Cours 4 - Mémoire sensorielle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire ?

A

La mémoire est quelque chose qui retient l’information pour une certaine période de temps.

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Q

Qu’est-ce que la mémoire sensorielle ?

A

La mémoire sensoriel se fait directement après l’entrée d’un stimulus.

La mémoire sensorielle est courte et elle retient les impressions sensorielles brutes.

Manipule l’information dans la mémoire à court terme, puis un stockage dans la mémoire à long terme qui nous sert de stockage sensoriel.

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3
Q

Quelles sont les 2 fonctions du registre sensorielle de la mémoire sensorielle ?

A

o Maintenir une continuité perceptuelle : p.ex. entre chez toi, plein de stimuli qui nous oriente naturellement, sans y porter trop attention
o Registre pour intégration des informations

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4
Q

Quels sont les 2 sous-types de mémoire sensorielle et leurs caractéristiques ?

A
  1. Iconique : la dégradation se fait très vite, notre impression de notre environnement sensoriel se dégrade après 1 seconde
    a. Visuelle; dégradation-oublie; 250 ms-1sec
  2. Échoïque
    a. Auditive; dégradation-oublie; 2-5 sec
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5
Q

Qu’est-ce que l’expérience sur la mémoire de Sperling ?

A
  • Présentation pendant 100 ms de matrice de lettres
  • Lorsque la durée d’affichage est courte (ex. 100 ms), les informations sont stockées en mémoire iconique (pas MCT ou MLT)
  • Test le rappel total (autant de lettre qu’ils le peuvent) ou rappel partiel (l’une des 3 lignes; 4 lettres en fonction d’un signal sonore suivant immédiatement la disparition du tableau
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6
Q

Pourquoi est-ce que les participants de l’expérience de Sterling ne pouvaient pas se rappeler de toutes les lettres ?

A

Capables d’avoir une impression de toutes les lettres, mais avec le temps de nommer, il y a déjà eu une dégradation de l’information sensorielle, car la mémoire sensorielle est très brève)

 Le sujet ne peut pas se rappeler de toutes les lettres car il y a déjà eu dégradation de l’impression dans le registre sensoriel

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7
Q

Quelle est la voie impliquée dans la reconnaissance de formes ?

A

Implication centrale de la voie ventrale (cortex temporal inférieur)

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8
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance de forme ?

A

Constituerait un processus par lequel une perception émergente entre en contact avec une trace mnésique (Fonction de Höffding) : stimulus p.ex. arbre, j’arrive à la perception de différents contrastes qui va créer une trace mnésique, lorsque je vais revoir l’arbre, je vais aller chercher la trace mnésique.

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9
Q

Quelles sont les 4 principales approches utilisées pour l’étude de la reconnaissance des formes ?

A
  1. Comportement normal
  2. Comportement de personne avec lésions ( ex. agnosie; avec atteintes dans la reconnaissance des objets; voie ventrale)
  3. Étude de l’activité cérébrale (ex. fMRI)
  4. Modèles computationnels
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10
Q

Quelles sont les 3 prémisses selon le traitement d’information pour la reconnaissance d’objets ?

A
  1. MLT (mémoire à la terme) contient la description de formes multiples
  2. Voit forme; construit description – quand on perçoit qq chose, on se construit une description de cette chose
  3. Compare la description avec celle dans MLT
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11
Q

À quoi est-ce que les modèles de reconnaissance d’objets tentent de répondre ?

A

Quelle est la nature des descriptions dans MLT?

Quelle façon de traiter la comparaison (entre stocké et forme reconstruite)?

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12
Q

Qu’est-ce que la théorie des gabarits ?

A
  • Descriptions stockées sous forme de gabarits (de prototypes) :
     Forme entière, non analysée, non divisible
  • Reconnaissance faite par degré de recouvrement
     Comparer une configuration d’un stimulus sensoriel avec une configuration standardisée en mémoire (prototype)

 Le prototype est une représentation moyenne de l’objet en mémoire (la plus représentative d’un patron ou d’une catégorie)

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13
Q

Quelles sont les conclusions des études sur les prototypes (Posner) ?

A
  1. Montre les distorsions des prototypes créés sans montrer aux sujets le prototype en question
  2. Doivent classer les prototypes originaux (n’ont pas été vus), les distorsions (ont été vues) et de nouvelles distorsions. Comment vont-ils réagir au prototypes ?
  3. Les participants vont parfois dire qu’ils ont déjà vu les prototypes auparavant même si c’est faux. Comme s’ils avaient déjà vues les prototypes, c’est implicite
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14
Q

Quelle a été la contribution de Hintzman suite aux études de Posner ?

