Cours 9 Du choix rationnel à la dissuasion Flashcards
I – L’HOMO ECONOMICUS (Homo Rationalis) AU CŒUR DU CHOIX
RATIONNEL
A/ LE RETOUR À LA PENSÉE CLASSIQUE
Gary S. Becker (1968), Crime and Punishment : Becker a modernisé la pensée rationnelle de l’époque des lumières. (voir 2e cours a revoir) l’analyse de la pensée rationnelle peut s’appliquer à tous les comportements sociaux. ) On peut appliquer une approche économique et rationelle a toute forme de conduite sociale y compris le comportement criminel.
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Les facteurs extérieurs, tout comme l’étiquetage et la stigmatisation, ne sont pas les éléments explicatifs du crime.
- Pas besoin d’expliquer le crime par l’anomie ou par un trait héréditaire. Parce que au fond le criminel n’est pas différent de nous. Le criminel c’est cette personne qui est passée à l’acte car le bénéfice du crime est plus élevé que ses coûts.
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Si on veut réduire le crime, il faut augmenter les risques liés au passage à l’acte.
- Becker va formuler une véritable théorie de lutte contre le crime et la violence il va dire que si les criminels sont des gens relativement rationnels il serait possible de réduire le crime ou de l’éradiquer si une société accepte d’investir dans la repression. Si on investi dans des appareils repressif ça dissuaderait tout le monde de passer à l’acte.
B/ Le crime: Résultat d’une analyse stratégique
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Le délinquant est un être doué de raison :
- il fait des calculs coûts-bénéfices. Se laisse guider par ce qu’il pense retirer de son délit. C’est sur la base de ce calcul que le criminel prend ses décisions.
- La conception économique du libre arbitre, le délinquant est aussi doué de raison comme tout le monde, il pense et passe sont temps à faire des calculs en fonctions de ce que pourrait lui rapporter ses actes. Le crime n’est donc rien d’autre qu’une forme d’activité économique comme une autre. (a réécouter)
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Le crime est une forme d’activité économique, supposée rapporter quelque chose à la personne qui le commet.
- Pas penser uniquement à l’argent, les criminels ne font pas seulement des actes pour s’enrichir mais retirer un bénéfice: peut être pécuniaire mais assi retirer du prestige, affirmer son autorité. Toute action qui rapporte quelque chose.
- Le crime est donc le résultat d’une analyse stratégique élaborée en fonction des informations dont on dispose.
- Le criminel se pose plusieurs questions quand il réfléchi a passer à l’acte ou non, le bénéfice, l’expérience en la matière, comment procéder, qu’est ce que l’expérience lui a appris, le lieu est t’il risqué.
- Le crime repose sur un pari que l’individu va faire en fonction des informations dont il dispose. Les deux grand point a retenir:
- Le criminel est quelqu’un qui raisonne et fait des choix à la lumière de ce qu’il sait et que donc le crime est en fait un comportement économique et donc un comportement rationnel.
II – LA THÉORIE DES ACTIVITÉS ROUTINIÈRES (COHEN & FELSON)
A/ LE CRIME : UN COMPORTEMENT ROUTINIER
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La théorie des activités routinières :Marcus Felson & Lawrence Cohen, 1979, “Social Change and Crime Rate Trends: A Routine Activity Approach” :
- N’importe qui peut commettre un crime.
- C’est donc ce qu’on considère une activité de routine car c’est le résultat de la facon dont le quotidien est structuré dont la vie et organisée,
- Le crime est le résultat d’apparition d’opportunité. Qu’est ce que ça prend pour commettre un crime: une opportunité.
- Il faut des conditions pour passer à l’acte. Tout crime ou délit survient lorsque trois conditions sont réunies :
- Cible attrayante ex: Maison
- Absence de gardien ex: Maison vide et Si ses conditions son réunies les conditions son crées
- Délinquant potentiel
–Sans occasion, pas de larron.
B/ L’INGRÉDIENT PRINCIPAL : UNE OPPORTUNITÉ
Le retour de la prospérité économique à la fin des années 1940 s’est accompagnée d’une hausse de la criminalité. Pourquoi les niveaux de violence ont recommencé à augmenter à partir de la fin des années 1940 aux années 1970 alors que les États-Unis étaient en plein boom économique.
La violence a augmenté en même temps que la prospérité.
Le retour de la prospérité économique a entrainé une augmentation des opportunités criminelles. Il y a plus de choses à voler. Le boom économique accompagné de l’émancipation progressive de la femme, s’est accompagné du doublement de vol, vol par effraction, vol de voiture (première techno et electroménagers).
Ils ne cherchent pas a expliquer le penchant que certaines personnes pourraient avoir pour le crime ou le délit.
Parce qu’il le prennent pour acquis, que tous et toutes avons en nous ce potentiel passage à l’acte si les conditions sont réunies.
- Cette hausse s’explique par l’augmentation de la richesse et, donc, des opportunités criminelles.
