cours 4 TDL Flashcards
conséquence du TDL dans la vie quotidienne ?
mise en quarantaine par les profs et les élèves, qui ne comprennent pas forcément els difficultés
enfants qui ont une lenteur surtout dans le langage, besoin de temps mais les met en retard, lors de discussions va bcp trop vite, tmps qu’ils aient fini de trouver leur mot pour produire énoncé on est bcp plus loin dans la discussion
comment a evolué la terminologie ?
Sur le plan international, la terminologie a récemment évolué:
- trouble spécifique du langage (specific language impairment, SLI)
- trouble primaire du langage (primary languageimpairment, PLI)
- trouble développemental du langage (developmental language disorder, DLD)
- Dans le monde francophone uniquement, on utilise encore parfois le terme de dysphasie mais pas recommandé
critères DSM 5
dans troubles de la communication “trouble du langage”
A. Difficultés persistantes d’acquisition et d’utilisation du langage dans ses différentes modalités (parlé, écrit, signé) dues à une manque de compréhension ou de production incluant les éléments suivants:
- Un vocabulaire restreint (connaissance et utilisation des mots)
- Carence de structuration de phrases (capacité à assembler les mots et les terminaisons de mots pour former des phrases qui respectent les règles morphologiques et grammaticales)
- Déficience du discours (capacité à utiliser le vocabulaire et à organiser les phrases pour expliquer ou décrire un sujet, une série d’événements ou tenir une conversation)
C. Les symptômes débutent dans la période précoce du développement
comorbidité selon DSM5
le trouble du langage est fortement associé à d’autres troubles neurodéveloppementaux (tr. Apprentissage, TDAH, TSA, TDC). On trouve souvent des antécédents familiaux de troubles de la parole ou du langage.
critère CATALISE
- similaire au DSM
- apparait pdt développement
- pas imputé à une cond biomédicale
- hétérogénéité du trouble
- Phonologie
- Syntaxe
- Morphologie
- Sémantique
- Accès lexical
- Pragmatique
- Discours
- Apprentissage/ mémoire verbaux
qu’observe-t-on souvent lors de l’évolution du trouble ?
effet matthieu
- chute entre 8 et 36 pts de QI entre enfance et age adulte
- enfants qui n’ont pas de pb non vb à la base, QI dans la norme mais avec le temps diminue car pb vont se déplacer dans ‘autres sphères
effet matthieu
donne a ce qui ont déjà et on enlève à ceux qui ont peu, enfants qui vont bien continuent a faire des acquisitions et enfants qui ont des diff sont plus lents, fossé se creuse
langage : outil de communication + d’apprentissage
trouble qui ne concernait que le langage a eu des répercussions + larges sur le dev de l’enfant,
si faible niveau de dev du langage aura tendance à - interagir avec autres enfants et adultes et va stimulation - importante qu’enfants très à l’aise avce lge qui vont bcp interagir et puisqu’on apprend avec les interactions…enfants avec bcp d’interactions vont faire encore + de progrès et ceux qui en ont peu, faible stimulation -> effet boule de neige
de quoi dépend l’évolution du trouble ?
De l durée + du niveau de la difficulté
si les diff langagières sont résolues, scores non vb vont rattraper la moy
enfants avec diff persistantes quant à eux risque de présenter des scores non vb inférieurs a l’adolescence, ne rattrapent pas leur retard
- A 15 ans :
- difficultés langagières résolues –> scores non verbaux dans la norme
- difficultés langagières persistantes –> scores non verbaux inférieurs
S’agit-il d’un problème spécifique (comme le suggérait l’étiquette «trouble spécifique du langage »)?
Problématique des troubles co-occurrents :
- Troubles moteurs chez les TDL
- -> 40 à 90 % remplissent également les critères de Tdev de la coordination motrice
- -> Certaines théories font l’hypothèse d’un déficit procédural sous-jacent commun, base commune avec avec dev du lge, repose sur déficit apprentissage procédural –> mais pas systématiquement associé
- Déficits attentionnels chez les TDL –> 20 à 60 % remplissent également les critères de TDAH
- Déficits auditifs de traitement des signaux temporels brefs –> environ 30% des enfants présentent des déficits auditifs de ce type
- -> lié aux aires de traitement du cerveau (pas aires périphériques),
déficits auditifs chez TDL ?
