Cours 5 La théorie des conflits Karl Marx et les classes sociales Flashcards
A/ Fondements principaux de la théorie des conflits de Karl Marx
« L’histoire de toutes sociétés jusqu’à nos jours est l’histoire des luttes de classes. »
1- les classes s’opposent continuellement à travers le temps (oppresseur vs opprimé)
- Une nouvelle version de l’histoire au sein de laquelle les groupes sociaux s’opposent continuellement à travers le temps.
- Dans l’antiquité on était homme libre vs esclave, Moyen Âge les barons vs les serfs, à l’époque de Marx (1848) de bourgeois vs prolétaires. Toute l’histoire sociale est plus ou moins traversée par une opposition constante entre les oppresseurs et les opprimés.
2- Quand il y a opposition de classe, quand il y a lutte continue, l’issue finale doit être la transformation de la société par la révolution.
- Cette révolution doint mener à l’abolition des classes.
- Marx va dire que même si les classes sociales semblent avoir changé et évoluer, en réalité rien n’a changé. Les différences de classes existent toujours.
- Mais l’une des particularité des société industrielles est que cette fois ci cette lutte de classes est complètement polarisée entre 2 groupes la bourgeoisie et le prolétariat.
B/ Deux classes en conflit la bourgeoisie et le prolétariat
Qui est la bourgeoisie?
La bourgeoisie va apparaître en même temps que l’essor de l’industrie (usines, manufactures).
- Avant la révolution industrielle tout le système de production féodal ne peut plus répondre aux besoins de la population. Ex: Exode rural, la population se groupe massivement dans les villes et la production agricoles traditionnelles n’est plus adaptée.
- C’est le développement des techniques industrielles et du commerce qui va entrainer l’apparition de la bourgeoisie et qui va aussi entrainer l’apparition des moyens de sa puissance.
La bourgeoisie s’empare du pouvoir car elle contrôle la manufacture et l’industrie. La bourgeoisie n’utilise aucun artifice pour masquer son pouvoir.
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La bourgeoisie n’utlise aucun artifice pour masquer son pouvoir.
- Contrairement à la classe dominante du système féodal, il y a pas d’idéal romantisé des classes (monarchie de droit divin, légendes de la chevalrie. Mythes et légendes, symboles qui justifient que les classes les plus puissantes on plus de pouvoir),
- La bourgeoise exploite et opprime de façon explicite. La bourgeoisie ne cherche aucune à cacher la misère des gens qu’elle exploite. Ce système social politique et économique porte le nom de système capitaliste.
La bourgeoisie est une classe instable par nature.
- Elle détient les outils de sa propre destruction.
- La bourgeoise est une classe instable par nature. La bourgeoise a amené avec elle l’instauration d’une nouvelle société capitaliste et les fondement de cette société là sont tellement contradictoires et tellement abjectes que ce mode de société ne peut pas durer.
- Marx va dire que la bourgeoisie contrôle le système économique et politique parce qu’elle controle et elle les détient les moyens de productions. (usines, fabriques, les techniques de production, les machines)
B/ Deux classes en conflit la bourgeosie et le prolétariat
Qui est le prolétariat?
Le prolétariat est caractérisé par sa force de travail, que la bourgeoisie achète pour accumuler du capital.
- L’individu se transforme en valeur marchande qui ne possède que sa force de travail comme seule monnaie d’échange.
- Marx dit que quand on seulement notre force de travail pour subsiter c’est le reflet d’une société où le monde devient un vaste marché où les individus ne sont plus que des marchandises interchangeables.
- Le prolétariat est la classe d’individu qui ne possède que leur force de travail mais donc aussi qui ne possèdent aucun capital.
C/ Qu’est ce qu’une classe sociale selon Marx?
La définition d’une classe sociale selon Marx.
- Une classe sociale se définit par la place qu’elle occupe dans le processus de production. Avez vous ou non les moyens de contrôle de l’industrie? (Est vous capable de fructifier du capital? Propriétaire ou non des moyens de productions)
- Si vous détenez l’industrie ça fait de vous un bourgeois, si vous ne détenez que votre force de travail vous êtes un prolétaire
- Une classe sociale se définit par les intérêts qu’elle possède.
- Une classes sociale se définit et se caractérise par les intérêts qu’elle possède. Surtout les intérêt de pouvoir. La classe bourgeoise se caractérise par le fait qu’elle cherche à maintenir et d’étendre son pouvoir. Le prolétariat cherche à s’accaparer un peu plus de pouvoir.
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Une classe sociale se définit par sa conscience de classe.
