Cours 9 - Concepts et langage Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’approche classique des concepts (Hull ; Bruner) ?

A

Un concept représenterait une catégorie générale; la catégorie serait représentée par un ensemble de caractéristiques nécessaires et conjointement suffisantes; tous les stimulus sont égaux, divise en différents attributs, cet ensemble d’Attributs mis conjointement et de manière suffisante et nécessaire, pour placer dans une catégorie, selon attribut déterminer dans quelle catégorie je les place.

– Lorsque nous voyons quelque chose appartenant à une catégorie particulière, nous considérons cet objet comme une instance (un exemple) de ce concept particulier

Concept = Manière d’organisé les différentes catégories qui permettent de faire du sens dans le monde dans lequel on vit

Théories classiques : nos concepts sont basées sur des règles/propositions qu’on mets en place, et selon c’est règles on catégoriserait ces information

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2
Q

Qu’est-ce que l’approche classique révisée des concepts ( Miller ; Johnson-Laird) ?

A

Ajout de caractéristiques superficielles pour prendre des décisions rapides: pour expliquer l’effet de typicalité, on peut reconnaitre des objets car plus typiques, ajout de caractéristique de 2e niveau, très binaire – répond aux règles oui/non

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3
Q

Quels sont les attributs pouvant définir un concept de diverses manières (Bruner) ?

A
  • Concept avec conjonction (‘conjonctive concept’):
    o Concepts qui contient des conjonctions d’attributs (A et B)
    o Ex. Livre: Papier, pages, écriture, etc.
  • Concept avec disjonction (‘disjunctive concept’):
    o Un concept où un ou plusieurs attributs peuvent définir l’appartenance à cette classe (A ou B)
    o Ex. Citoyen canadien (naissance ou naturalisation/immigration)
  • Concept relationel (‘relational concept’):
    o Relation entre les attributs détermine la classe où le concept sera assigné (A en relation avec B)
    o Ex: concept du Mariage (marié/séparé)
  • Critère (‘criterial attribute’) : Un attribut requis pour qualifier quelque chose comme une instance d’un concept (Bruner)
    o Instance positive (versus négative): Un exemple qui est une instance d’un concept particulier
  • Abstraction: Processus d’inclusion des attributs récurrents et exclusion des attributs non-récurrents
    o Tâches d’identification de concepts : Stratégies de formation de concepts
     ‘Scanning’ simultané (toutes les hypothèses en mémoire puis par élimination) ou successif (une seule hypothèse à la fois jusqu’à confirmation)
     Focus conservateur (un attribut à la fois & sélection des instances qui varient seulement sur cet attribut) ou gambling (sélection des instances qui varient par plus d’un attribut simultanément)
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4
Q

Qu’est-ce que les cartes de la tâche de Bruner ?

A

Comment les individus procède pour classer les différentes cartes dans des catégories. Selon le critère donnée, c’était sur quoi la personne se basait pour classer un item dans un concept

p.ex. rond et noir = instance positive, - item correspond au concept, mais si pas ces caractéristiques = instance négative

simultané : toute hypothèse + élimination

successive : une à la fois, la couleur puis la forme

conservateur : un attribut à la fois, prudent

gambling : essai plusieurs attributs en même temps

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5
Q

Qu’est-ce que le test neuropsychologie de Wisconsin ?

A

Évaluation de la flexibilité mentale:
* Capacité d’abstraction (formation de concepts) et d’adaptabilité aux nouvelles règles d’association

Montre différentes carte, demande la personne de classer les cartes selon les règles de l’expérimentateur. Participant doit deviner la règle et procéder. On change la règle sans le dire au participant, donc il doit réessayez et évalue l’efficacité et la vitesse que la personne peut changer de classification

Lésion : va persévère dans la même règle même s’ils s’aperçoivent que ça ne fonctionne plus

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6
Q

Quelles sont les critiques de l’approche classique ?

