Cours 8 - La mémoire Flashcards

1
Q

Quelle est la séquence sérielle du TI selon Atkinson et Shiffin ?

A

Séquence sérielle du TI
1. Mémoire sensorielle (MS)
2. Mémoire à court terme (MCT)
3. Mémoire à long terme (MLT)

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Q

Qu’est-ce que l’apprentissage ?

A

Correspond à l’acquisition de nouvelles informations

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3
Q

Qu’est-ce que la mémoire ?

A

Correspond à la rétention de l’information acquise

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4
Q

Qu’est-ce que la mémoire à long terme ?

A

Permet la préservation d’une grande quantité d’information pendant quelques minutes à la vie entière (Centre d’emmagasinage permanent),

Permet aussi d’accumuler bcp d’info vs MCT, possibilité d’oubli, pas nécessairement la capacité d’avoir accès à toutes ces informations qui sont emmagasinées

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5
Q

Qu’est-ce que la mémoire à court terme ?

A

Sert au maintien temporaire d’une quantité limitée d’information (Centre d’emmagasinage temporaire)

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6
Q

Que remarque-t-on sur le transfert de la MLT (modèle modal de Atkinson) ?

A

Transfert MLT s’améliorerait en fonction du nombre de répétitions verbales d’un item

Distinction de la performance du Rappel Libre selon la répétition ou non : tendance à se rappeler de ce qui vient au début et ce qui vient à la fin

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7
Q

Qu’est-ce que l’effet de récence ?

A

Rappel libre bon si pas répété

L’information n’est pas encore dégradée, donc encore dans la MCT

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8
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté ?

A

RL bon si répété

Si on ne le répète, on ne peut pas s’en souvenir

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9
Q

Vrai ou faux : il y a d’autres mécanismes connus que la répétition pour augmenter

A

Vrai, p.ex. donner du sens aux items, les relier à des connaissances antérieures, classer les items

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10
Q

À quoi sert la MCT selon le modèle à registres ?

A

Sert au maintien temporaire d’une quantité limitée d’information

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11
Q

Qu’est-ce que la MDT ?

A

Capacité à maintenir de l’information sur une courte période de temps et de pouvoir faire des opérations cognitives (des manipulations mentales) (Centre de traitement)

Manipulation consciente et active, la mémoire de travail limité mais peut aussi manipuler et faire des opérations mentales, distingue MCT et MT

  • La MCT considéré maintenant comme une partie de la MDT & où TI actif
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12
Q

Qu’est-ce que la tâche d’empan ?

A

Souvenir du numéro de téléphone, bon empan si se rappel. MCT

Si demande de le dire à l’envers, MDT car doit faire un opération/manipulation

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13
Q

Quelles sont les composantes du modèle de la MDT de Baddeley ?

A
  1. Exécuteur central:
    Coordonne l’information représentées dans les 3 sous-systèmes, qui ont tous une capacité limitée et qui maintiennent l’information temporairement implication du DLPFC
  2. Boucle phonologique: Langage, compter et lire
  3. Calepin visuo-spatial : Imagerie, info visuelle et spatiale
  4. ‘Buffer’ épisodique : Transférer l’information provenant de la mémoire épisodique. Transférer l’information vers la mémoire épisodique, souvenirs, relève de l’expérience
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14
Q

Quelles sont les caractéristiques du modèle de la MDT de Baddeley ?

A

Fluide : pas altérer par l’apprentissage p.ex. l’attention

Cristalliser : influence de l’apprentissage.

Dynamique.

Central exécutive manipule tout cela.

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15
Q

Comment passer de la MDT à la MLT ?

A
  • Les processus de contrôle sont chargés des transferts et de la répartition de l’énergie mentale (MDT = actif), théorie de la capacité, de quelle manière MDT peut aider à l’encodage
  • 4 processus de contrôle de l’information, stratégies pour aider l’encodage et la récupération
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16
Q

Quels sont les 4 processus de contrôle permettant de passer de la MDT à la MLT ?

A
  1. Autorépétition : répéter les items à voix haute ou mentalement
  2. Encodage : contexte, p.ex. faire des liens
  3. Décisions : choix par rapport à la manière dont on procède, p.ex. alphabétique/géographiquement etc.
  4. Stratégies de récupération Ex. L’imagerie mentale
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17
Q

Qu’est-ce que la théorie de codage dual (imagerie mentale) ?