- Les membres d’une même classe sont réunis autour d’un lien fort et de valeurs communes
- C’est ce qui sépare la bourgeoisie du prolétariat. (concience de classe) La classe en soi et la classe pour soi
- Marx et Engles on écrit le manifeste pour que le prolétariat devient une classe pour soi.(qu’elle prenne conscience)
C/ Classe pour soi (bourgeoisie)
Classe pour soi (bourgeoisie) : Se définit par la conscience de ses intérêts communs et se mobilise pour les défendre.
C/ Classe en soi (prolétariat)
Classe en soi (prolétariat):
- Se définit uniquement par sa place dans le processus de production,
- mais qui n’a pas conscience d’être une classe / prolétariat (concurrence entre eux)
D/ Au centre du problème entre le prolétariat et la bourgoisie: les rapports de production
Marx va dire que les relations sociales qui vont se trouver dans un système capitaliste se font essentiellement à travers les rapports de production.
Une société capitaliste se caractérise de façon plus précise par un rapport d’exploitation en même temps qu’un rapport de domination.
Un rapport d’exploitation :
- Pas de marge de manoeuvre économique.
- Le prolétariat se fait déposséder de sa liberté et qui se fait dépossédée de sa marge de maneouvre, par la bourgeoisie qui accumule du capital grâce à elle. Ex: En théorie le prolétaire est libre d’accepter ou non un contrat de travail, mais cette liberté est fictive parce que si vous n’avez que votre force de travail pour subsiter et bien vous n’avez pas le choix d’accepter un travail.
- Fin de la liberté économique des prolétaire.
Un rapport de domination multiple :
- Pas de marge de manoeuvre politique. économique, sociale, politique et idéologique.
- En détenant le capital, donc en détenant les moyens d’enrichissement c’est également la bourgeoisie qui va controler le système politique.
- Puisque la bourgeoisie controle le système politique le capitalisme devient une idéologie défendue par les classes dirigeantes.
- Les partis et les gouvernements vont défendre les intérêts des plus puissants, les bourgeois.
- C’est une idéologie qui transpire au niveau politique donc le prolétaire n’a pas de marge de manoeuvre pour faire entendre sa voix.
- Fin de la liberté politique des prolétaires.
E/ Infrastructure
Infrastructure :
- Organisation matérielle de la production. (usines, fabriques etc..) Infrastructure capitaliste.
- Pour que sa fonctionne il faut que ça soit légitimé par une structure politique.
- Ce système d’exploitation doit être défendu par un ensemble d’idée et de gens pour les appuyer. La superstructure.
E/ Superstructure
Superstructure : idéologie et système politique dont dépend l’infrastructure. La superstructure est un moyen de légitimer l’infrastructure qui exploite les prolétaires. L’ensemble de l’idéologie qui vient justifier le maintien de l’infrastructure.
F/ Une révolution inévitable: Les contradictions de la lutte des classes.
Le système capitaliste est profondémment contradictoire et c’est pour cette raison qu’un jour il sera amené à disparaitre. Marx croit profondément au conflit et il croit profondémment que la société capitaliste porte en elle même les germes de sa propre chute.
La bourgeoisie tente d’augmenter la productivité du travail par l’acquisition, notamment, de machines.
- Pour dégager des bénéfices, pour faire plus d’argent la bourgeosie doit moderniser encore toujours ses techniques de production il faut produire toujours plus toujours plus vite avec les techniques les plus modernes. (Les machines)
- Le prolétariat construit ces machines, mais s’il la bourgeoisie emploie plus machine, besoin de moins de prolétaires qui s’appauvrit car elle n’a seulement que sa force de travail et pas le choix de produire les machines qui seront responsable de leur perte.
- Le profit augmente pour la bourgeoisie, avec de moins en moins d’ouvriers. Le profit augement entre les mains d’un très petit nombre de personnes au détriment d’un nombre plus croissant le prolétaire. (99% vs 1%)
- La bourgeoisie réduit les possibilités d’emploi pour les prolétaires…DONC : le chômage et la misère augmentent.
- C’est ce problème qui amènera le prolétariat à se révolter. Le prolétariat va finir par prendre conscience de la logique bourgeoise et se révolter.
A/ Principes fondamentaux des théories du conflit
« _Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience »_ (Contribution à la critique de l’économie politique,1859, p.272).
- L’existence d’un individu est déterminée par sa classe sociale et cette existence est en perpétuelle lutte avec les autres classes.
- La question de l’appartenance a un groupe sociale va endétermine un mode pensée différent.
- Les théories du conflit disent qu’on ne penserait pas de la même façon selon qu’on appartient à une classe ou une autre et on a pas non plus la même liberté et le même champs d’action.
