Cours 6 La théorie du conflit #2 : La question des conflits de cultures Flashcards

1
Q

Fondements de la vision des conflits de culture.

A/ À l’origine: une critique de la désorganistion sociale.

Street Corner Society (1943), William F. Whyte

A

Street Corner Society (1943), William F. Whyte :

La vision du conflit de culture elle naît en réaction aux principales conclusions qu’avait été apportées par la désorganisation sociale. La désorganisation sociale reste une approche intéressante mais offre une vision ethnocentrée de la délinquance.

  • Les quartiers où vivent plusieurs ethnies ne sont pas toujours déorganisées mais plutot structurée selon un système où les normes sociales et codes sociaux ne sont pas forcément les même que les normes de la société dominante.
  • *La** structure sociale des quartiers pauvres repose sur des codes et des normes de conduites
  • *différent(e)s.**
  • Les quarties pauvres, et culturellement hétérogènes ne se caractérisent pas par une absence un absence de socialisation mais une socialisation différente.

Les groupes sociaux obéissent à des codes de conduites qui ont un sens et qui sont plus adaptéés à leur réalité. Certains quartiers criminogènes ne sont pas désorganisés, mais organisés différemment.

  • Si on persiste avec l’idée que certains quartiers sont plus criminogènes que d’autre, ce n’est pas nécéssairement par ce que ces quartiers sont désorganisés, ça serait en fait, l’idée que ces quartiers sont organisés différemment de la structure de la société dominante.

Les culturaliste disent que ces zones ne sont pas forcément le bordel, c’est pas parce que nous jugeons qu’il n’y a aucun contrôle que c’est le cas, c’est simplement que ces groupes sociaux la fonctionne avec un système différent.

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2
Q

Fondements de la vision des conflits de culture.

B/ Qu’est ce qu’un culture?

A
  • Désigne la manière de vivre et de penser d’une société, et les valeurs transmises d’une génération à une autre. Ou d’un individu à l’autre.
  • Une culture se définit aussi par les interdits qu’un groupe va prescrire.
    • C’est pour ça que les culturaliste vont dire que certaines cultures vont comporter des caractéristiques plus criminogènes pour la simple et bonne raison que certains groupes vont notamment autoriser le recours à la violence. (cartels)
  • Toute culture produit des normes et des valeurs communes
    • Qui autorisent et interdisent certains comportements.
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3
Q

Fondements de la vision des conflits de culture.

C/ Thosten Sellen et la thèse culturaliste du crime

A
  • La criminalité est le résultat du choc normatif entre deux groupes de valeurs différentes.
  • Le crime est la conséquence d’un conflit entre les normes officielles (état) et officieuses.
  • Un crime n’est pas défini par rapport à la loi mais pas rapport aux normes qu’il viole.
  • Le conflit survient quand un individu agit d’abord en conformité avec les normes de son groupe.

Le crime est souvent un comportement qui va apparaître quand l’individu va choisir d’agir d’abord selon les normes de son groupes d’appartenance et non les normes officielle ou commnuément admise de la société plus large dans laquelle il s’insère.

  • Ça ne veut pas dire que chaque comportement qui diffère d’un groupe dominant est un crime.
  • Ce qui est considéré comme un crime par une société dominante ou par le sense commun ne le sera pas nécéssairement considéré comme un crime par tout le monde au sein de la société ou par tout les groupes au sein de la société.
  • Ex: homosexualité ou avortement.
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4
Q

Fondements de la vision des conflits de culture.

C/ Thosten Sellen et la thèse culturaliste du crime pourquoi il y a t’il toujours du crime dans notre société moderne?

A

Thornsten va reprendre l’évolution de la violence à travers l’histoire et il va faire un constat. Si le système de politisation avait marché il n’y aurait plus de crime.

Pourquoi il y a encore des crimes dans notre société moderne?

  • Le crime existe encore parce que l’individu doit jongler entre différents systèmes de valeurs qui vont différés. C’est parce que la structure des société modernes s’est complexifiée.
  • Dans les société traditionnelles roles sociaux étaient plus clairs. Dans les société modernes, les roles sociaux sont moins clairs et sont aussi plus nombreux.
  • Il ya des roles sociaux dans la famille, dans le monde du travail, en fonction de notre catégorie socio-professionelle, role sociaux en fonction du genre et des rôles sociaux en fonction de nos origines.
  • C’est bien pour ça qu’on parle de conflit de cultures. Sellin veut montrer que ce conflit de normes peut impacter beaucoup de monde.
  • Donc par étonnant qu’il y ai des conflits de normes. Si il y a toujours du crime c’est à cause de la structure profondément complexe des sociétés modernes.