A

o Postule 2 systèmes de codage de la mémoire; représentation des évènements verbaux et non-verbaux (les images mentales), interreliés

 Les mots, les concepts, pourraient amener une imagerie mentale selon leur degré de concrétude: possibilités de représentation d’une expérience multisensorielle (& émotionnelle), certains mots évoquent l’aspect non-verbal, aspect concret du mot, fait émerger plusieurs sens, p.ex. la mer évoque le son des vagues, l’odeur saline, etc.

  • Meilleur rappel des items concrets (qui éveillent une imagerie mentale, plus de possibilité de rappel car dans le verbal et non-verbal) versus abstraits (p.ex. le mot horizon, l’infini, juste accès à l’aspect verbale/sémantique)
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18
Q

Qu’est-ce que l’imagerie comme technique mnémonique ?

A

o Ex. Méthode de loci (imaginer un lieu, circuler et quand on arrive à une certain lieu, on met une information sous forme image et ainsi lier des informations) ; basé sur les endroits et les images

 Meilleur rappel si l’encodage et le rappel se font de l’endroit (loci) vers l’objet (l’inverse non; ex. cacher un objet dans un endroit non familier et le chercher)

 Ne fonctionne pas si on part de l’objet au lieu

o Meilleur rappel si distinctif (bizarreté), si humour

 S’annule si tous les items de la liste le sont, c’est l’aspect de distinctivité dans la liste qui aide le rappel

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19
Q

Quelles sont les propriétés caractéristiques d’une image mentale ?

A

Distincte
Concrète
Dynamique
Vivide

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20
Q

Quelles sont les caractéristiques de la MDT à court terme ?

A

Rétention temporaire et capacité limitée

o Durée typique d’environ 18 secondes si pas de répétition (Peterson & Peterson, 1959)

o Capacité mnésique: Empan de mémoire (p.ex. série de chiffres) en moyenne 7 items (Miller), 7 ± 2 (Baddeley) de chiffres rappelés,

 Variable selon les caractéristiques sensorielles et les façons d’organiser l’information

  • Ex. Formation de regroupement pour mesurer capacité MCT (Cowan), empan augmenté, pour retenir : comment on peut lier/regrouper les items ensembles

 Capacité pure MCT = 4 regroupements, limite capacité MCT = 4 ± 1 item

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21
Q

Qu’est-ce que la mémoire déclarative (explicite) ?

A

Déclarative (mémoire explicite): système contenant les informations factuelles; nos connaissances, accessible de manière consciente, facile à verbaliser

  • Généralement disponible pour un rappel conscient
  • Les souvenirs se forment et disparaissent souvent facilement
  • Dite explicite, car nécessite des efforts conscients
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22
Q

De quoi est composée la mémoire déclarative ?

A

Épisodique
Sémantique

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23
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique ?

A

Expériences personnelles (autobiographique) et avec un cadre spatiotemporel

  • Datées temporellement, localisées spatialement, faisant partie de notre vécu
  • Développement graduel & tardif (vers 4–6 ans) & ‘bump’ des mémoires autobiographiques entre 10 et 30 ans (remonté des mémoires autobiographiques, plus de souvenirs de cette tranche d’âge que les autres tranches d’âges lorsqu’on est plus vieux)
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24
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique ?

A

Connaissances générales (pas de cadre spatio temporel, faits acquérit)
* Linguistiques & conceptuelles; connaissance des mots, des concepts & leurs relations
* Ex. Phénomène du mot sur le bout de la langue : capable de le décrire sans pouvoir s’en souvenir sur le moment

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25
Q

Qu’est-ce que le modèle du langage de Quillian ?

A

Modèle de la mémoire sémantique représentée comme un réseau avec 3 éléments:
1)Unités; p.ex. canari
2) Flèches;
3) Propriétés

La recherche dans le réseau prend du temps (chronométrie mentale, voir que dépendamment des mots va prendre plus de temps à récupérer l’information p.ex. canari est plus proche d’oiseau que d’animal, donc devinettes, je vais dire oiseau plus rapidement qu’animal)

L’activation dans le réseau sémantique se propagerait à partir du point de départ de la recherche et il y aurait diffusion de l’activation

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26
Q

Qu’est-ce que la mémoire non-déclarative (implicite) ?

A

Système contenant les informations acquises sans effort, s’intégrant dans nos comportements, ne requérant pas de pensées conscientes, souvent difficiles à verbaliser
 Dite implicite, car résulte des expériences

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27
Q

De quoi est composée la mémoire non-déclarative ?

A

Procéduale

SRP (système de représentation perceptuelle)

28
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale ?

