Cours 10 Les théories du contrôle

Question 1

I – DEUXIÈME NIVEAU : LE CONTRÔLE INFORMEL (SAMPSON & LAUB)

Answer 1

• 1er Niveau c’est le contrôle formel. Qui s’applique de manière universelle et le plus visible (police, prison, tribuneaux). Le contrôle formel intervient en dernier recours.
• 2e niveau c’est le contrôle informel. Intertervient en premier (famille, école, religion)
  
  • Les 2 contrôle amène chez chacun d’entre un nous un bon contrôle personnel.
  • Pourquoi on a une bonne socialisation ça nous empêche de passer à l’acte?
  • **Lire le texte de Donald Black.**

Question 2

A/ CONTRÔLE INFORMEL DE QUOI PARLE-T-ON ?

Answer 2

Maurice Cusson: « Par contrôle informel, nous désignons les interventions et les sanctions grâce auxquelles les membres des réseaux et les groupes de proximité s’encouragent mutuellement à se conformer aux règles du jeu social. » (1998 : 123)

• Implique que chaque société chaque groupe social va mettre en place des règles et des systèmes normatif qui sont supposé faire pression sur tout le monde pour que chacun s’y conforme mais ces sanctions contrairement à formelle, ces sanctions sont officieuses. Elle ne sont pas visibles par tout le monde en tout temps.
• Si le contrôle informel est suffisamment efficace, une sanction formelle n’est pas nécessaire : la présence de règles implicites doit créer une pression sociale suffisante pour empêcher d’agir.
• La pression à la conformité doit faire le nécéssaire pour empêcher d’agir.
• Le controle informel apparait dans l’interaction avec les autres, entre chacun. C’est par le bien du contact avec les autre que les gens s’obligent de façon permanente à la conformité.
• Le contrôle informel repose de fait sur une influence diffuse et indirecte contrairement au contrôle formel.
• Si tout le monde est bien encadré pas de passage à l’acte.

Question 3

B/ LE CONTRÔLE INFORMEL : FACTEUR DE PROTECTION ET DE RISQUE Samson J. H. & Laub R. J.,

Samson J. H. & Laub R. J., 1988, “Unraveling Families and Delinquency: A Reanalysis of the Glueck’s Data”.

Samson John H. & Laub Robert J., 2003, Shared Beginnings, Divergent Lives: Delinquent Boys to Age 70.

Answer 3

• Samson et Laub s’intéressent à la facon dont les structures sociales jouent un role dans le parcours criminel d’un individus.
• Quel mécanisme sont à l’origine de la persistance ou du désistement de la criminalité.
• Quels sont les éléments qui font qu’une personne va se sortir de la délinquence ou ne jamais passer à lacte et
• Quel sont les éléments qui font qu’une personne va s’engager pleinement et durablement dans la criminalité.

Étude des Glueck années 40 : 500 délinquants et 500 non délinquants aux caractéristiques similaires (même quartier défavorisé de Boston) Genre, âge, origine eth et QI.

S & L vont reprendre cette étude et ils ont fait une étude de vie des personnes de l’étude. Les résulats:

• Les caractérisiques individuelles n’ont pas d’influence sur la crimalité.
• On retrouve dans les 2 groupes des jeunes divers et des QI divers.
• La violence et la criminalité ne sont pas des caractéristiques innées ou propres à une ethnies ou un niveau d’intélligence.
• Le contrôle informel couplé avec des activités de routines quotidienne a une influence centrale sur la trajectoire criminelle.

Un individu se désiste de la délinquance/n’est pas délinquant grâce à une combinaison continue et simultanée de facteurs situationnels et structurels

• Leur idées est qu’une combinaison d’influence situationelle (ambiance familiale, niveau attachement jeune famille, niveau accord entre parents) et structurelle (pauvreté, chomage, prison, socio économique) va aider les délinquants à se sortir de cette trajectoire et empêcher le passage à l’acte.
• Mais cette combinaison là doit être continue, perdurer en tout temps dans la vie et simultanée.
• Doit avoir un effet sur toutes les sphères de la vie. (lien social et intégration efficace dans toute la vie en permanence)

La délinquance précoce et adulte n’est pas le produit de caractérisitiques individuelles, le point central c’est le contrôle informel. Le comportement antisocial d’un enfant fait un délinquant et criminel adulte.

Question 4

C/ L’INFLUENCE COMBINÉE DES FACTEURS STRUCTURELS ET SITUATIONNELS.