A

Propose un modèle basé sur des traces multiples de la mémoire pour expliquer les résultats des études de Posner

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques du modèle de Hintzman ?

A
  • Mémoire primaire : expérience actuelle
  • Mémoire secondaire: traces de l’événement dont nous avons déjà fait l’expérience

o L’écho envoyé par la mémoire secondaire vers la mémoire primaire contient les points communs des distorsions de la forme ce qui amène la reconnaissance du prototype : p.ex. voir table et écho qui me dirait les points communs et distorsions quand ce n’est pas parfaite, me permet de reconnaitre que c’est une table

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16
Q

Quelles sont les limites de la théorie des gabarits ?

A

o Distinction entre 2 formes: Si forme-gabarit n’a pas la même taille, orientation et position (ambiguïté élevée pour la discrimination) : s’ils y a des différences significatives, comment puis-je distinguer deux formes ? Bcp d’ambiguïté
o Grande variabilité des formes, prendrait trop de place pour la MLT, pas efficace
o Ne tient pas en compte les descriptions alternatives d’une forme selon le sens (p.ex. 1 même concept = 2 formes distinctives p.ex. la forme d’une étoile et une étoile dans le ciel)

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17
Q

Qu’est-ce que la théorie des traits ?

A
  • Descriptions stockées sous forme de liste de caractéristiques

o Reconnaissance faite par comparaison de la liste obtenue avec une liste stocké en MLT

  • Moins de traits discriminatifs = plus de temps à dire si différent / plus c’est différent plus le TI se fait rapidement

o Tâche Même-Différent (Étude de Gibson, Shapiro, Yonas) : appartient à la même catégorie ou pas

o L’efficacité du TI varie selon la complexité de la tâche (ex. Longueur des mots) en relation avec la qualité et la quantité de traits discriminatifs présents (ex. Niveau de contraste, plus de contrastes = plus facile de voir) (Étude de Pelli & al., 2003) S’il y a plus de contrastes, mieux capable de percevoir

18
Q

Comment est-ce que l’implication de la perception par distinction des traits facilite l’apprentissage ?

A

o Facilite l’apprentissage si l’attention est mise sur les traits distinctifs dans les tâches de reconnaissance visuelle
 Ex. reconnaissance du visage: caricature (j’amplifie le trait) (études Rhodes, Brennan, Carey); reconnaissance facilitée par les couleurs discriminatives (étude Egeland)

19
Q

Quelles sont les limites de la théorie des traits ?

A
  • La description alternative d’une forme est toujours non autorisée (p.ex. 1 même concept = 2 formes distinctives)
  • N’explique pas pourquoi il est possible de reconnaitre une forme même s’il n’y a pas de traits. P.ex. le triangle blanc
20
Q

Qu’est-ce que la théorie structurelle ?

A

Complète la théorie des traits: Descriptions stockées sous forme de liste de caractéristiques et reconnaissance selon la comparaison des relations entre les traits dans la MLT

Ajoute la notion de relation entre les traits.

21
Q

Qu’est-ce que le modèle par composantes ?

A
  • Perception selon la reconnaissance des formes tridimensionnelles et leur relations: Géons

o Tous les objets peuvent être réduits à différentes formes géométriques (géons): La reconnaissance implique ses constituants (parties) et ses relations (p.ex. les jointures d’une porte avec le cadrage)

o Plus les objets sont détaillés (nombre de géons plus élevés), plus leur reconnaissance est juste et prend moins de temps

22
Q

Quel est l’élément le plus important des géons ?

A

peu importe à la complexité de l’objet on va quantifié toutes ces caractéristiques donc ne prend pas plus de place dans la mémoire.

un même géon peut correspondre à des millions d’objets différents selon leurs relations

23
Q

Qu’est-ce que les géons permettent de comprendre ?

A
  • Permet de comprendre que nous reconnaissons les objets à partir de différents points de vue et que la modification de l’orientation des géons change la reconnaissance
    o Ex: tasse = cylindre + poignée de côté versus seau = cylindre + poignée en haut
24
Q

Quels sont les avantages de la théorie structurelle sur la théorie des traits ?

