cours 9 TSA Flashcards
apercu global du trouble
- retard mental dans entre 30 et 70% des cas
- certains HP, asperger
- intentionnalité
- utilisation du langage (forme, contenu)
- troubles du cmpt (hypo, hyperactivité)
- troubles sensoriels et alimentaires
- hyperactivité, troubles de l’attention
- -> niveau de sévérité variable
ancienne classification
avant on distinguait le TED, l’autisme et Asperger –> maintenant tout regroupé sous TSA
+++ hétérogénéité
critères diagnostic DSM
A - déficits persistants de la communication et des interactions sociales dans plusieurs contextes (3 domaines doivent être atteints)
B. Patrons de comportements, d’intérêts et d’activités restreints et répétitifs (dans au moins 2 domaines sur 4)
▪ + Échelle de sévérité:
1 = demande un soutien ;
2 = soutien important;
3 = soutien très important
3 derniers critères DSM 5
C. Les symptômes doivent être présents dans la petite enfance
D. Les symptômes entraînent des limitations cliniquement significatives dans le domaine social, celui des occupations ou d’autres sphères du fonctionnement dans la vie quotidienne.
E. Ces difficultés ne peuvent pas être expliquées par la déficience intellectuelle ou un grave retard de développement.
quels sont les principaux diagnostics différentiels ?
- Syndrome de Rett
- -> Maladie génétique rare
- Trouble de la communication sociale (pragmatique)
- -> Pas de comportements/activités restreints, répétitifs et stéréotypés
quels sont les différents niveaux de diagnostic de la CIM 11 ?
dépend du dév intellectuel et si le langage est fonctionnel
6 sous classes différents de autisme avec développement intellectuel normal et langage fonctionnel a autisme avec DI et sans langage
langage et TSA
la plupart du temps, pb dans la pragmatique, l’utilisation du langage
- syntaxe
- morpho
- sémantique
- accès lexical
prévalence
passée de 2-5 enfants /10000 en 1994 à 1/68 en 2012 avec 4 garcons pour une fille
pourquoi la prévalence a-t-elle autant augmenté ?
- élargissement des critères diagnostics
- plus grande cs des professionnels
- âge parental + élevé
- raisons inconnues
quelles sont les 2 formes d’entrées dans le trouble
- Des différences sont observées très tôt et les problèmes deviennent progressivement plus sévères («early onset pattern»)
- Le développement semble s’effectuer normalement, puis on observe une perte des compétences (régression) qui peut être décrite comme soudaine et dramatique («late onset pattern», entre 20 et 47% des cas selon les études
➢ Potentiellement 2 sous-groupes distincts, peut-être avec des étiologies différentes, mais les résultats des travaux sur l’outcome de ces 2 groupes ne sont pour l’instant pas consistants
age de dépistage
▪Premières inquiétudes des parents ≈ 12 mois ▪Diagnostic précoce →estimation du risque ≈ 18 mois ▪Diagnostic fiable ≈ 24 mois
▪Age moyen de dépistage ≈ 4 ans !
▪une intervention avant l’âge de 3 ans est efficace
–> réduire le délai de 2 ans entre le diagnostic fiable et l’âge moyen de dépistage
évolution, dépend de quoi ?
- environnement
- sévérité
- prise en charge (qualité, précocité, intensité)
- -> mais persistance des traits caractéristiques des TSA (écholalies, stéréotypies)
quels sont les éléments prometteurs d’une bonne évolutions ?
- prise en charge avant 5 ans
- thérapies comportementalistes intensives 15h/sem
- -> amélioration voir récupération MAIS pour une minorité de TSA
éléments pré-linguistiques qui peuvent alerter ?