tache : on présente 2 sons facilement identifiables, on les rapproche pour savoir a partir de quel moment l’enfant n’entend plus qu’un son, intervalle inter stimulus est trop faible
–> qualité taille de cet intervalle (7 à 12 ms pour DT alors que jusqu’à 300ms chez TDL), impact traitement de la parole pcq si on ne fait pas la diff sur les 1ere ms entre ba et da, n’arrive pas a distinguer les 2 sons, impact tous les sons brefs et donc apprentissage langage
Similarité des profils linguistiques entre
- TDL et : sourds, TSA, dyslexiques, apprenants L2, syndrome de Down
si on regarde à l’aveugle on regarde corpus d’enfants avec diff popu cliniques : grande similarités des profils linguistiques
erreurs des enfants TDL et erreurs enfants qui sont en cours d’apprentissage d’une langue, si viennent d’arriver dans le pays –> meme erreurs
donc pas erreurs uniquement spécifiques au TDL
pareil pour SDD (trisomie 21), si comparaison leur corpus avec corpus TDL, similarités
quelles sont les implications cliniques ?
Ces critères d’exclusion (par ex QI insuffisant) ne permettent pas :
- de définir un groupe avec des besoins cliniques homogènes, définir un ensemble d’enfants qui font partie du meme groupe
- de distinguer des sous-groupes d’enfants cliniquement et théoriquement distincts sur la base:
- de leurs caractéristiques langagières
- de l’efficacité de la prise en charge logopédique
quelles sont les implications thérapeutiques ?
savoir quels enfants répondraient mieux à quels traitement
bien regarder cas par cas, documenter forces et faiblesses pour tailler intervention thérapeutique et aménagement sur le plan de la scolarité personnalisé
marqueurs de déviance du TDL ?
- Les enfants avec TDL produisent TOUJOURS des erreurs retrouvées chez des enfants plus jeunes
Chronologie d’acquisition : ralentissement mais identique au développement typique –> Pas de système qualitativement différent, juste + lent et + laborieux
mais idée encore présente, que le langage chez les TDL se développerait différemment !
certains difficultés linguistiques identifiées comme marqueurs potentiels du TDL
difficultés souvent retrouvées :
- tache de répétition de pseudo mots : syllabe sans signification, fait répéter jusqu’à ce que l’enfant ne soit plus capable de les restituer dans le bon ordre –> implique réception, stockage MCT et restitution si deficit dans cette tache, diff a ces différents niveaux (mnésique, réceptif et productif), mais comment savoir quel processus est déficient ? si tache bien réussie, peut exclure a 80% TDL OU répétition phrase de longueur et complexité croissante
- production pronom clitique objet (3e pers) : il le lave)
- production de morphologie vb en contexte obligatoire
“hier” j’ai fait les courses –> oblige à utiliser le passé et accorde vb avec sujet (contx obligatoire), mettre des contraintes sur ordre des mots sur la fin de la phrase, morpho vb (temps, modes) posent pb
–> mais marqueurs manquent de spécificité ! autres dans d’autres groupes cliniques
quel est le problème avec les marqueurs potentiels du TDL au niveau des diffs linguistiques ?
Mais manque de spécificité :
- Syndrome de Down : difficultés en répétition de pseudo-mots
- Sourds, TSA, dyslexiques : difficultés avec les pronoms clitiques objets + répétition de phrases
- Apprenants L2 : difficultés avec la morphologie verbale
compare perf en répétition de phrase chez les controles VS pop cliniques
on observe que les controles sont au plafond pour quasi tous les types de phrases mais diminution pour phrases + complexes (complétives, relatives)
VS
pop clinique quantitativement moins bon mais baissent aussi aux meme endroits que els controles (structures + complexes)
–> sont seulement affaibli
étude en comparant controle et cliniques sur XP de pronom clitiques et articles définis
bon résultats pour toutes les pop en articles définis (le chien) donc pas “le” en tant que tel qui pose pb mais moins bon résultats pour les pop cliniques quand “le” est produit comme pronom clitique (il le pèse)
critère de sévérité
très variable :
- en dessous percentile 10
- pour d’autres on fait passer test global sur diff taches du langage et doit etre inf à 1,25ECT sur 2 taches sur 5
- francophonie + strict –> - 2ECT moy sur 1 test
- dépend des objectifs (clinique, recherche, financier)
- aujourd’hui tendance à se référer à l’impact du handicap dans la vie quotidienne