Critique:

Relativisme culturel: En fait la thèse de Sellin, elle a un certain mérite c’est de s’éloigner de certains stéréotypes liés à l’immigration. Une sous culture délinquante n’a pas à être envisagé sous une vision ethnique mais n’importe quelle groupe et société.

Plusieurs criminologues on critiqué chez Selllin qu’il néglige les effets des accès différentiels aux chances. La grand idée est qu’il faut se rappeller qu’une large partie des sous cultures délinquantes criminelles mais pas nécéssairement une affaire d’immigration mais reste par contre une affaire de groupes défavorisés.

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5
Q

Fondements de la vision des conflits de culture.

D/ Le cas d’école : La prohibition

A

Une sous cultures se crée en réaction à la culture dominante.

Début du 20e siècle : des groupes religieux forment
la « Société américaine de la tempérance » pour
lutter contre l’affaiblissement des valeurs morales.
(groupe religieux protestent contre l’alcool et ses effets, société américaine de la tempérence, promiscuité violence)
• Le gouvernement américain signe le « Prohibition
Act » de 1920 qui interdit la production, la vente et la
distribution d’alcool.
• Une culture se met en place, autour des bars
clandestins, des night-clubs et de la musique jazz.
(pour les gens l’alcool n’est pas décadent pas d’accord avec la décision)
L’interdiction de l’alcool engendre l’apparition du
crime organisé, qui contrôle la production illégale
d’alcool.
Des groupes vont s’organiser pour structurer un production d’alcool illégale pour recreer la chaine de la production de la distribution et de la consommation d’alcool de facon illégale.

Ensemble de comportement de normes vont émergé de cette interdiction. A engendré une culture autours de l’alcool. A cet période popularise le Jazz. (musique controversée)

C’est l’interdiction qui a mener à l’apariton de groupe qui se sont organisé autour de l’alcool organisé (crime organisé Al Capone) On parle de crime organisé car se sont des structures quasi professionnelles qui on vu là un moyen de s’enrichir.

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6
Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

A/ La sous-culture délinquante. Inhérente aux classes marginalisée.

Cohen Albert K., 1955, Delinquent Boys: The Culture of the Gang

A

Il ne faut pas oublier qu’une écrasante majorité des sous cutlures sont une conséquence de la marginalisation sociale.

Cohen Albert K., 1955, Delinquent Boys: The Culture
of the Gang :

  • Pour Cohen les jeunes se forment en groupe autour du rejet des valeurs qu’on leur impose.
  • Un jeune issu d’un milieu défavorisé ne partage pas les mêmes normes et valeurs que celles de la classe moyenne ou la société plus large.
  • Cet écart de valeurs entraîne une tension qui va pousser le jeune à rejeter les valeurs de la culture dominante.
  • Il ne partage pas ces valeurs pour la raison qu’il sait qu’il ne peut pas les atteindres. (anomie Merton)
  • Les valeurs véhiculées par la société dominante: une belle maison, un emploi honnête bien payé, faire des études, être assidu en cours, support du cercle familial.)
  • Ces valeurs vont être remplacées par d’autre valeurs, d’autres normes: Le gout de la fête, le présentisme (pas de projet a long terme, vivre au jour le jour dans le présént).
  • Il y a une forte place accordée à l’honneur, ne surtout pas froisser l’honneur d’un jeune de rue parce ce que c’est tout ce qu’il a.
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7
Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

A/ La sous culture délinquante c’est la sous-culture caractéristique des classes défavorisées.

Miller Walter, 1958, Lower Class Culture as a
Generating Milieu of Gang Delinquency

A

Miller Walter, 1958, Lower Class Culture as a
Generating Milieu of Gang Delinquency

La sous culture délinquante c’est la sous-culture caractéristique des classes défavorisées.

  • Les sous cultures se forment par essence dans les milieux défavorisé à cause du manque de moyen, manque de mobilié sociale, manque de perspectives d’avenir.
  • Certain jeunes vont finir par se tenir en groupe et développer des valeurs qui leur sont propres.
    • Donc, la délinquance est le reflet d’une culture ayant ses propres préoccupations. Il faut être dur pour survivre, idée de destinée tracée, fierté de s’en sorti tou seul, essaient de se recreer un structure. Trouble, rudesse, ruse, action, fatalisme, autonomie.
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8
Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

B/ Wolfgang et Ferracuti: La violence comme élément central aux souscultures.

A

Wolfgang Marvin & Ferracuti Franco, 1967, The
Subculture of Violence
: une sous-culture est un
système de normes et de valeurs faisant partie d’une
société plus large.

