Cours 3 La désorganisation sociale une approche écologique

Question 1

A/ Le cas du paysan polonais

Pourquoi les immigrants de Chicago font face à autant de problèmes sociaux ?

Thomas W. L. & Znaniecki F., 1919, The Polish peasant in Europe and America: monograph of an immigrant group.

Answer 1

• Les liens sociaux sont distendus, l’individu doit se recréer, seul, une identité.
• En arrivant aux EU les migrants perdent leur repères. Les liens sociaux qui les soutenais dans leurs pays d’origines n’existent plus. Donc l’immigrant doit se recréer une identité et doit litéralement conquérir un espace urbain dont il n’a aucun code. Il doit conquérir un espace totalement étranger. C’est pour ça qu’ils vont dire que l’immigrant évolue dans une société désorganisée car le lien social est profondément distendu.
• En arrivant au ÉU l’immigrant est livré à lui même et cette situation est renforcée par le fait qu’aux ÉU il n’existe pas de structure pour intégrer et pour guider les nouveaux arrivants. Sans aucune direction claire, sans ancrage réels, beaucoups d’immigrants vont finir même temporairement par des phases de misère et de dénuement. C’est le point de dépard de la désorganisation sociale, Les communautés immigrantes évoluent dans des poches de pauvreté.
• Ils ont essayé de démentir les notions racistes et xénophobes car elles sont fausses et s’auto alimentent.

Question 2

B/ Facteurs clés et fonctionnment de la déorganisation sociale

Answer 2

Une zone est socialement désorganisée lorque cette zone subit les effets de 3 facteurs:

• Pauvreté,
• mobilité résidentielle,
• hétérogénitéé culturelle.

Il faut que les 3 facteurs soient présent. Un cartier pauvre n’est pas nécéssairement dangereux. Un cartier anonyme n’est pas nécéssairement violent. Un cartier n’est pas nécéssairement hétérogène.

Question 3

B/ Facteurs clés et fonctionnment de la déorganisation sociale

Pauvreté

Answer 3

Les gens qui sont pauvres vont le rester parce que le gouvernement n’a pas les fonds pour les aider

• Tous ce monde la se regroupent dans des zones déja misérables et d’autant plus misérables qu’il n’existe pas de filet social aux États-Unis et encore moins à cette époque là. Un quartier déjà pauvre ne peut que rester pauvre si on ne fournit pas à ses habitants un système d’aide basique.
• Un quartier pauvre ne peut pas fournir à ses habitants des aides sociales ou des infrastructures communautaires
• Les immigrants qui arrivaient aux ÉU se regroupaient massivement dans des cartiers pauvres. Parce que au départ il s’agissait des cartiers les plus abordables.

Question 4

B/ Facteurs clés et fonctionnment de la déorganisation sociale

Mobilité résidentielle

Answer 4

La mobilité résidentielle

• La mobilité résidentielle entraîne l’affaiblissement des liens communautaires.
• Elle entraîne l’affaiblissement des liens communautaires parce que les quartiers sont des zones de transit. Pas de lien fort qui se crée = anonymat = pas surveiller = plus porter à faire du crime.
• Les immigrants s’installent dans des cartiers pauvres, Le truc c’est que la plupart de ces groupe là restent dans ces quartiers le temps de s’enrichir et se se créer une situation qui leur permet d’aller s’établir ailleur.
• Dans ces zones misérables il y a un fort mouvement de population et les gens qui s’y insallent ne restent jamais longtemps, en général 1 an avant de partir ailleur et concrètement ce que ça donne quand le mouvement est élevé et répété les gens qui composent le quartier n’ont pas le temps de développer un lien social suffisament fort, ils n’ont pas le temps et l’occasion de développer des relations durables avec leurs voisins.
• Donc dans ces quartier là il n’y a pas de solidarité communautaire donc le fait d’être livré à soi même est le sentiment qui prévaut. (L’anonymat des grandes villes)