A

Manière artificielle d’étudier les concepts; ne tient pas compte de la complexité des concepts dans la vie de tous les jours (validité écologique), il y a des figures typiques, mais atypiques aussi qui peuvent entre dans la catégorie

o Concept= vague (‘vagueness’): ex. ressemblance familiale

  • Instances individuelles d’un concept peuvent se fondre dans un autre sans des frontières claires avec le concept (Wittgenstein), on peut faire partie d’une même famille même si on ne partage pas les mêmes attributs physiques

o Le Problème de l’intransitivité (Hampton)

  • Règle de transitivité: si tous les stimuli sont des X et tous les X=Y alors tous les stimuli = Y
  • On ne peut pas utiliser cette règle là pour catégoriser tous les objets.
  • Si tous les X sont des sièges de voiture, et tous les X = Y (meubles), alors tous les sièges seraient des meubles, mais ce n’est pas le cas
  • Démontre qu’il y a des exceptions, où je rencontre quelque chose de différent qui appartient à cette catégorie.
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7
Q

Qu’est-ce que la théorie prototypiste (Rosh) ?

A

Catégorie= liste de caractéristiques selon le niveau de typicalité des attributs, une catégorie avec des attributs plus typiques, mais je peux quand même en ajouter si ça diffèrent de ce qui est attendu, une référence et on compare avec les items qu’on rencontre

  • Prototype= le plus représentatif d’une catégorie (représentation abstraite qui incarne le concept)
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8
Q

Quels sont les deux principes de la théorie des prototypes ?

A
  1. Économie cognitive: Tentatives constantes pour balancer 2 tendances opposées; différentiation & simplification
     Besoin de différencier les choses
     Besoin de simplifier
     Évaluer comment on peut trouver un milieu entre ces deux besoins
  2. Structure perçue: Certaines combinaisons d’attributs d’objets dans le monde surviennent plus fréquemment que d’autres, certaines probabilité que certains attributs soient plus liés ensembles
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9
Q

Quels sont les deux facteurs des attributs de la théorie des prototypes ?

A
  1. Intra-catégoriel; dimension verticale
    * 3 niveaux intra-catégoriel d’inclusivité: supérieur, ‘superordinate’ (ex. meuble); basique, ‘basic’ (ex. chaise); subordonné, ‘subordinate’ (ex. chaise de cuisine) tendance à catégoriser à un niveau supérieur, puis basic, puis subordonné
  2. Inter-catégoriel; dimension horizontale, degré selon lequel ça différent

Catégorisation rapide si: similarité intra-catégoriel forte & inter faible (prototypicalité; ressemblance familiale)

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10
Q

Qu’est-ce que la théorie des exemplaires (Hampton) ?

A

catégorie= liste de caractéristiques selon tous les exemplaires rencontrés en MLT, compare le nouvel exemplaire avec ceux déjà en mémoire

  • Comparaison des propriétés du concept à catégoriser avec celles des exemplaires encodés en MLT
    o Typicalité d’un membre: degré de similarité (& quantité) avec les exemplaires
    p.ex. refuge de chien donne pleins de possibilité sur ce quoi une chien ressemble
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11
Q

Quelles sont les limites des approches post-classiques ?

A

Les approches post-classiques ne permettent pas d’expliquer le phénomène de dépendance des catégories avec le contexte, catégoriser selon ses besoins, je crée une nouvelle catégorie pour répondre à mon besoin, peut changer dans le temps selon le but qui est visée, même si pas d’exemplaire en tête
* Ex. l’étude des catégories “ad hoc”; créées selon les besoins de la tâche, n’ont pas été déjà encodé dans la MLT (Barsalou)
* P.ex. en camping peut utiliser une chaise comme table, nouvelle catégorie

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12
Q

Qu’est-ce que l’approche écologique ?

A

Approche écologique: Le rôle de la cognition serait de faciliter les interactions avec notre environnement: Les concepts serviraient de pont entre nos buts et les possibilités perçues dans notre environnement. Besoin que ça soit flexible
* Concept de potentialité ‘affordance’ (Gibson)
* L’importance de la flexibilité mentale

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13
Q

Quelle est la conclusion de la cognition intégrée des concepts ?