- La question de la rationalité et des opportunités permet d’expliquer l’augmentation de certains types de crimes et la rareté de certains autres (ou leur diminution) Augmentation des vols de véhicules surtout dans les années 60, augmentation des opportunité, plus de voiture en circulation à grande échelle pratique relativement nouvelles donc les services de polices et sécurité ne savaient pas comment bien gérer ces délits. Pas équipé ni outillé pour faire face à l’augmentation du nombre de vol. Un voleur qui possède les techniques appropriés pouvait vraiment s’emparer d’une voiture sans difficulté.
- La propotion de crime violent sont moins élevés que les délits sans violence. La rareté des crimes violents s’explique réellement en terme de choix rationnel. Parce si le criminel est quelquun qui raisonne l’écrasante majorité des delinquants restent prudents. Tout est une question d’analyse stratégique. IL y a bcp de crime sans violence commis car du point de vue des criminels que le bénéfice est plus grand que le risque.
- Vision dépassionée du crime, il n’est pas question de vision de la vie en terme de bien ou de mal.
- Si qu’elquun ne passe pas à l’acte c’est à cause que le risque est trop élevé. Ce n’est pas que tous les hommes naissent mauvais mais naissent interressés, et la seule chose qui nous retient de passer à l’acte c’est la peur de se faire prendre.
III – LE PASSAGE À L’ACTE DÉLINQUANT : UNE RATIONALITÉ IMPARFAITE ET SIMPLIFIÉE
A/ UNE RATIONALITÉ IMPARFAITE (HIRSCHI & GOTTFREDSON)
- Travis Hirschi & Michael Gottfredson, 1990, A General Theory of Crime: le plaisir immédiat du crime l’emporte sur le reste.
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Le criminel raisonne, mais imparfaitement (présentisme et impulsivité)
- Le criminel fait un calcul hédoniste, ce qui rapproche le comportement criminel comme d’autre comportement comme surconsommation alcool, fumer cigarette, conduire trop vite, la recherche impulsive de plaisir immédiat.
- La recherche de récompense immédiate.
- La grande idée c’est que le criminel fait une stratégie cout bénéfice mais le plaisir immédiat du crime est plus important que le risque associé au crime, dou la grande idée que finalement le délinquant est quelqu’un qui va bricoler sa rationalité.
- Quelqu’un qui raisonne de façon normale jugerais que les risques de comettre l’acte sont plus nombreux que les gains potentiel donc c’est pour ça que la majeur partie des individu se situent du bon coté de la loi.
- La nuance est importante le criminel n’est pas cliniquement fou c’est simplement quelqu’un avec une rationalité mal construite.
- Ça personalité va avoir une tendance à ignorer le risque ou aimer le risque d’où la grande idée ce qui sépare le criminel du non crimnel n’est pas a folie au sense clinique, c’est que nous somme moins impulsifs.
III – LE PASSAGE À L’ACTE DÉLINQUANT : UNE RATIONALITÉ IMPARFAITE ET SIMPLIFIÉE
Jean Pinatel, 1954, Le problème de l’état dangereux
Jean Pinatel, 1954, Le problème de l’état dangereux : le criminel est un être rationnel, mais aux prédispositions mentales particulières.
- La jonction avec le pyscho-crime. à réécouter.
- Le criminel fait un pari aussi rationnel que risqué. Ils vont insister sur l’idée que l’individu criminel est celui qui soiuvent efface assez vite le sentiment de culpabiltié et qui va choisir délibérément ou non d’ignorer les conséquences de son geste que ce soit pour lui même ou pour sa potentielle victime.
- Le passage a l’acte résulte d’un choix raisonné mais imparfait. Ils se sent basé sur les traveux de Jean Pinatel.
- Jean pinatel dit que le criminel est peu réactif à:
- la culpabilité
- à la peur d’être apréhender,
- indiférent aux souffrances qu’il peut infliger et
- que d’abord et avant tout une personalité qui est plus susceptible que les autres de réagir au sources immédiates de plaisir.
B/ L’acte délinquant: une vision simplifiée de la réalité
Derek B. Cornish & Ronald V. Clarke, 1986, The Reasoning Criminal : le délinquant est capable de faire des choix et de prendre des décisions.
Derek B. Cornish & Ronald V. Clarke, 1986, The Reasoning Criminal : le délinquant est capable de faire des choix et de prendre des décisions.
- Le crime est le résultat d’un choix, l’approche peut être considérée comme rationnelle car le crimnel est capable d’une stratégie puis qu’il va traiter la situation en fonction des information dont il dispose. Ce qui unit ces individus c’est une vision simplifiée de la réalité.
- Penser le délinquant comme un »fou » ou un «malade mental » est une vision déformée de la réalité.
- On ne parle pas de folie au sens clinique du terme, la population criminelle présente plus de risque de trouble mentaux grave mais cela reste une minorité.
- Pour autant, délinquants et criminels possèdent une vision simplifiée et incomplète de la réalité.
