Cours 9 - Délinquance et abus de substance Flashcards

1
Q

Quiz d’introduction :

1- V ou F : Les gestes de violence physique sont majoritairement commis par des garçons?

2- V ou F : Un adolescent qui enfreint la Loi sera automatiquement poursuivi au criminel?

3- V ou F : Une personne présentant à l’adolescence des comportements délinquants développera un trouble de personnalité antisociale plus tard?

A

1- VRAI - Plus manifesté chez les garçons.. Chez les filles, violence plus indirectes (psychologique)

2- FAUX

3- FAUX - Ne développent pas obligatoirement… (plus à risque, mais pas forcément…)

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2
Q

Le portrait de la situation :
Chez la population adolescente :

__% conduites imprudentes ou rebelles

__% Conduites à caractère délinquant

__% Élèves qui se sont senti suffisamment en danger pour porter une arme afin de se défendre ou se battre.

A

27% conduites imprudentes ou rebelles
Ex : Sortir une nuit complète sans permission, être interrogé.e par la police, s’enfuir de la maison
(Plus les garçons que les filles : 31 % VS 23%)

33 % Conduites à caractère délinquant
Ex : Délits contre les biens, actes de violence contre une personne, appartenance à un gang.

5 % Élèves qui se sont senti suffisamment en danger pour porter une arme afin de se défendre ou se battre.

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3
Q

Délinquance juvénile :

1- Définition

2- Faits :

- Population adolescente (%) 
- Nature des crimes les plus commis... 
- Filles vs garçons (quantité de crime et explications des différences quant à l'arrestation) 

3- Facteurs de risque :

- L'école 
- La famille
A

1- Définition :
La délinquance juvénile concerne les actes commis par des mineurs évalués et défini comme étant déviant et asociaux par les normes juridiques ou sociales ( = généralement le résultats d’un apprentissage).

Définition juridique d’un délinquant juvénile :
Jeune de 12-17 ans ayant été reconnu coupable d’avoir enfreint la législation criminelle *(si moins de 12 ans… Prise en charge en vertu de la loi de la protection de la jeunesse.)

2- Faits :
- Population adolescente (%) :
La population adolescente représente 7% de la population canadienne, mais 13% des auteurs présumés de crimes.

- Nature des crimes les plus commis... 
            1e : (en 2014) - Vols de 5000 $ ou moins 
            2e : (en 2014) - Méfait et voie de fait simple

- Filles vs garçons (quantité de crime et explications des différences quant à l'arrestation) : 
            Les filles commettraient moins de crime que les garçons. 
            Elles seraient moins inculpés par la police que les garçons, parce qu'elle ne projettent pas une image aussi dangereuse. 

3- Facteurs de risque :

L’école : Institution importante permettant la socialisation des jeunes.
Certains facteurs liés à l’école peuvent être associés à la délinquance :

           - Décrochage scolaire (besoins spéciaux ou ennui) 
            Par ex. : avoir recours à des comportements délinquants pour subvenir à ses besoins ou comme source de valorisation. 

            - Suspension, détention :  
            Par ex. : Comportement délinquants à l'école menant l'expulsion... 
            Préférer des conséquences adaptées. (Idée qu'il peut être contre-productif d'envoyer les jeunes chez eux où ils n'ont pas forcément l'encadrement idéal  et qu'ils n'aient pas d'autre chose à faire... opportunité de délinquance plutôt que de leur fournir les outils pour ...) 

            - Pairs :  
            Par ex. : être rejeté par un groupe d'amis et en joindre un adoptant des comportements délinquants... 

La famille

            - Absence de soutien : Parents peu disponibles: manque de supervision, besoin d’attirer l’attention, etc.
            - Famille abusive :  Enseignement de la violence comme moyen de résoudre des problèmes ou de se faire entendre
            - Parents adoptant des comportements déviants : Transmission de valeurs délinquantes
           - Divorce :  Être perturbé.e par la situation, se retrouver avec des pairs délinquants pour éviter la situation à la maison
            - Mère adolescente : Moins disponible, manque de maturité
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4
Q

Délinquance chez les jeunes filles :

Les types de comportements les plus retrouvées sont…

A
  • Le vol à l’étalage
  • Les fugues (planifiées : recherche d’un nouveau mode de vie / spontanée : pas planifié)
  • La prostitution :
      Mention du projet de loi C-36 : Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d'exploitation... :  Offrir des services sexuels n’est plus criminalisé, mais leur achat (on punit le client) ainsi que leur publicité le sont.
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5
Q

Les adolescents et la loi :

  • LSJPA (loi sur le système de justice pénale pour adolescents) :
    - Objectif (s)
  • Mesures extrajudiciaires
  • Sanctions extrajudiciaires (programme approuvé par le procureur général)
A
  • LSJPA (loi sur le système de justice pénale pour adolescents) :
    - Objectif (s) : Favoriser la RÉPARATION DES TORTS causés à la victime en impliquant le délinquant.