A
  • Les concepts représenteraient des constructions temporaires servant à satisfaire un but spécifique dans un contexte particulier, malléable/dynamique/flexible/évolue, comprendre les attitudes qui permettent de construire des catégories temporaires

o Réorientation des études de la compréhension de la formation des concepts vers la compréhension des aptitudes nous permettant de construire ces catégories temporaires

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14
Q

Qu’est-ce que la théorie du système perceptuel symbolique (Barsalou) ?

A
  • Associations des concepts avec la perception et l’imagerie, puis les actions : aussi que c’est multimodale, quand je perçois un item, je le lie à toute une expérience sensorimotrice, pas nécessairement conscientes et plus ou moins vivides, teinte de tout ce que ça peut me faire vivre en terme de température, couleur, souvenirs, etc.
  • Représentations neuronales inconscientes multisensorielles; pas nécessairement des images mentales conscientes

o Ex. Les métaphores: Association d’une expérience subjective avec une expérience sensorimotrice – au lieu d’être une règle binaire, association d’allégorie, lié les choses ensembles mais si ne semble pas avoir des règles préétablit p.ex. chaleur comme température mais aussi comme caractéristique humaine d’être chaleureux

o Pas juste qq chose avec les qu’elles on a des connaissances, capacité de faire du sens, généraliser et créer des analogies, p.ex. représenter le système solaire avec notre système familiale

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15
Q

Comment notre savoir du monde serait représenté dans notre esprit? (numérique)

A
  • Théorie propositionnelle de Pylyshyn: postule que la cognition serait numérique (computation de propositions dotées de sens; pas d’imagerie mentale & pas d’analogie dans l’élaboration sémantique), l’imagerie mentale est une phénomène secondaire, pas vraiment d’importance comme la fumée d’une locomotive. Test de Turing – au point de ne pas se rendre compte qu’il parle à une machine.

o La théorie propositionnelle ne permettrait pas à elle seule l’élaboration sémantique: Des études supportent qu’il existerait des représentations analogiques dans le cerveau (Kosslyn & Pomerantz; Reed, Hock & Lockhead)

 Demeure un débat quant à comment s’articulerait le système propositionnel avec la représentation mentale imagée et analogique…

L’humain analogue à une machine.

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16
Q

Qu’est-ce que l’argument de la chambre chinoise ?

A

Exemple de la Chambre chinoise de Searle pour s’opposer à la validité du Test de Turing, pas parce qu’il est capable de répondre à une série de règle, qu’il a la capacité à faire du sens – sémantique

Fait l’analogie que l’IA serait une chambre où on pose une question à la machine et que l’output est répondu sans avoir la vraie réponse. Pourrait dire wow la machine me comprend. Comme si on peut donner une question est qu’une personne d’une autre langue tente d’y répondre avec des codes, si je vois cette chape que je ne comprends pas, par une série de règles je peux donner une réponse. Sortir une réponse sans pouvoir comprendre le chinois. Pas parce que la réponse fait du sens pour moi, que la machine comprend ce qu’elle est entrain de dire

Les programmes d’IA basé sur l’analyse de texte, algorithme avec traitement parallèle et règles grammaticales. Juste utiliser différents symboles et les combinées selon les règles sans y produire un sens.

17
Q

Qu’est-ce que la psycholinguistique ?

A

Branche de la psychologie cognitive qui s’intéresse à la compréhension, la production, l’acquisition et la représentation mentale du langage.

Très vastes, vise à comprendre et pouvoir définir comment on produit et acquiert le langage.

18
Q

Quelles sont les composantes du langage ?

A
  • Hiérarchie dans les composantes
    o Phonème (sonorité), morphème, mot, phrase
  • Règles grammaticales: la syntaxe
  • La sémantique: Le sens des mots et des phrases
19
Q

Qu’est-ce que le Tree diagram de Wundt ?

A

Méthode introspective : avec une certain langage : tentative de mesurer quantitativement la psyché.

Lorsqu’on formule une phrase, une organisation en arborescence où l’idée générale serait liée à l’expérience sensorielle et de cette expérience, j’arriverais à des sous-composantes : top-down.

20
Q

Quels sont les deux types d’apprentissages grammatical (Reber) ?