- C’est une vision déterministe. C’est une vision qui dit que les comportments humains et les choix qu’il fait dépend de son environnement social et donc les théories du conflit vont dire que cette segmentation de la société en différente classe sociale va induire des comportement différents et même des crimes différents.
Les antagonismes de classes sont liés à la structure capitaliste de la société.
- Les antagonismes de classe sont inséparables de la structure de la société où le pouvoir appartient majoritairement à ceux qui détiennent et ceux qui contrôlent le capital.
Le conflit est le moteur fondamental du changement social.
B/ Le principe de la « Défaite pyrrhique » DE JEFFREY REIMAN
The Rich get Richer and the Poor get Prison (2001)
La défaite pyrrhique
- L’idée à retenir en fonction de l’appartenance à une classe on va bénéficier d’un accès et une application différentielle à la justice.
- C’est l’idée qu’on a perdu d’avance si vous appartenez a cette classe d’individus qui n’a pas les même moyens pour se défendre. (Accès differentielle de la justice et application différentielle de la justice.)
Les codes criminels modernes ne définissent pas des crimes mais des incriminations.
- La différence entre crime et incrimination c’est que la le code criminel est rempli de ces comportement que les classes dirigeantes décident de considerer comme un crime.
- Il va souligner que les personnes qui définissent ce qui est un crime, les personnes qui émettent les jugements et les personnes qui édictent les codes criminels sont les individus les moins représentatifs du citoyen normal.
- Ceux qui définissent ce qui est un crime ce sont ces même individus qui font partie des plus hautes sphères du pouvoir et donc ce sont les même personnes qui sont le plus déconnectées de la réalité sociale.
Justice à deux vitesse. Les crimes de riches sont plus flous et mal définis.
- Ce qui est plus explicite dans le code criminel ce sont les crimes concrets de vol, homicide, traffic, violence conjugale, ce sont tout des crimes et des délits visibles et le code criminel se concentre sur ce genre de crime là pour exclure plus vague sur d’autres crimes (fraudes, évasions fiscales etc…commis plus souvent par les classes dirigeantes.+ portefeuille de relation sociales aident a couvrir crimes.
- Crimes concret vs crime économiques
Le système de justice se concentre sur les classes défavorisées et exclut les puissants.
- Le combat contre la délinquance et le crime est mené par les classes possédantes et permet de détourner l’attention de crimes plus graves.
- Une justice réellement équitable est un combat perdu d’avance.
C/ La justice comme instrument de domination: La théorie de Michel Foucault.
- La prison d’aujourd’hui n’a pas toujours existé, c’était un lieu de passage avant la peines réelle soit l’exil ou l’exécution publique et violente. Le châtiment ultime était nécéssairement physique, visible publique et violent. Il fallait marquer les esprits. C’était le corps du condamné qui était traité.
- La prison comme châtiment ultime apparaît au 18e siècle. La prison va devenir la punition ultime et va devenir le lieu de punition final parce qu’avec le changement de paradigme social l’objectif d’une peine ne devient plus de marque le corps mais de marquer l’esprit. La prison devient un lieu ou on va réhabiliter le condamné.
C/ (Foucault suite et fin)
L’échec de la rehabilitation de la prison moderne. Pourquoi y’a t’il encore des prisons?
La prison moderne est inventée pour traiter non plus le corps, mais l’âme du condamné.
- La prison est pensée pour réhabiliter le condamné, perçu comme un « malade social ».
- MAIS : la mission de la prison est un échec, mais un échec utile.
- Illégalismes de biens vs illégalismes de droit : « la possibilité de tourner ses propres règlements et ses propres lois. »
- Le souci est que la prison s’avère être un échec dans sa tantative de réhabilitation sociale. Le paradigme est que le prisonnier doit sortir de la prison changé mais la prison fait en sorte que les âme sont broyées, les condamnés sortent brisés par l’expérience donc la réhabilitation est un échec. Ça va plus loin que la récidive la prison ne pousse pas a devenir quelqu’un d’autre que qui on est. La mission de réhabilitation sociale et morale de la prison ne marche pas vraiment.
- Donc pourquoi la prison exite toujours? La prison est un échec utile aux classe dirigeantes pour la simple et bonne raison que condamner les plus défavorisé pour les crimes qu’ils ont commis permet en fait de désigner une figure du coupable et permet en fait de mettre un nom et un visage sur le crime, sur la délinquance et en permettant du pointer du doigt les plus violent, la prison agit comme un écran de fumée qui va permettre même au travers des médias et de la condamnation publique aux classes dirigeantes de commettre dautres types de crimes en détournant l’attention de la population.