Note: Il y a des droits spécifiques à l’enfant et à l’adolescent & garanties spéciales… (convention relative aux droits de l’enfant des nations unies)

  • Le système de justice pénale pour les adolescents doit tenir compte des droits des victimes et FAVORISER LA RESPONSABILITÉ par la prise de mesures offrant des perspectives positives, ainsi que la réadaptation et la réinsertion sociale ;
  • Le système de justice pénale pour les adolescents doit LIMITER la prise des MESURES les plus SÉVÈRES aux crimes les plus graves et DIMINUER le recours à L’INCARCÉRATION des adolescents NON VIOLENTS. »
  • Mesures extrajudiciaires :
    1) Aucune mesure
    2) Avertissement
    3) Envoyer le jeune à un organisme de justice alternative (OJA - slogan : «Un geste de réparation, un pas vers la transformation.» (Association des organismes de justice alternative du Québec))
  • Sanctions extrajudiciaires (programme approuvé par le procureur général) :
    En justice, décider d’une sanction alternative rencontrant les objectifs de la loi… :
    1) Réparation à la victime.
    2) Engagement dans la collectivité
    3) Développement des habiletés sociales (ex. Ateliers de gestion de colère)
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6
Q

Théories des comportements délinquants :

Quelles sont-elles?

A
  • Délinquance et Freud
  • Théorie de l’apprentissage social de Ron Akers
  • Théorie (interaction dynamique) de Philip Zimbardo (exp. de Standford)
  • Troubles des comportements sérieux - Implication des traumatismes et mention du trauma complexe…
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7
Q

Théories des comportements délinquants :

  • Délinquance et Freud
A

(N’a pas parlé directement de délinquance ou de criminalité)

Liens avec les comportements délinquants :
- Ça sous-régulé
Résulte en une difficulté à contrôle les pulsions (idée d’impulsivité) - Le moi n’est pas assez fort…

  • Surmoi sous-développé : Je n’ai pas intériorisé les règles et attentes de la société.
  • Surmoi sur-développé : Idée de commettre le crime dans le but d’être puni…
    Ex : Laisser des indices incriminants sur la scène du crime.

Critiques de cette théorie par rapport à l’étude de la
délinquance :

  • Le Ça, Moi, Surmoi = difficiles à mesurer
  • Selon Freud, la personnalité est fixée durant l’enfance.
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8
Q

Théorie des comportements délinquants :

  • Théorie de l’apprentissage social de Ron Akers :
A

Idée que l’adolescent apprends en observant…
-Développe des attitudes positives à enfreindre la loi en observant/imitant autrui.

- Influence de la valeur donnée aux comportements délinquants... en fonction des RÉCOMPENSES vs PUNITIONS. 
    Ex: est-ce que j’attribue une valeur positive à ces actes? Ex «si je fais cela, j’amasse beaucoup \$\$  et peu de risques que je sois puni…» 

Donc idée que d’être témoin de quelqu’un qui enfreint la loi sans conséquences peut influencer…

Ron Akers pense donc que les gens sont endoctrinés à adopter des comportements déviants en observant les pairs adopter ces comportements et ensuite les adoptent…
Note : Pas seulement de l’imitation simple, mais idée D’INTERNALISATION du comportement avant de l’adopter soi-même.

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9
Q

Les troubles de comportements sérieux - Rôle des traumatismes.

  • Définition : trouble de comportements sérieux & info additionnelles
  • Lien avec les traumas.
A
  • Définition :
    « Lorsque l’enfant, de façon grave ou continue, se comporte de manière à porter atteinte à son intégrité physique ou psychologique ou à celle d’autrui, et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation ou que l’enfant de 14 ans et plus s’y oppose » (article 38 f).

Note : 60 % des jeunes en CR (centre de réadaptation) le sont pour ce motif unique au Qc.

  • Rôle des traumatismes :

Chez les jeunes en CR:
• Abandon des parents (chez 34 % à 42 %),

* Négligence physique ou émotionnelle (50 % à 98 %)
* Violence physique (40 % à 81 %),
* Agressions sexuelles (12 % à 54 %)
* Exposition à la violence conjugale (65 % à 85 %)

La majorité ont connu trois des types de traumatisme (65%) & un peu plus de 36% ont vécu une combinaison de négligence , mauvais t(x) physique et agressions sexuelles.

Peut mener à un trauma complexe!

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10
Q

Description du TRAUMA COMPLEXE :

  • Définition
  • Conséquences
  • T(x)

A
  • Définition :
    Exposition prolongée ou répétée à des événements traumatisants interpersonnelles durant l’enfance et l’adolescence.
    Abus physique, psychologique, émotif, sexuel.
    Négligence ou abandon.

Note : Actuellement identifié comme stress post-traumatique non-spécifié.

  • Conséquences :
    • Attachement
      (+ évitant, dépendant ou désorganisé)
    • Biologie
      (niveau élevé de cortisol : réaction importante à tout… Gestion du stress - soit une sous-réaction ou une sur-réaction)
    • Régulation des affects
    • Dissociation
      (se réfugier à l’intérieur de soi, de ses émotions)
    • Gestion du comportement
      (peut mener à l’automutilation pour un gain de contrôle… - trop ou pas assez d’inhibition)
    • Cognition
      (fonctions exécutives ; planification, autorégulation, etc. affectées)
    • Concept de soi
      (Image de soi… - conception négative de soi et donc avoir une vision négative de soi-même… Peut aussi être faussement positive, peut mener à s’attribuer tous ces échecs, s’attendre à être rejeté (lien à l’estime de soi…) etc.)
  • T(x) : Complexe et souvent infructueux pour …
    “Ces adolescents se présentent avec plusieurs diagnostics, médications et autres traitements infructueux pour leurs difficultés émotives et comportementales…”
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11
Q

Théories des comportements délinquants :

Philip Zimbardo.
Interaction dynamique.
Expérience de Standford.