A

Savoir-faire
* les automatismes, les habitudes, les habiletés motrices acquises, p.ex. vélo
* Apprentissage d’une réponse motrice (la procédure) après une stimulation sensorielle: non associatif (habituation & sensibilisation) & associatif (conditionnement classique et opérant)
* Se forme souvent après plusieurs expériences (ex. répétitions) & moins susceptible de disparaitre que la mémoire déclarative

29
Q

Qu’est-ce que la mémoire SRP ?

A

Représentation spécifique des évènements
* identification perceptive non sémantique
* sous-tendrait l’effet de l’amorçage (‘priming’)

30
Q

Qu’est-ce que l’effet d’amorçage ?

A
  • Effet d’amorçage (‘priming’) : Lorsqu’un stimulus ‘amorce’, précède, sans prise de conscience nécessaire (p.ex. pour une très brève période de temps), le stimulus ‘cible’ et influence conséquemment comment le stimulus ‘cible’ est traité, involontaire, pas besoin de conscience

– Lien positif entre l’amorce & le stimulus cible = reconnaissance plus rapide
– Ex. Amorcage sémantique positif; reconnaissance du mot ‘sunrise’ plus rapide si précédé par le mot ‘Sunset’ (Meyer & Schvaneveldt), p.ex. nurse et après docter

31
Q

Quels sont les phénomènes associés au priming ?

A

– Subliminale : observateur pas conscient d’observer le stimuli & effet sur son comportement, répercutions sur le cpt sans le savoir, sans être conscient de cela p.ex. un aveugle peut stopper une porte

– Déjà vu: Impression d’avoir déjà expérimenté le moment vécu

– Pourrait être lié à un amorcage associé avec un aveuglement inattentionnel (Brown)

– ‘Mind popping’ : une mémoire sémantique apparaît involontairement, mot vient à la conscience sans être lié au contexte
Résultat probable d’un amorçage inconscient (Kvavilashvili & Mandler, 2004), après coup peut-être un lien

32
Q

Comment s’articule l’oublie et la récupération ?

A
  • Oubli MDT à court terme: Si l’information n’est pas répétée elle se perd; déclin rapide de l’info (Atkinson), grosse chute après 20 min
  • Courbe d’oubli (Ebbinghaus)
    o Plus l’intervalle entre l’encodage et le rappel est grand, plus l’oubli est grand (Peterson)
33
Q

Qu’est-ce que le permastore (Bahrick) ?

A

Permanence relative de certaines sortes de mémoire qui peuvent être préservées au L-T

34
Q

Qu’est-ce que les théories d’interférence et de dégradation ?

A

estompage : le temps qui passe : les 2 choses pouvant influencer l’oubli

o Étude Waugh & Norman; oublie plus grand pour interférence que dégradation, stimuli pas en lien avec ce qu’on veut encoder = interférence

 2 types d’interférences: Inhibition rétroactive (infos après) & proactive (avant)

35
Q

Qu’est-ce que le principe de la spécificité d’encodage ?

A

La manière dont un item est récupéré de la mémoire dépend de la manière dont il a été encodé (Tulving & Thomson)

o L’efficacité du rappel dépendrait du degré de ressemblance entre l’indice de rappel et l’encodage initial: l’importance du contexte comme opérations d’encodage; prédit l’efficacité de la récupération (Tulving & Thomson; Smith & al.; Godden & Baddeley)

 Ex. L’environnement physique & l’humeur (Dépendance & Congruence)

36
Q

Qu’est-ce que la dépendance ?

A

Dépendance : lien entre l’humeur dans laquelle j’étais en étudiant et l’humeur pendant l’examen, représentatif du moment lors du rappel, comment tu te sens à ces deux moments

37
Q

Qu’est-ce que la congruence ?

A

Congruence : cohérence entre ce que tu te sens et le sens qu’évoque matériel que tu veux te rappeler

38
Q

Vrai ou faux : il est important d’adapter les stratégies d’encodage selon les utilisations futures (TI approprié au transfert)

A

Vrai

39
Q

Qu’est-ce que l’amnésie antérograde ?

A

Incapacité de retenir de nouveaux souvenirs après le traumatisme (apprentissage nul ou plus lent selon le degré de sévérité)

40
Q

Qu’est-ce que l’amnésie rétrograde ?

A

Perte des souvenirs acquis avant le traumatisme (souvent les plus vieux sont plus préservés)

41
Q

Qu’est-ce que la théorie des niveaux de traitement ?