Question 5

B/ Facteurs clés et fonctionnment de la déorganisation sociale

L’hétérogénéité ethnique (un facteur aggravant)

Answer 5

Conflits entre valeurs culturelles différentes

• Rassembler des gens qui ne se comprennent pas et sont sans le sous et sans clé pour comprendre les autres. Les repères culturels et identitaires sont devenus flous.
• L’hétérogénéité ethnique entraîne des conflits entre valeurs culturelles différentes et aussi a cause de barrières linguistiques.
• Quand on arrive dans un cartier qui est occupé par d’autres communautés immigrantes et qu’on a seulement notre identité culturelles comme repère
• L’immigrants est catapulté dans un cartier ou tous les immigrants ont les même problèmes. N’ont pas de point de repère, sans maitriser la langue ce qui engendre des incompréhension et des conflits avec la culture d’acceuil.
• Ex: Wiesneski a été cherché des oeufs et de la viande dans une épicerie italienne, les slaves sont réservés les italiens sont plus vocaux. Wiesneski a oublié de saluer l’épicier et l’épicier à été offusqué et l’a insulté. C’est pour ça qu’on peut pas dire qu’une culture est plus violente qu’une autres.

La délinquance la criminalité puis plus généralement les actes d’incivilié ne sont en rien une question d’ethnicité ou d’origine quelquonque mais que la délinquance apparait surtout dans certaines zones certains cartiers bien spécifiques. Il arrivent avec l’idée de cartier désorganisé.

Les mécanismes de contrôle sociaux ne fonctionnement plus correctement pas de mécanismes = pas de limites = pas d’empêchement = crime / violence

Question 6

Aux origines de la désorganisation sociale

A/ L’approche de l’écogie humaine et de l’école de Chicago.

Answer 6

Écologie humaine:

Dans l’écologie humaine le contexte social a une influence directe sur les facteurs qui mènent au crime.

• L’écologie humaine s’intéresse à l’impact de l’environnement sur le comportement humain.
• Les facteurs psychologiques ou sociaux doivent être replacés dans leur environnement pour être compris.
• Le contexte social influence donc le comportement humain.

Les grands facteurs sociaux et psychologiques qui expliquent le comportement humain doivent être systématiquement replacés dans le contexte social dans lequel ils apparaissent.

Les facteurs criminogènes qui poussent à commettre des actes délinquant et criminel ne peuvent qu’ être véritablement expliqué que dans l’environneent social dans lesquels ils apparaissent.

Ex: Père alco, n’aura pas du tout le même impact si il est observé dans une famille qui vit dans le Upper East Side ou dans une famille qui vit dans le bronx.

Question 7

Aux origines de la désorganisation sociale

B/ Les zones criminogènes: Les 5 zones

Qu’est qui constitue une zone criminogène.

Answer 7

Park Robert & Burgess Ernest, 1925, The City, Chicago, University of Chicago Press : la ville est structurée en 5 zones.

100 000 habitansts typiques toujours agencée de la même façon.

1. centre-ville (central business district): les grands centres administratifs, les tours de bureau, les sièges sociaux des grandes compagnies, bouiques de luxe, rues commercantes de luxe. La où se passe l’essentiel de la nuit (bar, resto, boites de nuits)
2. zone de transition (transitional zone): usines, industries, logements abandoné ou détériorés, quartiers zones d’usines
3. zone ouvrière (working class zone) : logements modestes pour les gens de la classe ouvrière, petits commerces de proximité.
4. zone résidentielle (residential zone): souvent dans cette zones les maison de la classe moyenne.
5. banlieue (commuter zone): les habitatons les plus riches et aisées qui appartiennent au classes les plus riches.

60% du crime est dans la zone 2. Zone de transition géorgraphique qui sert de tampon entre le centre ville et ses activié et les zones plus pavillonaires.