A

Demande aux gens de se poser la question : “Suis-je capable de faire du mal?”

Définition du mal : Se comporter intentionnellement dans le but de faire du mal, d’abuser, d’humilier, de
déshumaniser ou de détruire les innocents ou d’utiliser son autorité (pouvoir systémique) pour encourager ou permettre aux autres de le faire en son nom.

Pense qu’il s’agit d’une interaction dynamique entre la personne et les situations (dans l’environnement)

- ø incrémentalisme (principe qu’on fait des changements à petits pas (accumulation d’expériences ou d’apprentissage) idée qu’on apprend à devenir une façon ou une autre...)
- ø essentialisme (personnes sont nées comme elles sont et etc.)

L’expérience de Standford (Prison Experiment) - 14 au 20 août 1971.

• Les “gardes” sont devenus abusifs et cruels.
Les “prisonniers” ont résisté, puis ont
abandonné (impuissance acquise).

• En résumé: Quand la “bonne” dynamique est
présente, les gens “bons” et “normaux” peuvent devenir “méchants”.

Conclusion : idée qu’il y a tout un système au sein duquel existent les gens qui peuvent les influencer de différentes façon à adopter différents comportements.

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12
Q

Troubles psychologiques en lien avec les comportements délinquants

A
  • Le trouble des conduites (DSM-5)

- Le trouble de la personnalité antisociale

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13
Q

Troubles psychologiques en lien avec les comportements délinquants :

  • Le trouble des conduites (DSM 5) :
    - Critères diagnostiques
A

Critères diagostiques :

A. Ensemble de conduites répétitives et persistantes - Où sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles - Correspondant à l’âge du sujet. (Par exemple, un enfant de 3-4 ans qui frappe des amis de la garderie n’est PAS = à ce trouble.)

&& Au moins 3 des 15 critères suivants (au cours des 12 derniers mois et au moins 1 dans les derniers 6 mois)

  • Agression envers des personnes ou des animaux :
    1. Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes
    2. Commence souvent les bagarres
    3. À utilisé une arme pour blesser sérieusement…
    4. À fait preuve de cruauté physique envers animaux
    5. À fait preuve de cruauté physique envers personnes
    6. A commis un vol en affrontant la victime…
    7. A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles.
  • Destruction des biens matériels :
    8. A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants.
    9. A délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu).
  • Fraude ou vol :
    10. A pénétré par effraction dans un maison, bâtiment ou une voiture appartement à autrui.
    11. Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations.
    12. A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime
  • Violations graves de règles établies :
    13. Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions parentales (commencement du comportement avant l’âge de 13 ans)
    14. A fugué et passé la nuit dehors au moins à 2 reprises lorsqu’il vivait chez les parents ou en placent familial OU a fugué une seule fois sans rentrer pendant une longue période.
    15. Fait souvent l’école buissonnière et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.

B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire, professionnel.

C. Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond plus aux critères de la personnalité antisociale.

Spécification du type :

  • Type à début… :
    - À l’enfance : Au moins un symptôme caractéristique avant 10 ans
    - À l’adolescence : Absence de tout symptôme caractéristique du trouble avant l’âge de 10 ans…
    - Non-spécifié : Information insuffisante concernant le moment d’apparition des premiers symptômes.

Spécifier si… :
Avec émotions pro-sociales limitées : Au moins deux des critères suivants de façon continue :
- Absence de remords ou de culpabilité.
- Dureté (insensibilité) - Manque d’empathie : (froid ou insouciant)
- Insouciance de performance
- Superficialité ou déficience des affects : Ne pas montrer de sentiment ou émotions ou fait de manière superficielle et peu sincère.

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14
Q

Les troubles psychologiques en lien comportements délinquants
Le trouble des conduites :

1- V ou F ? Pour la majorité des personnes atteintes, le trouble disparaît à l’âge adulte?

2- Prévalence (et en comparaison avec TDAH)

3- V ou F? La plupart jeunes qui présentent un début du trouble pendant l’adolescence et qui ont des symptômes de faible gravité peuvent avoir une bonne adaptation à l’âge adulte.

4 - V ou F? Un début précoce (à l’enfance) est moins favorable? & Si vrai, pourquoi?

Particularités liées au diagnostic de ce trouble?

A

1- VRAI

2- [3, 10] % pour le trouble des conduites (TDAH : 7%)

3- VRAI

4- VRAI
Un début précoce (à l’enfance) est moins favorable.
Pourquoi? ; Il comporte plus de risque d’évoluer à l’âge adulte vers des comportements criminels, un trouble des conduites, des troubles de l’humeur et des troubles liés à l’usage de substance, entre autres.