A
  • Craik et Lockhart (1972) ont étudié les processus cognitifs qui influencent la mémoire, ce qui va venir faciliter davantage l’apprentissage, importance de la profondeur de TI

– 3 codages du TI: variation du type de code de mémoire et vitesse de dégradation (plus niveau profond de l’encodage = moins de dégradation)

– Niv 1; caractéristiques sensorielles
– Niv 2; reconnaissance de formes, phonétique
– Niv 3; association sémantique

42
Q

Quelle est la conclusion de la théorie des niveaux de traitement ?

A

Plus le niveau d’encodage est profond, moins il y a de dégradation

Conclusion: On peut mesurer la profondeur du TI (indépendamment de l’aspect structurel de la mémoire):

– Les codes sémantiques seraient plus efficaces que phonétiques et physiques, car cela permet plus d’élaboration complexe & plus de potentiel de singularité.

– La profondeur du TI dépendait donc de la singularité & l’élaboration

– Singularité= Plus l’item est encodé de manière distinctive, plus le rappel sera bon

– Élaboration = Ajouter de l’information en la reliant à d’autres informations amène un meilleur rappel, possibilité de faire des liens

43
Q

Quels sont les Codes de mémoire ?

A

La singularité
L’élaboration

44
Q

Qu’est-ce que la singularité (distinctivité) ?

A

4 types :

1) Singularité Primaire: relative au contexte immédiat, p.ex. par rapport aux caractéristiques sensorielles

2) Singularité Secondaire: relative à l’information contenue en MLT

3) Singularité Émotionnelle: production d’une forte réponse émotionnelle
– Ex. Les ‘flashbulb’; souvenirs clairs et détaillés d’évènements significatifs
– Plus de confiance en ces souvenirs; serait sujet à la reconstruction (pas plus de précision que les souvenirs ordinaires) mais moins de dégradation (Weaver)
– 9/11, autant de reconstructions possibles que les autres souvenirs

4) Singularisation: création de codes de mémoire qui le rend distinct, représentations de l’information qui est captée
– Ex. Caricature d’un visage; au-delà des caractéristiques réelles (bizarreté), amplifier

45
Q

Qu’est-ce que l’élaboration ?

A

Les codes de mémoire diffèreraient selon le nombre et le types d’élaboration en mémoire (Anderson & Reder), certaine cohérence dans la manière de lier les choses

– Étude de Craik et Tulving: Meilleur apprentissage si le mot à rappeler est plus riche en association sémantique (complexe) & si cohérent avec le contexte (Craik et Tulving)

– L’élaboration doit clarifier la signification d’un concept pour être efficace et meilleur apprentissage si l’élaboration auto-produite est spécifique (Stein & Bransford)

46
Q

Qu’est-ce que la théorie des traces, i.e. engrammes ?

A
  • Théorie des Traces (les engrammes): postule que la mémoire serait basée sur le rappel des traces mnésiques (copies distinctes & permanentes d’expériences passées), quand on se rappelle un souvenir, on cherche la copie

– L’hypothèse que le même souvenir peut revenir inchangé

– Théorie Now Print! : Les experiences significatives sont immédiatement photocopiées et préservées dans la mémoire à long terme (ex: flashbulb)

*Les souvenirs Flashbulb ne seraient pas plus précis que les autres souvenirs (McCloskey), aussi sujets aux interférence et à la restructuration
47
Q

Qu’est-ce que la théorie de la consolidation ?

A
  • Théorie de la Consolidation: Les traces ne sont pas pleinement formées après l’événement ; prennent du temps à se consolider & déclin dans le rappel ; possibilité d’interférences, quand je vis un événement, ce n’est pas soudain, temps durant le transfert avant que la mémoire soit fixée

– Il y a des interférences après l’évènement (interférence rétroactive) pendant la consolidation, influencer la manière dont on encode le souvenir, désavantage de créer de faux souvenirs, mais avantages de la plasticité cérébrale

– Hippocampe: implication importante dans la consolidation des traces (MCT vers MLT) & possibilité de reconsolidation, pas fixe dans le temps, à chaque fois va chercher l’information on peut le réencoder différemment

– Une pause après un apprentissage faciliterait la consolidation mnésique (Woodworth, Wixted)

48
Q

Quelle est la conclusion de la théorie des traces vers la théorie des schémas

A

La mémoire serait une construction dynamique, avec des interférences lors de sa consolidation en MLT & le rappel amènerait une reconstruction via la MDT et une reconsolidation (la trace diffèrerait de l’expérience d’origine selon les expériences présentes

49
Q

Qu’est-ce que les schémas ?