Là ou les communautés immigrantes de 1ère génération s’établissent. Là ou les logements sont plus abordables (mais insalubres) et proches des emplois (usines)

C’est là que s’applique la désorganisation sociale s’applique. La différence entre zone 2 et 3, c’est que dans la zone 3 la pluspart des gens sont propriétaires. Zone 3 est une zone pauvre mais les gens sont propriétaires donc ils sont là pour rester et apprennent à se connaitre et finissent par tisser un véritable lien social ce qui n’existe pas dans la zone 2.

Question 8

C/ La zone de transition comme rite de passage. La question du ghetto et des gangs de rue.

Answer 8

Louis Wirth, 1928, The Ghetto

• *La zone 2.** Cette zone finit par occuper une place spécifique dans le paysage urbain américain. Elle est toujours peuplées par les même populations et elle est désignée par le terme Ghetto.
• *Les premiers ghettos apparaissent dans l’Europe médiévale et sont destinés à ségréguer la population juive.**
• Ce sont des zones où on ségrégait volontairement des populations juive.
• Le terme ghetto viendrait problement de l’italien gheta qui désigne les fonderie les fonderies de canons à venise ou travaillaient les juifs. Déjà à l’époque médiévale il y avait la haine du juif. A coté des fonderies de canons on a installé les juifs et on les a interdits d’aller ailleur.
• Peut aussi venir du terme hébreux Get qui signifie exclusion.

Le concept de ghetto se transforme. Il devient, aux États-Unis, un rite de passage et une zone d’adaptation pour les populations immigrantes ou pauvres.

• C’es dans ces zones là que les populations marginales ou immigrées vont faire l’apprenstissage d’un environnement étranger et vont finir par faire l’apprentissage de la cohabitation avec d’autres groupes culturels. C’est une zone de relai entre l’ancienne identié orginal et l’identié nouvelles, celle de notre nouvelle vie aux ÉU.
• Cela signifie que le ghetto va finir par remplir une fonction adaptative.
• Les ghetto aux ÉU au début du 20e siècle sont devenus des zones ou les communauté immigrantes doivent composer avec la pauvreté et d’autres cultures.
  
  • Le ghetto va devenir un rite de passage aux É-U. Par tradition les communautés juives admises aux É-U elle se retrouvaient presque systématiquemen exclues et devaient se concentrer dans les zones les plus pauvres et étaient forcées de cohabiter avec d’autres groupes culturels.
• ​Thrasher, F.M., 1927, The Gang : quand la mobilité sociale ne se fait pas, les gangs se forment dans ces zones interstitielles.

Le problème c’est que certains groupes n’arrivent pas à se sortir de cet état de transition.

Les gangs finissent par se former dans des zones où la mobilitié de classe ne se fait pas donc pour compenser pour la misère social permanente ou il n’y plus de repères ou de liens social et la situation de pauvreté devient permanente.

Question 9

III – Généralisation du Modèle: Le quartier comme facteur criminogène.

Shaw C. & McKay H. 1942 : Généralisation de la théorie à vingt grandes villes américaines

Answer 9

Shaw C. & McKay H. 1942 : Généralisation de la théorie à vingt grandes villes américaines

Les 2 auteurs pour vérifier si la théorie de la désorganisation sociale est toujours valable et jusqu’à quel point, il on appliqué la théorie à 20 villes.

• La répartition spatiale de la délinquance se calque sur la répartition socioéconomique des habitants.
• Le changement de population ne fait pas diminuer le taux de criminalité.
  
  • Le départ des populations délinquantes ne fesait pas baisser le taux de criminalié et de fait de nouveaux délinquants apparaissaient de façon continuelle.
• Lorsqu’un quartier est marqué par les trois facteursde la désorganisation sociale., il peut devenir un facteur criminogène lui-même.
  
  • Ils se sont appercu que le quartier quand il est atteint durablement par les 3 facteurs dont on parle, devient un facteur criminognène en soit.
  • Finalement c’est pas l’origine ou la couleur de peau ou l’origne mais le quartier désorganisé qui a une influence au même titre qu’un autre facteur. C’est l’influence de la rue. Une personne qui déménage dans un meilleur cartier va arrêter de faire le crime.