▪ Manque d’intérêt pour les interactions sociales
▪ Absence de gestes d’anticipation, pas d’imitation
▪ Anomalies du regard, sourire tardif/rare : normalement tendance a ortienter vers les H, sourire apparait dès les 1ers semaines de vie –> pas ca chez TSA
▪ Absence d’attention conjointe, du pointage : focaliser son attention sur un objet en meme temps que l’adulte, si adulte pointe qqch que l’enfant ne regarder pas le doigt mais ce qui est pointé –> montre communion entre adulte et bb, si n’apparait pas a u moment venu son indicative d’un trouble
▪ Anomalies de l’adaptation du tonus
▪ Bébé «trop sage», peu expressif ou très difficile
manifestations langagières
hétérogénéité :
- interindividuelle (certains ne parleront jamais, d’autres n’ont aucune difficulté formelle)
- entre les composantes du langage : phono/lexique plus préservée que la morphosyntaxe, et encore plus que la pragmatique (quasi tout le temps touchée)
- sous groupes : pour certains tâches, certains sous groupes présentent des similarités dans les diff avec les TDL
- -> chevauchement TDL/TSA –> enfants intermédiaires pas de trouble structurels du lge mais partageraient avec TSA dificts pragmatique du lge a des fins de communication
3 poles les touchés dans le langage
▪ PHONOLOGIE (et articulation) :
▪ Résultats contradictoires, mais risque++ si retard mental + lien avec la présence de troubles syntaxiques
▪ Processus phonologiques simplificateurs ++
▪ Prosodie – («mécanique, saccadée, nasale »
▪ SYNTAXE :
▪ Déficitaire + (< lexique, Eigsti et al., 2007)
▪ Difficultés avec les structures complexes (passives, relatives, interrogatives, pronoms objets …) comme les TDL, pour une majorité des TSA (mais pas tous…)
▪ LEXIQUE :
▪ Peu/pas de mots sociaux dans le 1er lexique
▪ Sous-lexiques ultra-spécifiés
▪ Retard lexical variable (parfois absent), dépendrait de la présence d’un retard mental
étude de comparaison entre TDL et TSA en lexique et phonologie
les TDL ont plus de retard en phonologie VS TSA en vocabulaire (tache expressive et receptive)
comparaison syntaxe TSA, sourd et TDL et controle
tous appareillés en age chrono, avantage du groupe controle –> perfs - bonnes mais similaires pour les phrases complexes pour les 3 groupes cliniques
en ce qui concerne les erreurs dans les phrases complexes :
- TDL et TSA font 1 énoncé sur 3 avec des erreurs
comparaison syntaxe
tache avec plusieurs types de phrases +/- complexes
TDL et TSA au meme niveau, font plus d’erreurs pour les complétives mais chute aussi des perfs chez les controles
quelles sont les limites de ces études ?
▪ Biais de sélection des enfants : les plus « performants », les moins difficiles au niveau comportemental…
▪ l’échec à une tâche est-il dû à un trouble du langage plutôt qu’aux symptômes autistiques de l’enfant?
▪ Déficit attentionnel, fuite de la tâche, crises, peur de l’échec…
▪ Enfant déconcentré, désintérêt total et systématique pour la tâche…
▪ Difficultés de compréhension de la tâche ? Adaptation fréquente des consignes & répétition des stimuli –> conditions de passation non comparables ?
▪ Echolalies, persévérations …
–> prise en compte que d’un sous groupe de TSA qui peut parler, rester concentré
difficulté en pragmatique et discours
PRAGMATIQUE –> utilisation du lge est trouble primaire, contrairement au TDL
- Echolalie (75% des TSA verbaux)
- Stéréotypies verbales, persévérations
- Répertoire restreint d’actes de langage (ex : uniquement des demandes)
- Inversions pronominales et, de manière générale, déficit de la deixis (codage de la référence, personne/temps/lieu)
- Expressions toutes faites, « plaquées »
- Difficultés avec les expressions figurées, les termes mentaux et émotionnels, second degré, ironie, humour…
- Implicite, inférences, déficit théories de l’esprit…
DISCOURS
- Difficultés de maintien d’une référence commune, tours de rôle, rupture de thème, commentaires inappropriés, trop ou pas assez d’informations
quels sont les 4 grands modèles théoriques qui cherchent à expliquer l’autisme ?
▪ Déficit de la théorie de l’esprit (Baron-Cohen, Leslie & Frith, 1985)
- Le trouble de la communication sociale serait dû à une incapacité à comprendre les pensées et les intentions des autres
▪ Déficit des fonctions exécutives (Ozonoff, South & Provencal, 2005)
- Le trouble serait dû à un déficit général des FE, dont l’initiation et l’inhibition des comportements, la régulation de l’attention et la capacité à déplacer son attention (shift)
▪ Déficit de la cohérence centrale (Happe, 2005)
▪ Déficit de l’orientation sociale (Mundy & Burnette, 2005)
- Alors que les enfants au développement typique ont un biais d’orientation vers les stimuli sociaux, les enfants avec TSA n’auraient pas un tel biais, ce qui se traduirait notamment par un déficit de l’attention partagée
▪ Déficit de la cohérence centrale (Happe, 2005)
- Les individus avec autisme privilégieraient un mode de traitement centré sur des informations partielles plutôt qu’un traitement holistique qui prend en compte l’ensemble des informations
comme si on regarde une image complexe, en DT, essaye de comprendre ensemble de l’image VS TSA, traitement local, détail sans essayer d’englober ces infos dans une image général qui amènerait un sens a ces détails
–> recherches doivent continuer pour savoir si combiner théories qu’on arrive a interpréter ensemble des symptômes présentés par les TSA, chacune parviennent a expliquer une parties des troubles
quels pôles langagiers sont touchés en TSA ?
- lexique
- phono
- syntaxe
- pragmatique
- discours
CATALISE
distinction pas aussi claire que dans els manuels entre TSA et autres pop cliniques
les diffs langagières des TSA doivent etre prises en compte et faire l’objet de prise en charge particulières