Une sous culture c’est une culture qui partage certaines valeurs avec la cutlure dominante, mais qui a aussi des valeurs qui lui sont propres. L’idée ce ne sont pas nécéssairment des groupes complètement opposés à la société dominante. (ex valeurs argent)

Une contre culture: n’a aucune valeur commune avec la culture dominante. Ex: les hippies.

• La sous-culture a des valeurs différentes du groupe
dominant (ce n’est pas une contre-culture).
• Les sous-cultures délinquantes autorisent le recours à laviolence, nécessaire à la survie du groupe.

Les groupes délinquants s’organisent autrement. Les sous cultures délinquantes se sont par essence des sous cultures qui autorisent ou encouragent l’usage de la violence ou le recours à la violence.

Pourquoi? Quand les individus en bas de l’échelle sociale se retrouvent livrés à eux même l’usage de la violence va devenir véritablement un moyen de se protéger des autres. L’idée fondamentale avoir recours à la violence n’est pas nécessairement une question de gout de la violence mais bien plutot une question de survie. Ce qui caractréisent ses sous cultures délinquantes c’est la violence comme moyen de contrôle et de survie

Wolfgang et Ferracuti, vont étudier les afros américains une idée critiquée

Ce serait pour cette raison que les Afro-Américains
présenteraient des niveaux de délinquance plus
élevés… Il expliquence ce phénonène par l’idée qu’il existe une sous culture délinquante proprement afro-américaines.

Au bas de l’échelle sociale.

Quand on évolue dans un milieu plus défavorisé par tradition que les blanc, vous aller adopter d’autres codes de comportements pour pouvoir survivre. Donc pour Wolgang et Ferr, la violence afro américaine ça serait le résultat de la culture de l’honneur qui règne. Afro réagissent plus vivement que les blanc pour la même offense parce qu’ils ont une culture qui leur imposerait de régair vite quand on est en danger ou que l’honneur est attaqué.

• … Une idée qui entretient un énorme stéréotype de l’afro américain comme étant plus violence que le blanc. Tout le problème de cette théorie est pas qu’elle n’est pas vraie mais que’elle a été testé seulement sur une sous culture afro américaines, crée un raisonnement tautologique. Il n’ont pas testé la théorie ailleurs ce qui est un problème. (ex white trash, hillbilly, hells angels, italo américans, pareil) en focusant seulement sur ce groupe stigmatise les afro. mais les autres sont pareil. Pas tous les afro amériains font partie d’une sous culture.

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9
Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

Cloward et Ohlin, 1960 Délinquency & Opportunity.

A

Cloward et Ohlin vont différencier les sous cultures délinquantes selon leur degré d’organisation autour de l’accès différentiel aux opportunités.

1/ Sous-culture criminelle

2/ Sous-culture conflictuelle

3/ Sous-culture de retrait social

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Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

Cloward et Ohlin, 1960 Délinquency & Opportunity.

1/ Sous-culture criminelle

A

1/ Sous-culture criminelle :

Culture organisée autour de moyens alternatifs à la réussite sociale.

  • Structure hiérarchique claire. C’est un groupe qui est organisé en réaction à l’absence d’opportunité de mobilité sociale et qui va véritablement se structurer autour de l’appropriation de moyens alternatif.
  • Groupes organisés, hierarchisés qui fonctionnent comme une micro société, ou micro entrepriseles opportunités de mobilité internes sont réelles.
  • Les sous cultures criminels crée un système d’opportunité alternative. (mafia, cartel, hells Angels)plus agés aquis expérience.
  • Pas mal vertical
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Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

Cloward et Ohlin, 1960 Délinquency & Opportunity.

2/ Sous-culture conflictuelle

A

2/ Sous-culture conflictuelle :

  • Culture née de l’absence de contrôle social.
  • Plus conflictuelle que criminelle. C’est une sous culture proprement désorganisée ou les contrôles sociaux n’existent pas ou fonctionnent mal et ou la violence n’est pas gratuite mais non controlée. Violence non cadrée et non structurée.
  • C’est un système improvisé (gang de rue) se forment sans objectifs clair si ce n’est assurer la survie de son groupe mais
  • Age homogène, gang de jeunes.
  • structure pas mal horizontale
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Q

Les sous-cultures délinquantes, une conséquence de la marginalisation sociale

Cloward et Ohlin, 1960 Délinquency & Opportunity.

3/ Sous-culture de retrait social

A

3/ Sous-culture de retrait social :

  • Culture née de l’incapacité à s’insérer dans une quelconque structure sociale.
  • Typiquement on parle des toxicomanes. Ils évoluent autour de comportement délinquant et criminel mais ont carrément abandonner l’idée de faire partie de la société.
  • Ils forment une sous culture à eux seul mais aucun but ou raison d’être à par consommer.
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