A

2 types d’apprentissage grammatical (Reber) Fini : début et une fin – différentes stations et des connexions qui représente les lettres : différents mots présentés selon ce modèle, veut voir si les participants peuvent détecter la règle à travers la tâche est :

Implicite : Apprentissage non intentionel des règles grammaticales; tacite
* Hyp.: Associé aux formes cognitives inonscientes qui serait arrivées primitivement dans l’évolution

Explicite : Recherche intentionnelle des règles grammaticales; volontaire, s’attent que la performance est meilleure explicite mais ce n’est pas le cas, meilleur quand implicite.
* Hyp. Associé aux formes cognitives conscientes qui serait arrivées plus tardivement dans l’évolution
o ’Intelligence académique’; apprentissage explicite est corrélé aux tests de QI

  • Remises en question par plusieurs études (implicites = sans prise de conscience) : le personnes censés implicite, quand on leur demandait s’ils connaissances la règle, il pouvait nommer consciemment les règles, grammaire finie avec règles aussi précises pas représentatif de l’humain (validité écologique)
  • Revoir lectures
21
Q

Quelles sont les théories de Chomsky sur la grammaire ?

A
  • Chomsky (Syntactic structures, 1957)
    o Compréhension de la structure du langage = compréhension de la grammaire
    o Processus grammaticales sont distinctifs des processus sémantiques
  • Un nombre fini de règles grammaticales ne peut rendre compte de la complexité du langage

Modèle Top-Down (multi-niveaux), le langage serait une manière de substituer certains symboles en nombre infini, la sémantique permet de mieux comprendre la structure de surface.
* Inclue des règles grammaticales pour la structure de phrase
o Fonctionnerait par substitution de symboles= nombre infini
 Ex. Transformations grammaticales, même si modifie la syntaxe on peut quand même réussir à comprendre le sens, p.ex. the car is driven by a girl.

Distinction entre compétence et performance linguistique

Grammaire universelle
* Aspect important = Syntaxe universelle: permettrait de transformer une signification (structure profonde) en mots ordonnés (structure de surface), capacité d’apprendre n’importe quelle langue, de transformer une signification en quelque chose de structuré – l’apparence. Transformer un sens en des mots qui se tiennent grammaticalement.

L’hypothèse inné: Les enfants peuvent apprendre le langage très rapidement via un système d’acquisition du langage (LAD: ‘language acquisition device’), baisse de cette capacité
* Le LAD contiendrait la ‘grammaire universelle’: s’appliquerait à n’importe quel langage naturel
o L’argument de ‘pauvreté du stimulus’

  • Ajustement du Paramètre:
    o Acquisition du langage contiendrait une grammaire universelle contenant plusieurs paramètres à ajuster (ON OFF)
     Paramètre = aspect du langage qui prend une valeur parmi une multitude possible (ex. Position du nom et du verbe : règle qui s’expriment dépend du langage dans lequel on est exposé p.ex. différences entre français et allemand)

*Limites à l’approche minimaliste de l’hypothèse innée:

  • Controversé: trop vague, pas falsifiable et pas issu de soutien empirique qui vient la valider, avec processus de déduction et de HA qu’on vient le valider
  • Assume que la compétence linguistique a seulement des caractéristiques nécessaires, langage choses non essentielles qui s’ajoute, des fioritures peuvent s’ajouter sans être nécessaire
  • La reformulation parentale comme un indicateur d’une erreur pour l’enfant (utilisent un ‘feedback correctif’ dans leurs constructions), se faire reformuler peut être un indicateur si je l’ai bien réussit ou pas
  • La complexité du langage serait similaire à ce à quoi les enfants sont exposés, rôle de l’environnement plus important : p.ex. langage enseignant influence le niveau syntaxique de l’enfant.
  • Les théories de Chomsky ont générées plusieurs recherches, on les nuances.
  • Processus innés semblent intéragir avec l’environnement de l’enfant: l’environnnement jouerait un rôle plus important que ce qui était autrefois propose par Chomsky
22
Q

Selon une perspective évolutionniste, comment se fait l’acquisition du langage ?

