personnage.
Auteurs
* Hobbes :
* Locke
* George Berkeley
* Jeremy Bentham
* Leibniz
* Ada Lovelace
* Spinoza
* Kant
* Comte
* Julien de La Mettrie
Contributions
1- Rationaliste et mathématicien, il développa le concept de monade.
2- Conception du premier programme informatique.
3- Matérialiste et mécaniste, la différence entre l’homme est l’animal n’est qu’une différence de degré.
4- « Le gouvernement par le peuple et pour le peuple ».
5- « Être, c’est être perçu ».
6- Juif excommunié, il rejette l’idée d’un Dieu anthropomorphique et du libre-arbitre au profit d’une vision panthéiste.
7- Un utilitariste qui s’est fait empailler.
8- « L’homme est un loup pour l’homme ».
9- Véritable philosophie star de son vivant, il préfère l’impératif catégorique aux voyages.
10- Plus qu’un simple optimiste, c’est un positiviste!
1- Rationaliste et mathématicien, il développa le concept de monade. : Leibniz
2- Conception du premier programme informatique. : Ada Lovelace
3- Matérialiste et mécaniste, la différence entre l’homme est l’animal n’est qu’une différence de degré. : Julien de La Mettrie
4- « Le gouvernement par le peuple et pour le peuple ». : Locke
5- « Être, c’est être perçu ». : George Berkeley
6- Juif excommunié, il rejette l’idée d’un Dieu anthropomorphique et du libre-arbitre au profit d’une vision panthéiste. : Spinoza
7- Un utilitariste qui s’est fait empailler. : Jeremy Bentham
8- « L’homme est un loup pour l’homme ». : hobbes
9- Véritable philosophie star de son vivant, il préfère l’impératif catégorique aux voyages. : Kant
10- Plus qu’un simple optimiste, c’est un positiviste! ; Comte
Thomas Reid, contemporain du philosophe britannique David Hume, est souvent cité comme le pionnier de l’école écossaise du « sens commun ». Pourriez-vous définir ce que représente ce concept de « sens commun » selon Reid ?
Les sens et l’expérience que l’on fait de la vie représentent bien la réalité objective. Donc, ce qui est publiquement observable est la réalité.
Philosophe éclectique allemand du XVIIIe siècle, Emmanuel Kant est souvent considéré comme l’un des penseurs les plus importants de l’histoire de la philosophie occidentale. À travers une œuvre qui comportait plus d’une cinquantaine d’ouvrages, ses travaux pouvaient porter sur des sujets tout aussi variés que la métaphysique, l’éthique, la politique, l’esthétique et l’épistémologie. Parmi ses nombreuses contributions, nous retrouvons les concepts de « Noumena” et de “Phénomèna”. Pour cette question, nous vous demandons d’expliquer en moins de 3 lignes, les concepts de “Noumena” et de “Phénomèna” tels que présentés dans le cours.
«noumena» est la réalité externe, celle qui existe indépendamment de l’observateur (elle est innacessible à l’humain) et «phenomèna», la réalité interne, qui est une conjugaison de nos sens et des catégories de pensées (c’est la réalité telle que nous la percevons)
Bien que la psychologie du développement soit un domaine relativement récent dans l’histoire des sciences, des philosophes comme John Locke et Jean-Jacques Rousseau développèrent les prémisses de cette approche grâce à différents questionnements et raisonnements philosophiques sur la nature de l’être humain. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous conclure que les positions de Locke et de Rousseau sont compatibles sur cette question? Pour répondre à cette question, identifiez à quel courant appartiennent les auteurs et ensuite, comparez leurs visions respectives.
Locke est un empiriste et Rousseau est un romantique. Leurs visions ne sont pas incompatibles avec la question de la nature de l’homme. En effet, Locke considère que les enfants viennent au monde vierge de toute prédisposition et qu’ils sont entièrement façonnés par leurs expériences. De son côté, Rousseau considère que les enfants naissent avec des prédispositions et qu’ils sont bons de nature. Ce serait la société (l’environnement) qui les corromprait. Donc, les deux philosophes considèrent que l’expérience est importante, mais ils ne s’accordent pas sur la nature de l’homme.
Dans le cadre de la pensée de Thomas Hobbes, quels éléments de sa philosophie attestent de son orientation vers l’empirisme ? Veuillez donner deux raisons.
D’une part, il dit que les idées ne sont pas innées, mais qu’elles viennent de l’expérience. D’autre part, il dit que les humains sont des machines.
Comme nous avons vu au cours sur l’empirisme anglais, l’associationnisme fut pendant très longtemps un modèle de la psyché humaine influent. À partir de ce qui fut abordé pendant le cours, expliquez en quoi consiste l’associationnisme. Pour répondre à cette question, expliquez le principe général derrière l’associationnisme. Ensuite, nommez deux philosophes qui ont contribué à bonifier ce modèle et présentez une idée/contribution pour chaque penseur.
