Cours 2 Le crime dans le temps et dans l’espace. Éléments contextuels Flashcards
L’homicide et la criminalité dans l’histoire
A/ La Préhistoire
Taux d’homicides de 500 pour 100 000 habitants
- La rareté des ressources entraîne des conflits meurtriers *Le taux d’homicide en criminologie est toujours compté par 100 000 habitants.
B/ De l’Antiquité au Moyen Âge
Antiquité
L’Antiquité débute avec l’invention de l’écriture.
- Debut de la philosophie.Aristote, Platon.
- Recherche de sens du comportement de l’individu.
- La loi apparaît à l’Antiquité. Règlementation du comportement humain, les lois.
- L’état apparait aussi à l’antiquité. Pour la première fois dans l’histoire de la société on voit apparaitre un pouvoir centralisé qui va fixer les règles de la vie en société.
Il a des comportements qui vont commencé à être normés et réglés et le crime est un de ces comportements. On commence a avoir une reflexion sur le crime, théoriser le crime.
B/ De l’Antiquité au Moyen Âge
4 conceptions du crime de l’Antiquité au Moyen-Âge
Quatre conceptions du crime durant cette période :
1) Transgression qui doit être punie.
- Il doit y avoir une sanction.
- On ne cherche pas a comprendre l’origine du comportement, on ne cherche pas a expliquer le geste on en vient a considerer que le crime peut importe son origine doit être sanctionné. Avec l’état cette conception devient systématique.
2) Affront au chef ou au roi.
- Plus à partir du Moyen Age, le crime est un affront au chef, au roi. Crime de lèse majesté.
- Dans les procès au Canada on voit toujours la couronne ou la reine contre quelqu’un.
- Aujourd’hui la notion est diluée. Une invention qui remonte au Moyen-Age
3) Affront à Dieu.
- Certains types de crimes étaient une trangression directe à la figure de Dieu. Ex. Inquisition, hérésie, sorcellerie.
- Dans certaines société ce concept existe toujours. Nouvelle Guinée Papouasie. Cataclysme naturels sont résultats de la colère de Dieu. Autre exemple, Afghanistan.
4) Expression du mal
- le crime est aussi considéré comme l’expression du MAL (le diable)
- le geste criminel, l’acte criminel est vu comme le symptôme du fait que le personne est possédée par le malin.
- Le délinquant est considéré comme maudit.
- Le crime devient un péché qui est véritablement causé par l’expression du démon.
- Toujours présent une fascination exemple film d’horreurs Ex: Anne Michelle Allemande.
3 grandes choses à retenir du Moyen-Âge
- Le crime est envisagé comme un acte manichéen (bien ou mal)
- Les systèmes juridique et politique étaient beaucoup trop divisés et complaisants envers la violence. La justice la plus proche du peuple, la justice Seigneuriale, était le plus souvent partiale et peu objective pour règler réellement les conflits autrement que par la violence.
- La plupart du temps, le crime était toléré, voire même encouragé dans certaines situations. Il s’agissait donc d’époques violentes.
La violence était aussi répendue à cette époque car le système politique et juridique médiéval était trop morcelé et fragmentaire et souvent ce même système était trop complaisant envers la violence. On laissait libre cours a la violence car de toute facon elle était profondément tolérée.
La gestion de la violence au Moyen Âge
La gestion de la violence au Moyen-Âge : Violence gérée par la violence.
- La vengeance
- La fortification
- Les guerres privées
- Le duel
- La justice seigneuriale
La gestion de la violence au Moyen Âge
1) La vengeance
Oueil pour Oeuil dent pour dent.
1) La vengeance :
- Quand une famille ou un individu est attaqué la coutume voulait que la victime pouvait exercer des représaille sur l’agresseur ou sur son clan.
- Le droit existait mais était coutumier. Le droit reposait sur la tradition plutot qu’un esemble de loi écrite de manière systèmatique.
- On avait le droit d’agresser en retour pour se protéger de la violence.
- N’a plus cours dans la présente société.
La gestion de la violence au Moyen Âge
2) La fortification
2) La fortification
- Les villes entourées de hauts murs, les chateau forts.
- De nos jours grille en face de maison. Haut murs en haiti et en corée du Sud. Gated communities.
La gestion de la violence au Moyen Âge
3) Les guerres privées
3) Les guerres privées:
- Autorisée et même encouragées. La vengeance est enracinée dans la coutume de l’époque.
- Quand deux familles, régions, villages, etc.. sont en conflit, les deux parties pouvaient demander au Roi de déclancher une guerre privée.
- Conflit ouvert et légal entre 2 parties autorisée légalement a commettre des actes de violence pour régler le conflit.
- Certains conflits n’avaient pas de fin. Ex. Les rois maudits série années 70.
La gestion de la violence au Moyen Âge
4) Le duel
4) Le duel
- Au Moyen-Âge il existait une législation avec quelques juges, le but principal du juge est de découvrir la vérité dans un conflit qui opposait deux parties.
- Si a l’issue du procès l’accusé protestait l’accusateur et le juge n’arrivait pas a trancher, le juge pouvait ordonner que le litige soit régler par un duel.
- On enfermait les deux parties dans une pièce confinée on les laissait se battre a mort. Le gagnant du procès est celui qui reste vivant.
- (Le juge pouvait aussi prononcer une ordalie, une forme de preuve judiciaire de nature religieuse, jugement de Dieu, qui impliquait d’imposer une épreuve à l’accusé qui serait déclaré innocent si il ressortait vivant de l’épreuve Ex: marcher pied nu sur des charbons ardents, jetter dans l’eau avec un roche si flotte innocente, l’entonnoir avec de l’eau l’accusé est innocent si il explosait pas.)