- Le délinquant ne prend souvent en compte q’un seul aspect du problème. La recherce du plaisir immédiat, va déformer leur vision des conséquences à long terme et donc vont les amener à avoir une image simplifiée du danger que l’acte peut représenter.
- C’est cette vison simple qui sépare les criminels des non criminels. Les individus qui ne passent pas à l’acte on tendance a considérer plusieurs éléments d’une situation et à tenter de déterminer la probabiltié de ce faire sanctionner. Les populations criminelles sont celles qui consciement ou non ne vont pas s’embarasser de détails qui vont venir compliquer leur rapport imédiat au plaisir ou au gain (bénéfice) quelque part un délinquant présente au fond une certaine forme d’immaturité parce que se sont des individus quie ne mesurent pas toute la complexité d’une situation. (criminels = présentisme)
IV – DU CHOIX RATIONNEL À LA DISSUASION
Le choix rationnel, vision routinière marche mains dans la mains avec dissuasion. Le crime est un comportement normal, les individus sont naturellement interressés, naturellement aggressifs et c’est la socialisation qui s’occuperait de les ramener dans le droit chemin.
Au coeur de cette vision du choix rationnel et dissuasion il a l’idée qu’il faut des barrières pour empêcher le passage à l’acte, Si nous sommes tous des potentiel délinquant il faut donc un ensemble de mesures pour nous dissuader de passer à l’acte.
A/ QU’EST-CE QUE LE CONTRÔLE SOCIAL ?
Maurice Cusson : « ensemble des moyens mis en œuvre par les membres d’une société dans le but spécifique de contenir ou de faire reculer le nombre et la gravité des délits » (1998 : 119)
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Manière dont une société tient le crime à distance.
- Le contrôle social désigne la facon dont une société sy prend pour tenir le crime et la déviance à distance.
- Désigne toute les actions tous les comportement qui pousse chacun d’entre nous individuellement et collectivment de se protéger d’une atteinte.
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Mécanisme d’auto-régulation sociale où chacun intègre les règles de la vie en communauté.
- Et donc refouler leur comportement aggressif ou antisociaux.
- S’applique a des sphères officielles (police, justice) s’applique aussi au sphères informelles comme toutes les normes de la famille, le milieu éducatif et la religion.
- CFormel =Controle coercitif et CInformel=Controle persuasif.
- Et donc refouler leur comportement aggressif ou antisociaux.
B/PREMIER NIVEAU : LE CONTRÔLE FORMEL (Dissuasion formelle)
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Dissuasion :
- Effet intimidant des peines et des sanctions pénales.
- Dissuasif car l’acte est toujours suivi de sanctions.
- L’individu tenté va être dissuadé parce que calcul cout bénéfice lui fera appercevoir que cet acte est toujours suivi d’une sanction, le principe de la dissuasion, c’est de décourager le potentiel délinquant avant même qu’il passe à l’acte.
- Pensé pour décourager un acte avant qu’il ne soit commis.
- Dissuasion générale : dissuader les individus de suivre l’exemple d’un délinquant. La peine posée dur un délinquant doit dissuader les autres de faire pareil. La dissuasion générale fonctionne. Décourage la majorité de passer à l’acte.
- Dissuasion individuelle : potentiel dissuasif d’une peine sur le délinquant lui-même. Fonctionne pas bien, la récidive existe la pluspart des recherches montrent qu eles individus qui ne récidient pas ne nle font pas pas peur de la sanction déja vécu mais ne récidivent pas parce qu’ils sont bien intégrés quand ils sortent de prison. Il appartiennend a des milieus bien encadré et bien encadré.
C/ LA PEINE AU CŒUR DES POLITIQUES DU CONTRÔLE
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Peine vient du grec poine: contrepoid
- L’idée c’est que le fondement même d’une peine doit être une pénitence qui existe pour permettre à la victime d’obtenir réparation et doit permettre aussi au criminel de s’amender et de racheter sa faute. C’est un système de contrepoid.
- La peine est pensée pour dissuader le criminel et pour préserver l’intégrité de la règle.
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Durkheim dit que la peine consiste essentiellement dans une réaction passionlelle d’intensité graduée que la société exerce par l’intermédiaire d’un corps constitué sur ceux de ses membres qui on violé certaines règles de conduite (L’éducation morale 1923)
- Si la peine est au coeur des politiques de contrôle c’est non seulement dans le but de punir les contrevenant mais c’est aussi dans un but symbolique.
- La légitimité de la peine pénale tient dans son existance concrète que symbolique. Le symbole de la peine représente l’autorité de la société sur ses différents membres.
- Le fait même de savoir qu’on peut être condamné si on commet un acte répréhensible doit nous empêcher de passer à l’acte. C’est pour ça que les policier portent un uniforme reconnaissable. C’est pour ça que les avocats portent des habits particuliers. Il représentent l’autorité de la loi. Décorum d’un tribunal aussi.