Sampson R.J. & Laub J.H., 2005, “A general age-graded theory of crime: lessons learned and the future of life- course criminology”.

Answer 4

• « Les explications du désistement au crime et de la persistance de la délinquance sont les deux faces d’une même pièce » (2005: 171)
  
  • Selon leur approche ce sont les mêmes facteurs sociaux sous-jacent et la force des liens sociaux associé qui sont responsable d’un style de vie délinquant ou de la fin d’une carrière criminelle. « Les explications du désistement au crime et de la persistance de la délinquance sont les deux faces d’une même pièce » (2005: 171)
  • Exemple:
    
    • Si vous avez grandi dans un environnement soudé et solide c’est un facteur de protection qui empêche de sombrer.
    • Si le lien social et environnemental est défavorable pas sufissament structué c’est cet élément là qui va favoriser la délinquance et le passage à l’acte.
• La pauvreté en elle même ne suffit pas a créer la délinquances. Le comportement délinquant/criminel apparait quand l’individu évolue dans un foyer dysfonctionnel.
• C’est ce qui entraine de mauvais résultats à l’école. Souvent les personnes ayant de graves troubles d’apprentissage sont bien souvent les personnes qui son issue d’un milieu social dysfonctionnel.
• Les facteurs structurels influencent la qualité du contrôle informel, qui va influencer la délinquance.
• Un bon contrôle informel c’est : discipline cohérente et surveillance régulière. qui augmente le niveau d’attachement.réécouter
• Les liens familiaux font varier l’effet des facteurs structurels sur la délinquance.

Il ne sufft pas que l’enfant a été bien socialié dans l’enfance il faut que ce facteur soit continu et perdure dans le temps.

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Question 5

D/ La question des points tournants à l’âge adulte

Sampson R.J. & Laub J.H., 1995, Crime in the Making: Pathways and Turning Points through Life.

Answer 5

Sampson R.J. & Laub J.H., 1995, Crime in the Making: Pathways and Turning Points through Life.

• Certains événements poussent au désistement de la délinquance en bouleversant la structure de la vie quotidienne.
  
  • Des évènements de vie vont renforcer les lien sociaux et augmente le controle informel. (mariage (enfant,famille), emploi, service militaire) Viennent renforcer les obligations qu’on doit à autrui. On ne fait plus ce qu’on veux. Maintenant redevable à autrui.
• Les voies de la criminalité sont influencées par les institutions de contrôle informel lors de la transition vers l’âge adulte. Ces liens sociaux (événement) sont la composante principale transition à l’age adulte et fournissent un capital social qui influence la sortie de la délinquance. Pas de fatalité dans la vie. Mauvais départ n’est pas égal à chemin tracé et gravé dans le marbre (peut changer)
• Les voies de la conformité ou criminalité sont modifiéé par les instutions de controle informel indépendemment des conditions antérieure.
• Ceci explique pourquoi beaucoup d’adultes criminels sont des anciens jeunes délinquants mais que beaucoup de jeunes délinquants ne deviendront pas des adultes criminels. De facon implicite c’est aussi une théorie de l’age gradué.
• Montrent que le simple fait qu’un évènement survienne dans une vie n’est pas le facteur déterminant sur une trajectoire de vie. Ça a un effet quand ces moments entrainent un changement dans le lien social qui unit aux autre et un changement dans la routine quotidienne.
• La simple présence d’une relation entre adulte, union entre adutle ne suffit pas de sauver la criminalité il faut que cette union soit véritablement sincère et soit mutuelle.
• Ue structure sociale stable c’est une discipline cohérente et une surveillance constante.
• Dans la pluspart des cas la discipine et la surveillance influence le niveau d’attachement du jeune à sa famille.
• Le fait de ce savoir surveillé et encadré par son entourage engendre chez eux l’idée qu’ils se savaient aimés.

Question 6

A/ HIRSCHI ET LA QUESTION DE LA CONFORMITÉ

Answer 6

Hirschi Travis, 1969, Causes of Delinquency : les théories sur le crime cherchent à expliquer la délinquance.