A

– Ce qui est prédit lors de l’exploration du monde; guide nos comportements (Neisser)

– Permet de traité, d’organiser et de catégoriser l’information; fonction adaptative

– Ex. distorsions cognitives (Beck); thérapie des schémas fondamentaux (Young)

– Les interférences sont intégrées comme partie de l’information originelle reçue de l’expérience: La mémoire = des interprétations plutôt qu’une copie, et diffèrent selon notre représentation du monde (schéma)

50
Q

Comment est-ce que les schémas sont impliqués dans la mémoire ?

A

– Ex. Méthodes de la reproduction répétée et de la reproduction sérielle: sélection de certaines information et omissions, lire l’histoire et la répéter, et sérielle jeu du téléphone avec l’histoire

– Omissions importantes via la rationalisation; pour rendre l’information cohérente

– Ce qui n’est pas familier est omis (même si important) ou transformé en information familière; amplifié à travers le temps de ce faux souvenir et prend plus de place et est plus détaillés

51
Q

Quels sont les 5 processus principaux impliqués dans la mémoire et leur description ?

A
  1. Sélection : schéma sélectionne l’info reçue et rappeler qui est consistant avec lui, met plus d’attention sur ce qui fait du sens, sélectionne selon ce qui est le plus cohérent avec schéma
  2. Abstraction : se rappeler de l’essentiel et omettre les détails
  3. Interprétation : la résultante de l’expérience incluant les interférences
  4. Intégration : le sens abstrait d’une expérience est intégrée avec le reste de notre savoir pour former un tout cohérentAjout de la Reconstruction plus tard comme 5ième processus : le rappel mélange nos connaissances générales avec nos expériences individuelles pour reconstruire imaginativement le passé
52
Q

Vrai ou faux : selon la théorie des schémas, la mémoire n’est pas dynamique

A

Faux ;

La mémoire ne serait pas une liste de faits emmagasinés & la récupération amène une reconstruction continuelle: on réorganise, on remplace, on combine incessamment, processus dynamique qui se crée à tout moment

53
Q

Quel est l’expérience de témoin oculaire de Loftus et Pamer, 1974 ?

A
  • Ex. Témoin oculaire: Vitesse de la voiture estimée dépend du vocabulaire utilisé (Loftus & Palmer,1974)
  • Conclusion : les informations après l’événement semblent intégrées dans la mémoire.
    Présenter une vidéo d’un accident, plus le mot utilisé est intense, plus les sujets considèrent que l’accident est intense.

Les sujets qui utilisent un terme plus intense avait tendance à rapporter une vitre brisée même si ce n’était pas le cas

Le terme utilisé par rapport à l’intensité de l’accident, influence le rappel

54
Q

Qu’amène la possibilité de mésinformation ?

A

Possibilité d’implanter un faux souvenir.

55
Q

Vrai ou faux : le problème de monitoring des sources serait un facteur important des distorsions

A

Vrai ;

Difficulté à déterminer la source de la mémoire (Lindsay & Johnson, 1989)

P.ex. Difficultés à distinguer entre un événement réel et un événement imaginaire; entre un évènement vécu ou induit par autrui dans son narratif

Porosité plus ou moins grande de notre perception et la réalité, erreurs d’attribution hallucinations, plus sujette car pas bonne distinction entre ce qui est l’imagination et la réalité, selon cette porosité, plus ou moins sujets aux faux souvenirs

56
Q

Qu’est-ce que les modèles connexionnistes de la mémoire ?

A
  • La mémoire ne serait pas des items individuellement encodes; ce seraient des patrons d’activation neuronale
  • En tant qu’humain on n’encode pas les choses séparées, problème au niveau de la validité écologique où en labo on focus sur une seul tâche
  • Points noirs sont les neurones, les connexions représentent les synapses (info transmis à autre neurone), chaque noyau est connecté à différents items, les flèches sont l’excitation
  • P.ex. schéma de l’abandon, s’en va sans dire bye, excité schéma, inhibé sécurité
    Quand un neurone est activé, il active les unités auxquelles il est connecté
    Le système inhibe certaines connections et excite d’autres connections entre les unités
57
Q

Qu’est-ce que la théorie des assemblés cellulaires de Hebb ?