De plus : Réponse à la peur du syst. autonome est plus faible et le rythme cardiaque au repos est plus lent…
Idée qu’il y a certaines marques qui ne servent pas de diagnostic, mais quand même …
&&
Différences anatomiques et fonctionnelles en ce qui concerne la régulation des affects… (T(x)…)

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15
Q

Troubles psychologiques en lien avec les comportements délinquants :

  • La personnalité antisociale (DSM 5) :
    - Critères diagnostiques

Note : Il s’agit du nouveau terme pour la sociopathie.

A

A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui (depuis l’âge de 15 ans) et comprenant au moins trois des manifestations suivantes…

  1. Incapacité à se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux. (répétition de comportements passibles d’arrestation).
  2. Tendance à tromper pour un profit personnel ou par plaisir (mensonges répétés, pseudonymes, escroqueries).
  3. Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance.
  4. Irritabilité et agressivité (répétition de bagarres ou d’agressions)
  5. Mépris inconsidérés pour sa sécurité ou celle des autres…
  6. Irresponsabilité persistante (incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières).
  7. Absence de remords (indifférence ou justifications après avoir blessé, maltraité ou volé autrui).

B. Âge : + de ou = à 18 ans

C. Manifestations avant l’âge de 15 ans d’un trouble des conduites

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16
Q

La personnalité antisociale

Prévalence.

Particularités dans les questionnaires.

Facteurs de risque qu’un trouble des conduites évolue en personnalité antisociale

Pourquoi il y a une méconnaissance du trouble auprès des filles?

A

Prévalence. : 0,2% à 3,3%

Particularités dans les questionnaires. : Étant donné la tendance à tromper, il est important de questionner les proches et l’entourage afin de valider ce que les gens soupçonnés d’avoir une personnalité antisociale disent.

Facteurs de risque. : Le risque qu’un trouble des conduites évolue en un trouble nom la personnalité antisocial est accru si… :

    - Le parents adoptent des attitudes parentales erratiques et instables. 
    - Si victimes de négligence ou de mauvais trament au cours de l'enfance (lien avec le trauma complexe). 
    - Expérience incohérente avec l'autorité (pas seul. les parents). 

Pourquoi il y a une méconnaissance du trouble auprès des filles? Parce que l’on met l’accent sur les TRAITS AGRESSIFS!
Ce sont plus les garçons qui posent des actes violents directs et donc les femmes manifestent moins de traits agressifs observables…

Notes additionnelles :

“La personnalité antisociale doit être distinguée d’un comportement criminel visant à obtenir un gain.” - DSM

Idée d’une influence génétique (étude de jumeaux) - ressemblent plus aux parents biologiques qu’aux parents adoptifs…

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17
Q

Usage de substances & troubles liés à l’usage de substances.

Quiz :

1- V ou F? Il est fréquent de poser un diagnostic d’abus de substances chez les adolescents?

2- Quel est l’âge et le contexte du premier verre d’alcool en général?

3- Quel pourcentage des jeunes du secondaire ont consommé de l’alcool au cours de la dernière année?

4- Pourquoi certains adolescents commencent-ils à fumer le tabac?

5- Est-ce que la proportion de fumeurs a augmenté ou diminué au secondaire?

6- Quelle est la drogue la plus consommée par les jeunes du secondaire?

7- Quelles sont les (5) conséquences principales de la consommation de drogues et d’alcool.

A

1- FAUX - PAs fréquent. Le diagnostic n’est pas possible parce que bien qu’il puisse il y avoir de la consommation, elle est généralement plus transitoire et ne mène pas à un trouble.

2- Le premier verre est généralement bu vers 12 ans en contexte familial.

3- 53% des jeunes du secondaire ont consommé de l’alcool dans la dernière année (sec 1=19%, sec 5=81%).
Note : Au secondaire, la majorité des jeunes sont abstinents et un peu moins consomment à l’occasion…
11,1% des jeunes du secondaire sont des consommateurs d’alcool réguliers ou quotidiens!

4- Plusieurs raisons possibles :

    - Pour affirmation de l'indépendance 
    - Pour gestion du stress. 

5- Diminué (2011 - 11% VS Auj. 5%) && (de 23% (2011) à 11% (2017) pour ceux qui ont essayé la cigarette)
La proportion de jeunes ayant fait usage des produits du tabac est globalement à 10,8% et augmente avec l’âge.

6- Le cannabis (note : on observe une diminution de la consommation de drogue en général…)
1- Difficultés psychologiques (anxiété, dépression, concentration, etc.)
2- Effet négatif sur les relations avec les proches (famille & pairs/amoureux)
3- “ “
4- Difficultés à l’école
5- Gestes délinquants commis
(Aussi : même doses ont moins d’effets)

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18
Q

Usage de substances & troubles liés à l’usage de substances.

Quels sont les facteurs influençant la consommation?

A
  • L’influence des pairs (pression des pairs)
  • La culture (soit comment la société présente la consommation d’alcool et … - POSITIVEMENT)
  • L’environnement (surtout les quartiers défavorisés (bien qu’ils ont dans certains cas un effet protecteur))
  • Les facteurs individuels :
    * Recherche de sensations
    * Attitude positive envers les drogues
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19
Q

Il y existe deux groupes de troubles en ce qui concerne la consommation de substances.
Quels sont-ils?