• Nouvelle question : qu’est-ce qui explique la conformité ? Le contrôle personnel. Un bon contrôle personnel est favorisé par un lien social suffisament fort et stable
• Un bon lien social est composé de 4 éléments :
  
  • 1) L’attachement : le fait que l’individu doit être suffisement lié aux autres et le cercle immédiat doit être suffisement soudé autours de lui.
  • 2) L’engagement : Le fait de se développer et pratiquer dans des activités que la société juge conventionnelles.(étude, sport parascolaire, extraprofessionelle) Intégrées dans le quotidient)
  • 3) L’implication : passer du temps dans des activités prosociales, implique interaction avec les autres, interaction plus ou moins constante.
  • 4) Les valeurs: désigne la force des relations que les individus vont retirer des activités. Le fait de faire des activités prosociales va amener l’individu a développer certaines valeurs comme la solidarité avec les autres et surtout le lien social va amener l’individu à avoir des obligations envers les autres. (jeune de rue tout seul va réussir seul parallèle)
• Le controle personnel n’est pas une caractérisiques innée. Le controle personnnel est issu du controle informel se caractérise d’abort et avant tout par le lien social. Le controle personnel s’apprend de manière continuelle à travers les autres.

Question 7

• B/ GOTTFREDSON & HIRSCHI, LE FAIBLE CONTRÔLE PERSONNEL

Answer 7

Gottfredson M. & Hirschi T., 1990, A General Theory of Crime : théories du contrôle + théories psychologiques.

• L’absence de contrôle personnel explique la délinquance (+ autres comportements)
• Traits psychologiques latents : impulsivité ; préférence pour les tâches simples (a cause du présentisme) ; goût du risque ; égocentrisme; Ce qui les caratérise au dela de l’impulsivité c’est la socialisation déficiente (controle informel) qui les a amené a développer un contrôle personnel instable.
• Effet du background social : mauvaise intégration familiale.

Question 8

Donald Black et le crime comme contrôle social

Answer 8

• Le crime est une forme de « self-help », d’auto-assistance pour résoudre un conflit par une aggression ou comportement violent.
• Le crime est une forme de contrôle social comme les autres.
• La criminologie telle qu’elle est aujourdui est étroite parce que beaucoup de théories criminologiques vont dire que les niveaux de violence auraient considérablement diminué avec l’apparition de l’état, c’est un fait mais il ne faut pas oublier que la pluspart des crimes qui restent commis en occident et dans les société où le système de justice est innéficace, ces crimes là ne sont pas commis de façon désorganisée ou anarchique mais sont une forme de controle social alternative.
• Quand l’ensemble des moyens de contrôle formels et informels ne suffisent plus pour réguler le comportement, le crime devient un moyen pour réguler celui des autres.
• Le crime est donc une forme de résolution de conflit.
• Les sociétés humaines ne peuvent pas vivre sans une forme d’ordre. ll y a de la violence dans les société sans état ou état défaillant. La violence est souvent un manière de résoudre des conflits. C’est ce qui se passe dans le crime organisé, ils répondent à une autre forme de contrôle social. La violence pas gratuite. L’état de droit n’a pas d’influence donc la pluspart des homicides sont des manières de mettre fin à un conflit. (vendetta)

Question 9

L’exemple du Kanun

Answer 9

Albanie la vengeance dans la peau l’effet papillon

• Qu’est ce que le Kanun: Code coutumier qui se transmet oralement depuis le 15e siècle consigné sur papier récemment.
• Code qui fixe les règle et les relations entre less clans du pays. Les droit et devoir manière de se comporter et sanction pour les albanais.
• Code coutumier existe en parallèle de l’état depuis des siècle
• Le coeur du Kanun souligne l’importance de la Gjakmarra reprise du sang.
• Le Kanun dicte clairement qu’un honeur bafoué ne peut pas être compensé, une faute doit être pardonnéé ou vengée.
• Vengeance ancestrale, oeil pour oeil dent pour dent. Coutume qui permet la vengeance de puis le 15e siècle. Il y a un code écrit.
• Le kanun dit que faire une vengeance par assasinat n’est pas considéré comme un assasinat mais réparation d’une faute. Le Kanun moderne toutes la famille est concernée par la vengeance avant seulement la personne et plusieurs génération.
• Beaucoup de comportements qu’on considère comme un crime n’est pas comme telle par tout les pays ou groupes sociaux.
• • En quoi le Kanun constitue un mode de résolution alernatif: en albanie dans les montagne dans le nord pas de service judiciaire efficace. L’état est absent c’est le Kanun qui règne. L’état est une coquille vide, l’état est un mauvais exemple (corruption, mensonge, prostitution, traffic)