A

o Permet des descriptions alternatives d’une forme grâce aux relations (ex. Un concept= 2 gabarits (tasse-seau) ; vision 3D (discriminer avec 2D)

 Cohérente avec la structuration des formes selon des lois naturelles (Proximité, similarité, fermeture, continuité, symétrie)

o Assez puissant pour coder tous les objets connus de manière simplifiée (même processus concernant les propriétés élémentaires et types de relations possibles peu importe l’objet) Ne prend pas plus d’espace comme les prototypes.

25
Q

Quel est le problème de la théorie structurelle ?

A

Un problème demeure: l’humain peut reconnaitre une forme alors qu’il n’y a pas de traits et de relations : comment puis-je percevoir le triangle blanc, quand pas de traits et pas de relation. n’explique pas qu’une forme apparaisse. S’explique par un traitement descendant.

26
Q

Qu’est-ce que le traitement descendant (top-down) ?

A

Dirigé par le contexte: Compréhension de l’environnement du stimulus perçus et les connaissances préalables de l’observateur

Part de nos connaissances implicites et explicites vers le bas. Avantage de pouvoir voir le triangle, désavantage car risque d’erreur, on peut se tromper avec connaissances biaisées p.ex., le contexte peut changer nos perceptions p.ex. taille de la lune

27
Q

Qu’est-ce que le modèle d’activation interactive ?

A
  • Le traitement de l’information se déroule par l’interaction de plusieurs processus simples: informations traitées en parallèle et distribuées dans tout le réseau ; avec la loi de Hebb, stimulus s’active plus ensembles et d’autres moins, réseaux de neurones qui se solidifie, inhibe ou excite
    o Connections excitatrices et inhibitrices entre les mots
28
Q

Qu’est-ce que le réseau neuronal de traitement parallèle distribué (TPD) ?

A

o Activations ascendantes (comme les modèles précédents) & descendantes
o Activations de même niveau (boucles inhibitrices égocentriques)

TI au niveau des noeuds

  • Le haut niveau peut aussi influencer le bas en excitant ou en inhibant par un traitement descendant et va influencer ce qu’on va percevoir
29
Q

Quel est l’avantage du modèle d’activation interactive sur la théorie structurelle ?

A

o Permet d’expliquer comment on peut reconnaitre une forme sans trait et relation entre ces traits : avec le TD, le haut niveau de TI active des représentations plus globales (contexte, expériences personnelles) qui reconstruit dans le niveau de TI en bas la forme
 Le TPD permet aussi d’intégrer l’activation du TI des traits de la formes mais pas seulement via un TI ascendant (ajout descendant & de même niveau)

30
Q

Comment est-ce que la voie dorsale est impliquée dans la reconnaissance des formes ?

A

Connexions bidirectionnelles entre la voie ventrale et dorsale. Là, on voit la voie dorsale qui envoie de l’information à la voie ventrale et influence la reconnaissance de l’objet.

31
Q

Quels sont des exemples d’influence contextuelle via la voie dorsale ?

A

o Distorsion dans la perception de la taille d’un ballon (ex. perçu plus grand) selon la performance des joueurs (ex. joueur professionnel avec scores élevés) (Étude de Witt & Proffitt, 2005) Se spécialise pour voir le ballon plus gros

o ‘Intentional binding effect’: On percevrait que des évènements (ex. le moment de la présentation d’un son ou d’une image) arrivent précocement (50ms plus tôt) s’ils succèdent une action intentionnelle (ex. presser un bouton) (Haggard & al. 2002) attraction entre l’action et la captation du stimulus, va les rapprocher dans le temps

o Le principe gestaltiste du mouvement commun (Ferber & al., 2003) Tendance à reconnaitre un objet quand mouvement cohérent.

32
Q

Qu’est-ce que la multimodalité perceptuelle ?

A
  • Nos expériences incluent la plupart du temps plusieurs modalités sensorielles
  • La façon dont vont intéragir nos sens influence notre perception du monde : comment on intègre l’information des différents sens va mener à différentes perceptions
33
Q

Comment est-ce que les modalités sensorielles peuvent interagir ensembles ?

A

 Les expériences multisensorielles peuvent influencer la perception, même s’il y a incongruence. Effet McGurk.

 Les modalités sensorielles peuvent compétitionner et la prédominante peut l’emporter ,‘l’hypothèse de ‘modality appropriateness’

34
Q

Pourquoi il y-a-t’il une prédominance du système visuel ?