La gestion de la violence au Moyen Âge
5) La justice seigneuriale
5) La justice seigneuriale
- Au cours du Moyen Âge il y avait des royaumes avec roi et reines qui étaient morcelés en plusieurs territoires, et les seigneurs dirigeaient ces régions.
- Quand il y avait un conflit entre 2 parties le Seigneur devait appliquer la loi royale.
- Pas de moyen de communication. Sans communication directe entre le Seigneur et le Roi, le Seigneur avait souvent les pleins pouvoirs, pour rendre un verdict qu’il est le seul à choisir.
- Entrainait le fait que tout le monde se faisait justice soi même.
- Prévoit et Baillit du roi mal payés et facile à corrompre.
La justice la plus proche du peuple, la justice Seigneuriale était le plus souvent partiale et peu objective pour règler réellement les conflits autrement que par la violence.
L’homicide au Moyen Âge
1) L’homicide querelleur/vindicatif :Enjeu de rétablir l’honneur.
- Suite à l’altercation entre deux personnes, altercation au cours de laquelle l’honneur d’une des deux personnes a été bafoué.
- À partir du M-A l’homicide querelleur existe pour rétablir l’honneur d’une personne qui s’estime humiliée.
- Existe encore aujourd’hui. Ex: jeunes en centre jeunesse, gangs de rue, la mafia, crime organisé. La figure du snitch (délateur) extrêmement mal vu. Snitches get stitches. Homicides conjugaux hommes qui tuent femme adultères.
2) L’homicide au cours d’un acte de brigandage :
- Bande criminelles attaquant villages, maisons ou églises.
- Les métiers de l’ordre n’existaient pas encore donc le pillage était courant sur les routes.Pas de police, pillage extrémement fréquent. Groupes de pilleurs.
C/ La renaissance et les lumières: L’homicide recule
- Premier facteur : l’urbanisation. L’essor des villes fait baisser la violence
- Second facteur : Mise en place et renforcement du système de police et de Justice
- Troisième facteur : L’essor du rationalisme.
2 thèses explicatives
- Steven Pinker, The Better Angels of our Nature :
- Plus les individus sont doués de raison, moins ils tuent.
- La pensée rationnelle, l’éducation et le système social et judiciaire rends les gens plus maîtres d’eux-mêmes.
- La raison fait reculer la violence
- Max Weber, Economie et Société (1922) : la pacification des moeurs est due à la rationalisation du Droit.
- Le Droit s’affranchit de toute logique sacrée ou religieuse. La peine devient plus certaine et plus systématique.
C/ La renaissance et les lumières: L’homicide recule
Premier facteur : l’urbanisation. L’essor des villes fait baisser la violence
Premier facteur : l’urbanisation. L’essor des villes fait baisser la violence
- Pourquoi? Autour du 16 siècle la population commence massivement a se regrouper dans les villes, ils vont échapper progressivemet à la pression de la famille et du clan mais en revanche n’échappe pas à la pression du voisinage.
- La proximité avec les voisin va imposer un controle social informel. Tout le monde se surveille, tout le monde rapporte aux un aux autre les compotements des voisins. Avec l’essor du control social informel arrive l’infra-justice.
- L’infra-justice est un litige entre deux personnes qui va être réglé par ces deux personnes pas forcément une figure de l’autorité en dehors des tribunaux.
- Ça existe encore aujourd’hui ex: le constat à l’amiable.
- La solidarité du clan famillial ou du clan seigneurial va progressivement s’affaiblir au profit d’une solidarité communautaire et d’une surveillance quasi constante de l’autre.
C/ La renaissance et les lumières: L’homicide recule
Deuxième facteur: La police apparaît, lieutenance de police de paris :
Première police française 1667 première police formelle. La police avant n’était pas un corps de police constitué.Pour la première fois dans l’histoire le pouvoir royal va se doter d’un pouvoir de police constant.
1) 6000 à 7000 effectifs :Pour la première fois un réseaux de police assez nombreux pour pouvoir quadriller une ville entière.
2) Réseau d’informateurs à tout les niveaux de la société. Pour la première fois un corps policier peut prévenir le crime. pas seulement arrêter. Les informateurs étaient là pour donner les indication sur les potentiels criminel ou potentielle situation à risque.
3) Faire respecter tous les règlements: pas seulement les meurtre ou les crimes violents, mais les règles qui concernent tout les niveaux de l’ordre social. C’est de cette nouvelle mesure ou invention que aujourd’hui encore la police peut venir pour tapage nocturne.
4) Vigilance dans tous les lieux publics: Donne naissance aux premières patrouilles. Permet de limiter les crime car ça dissuade les gens de passer à l’acte.
5) Fonction détachée de la justice et du pouvoir royal: A partir de 1667 la seule mission de la police devient d’assurer la sécurité de la ville d’apréhender les criminels mais la police n’a aucune fonction de justice. À partir de la renaissance chaque corps de métier va avoir sa fonction propre.
C/ La renaissance et les lumières: L’homicide recule
Troisième facteur : Les Lumières, L’essor du rationalisme
Troisième facteur : Pensée détachée de tout jugement religieux et moral. La vision du crime qui va dominer n’est plus une vision sacrée et religieuse, mais plutôt économique et juridique. On va commencer à voir le criminel comme quelqu’un qui a choisi délibérément de transgresser la règle et de commettre un crime.
- Vision économique et juridique du crime: l’apogée de la conception du comportement humain basée sur le libre arbitre. Si l’individu commet un crime c’est parce qu’il a chosit de le faire. Il n’y a plus de crime comme expression du mal. Une vision dénuée de toute cause extérieurre
Conception de l’homme basée sur le libre arbitre