A
  • Troubles liés à l’usage d’une substance :
    - Continuer à consommer la substance malgré les problèmes significatifs que sa consommation entraîne.
    - Changements dans les circuits cérébraux pouvant persister au-delà de la désintoxication.
  • Troubles induits par une substance:
    - Intoxication : pendant que je suis sous l’effet (p.e. trouble anxieux induit pas la substance)
    - Sevrage
    - Autres troubles mentaux induits par la substance (trouble dépressif, trouble anxieux, trouble psychotique, etc.)
20
Q

Troubles liés à l’usage d’une substance :

    Quels sont les critères?
A

• Réduction du contrôle sur la consommation :

    - Besoin d'une plus grande dose.
    - Fournir beaucoup d'effort pour pouvoir continuer la consommation.
    - Tentatives d'arrêter infructueuses. 
    - etc. 
  • Altération du fonctionnement social
  • Consommation risquée :
      - Situations physiquement plus dangereuses ... 
      - Utilisation d'aiguilles non-stérilisées.
      - etc. 

• Critères pharmacologiques ;

    - Devenir de plus en plus tolérant. 
    - Consommation continue pour éviter les effets de sevrage.
    - etc.
21
Q

Troubles induits par une substance…

Description de :

  • L’intoxication
  • Le sevrage
  • Les troubles mentaux induits par les substances (en fonction de la nature de la substance)
A
  • L’intoxication :

Développement d’un syndrome RÉVERSIBLE.
Se développe pendant ou peu après la consommation.
Changements comportementaux ou psychologiques problématiques
(agressivité, labilité de l’humeur, altération du jugement, etc.)

  • Le sevrage :

Développement d’une modification comportementale problématique.
Se développe suite à l’ARRÊT de la consommation massive et prolongée (ou la RÉDUCTION).
Signes physiologiques et cognitifs concomitants.

  • Les troubles mentaux induits par les substances (en fonction de la nature de la substance)
    Substances sédatives
    (Intoxication : Troubles dépressifs)
    (Sevrage : Troubles anxieux)
      Substances plus stimulantes 
           (Intoxication : Troubles anxieux et troubles psychotiques)
           (Sevrage : Trouble dépressifs) 
    
      Les deux :  • Perturbations du sommeil • Dysfonctions sexuelles temporaires
22
Q

Troubles liés à l’alcool … Liste

A

1, Trouble de l’usage de l’alcool

  1. Intoxication par l’alcool
  2. Sevrage de l’alcool
  3. Autres troubles induits par l’alcool
  4. Trouble lié à l’alcool non-spécifié.
23
Q

Concernant l’usage de substance et les fonctions cognitives…

Quelle est la nature des difficultés cognitives et dans quelles conditions.

A

En général :

Les difficultés cognitives sont assez DIFFUSES et elles S’ESTOMPENT avec la période d’abstinence
*si pas consommé de manière soutenue et précoce

24
Q

Pourquoi les gens consomment-ils du cannabis?

A
  • gestion des émotions et des problèmes psychologiques
  • gestion de la douleur et des problèmes physiques
  • faciliter le sommeil

Note : peut être à l’origine de difficultés…

25
Q

Statistiques - Cannabis

Tendance pour la consommation de cannabie :

  • Usage de cannabis chez les jeunes de sec. 1 à 5
  • Chez les adolescents (15-19 ans) VS chez les jeunes adultes (20-24 ans)
  • Prévalence de consommation auto-déclarée de cannabis selon l’âge ..
  • Prévalence de consommation auto-déclarée de cannabis selon le sexe ..
A

Tendance pour la consommation de cannabie :
- Usage de cannabis chez les jeunes de sec. 1 à 5 :
Diminution avec les années.

  • Chez les adolescents (15-19 ans) VS chez les jeunes adultes (20-24 ans):
    Diminution avec les années pour les 15-19 ans et augmentation pour les 20-24 ans
  • Fréquence auto-déclarée de cannabis selon l’âge …
    Les jeunes entre 15-25 ans sont les plus grand consommateurs (plus haut que la population générale de 15 ans et +.
      Mais se maintient globalement dans le temps. 
  • Prévalence de consommation auto-déclarée de cannabis selon le sexe ..
    Plus haut chez les hommes que les femmes.
26
Q

Définitions - Cannabis :

  • Usage :
    • Régulier
    • Fort
    • Chronique (?)
  • Composition :
    • CBD
    • THC
A
  • Usage :
    • Régulier : Hebdomadaire ou +
    • Fort : Quotidien ou +
    • Chronique (?)
  • Composition :
    • THC : Substance psychoactive
    • CBD : Propriétés plus clamantes && en interaction

À noter qu’aujourd’hui, les produits sont plus forts en THC.

27
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

A

Altération de la structure des régions du cerveau (taille, densité, forme) qui présente une grande quantité de récepteurs cannabinoïdes (CB1 et CB2)…

MAIS! Certaines études ne détectent pas de différence && Poule ou l’oeuf (débat) :
Études corrélationnelles, donc est-ce la consommation qui affecte les structures ou les différences structurelles préexistantes qui favorisent la consommation ?