A
  • Prédominance du système visuel, car il est moins puissant, donc le SN lui accorde plus d’importance au niveau de la survie
35
Q

Quels sont les liens entre l’odorat, la mémoire et les émotions ?

A

o Le niveau d’appréciation ou de dédain d’une odeur dépend de son apprentissage associatif, particulièrement en lien avec la première expérience à connotation émotionnelle associée à l’odeur en question

o L’odorat donne davantage accès à la sphère émotionnelle et l’aspect temporel du souvenir, ce qui amène la fausse croyance de plus de justesse pour ce sens que les autres aux niveaux de la récupération des souvenirs (Hertz, 1998, 2004) Biais. Comme si ça nous donne l’illusion que le souvenir est plus juste.

36
Q

Quels sont les liens entre la perception de la douleur, les émotions et la mémoire ?

A

o La perception de la douleur est modulable selon notre relation avec celle-ci (MBSR studies): Une des réponses possibles: la souffrance
 Perception de la douleur influencée par les attitudes, les émotions & les cognitions
o Pratique de pleine conscience, méditation: réduction rapportée du niveau de douleur perçu (plasticité cérébral associée) chez les personnes qui ne participaient pas à la pleine conscience avant

o Perception de la douleur influencée par les souvenirs associés
 Ex. L’évaluation du niveau de douleur lors d’une opération (et dans les expérimentations en laboratoire) serait basée sur le ‘sommet de la douleur’ et son niveau à la fin de la procédure (Études de Kahneman, 2012) On se souvient du peak de la douleur et la finalité.

37
Q

Qu’est-ce que les hallucinations et leurs caractéristiques ?

A

o Perceptions vécues comme réelles par le sujet alors qu’il n’y a pas de stimulation externe; ‘fausse perception’, normalement intrusive, effrayante & avec une absence de critique (‘insight’) de ce qui est perçue (Demeulemeester & al., 2014) Pas nécessairement une pathologie.

 Pas une illusion ou hallucinose (laisse une capacité de jugement) (erreurs perceptives/perceptuelles)

 Pas des compagnons imaginaires (trouvé fréquemment au cours du développement normal)

o Sur un continuum, transdiagnostique

o Peuvent toucher toutes les modalités sensorielles séparément ou multimodales (les plus fréquentes sont les hallucinations auditives et auditif-visuel)

38
Q

Comment est-ce que le traitement ascendant peut entrer en jeu avec les hallucinations ?

A

o Dysfonctionnement dans le TI sensorielle (faux percepts produit par le cerveau via des activations de bas niveau sans stimulations externes) base du stimuli à la reconnaissance, erreur dès le début sur les caractéristiques de base, cerveau envoie même si pas de longueur d’onde captée p.ex.

39
Q

Comment est-ce que le traitement descendant peut entrer en jeu avec les hallucinations ?

A

o Dysfonctionnement dans la distinction entre la perception ‘réelle’ (stimulation externe) & ‘imaginée’ (stimulation interne; ex. l’imagerie mentale) Confusion entre notre capacité de faire de l’imagerie mentale p.ex. imagination et le monde extérieur, souvenirs vont venir influencer des réseaux de neurones de plus bas niveau donc va des voir des choses qui ne sont pas là.

40
Q

Comment est-ce que les mécanismes « préréflexifs » peuvent entrer en jeu avec les hallucinations ?

A

o TI bas niveau (processus automatiques, en amont de la conscience) avant la capacité d’être conscient de ce qui est là, automatique
 Ex. Défaut d’agentivité; attribution externe aux perceptions auto-générées (Frith, 1992; Blakemore & al., 2002) on fait des prédictions automatiques, nous sommes à l’origine de nos propres actions p.ex. même activation si la personne touche son bras et quand une autre personne touche son bras = défaut d’agentivité

41
Q

Comment est-ce que les mécanismes « réflexifs » peuvent entrer en jeu avec les hallucinations ?

A

o TI haut niveau (processus conscients)
 Ex. Troubles dans les fonctions mnésiques & exécutives (ex. erreurs de jugement dans la représentation des connaissances et la source des représentations; déficit du contrôle inhibiteur intentionnel (ex. intrusions de fragments de souvenirs non pertinents) (Waters & al., 2006, 2012) Plus d’intrusion du haut niveau qui interfère au bas niveau