A
  • Les bases de l’acquisition du langage seraient innés
    o Ex. études des corrélats neuronaux du langage similaires chez les enfants de 3 mois et les adultes (Dehaene-Lambertz) : sensiblement les mêmes activations au niveau cérébral quand utilise le langage
  • Le processus d’acquisition du langage est similaire dans les différentes cultures, quand même quelque chose de cohérent dans les étapes d’acquisition (ne pas apprendre les âges) :
    o ~ 5 mois: forme primitive de lecture sur les lèvres et imitation de son
    o ~ 6 mois: transformation des vocalises des nouveau-nés en babillages & catégorisation
    o ~ 18 mois: compréhension de ~ 150 mots et utilisation de ~ 50 mots
    o ~ 3 ans: formulation de phrases
  • Apprentissage via l’environnement:
    o Caractère statistique de l’apprentissage du langage (Saffran):
     Combinaison des sons selon leur probabilité d’apparition perçue, selon la langue à laquelle sont exposée, différentes façon de segmenter les mots (intonation qui permet à l’enfant de segmenter les mots),
     P.ex. mon enfant dors. plus de moments où « en » arrive avec « fant », plutôt que « en » avec « dors ». donc va pouvoir déduire qu’enfant est un mots, et plus rare qu’il va associer en avec dors.
    o Segmentation des mots dans une phrase
     L’accentuation de certaines syllabes, intonation (enfant monte, dors descend)
23
Q

Selon une perspective évolutionniste, pourquoi il y a autant de diversité dans les langues ?

A
  • Fonction cachée du langage (‘Concealing function Hypothesis’)
    o Langage serait un code & les paramètres établis serviraient à communiquer dans un groupe et à cacher la signification pour un autre groupe, comprendre un langage dans son groupe et pas dévoiler leur code linguistique à un autre groupe.
  • 3 systèmes de la conception des facultés langagières (Hauser, Chomsky & Fitch, 2002)
    o Système sensori-moteur: permet de percevoir et de produire des expressions sonores (ex. Imitations vocales : sons et vocalises), aspect de la phonologie, p.ex. les oiseaux ont leur propre chant et les jeunes oiseaux vont apprendre ses champs dans période critique, sinon déficit
    o Système conceptionnel-intentionnel: permet de capter la signification, vocalises seraient liées à une intention, p.ex. avertissement, pour se reproduire, etc.
    o Système ‘uniquement humain’: médiation entre les 2 autres systèmes; combinaison récursivement des symboles, qui revient sur soi, p.ex. je réfère telle notion quand tel articles, p.ex. analogies/métaphores, transposer des choses selon le sens et les lier entre eux

Chimpanzés : pas les cordes vocales, mais reconnait le son, capable associer pélican avec jetons : oiseau et eau – donc capacité de lier les concepts ensembles.

24
Q

Est-ce que les animaux communiquent avec un langage ?

A
  • L’importance de la communication non verbale (Corballis)
    o Les primates communiquent avec un système gestuel complexe, Certains symboles et signes et capable d’imiter.
     Présence de neurones miroir dans l’aire correspondante de Broca, comme si nous on le faisait
    o Langage phonétique: Les animaux auraient la capacité de reproduire la perception de la parole avec des phonèmes et des patterns prosodiques (Kuhl), p.ex. perroquets reproduisent certains sons
  • Le langage ne serait pas une condition de la production de la pensée
    o Distinction entre langage et intelligence: Capacité à accomplir des tâches nécessitant un raisonnement abstrait chez les humains et les animaux sans recours au langage, communication phonétique qui nécessite parfois un raisonnement abstrait comme jetons
     Einstein soulignait que nombre d’idée lui sont venues sans langage: en s’imaginant à cheval dans un rayon de lumière regardant autour de lui des horloges et d’autres objets (imagerie mentale), idées venues en formes d’imagerie mentale.
25
Q

Qu’est-ce que le langage égocentrique (Piaget) ?