28
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effets sur… :

A
  • Mémoire et apprentissages
  • Concentration
  • Mémoire de travail
  • Inhibition
  • Prise de décision
  • Motivation
  • Cognition sociale
29
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur la mémoire et les apprentissages :

A

L’usage chronique et fort semble lié à des difficultés mnésiques et d’apprentissage qui peuvent perdurer. (PEUVENT PERDURER).

Si pas chronique et fort :
Difficultés s’atténuent avec l’abstinence.

30
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur la concentration.

A
  • Difficultés sont moins rapportées que pour la mémoire
  • Possiblement plus affectées ? :
    • Consommation quotidienne.
    • Qui ont consommé tôt.
    • Ceux qui consomment pendant une longue période de temps.

Note : les ados en rapportent plus que les adultes… (bien qu’ils sont moins).

31
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur la mémoire de travail.
(Soit la manipulation mentale de l’information sur une courte période (30 secondes environ).)

A
  • Difficultés semblent importantes, mais limitées dans le temps.
    (P.ex. abstinence de moins de 36 heures)
    (Surtout effet lors de tâches complexes.)
  • Après l’abstinence. les résultats ressemblent à ceux des contrôles, mais l’activité neurone est différente :
    Autrement dit… Le cerveau travaille différemment :
    • Besoin de mobiliser plus de ressources neuronales.
      • Activité des régions frontales
    • Utilisation d’autres régions du cerveau en soutien.
32
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur l’inhibition

A
  • Difficultés détectables pendant quelques jours à quelques semaines
  • Chez les adolescents, l’usage chronique peut mener à des difficultés PERMANENTES

Surtout si consommation forte ou présence d’un trouble lié à l’usage du cannabis.

Encore une fois : poule ou l’oeuf :
est-ce que la personne parce qu’elle consomme trop elle a des difficultés d’inhibition ou parce qu’elle a des difficultés d’inhibition elle consomme trop… ?

33
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur la prise de décision.

A

Les données cliniques à ce sujet sont limitées…

Les consommateurs sont … Influencés par les gains plutôt que par l’ampleur des pertes….

Capable de retarder la réception de la récompense (et pas de préférence pour un plus petit gain maintenant ou un plus grand plus tard…)

34
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur la motivation.

A

Motivation : Différents changements…

  • Réduction temporaire de la motivation lors de l’intoxication aiguë…
    (Persistance des difficultés de consommation chez les réguliers (pas certain…) ou implication des symptômes dépressifs… - est-ce la cause de la persistance, est ce que c’est le fait qu’il y a des symptômes de dépression qui occasionnent la perte de motivation… etc.)
  • Apathie (production réduite de dopamine)
  • Réponse neurobiologie affaiblie && insensible aux récompenses…
    (Dans la consommation : Plus motivation par le gain (effet de la consommation de cannabis sur la prise de décision), mais réaction moindre à la récompense…
  • (Motivation) SENSIBILISATION incitative : Plus de motivation à aller chercher la drogue aux dépends d’autres choses…
    (circuits du cerveau peuvent changer de façon à ce qu’on deviennent plus motivés à consommer la drogue ayant modifié le circuit)
35
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau.

Effet sur la cognition sociale

A

Données limitées…

  • Difficulté à reconnaitre ou interpréter les expression faciales… (mauvaises interprétations et demandent plus de temps…)
  • Moins de sensibilité à l’exclusion sociale… (?)
36
Q

Cannabis et fonctionnement cognitif :

Usage chronique et cerveau - En résumé :

A

L’usage RÉGULIER (hebdomadaire) n’entraîne généralement pas d’Atteintes GRAVES du fonctionnement cognitif…
Difficultés légères lorsque les tâches sont nouvelles ou complexes…

Les effets sont plutôt SUBTILS & RÉVERSIBLES après quelques jours ou semaines d’ABSTINENCE.

VS :

Usage FORT (quotidien ou +) peut provoque des effets PERSISTANTS… dans le temps.

&

L’usage RÉGULIER PRÉCOCE (début à l’adolescence et poursuite à l’âge adulte) pourrait causer des altérations cognitives IMPORTANTES et de LONGUE DURÉE. - Car altération du développement….
Donc mises en garde persistent…

CEPENDANT :
Important de considérer qu’il y a des différences individuelles (différences génétiques (CB1 et CB2 - fonctionnement des récepteurs variant selon la génétique & vulnérabilité pré-existantes… )

De plus, la consommation simultanée de plus d’une substance pourrait exacerber les effets!

37
Q

Cannabis et santé…

Quiz :

1- L’usage régulier de cannabis emmène-t-il un risque plus élevé de psychose?

2- La consommation de cannabis peut-elle entraîner un épisode dépressif ?

3- La consommation de cannabis augmente-t-elle le risque de développer un trouble anxieux ?

4- V ou F : Le cannabis peut interagir avec certains médicaments?

A

1- VRAI - Le risque de psychose est plus élevé (schizophrénie aussi)…
(Expliquerait 8-14% des diagnostics de schizophrénie )
Surtout si avec antécédants familiaux…
Si aucun antécédent familial, alors : risque plus faible, mais toujours présent.
Serait surtout lié au THC…

2- Lorsqu’on tient compte des autres variables (ex. facteurs socio-démogaphiques, etc.) : le risque est FAIBLE
MAIS : La consommation de cannabis AGGRAVE la dépression.