L’associationnisme est une théorie qui visent essentiellement à expliquer l’origine de la connaissance par des lois d’associations. Tout ce qui se passe dans l’esprit tire son origine de nos sens et de l’association d’idées. James Mill est un philosophe qui a bonifié ce modèle en précisant les facteurs qui influencent la force entre les idées. Deux facteurs sont importants : netteté et fréquence. Des sensations plus nettes et plus régulières dans leur apparition seront plus fortes. Ensuite, Berkeley a contribué à bonifier ce modèle, en optant pour une position radicale qui précise que pour exister, une chose doit être perçue. Ainsi, il met l’emphase sur les perceptions et rejette les qualités premières.
Grand penseur des Lumières et philosophe idéaliste reconnu pour la complexité de son œuvre, Emmanuel Kant est probablement l’un des penseurs les plus remarquables de notre histoire. Énoncé pour la première fois en 1785 dans Fondements de la métaphysique des mœurs, l’Impératif catégorique est un concept encore débattu aujourd’hui. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez la nature de ce concept et expliquez les raisons qui ont poussé Kant à en venir à cette idée.
L’impératif catégoriel est un principe qui dicte la moralité par la raison. Ainsi, on peut déterminer si une action est morale en se demandant si elle pourrait devenir une maxime universelle. En résumé, on ne doit pas poser d’action que l’on ne voudrait pas que les autres nous infligent. Ça implique de tenir compte des besoins des autres et de les considérer comme une fin et non comme un moyen. Il en est venu à cette idée étant donné l’affaiblissement du pouvoir de l’Église. En effet, il voulait définir la morale, qui est constante, en utilisant la raison et non la croyance religieuse, pour guider les comportements.
Philosophe, économiste et historien écossais, David Hume est considéré comme un des plus importants penseurs des Lumières écossaises. Précurseur de disciplines qui naîtront bien plus tard comme les sciences cognitives, la pensée de Hume a grandement marqué notre façon de concevoir la psyché humaine. À travers ce qui fut présenté dans le cours, expliquez la conception psychologique de Hume à travers les différents concepts qu’il a proposés.
Sa conception psychologique met en avant la perception générée par l’expérience, influencée par des événements tant externes qu’internes, bien qu’il soit impossible d’atteindre directement la réalité physique/objective. Hume distingue les impressions (des perceptions fortes) qui découlent d’un rapport plus direct avec la réalité, des idées (des perceptions plus faibles). Ces idées peuvent être simples (issues directement des impressions) ou complexes (résultant de l’association d’idées simples stimulées par l’imagination). Il propose également 3 lois d’association des idées, soit la ressemblance, la contiguïté et la cause à effet, qui gouvernent la génération d’idées complexes.
Considérés comme étant deux philosophes rationalistes, Gottfried Wilhelm von Leibniz et Johann Friedrich Herbart étaient tous les deux préoccupés par le fonctionnement de notre activité mentale. En fonction de ce qui fut discuté dans le cours, peut-on affirmer que les théories psychologiques de Leibniz et Herbart sont compatibles ? Justifiez votre réponse en comparant leurs théories.
Leibniz affirme que rien de matériel ne peut générer une idée, avec une attention portée sur les pensées déjà présentes en nous et refusant l’interaction entre esprit et corps. Ses théories psychologiques, basées sur les lois de la continuité et du seuil, décrivent le processus de perception allant de l’inconscient à la conscience. Herbart, quant à lui, adhère au concept d’aperception, où plusieurs idées compatibles se regroupent pour former une masse aperceptive. Les idées inconscientes ne peuvent intégrer cette masse que si elles sont compatibles, sinon elles sont réprimées. Les seuils marquent la frontière entre le conscient et l’inconscient dans leurs théories respectives. Ainsi, leurs théories sont compatibles dans la mesure où elles distinguent toutes deux le conscient de l’inconscient.
Lors de vos années au Cégep, vous avez rapidement constaté que les sciences humaines étaient souvent qualifiées de « sciences molles » ou de « sciences inutiles ». Certains de vos collègues en sciences de la nature se moquaient de vos discussions sur la philosophie, l’anthropologie, la géographie ou la psychologie. Ils prétendaient que les sciences humaines étaient simplistes et dénuées de rigueur scientifique. Cependant, après avoir suivi des cours rigoureux en méthodologie de recherche, statistiques et épistémologie pendant votre baccalauréat en psychologie, vous comprenez à quel point ces critiques étaient infondées. Votre frustration envers ces commentaires désobligeants s’est transformée en un désir ardent de les remettre à leur place lorsque vous en aurez l’occasion. Vous cherchez désormais une manière pacifique de leur démontrer la profondeur et la complexité des sciences humaines.
En respectant et expliquant la conceptualisation/idée derrière la hiérarchie des sciences proposée par Auguste Comte, formulez l’argumentaire que vous utiliseriez pour défendre la psychologie et la présenter comme science sérieuse, afin de clouer le bec de vos « amis » en « sciences fortes ». Pour bien répondre à cette question, utilisez le classement que vous attribueriez à la psychologie en tant que discipline scientifique, en utilisant les quatre (4) critères présentés dans le cours.
Les sciences humaines sont beaucoup plus complexes que les sciences pures et les mathématiques. Si on reproche parfois aux sciences humaines de manquer de spécificité, ce n’est pas tant pour leur manque de rigueur scientifique. C’est plutôt parce que leur interdépendance envers les sciences pures entraîne davantage de flexibilité au niveau de leurs interprétations dû à un nombre beaucoup plus grand de paramètres en jeu.