A

Langage égocentrique (Piaget): langage de l’enfant ne tenant pas compte de la perspective de l’autre, centrés sur soi, quand ils parlent ils réfèrent souvent à eux-mêmes, et va éventuellement s’en dissocier

26
Q

Qu’est-ce que le langage interne (Vigotsky) ?

A

Description de ce qui arriverait au langage égocentrique avec le développement (le perd pas nécessairement, on l’internaliserait et deviendrait notre narrateur interne)

 Rôle dans la régulation des pensées et la planification des opérations cognitives; silencieux, parfois externalisé (le nommer) (Ex: lors d’une tâche difficile)
* Pourrait s’exprimer via la boucle phonologique de la MDT (Baddeley)

 Zone du développement proximal (Vygotsky): examine la différence entre ‘la distance entre le niveau développemental actuel (résolution de problèmes indépendante; enfant seul) et la résolution de problèmes potentielle (un enfant sous supervision d’un adulte ou en collaboration avec des pairs ayant déjà la compétence)’, va être capable éventuellement de le faire seul
* Aspect social du développement cognitif: internalisation du langage de l’adulte ou du collaborateur, veut que ce soit un langage qui nous aide à résoudre

27
Q

Qu’est-ce que la relativité linguistique ?

A

Notion que deux langages peuvent être si différents qu’ils vont rendre l’expérience du monde qualitativement très différente l’une de l’autre, représentations mentales selon le langage p.ex. différente manière de catégoriser les choses, relatif

28
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse Sapir-Whorf ?

A

2 langages peuvent être si différents l’un de l’autre qu’ils font en sorte que l’expérience du locuteur est qualitativement différente, radicale

o Hyp. : Différences dans le langage = différences dans notre perception du monde (différences culturelles) Notre réalité va être différente selon le langage que l’on a appris, p.ex. les inuits ont 14 mots pour décrire la neige, p.ex. classer les objets selon animé/inanimé plutôt que féminin/masculin

 L’œuf et la poule, des nuances à apporter à cette théorie
 Ta langue détermine l’univers dans lequel tu vis

29
Q

Qu’est-ce que l’analphabétisme ?

A

L’incapacité à lire et à comprendre un texte écrit
o Touche parfois également l’habileté métalinguistique (réfléchir à propos du langage, penser le langage écrit et parlé)

30
Q

Qu’est-ce que la dyslexie ?

A

Difficultés en lecture (difficultés à reconnaître les mots de façon exacte ou fluide)
o Excluent les difficultés en compréhension du langage écrit

31
Q

Qu’est-ce que la dyspraxie verbale ?

A

Incapacité à réaliser les mouvements coordonnés des muscles nécessaires à la production de la parole, sait comment s’exprimer et comprend mais n’arrive pas à mobiliser les muscles

32
Q

Qu’est-ce que l’aphasie ?

A

Perte partielle ou totale de l’utilisation du langage consécutive à des lésions cérébrales

o Souvent sans altérations des facultés cognitives ou à mobiliser les muscles utilisés dans l’articulation des mots: Souligne des aires spécialisées dans le langage

  • Hémisphère gauche dominant pour le langage (Pour la majorité des gens; ~93%), bien que les 2 seraient impliqués dans le langage
    o Études: Procédure de Wada & ‘Split Brain’ – anesthésie et pas de corps calleux
  • Aire de Broca G (lobe frontal; langage articulé)
  • Aire de Wernicke G (lobe temporal; compréhension)
33
Q

Qu’est-ce que l’aphasie de Broca ?

A

Discours non fluide, agrammatique ; bonne compréhension, de la difficulté à formuler le langage même s’il le comprend et le sait, segmenter et ne fait pas de sens grammaticalement
o Discours télégraphique: anomie (incapacité à trouver le mot juste) des mots fonctionnels

34
Q

Qu’est-ce que l’aphasie de Wernicke ?

A

Discours fluide et volubile, grammatical incompréhensible; faible compréhension, structure profonde – capable utiliser les règles grammaticales mais ne fait aucun sens p.ex. j’ai toujours aimé volé dans les bateaux…, sa manière de substituer les symboles ne fait pas de sens. Très longues phrases qui ne finissent plus et ne font pas de sens.