L’usage de cannabis serait cependant : lié à L’ANHÉDONIE et aux TROUBLES DE SOMMEIL (profil particulier de dépression)

De plus, la consommation… :

    - Augmenterait le risque de comportements suicidaires chez les hommes. 
    - Relation inverse chez les femmes - Idées suicidaires augmentent le risque de consommation. 

3- Ce risque est aussi faible… À noter que :
Les facteurs de risque (pouvant mener aux troubles anxieux et consommation) entre l’usage de cannabis et les troubles anxieux sont semblables…
MAIS la consommation exacerbe l’anxiété chez certaines personnes (génétique).

Aussi : La phobie sociale peut influencer le début de la consommation.
La consommation de cannabis comme automédication.. (?)

4- VRAI : 
Ex. de médicaments en interaction avec le cannabis : 
    - Somnifères 
    - Antiacides 
    - Anti-allergiques 
    - Médicaments contre le rhume ou la grippe
    - Médicaments contre le VIH/SIDA
    - Médicament pour le TDAH
    - Antibiotiques ou antifongiques. 
    - Analgésiques 
    - Anti-convulsants
    - Anti-dépresseurs et anxiolytiques 
    - Médicaments pour le coeur et anticoagulants.
38
Q

GLOBALEMENT : Cannabis et santé

A

La consommation de cannabis entraînera pas de symptômes significatifs d’anxiété et de dépression chez la pluspart des consommateurs (risque général vs individuel).

Comorbidité élevée entre santé mentale et consommation de cannabis (ce qui ne signifie pas que l’un entraîne l’autre)

Différents scénarios possibles :

  1. Le consommation de cannabis ferait augmenter le risque de troubles mentaux
  2. Certains troubles mentaux feraient augmenter l’usage du cannabis.
  3. L’usage de cannabis et les troubles mentaux seraient tous deux influencés par des facteurs génétiques et environnementaux communs.
39
Q

Le CBD : Cannabidiol

1- V ou F : Le CBD n’est plus prohibé par l’agence mondiale anti- dopage

2 - V ou F : L’usage de CBD a des effets néfastes sur la cognition?

3- V ou F: Plus grande concentration de TCH accompagnant le CBD = moins d’effets néfastes sur la cognition?

4- Quelles sont les propriétés soulignes comme bénéfiques de la consommation de CBD?

5- Pourquoi faut-il rester vigilants face à la consommation de CBD?

A

1- VRAI

2- FAUX - Ces effets néfastes sont surtout liés à la portion de THC… Le CBD isolément n’a pas d’effets néfastes (potentiellement même des effets bénéfiques (neuroprotection ou restauration (???)).

3- FAUX : Plus grande concentration de CBD accompagnant le THC = moins d’effets néfastes sur la cognition !!

4- Propriétés…

    - Anti-inflammatoires et analgésiques 
    - Anxiolytiques pour des situations stressantes : atténuation de souvenirs de situations stressantes, mais il faudrait avoir une certaine concentration lors desdits évenements! 

De plus : neuroprotection possible et restoration possible…

5- Car les recherches sont encore récentes et se poursuivent à ce sujet. De plus, les étiquettes… Idée que la contamination est possible et donc pas forcément absence de THC dans le “CBD” consommé… (=Risque surtout si consommation quotidienne).

40
Q

Les psychostimulants - Un autre risque d’abus.

Qu’est-ce que c’est?

Risques de dépendance?
- Contextes d’utilisation? Les effets d’une consommation dans de tels contextes (long-terme et court terme)

A

Il s’agit de médication augmentant l’activité mentale et la vigilance. Notamment utilisée en contexte de t(x) de TDAH : trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Cette drogue n’as pas d’effet sur le système de la récompense et il n’est donc pas possible de développer une dépendance BIOLOGIQUE (sauf pour le Ritalin/Méthylphénydate à action courte - En raison du type de libération (soit 100% à un t).

CEPENDANT! Il est possible de développer une DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE :
«J’aime l’effet, j’en ai besoin pour bien fonctionner, etc»

L’utilisation non-médicale est un facteur de risque… (soit pour l’amélioration de la performance)

- Impact possible sur le sentiment de compétence...
- Effet négatif sur les stratégies d'études efficaces (pourquoi?) 

            "C’est à cause de la pilule que j’ai un succès"… moins grand sentiment de compétence… (etc.) - mauvaise utilisation de son potentiel(?) &&Effets limités à long terme lorsque pas BESOIN… 

Les effets sont …

 - À long terme : si prise non-médicale : pas clairs... 
- À court terme : effet secondaires : (que la prise soit médicale ou pas...) 
        - Fatigue et insomnies 
        - Perte d'appétit 
        - Agitation, apparition de tics
        - Maux de ventre, maux de tête
        - Sécheresse buccale 
        - ETC"
41
Q

Comment prévenir l’abus de substances?

