Cours 9.1 Flashcards
Comment nommes t’on l’habilité à recréer le monde visuel dans notre esprit, En l’absence d’un stimulus physique.
L’imagerie visuelle
Avec quelle expérience on a voulu déterminer si l’imagerie visuelle procédait comme la perception, et étudier les limites de l’imagerie visuelle? Décrivez l’expérience.
L’expérience de rotation mentale de Shepard et Metzler.
Ils ont présenté des paires de figure 3D avec des orientations différentes, et la tâche était de déterminer si les 2 figures étaient la même ou non. On mesurait le temps de réaction pour répondre.
Quelle est l’hypothèse des chercheurs pour la tâche de rotation mentale quant aux temps de réactions?
Pourquoi?
Confirmé ou infirmé?
plus l’angle de rotation est différente entre les 2 figures, plus les temps de réactions seront élevés.
Parce qu’il y a une vitesse maximale de rotation mentale de 45-60 degré par seconde. Donc plus la rotation est importante, plus ça devrait prendre du temps.
Confirmé
Quelles sont les 2 types de rotations que l’on peut demander de faire aux participants?
Est-ce que le type de rotation a eu une différence sur les TR?
rotation sur le plan de l’image (comme une roue qui tourne)
rotation en profondeur (on ne voit pas toujours la même face de l’objet)
Non
Quel est l’explication alternative qui est proposé pour expliquer l’effet de rotation mentale, MAIS sans rotation?
le degré de similarité 2D, mais ce genre de mesure n’explique pas les résultats obtenues.
Décrivez la tâche de balayage mental de Kosslyn qui visait à déterminer si on peut se concentrer sur des partie d’un objet imaginé.
On demande aux participants d’étudier des dessins et de les reproduire fidèlement. Ensuite, l’expérimentateur nomme l’un des objets étudié que l’on doit imaginer dans notre tête et on va poser des questions sur l’objet. Il y a 2 conditions à la tâche : soit on imagine l’objet au complet, ou l’expérimentateur demander de se concentrer sur un point particulier de l’objet.
L’expérimentateur nomme ensuite un objet pouvant faire partie ou non du dessin et on mesure les TR pour répondre.
Quels sont les hypothèse (2) de Kosslyn pour la tâche de balayage mental quant aux TR?
Confirmés ou infirmés?
Si le participant imagine l’objet au complet, les TR ne vont pas dépendre de la position de l’objet nommé. Tandis que si il focus sur une partie de l’image, les TR seront fonction de la distance entre le déplacement.
Confirmés
Quelles sont les problèmes selon Pylyshyn concernant l’étude de l’imagerie mentale? (3)
- l’introspection n’est pas fiable.
- l’impénétrabilité cognitive (les gens ne sont conscient que de très peu de leur processus mentaux ; l’imagerie pourrait être un épiphénomène)
- Hypothèse de connaissances tacites (utilise le savoir déjà acquis pour résoudre le problème)
Qu’est ce que la représentation propositionnelle proposé par Pylyshyn comme alternative au balayage mental?
L’information utilisé lors de la tâche ne serait pas représenté de façon visuelle, mais plutot de façon propositionnelle (connaissances sur les relations entre les mots qui représentent l’image).
Il n’y aurait donc aucune image nécessaire pour faire la tâche
Quelle est la méthodologie de la seconde expérience de Kosslyn en réaction à la critique de Pylyshyn sur la tâche de balayage mental?
Et l’hypothèse?
ils doivent aussi faire une tâche de balayage mental, mais on demande de mémoriser une carte en se concentrant sur 7 endroits clés. Ensuite, on demande d’imaginer la carte dans la tête, on nomme un endroit clé et ensuite un 2e. Le participant doit balayer la carte et indiquer lorsqu’il est rendu au 2e endroit mentalement.
Plus la distance entre les 2 cibles augmente, plus les TR vont augmenter (relation linéaire entre distance et TR)
Qu’est ce que l’overflow?
Les parties d’un objet qu’on arrive pas à voir, car ils «dépassent» de notre champ visuelle. Notre champ visuelle a une taille limité et notre imagerie mentale aussi.
Décrivez les résultats de l’expérience de Kosslyn sur l’analyse structurelle des tailles relatives (éléphant vs lapin ou lapin vs mouche) dans laquelle on devait juger si une caractéristique était appropriée ou non pour le 2e animal (petit).
La taille relative influence les TR (lapin plus rapide si le premier animal est une mouche vs éléphant)
C’est du soutien pour la représentation figurative, car les connaissances tacites n’explique pas cet effet.
Pour quelle raison les résultats obtenus lors des tâches avec les éléphants et les lapin de Kosslyn (taille relative) invalident l’hypothèse de connaissance tacites de Pylyshyn?
Parce que si on ne se fit qu’à nos connaissances pour répondre aux questions sur les caractéristiques des animaux, ça ne devrait pas prendre plus de temps répondre lorsque la taille l’image relative dans notre tête est plus petite ou plus grande. Mes les résultats démontrent que ca prend plus de temps lorsque l’image est petite pour les TR.
Donc soutien TRÈS CLAIR pour la représentation figurative.
Qu’avons nous decouvert lorsqu’on a testé des neurones unique en présentant des images de balle de baseball et des visages ET lorsque on demandait aux participants d’imaginer ces stimuli?
Qu’on a des neurones dans notre cerveau qui sont spécialisés pour la perception et l’imagerie (donc correspondance entre la perception et l’imagerie, mais imparfaite.)
Pourquoi est ce que l’activation dans le cortex visuel primaire est plus forte lorsqu’on présente un stimulus que lorsqu’on l’imagine?
Parce que lors de la perception, ça implique la vision et la MCT (plus demandant) tandis que on en a pas besoin pour l’imagerie. L’imagerie utilise la mémoire à LT pour récupérer l’image qui n’est plus présentée.