A
  • Engager un dialogue (comprendre les motifs, ce que le jeune cherche dans cette consommation, etc. - comment travailler là-dessus devient alors plus clair).
  • Fournir de l’information
  • Développer les compétences d’affirmation de soi, de résolution de problèmes, de communication, etc. (moins sensible à la pression de pairs ainsi…)
  • Rechercher des alternatives à la consommation avec le jeune (demande d’abord le dialogue pour comprendre les causes de la consomation).
  • Réduction des méfaits (Ne pas arrêter du jours au lendemain! Également un pas dans la bonne direction pour cesser la consommation (qui ne se fait pas en une fois…))
  • Discussion sur les valeurs personnelles
42
Q

Exercice : Influence de la famille…

Décrivez l’influence possible des parents quant à la prise de substances en fonction de chacun des styles parentaux?

A

Ma réponse :

Style démocratique :
Ces parents procurent un encadrement et énoncent clairement les interdits en les expliquant… Font preuve de compréhension, d’ouverture à la discussion et sont chaleureux. Il y a peu de chances que cela mène à un usage de substance problématique.

Style autoritaire :
Ces parents offrent un cadre très voire trop strict et n’offrent pas d’explication. Il est donc possible que ces comportements mènent à des niveaux élevés de stress, d’incompréhension et de frustration pouvant mener à de la consommation. De plus, le manque de chaleur et de démonstration affective peut être à la source d’affects négatifs.
La consommation étant souvent énoncée comme moyen de gérer les émotions et les hauts niveau de stress, il est possible que ce style parental favorise une prise de substance.

Style permissif :
En ne procurant aucun cadre, ces parents ne procurent pas la notion d’interdit ou de choses à ne pas faire. De plus, ce manque de structure peut être à la source de hauts niveaux de stress, le tout menant possiblement à la consommation de substances.

Style désengagé :
Aucun encadrement et aucune chaleur dans la relation. Les jeunes sont laissés à eux-mêmes. Probablement les plus à risque à travers tous les styles parentaux de provoquer la consommation.

43
Q

La prostitution.

Quels sont les motifs de la prostitution?

A
  • $
  • Indépendance/autonomie/liberté&choix (manifestation de son autonomie, distanciation des parents, autonomie financière… )
  • Drogues (prostitution comme monnaie d’échange (cercle vicieux..))
  • Affection ou amour (souvent l’approche de choix des proxénètes…)
  • Etc.
44
Q

La prostitution.

Quels sont les facteurs associés?

Quels sont certaines conséquences (physiques ou psychologiques)?

A

Quels sont les facteurs associés?
La prostitution juvénile est associée à des facteurs comme :
- milieu familial difficile (pauvreté et/ou violence)
- abus sexuels
- fugues répétitives
- placement en famille d’accueil ou en CR
- ETC.

Quels sont certaines conséquences (physiques ou psychologiques)?

Physiques :

  • grossesses non-désirées
  • ITSS
  • consommation de drogues/alcool
  • violence
  • sommeil troublé
  • etc.

Psychologiques :

  • désensibilisation à l’intimité et à la sexualité
  • diminution de l’estime de soi
  • dépression, anxiété, ESPT
  • etc.
45
Q

Exercice - Documentaire :

Questions :

1) Comment Kevin a-t-il appris à être un proxénète ?
2) Qu’est-ce qui motivent les jeunes hommes à être proxénètes?
3) V ou F : Les clients préfèrent les jeunes escortes?
4) À qui s’intéresse la journaliste, outre les proxénètes et les escortes?
5) V ou F : Les annonces permettent de voir si l’escorte est mineure?
6) Quel est le profil typique des clients?
7) V ou F : Le documentaire permet de constater que les clients judiciarisés ont après coup eu une certaine prise de conscience des impacts de leurs comportements?
8) Qu’est-ce que les intervenants auprès des clients d’escortes peuvent travailler avec cette clientèle en thérapie?
9) Quels éléments empêchent les jeunes escortes de quitter le milieu?
10) V ou F. Certaines escortes développent des symptômes d’état de stress post- traumatique.
11) Quel pourcentage de femmes qui sont dans la prostitution ont commencé à l’adolescence?

A

1) Un cousin lui as appris… 14 ans : Bar de danseuses… Lui as appris à parler aux femmes et jouer dans leur tête… A appris à cibler les «perdues»… trouver la faille pour jouer dans leur tête… les exploiter et les manipuler.
2) L’argent… - Les avantages. L’argent devient comme une drogue, cercle vicieux, etc.
3) VRAI
4) Les clients.
5) En se basant sur la conversation téléphonique - Non.
6) première catégorie : des hommes qui cherchent une femme et une deuxième catégorie : cherchent un sexe

entre 26 et 55 ans (majorité)

plus de 40% : pères de famille
56% fréquentent des femmes prostituées 1 à 2 fois par semaine (le matin en allant travailler, sur l’heure du diner, en sortant de travailler ou la fin de semaine lorsqu’ils vont faire des commissions…)

Hommes malheureux en sexualité…

7) VRAI
8) Identifier pourquoi les clients posent ces gestes en ensuite travailler à ce que cela ne se reproduise plus…
9) Les menaces de violence physique et sexuelles sont des raisons citées pour ne pas quitter le milieu.
10) VRAI - Crises de panique, difficulté à dormir, etc.

Note : il est difficile d’identifier si différents symptômes sont causés comme tel par la prostitution… Il semblerait que les effets de la prostitution s’ajoutent à leur parcours déjà difficile.

11) environ 70% des femmes dans la prostitution ont commencé à l’adolescence…