A

Forme d’apprentissage synaptique basé sur la contiguïté temporelle. Les neurones s’activent ensembles, les circuits privilégiés deviennent plus fort, ce qui se déclenche ensemble, se fortifie ensemble

Une neurone qui se déclenche assez pour déclencher un neurone non synaptique = leur lien synaptique est renforcé

Quand j’emmagasine une information, elle est distribuée dans un réseau.

*Révision des conclusions de l’équipotentialité de Lashley (études sur l’apprentissage du rat dans le laboratoire; impact de la taille de la lésion plutôt que des sites précis): les aires corticales ne contribuent pas toutes de la même façon aux processus mnésiques, mais la mémoire serait bel et bien distribuée, ce qui amènerait plus de résistante à la dégradation selon la taille de la lésion,

Les connexions sont distribuées de manière larges dans le cerveau, comme emmagasiné par un réseau, si j’enlève un neurone, le reste du réseau peut quand même le prendre en charge.

N’importe qu’elle structure peut occuper la fonction de n’importe qu’elle structure – Hebb dit que c’est faux

58
Q

Quels sont les deux points importants de la théorie des assemblées cellulaires ?

A

1) L’engramme serait largement distribué entre les connexions qui relient une assemblée de neurones entre elles – connexions larges et distribuée un peu partout

2) L’engramme pourraient impliquée les mêmes neurones que celles associés à la sensation & la perception – multimodalité, quand j’emmagasine un item, pas juste un seul sens, plusieurs informations d’une seule information, aspect multisensorielle et multimodale.

59
Q

Qu’est-ce que le traitement parallèle distribué (TPD) ?

A

Nœuds = MCT (si assez excité) = | Lien = MLT (synapse)
* Règles d’apprentissage: lien supplémentaire = transmission de l’information en MLT
* MCT : Réprésentée par l’état d’activation à un temps donné
* MLT: Représentée par le patron et le poids des connexions entre les nœuds

Si je ne répète pas assez l’information, pas suffisant pour synapse

Plus j’apprends, plus j’élabore, plus je peux créer ces interconnexions, plus il est large, plus il devient fort car neurones pas synaptique, plus il est résistant à la dégradation.

Les synapses permettent la mémoire à long terme. Consensus que le mécanisme de MLT à travers le lien des synapse se fait par une mécanisme qui se nomme :

Potentialisation à long terme (PLT)

60
Q

Qu’est-ce que la potentialisation à long terme (PLT) ?

A

Renforcement des synapses persistante, agissant en coopérativité; sous-tend l’apprentissage & la mémoire (Études de Terje Lomo & Timothy Bliss), ce qui fait qu’une synapse est assez forte pour permettre un encodage à long terme. Valide la théorie de Hebb

  • Vient combler le postulat de Hebb que les synapses voient leur effet et leur liens renforcés lorsqu’elles participent à la décharge du neurone post synaptique, les synapses deviennent plus fortes de manière durable lorsqu’elles sont activées ensembles en collaboration
61
Q

Qu’est-ce que la synesthésie ?

A

Lorsqu’un stimulus d’une modalité sensorielle (ex. inducteur: un son) stimule un stimulus d’une autre modalité appropriée (ex. concurrent: une couleur), on a plusieurs connexions entre nos sens et élagage synaptique (réseau séparé à l’enfance), mais pour certains ces réseaux ne se sont jamais séparés, aide également à encoder car correspond à plus d’élaboration

62
Q

Vrai ou faux : la synesthésie semblerait améliorer la mémoire ?

A

Vrai

63
Q

Quel est hypothèse de la synesthésie ?

A

Hypothèse d’une indifférentiation entre les modalités sensorielles lors du développement

Indifférentiation cognitive similaire dans les processus perceptuels = l’imagerie eidétique, projette une image, générée de l’intérieur, mais la voit comme extérieur à elle, comme un hallucination un peu

64
Q

Quel est l’exemple de je sens une rose ?

A

Lorsque je sens une rose, il va avoir le neurone B qui va s’activer, et le neurone pas synaptique si pas d’apprentissage ne vas pas s’activer, donc ligne basse, même chose pour le neurone afférent de la vue. Apprentissage des deux modalités vue et odeur qui s’active en même temps va faire que le lien peut se consolider, une activation et se crée une schéma/réseau par rapport à la rose.

Apprendre que l’odeur + la vue, va faire en sorte que le lien sera durable et persistant.

J’ai besoin de plusieurs neurones qui s’activent en même temps simultanément avec un poids assez fort pour déclencher pour activer une neurone pas synaptique, afin de créer un schéma/réseau qui sera persistant et qui sera consolider dans la MLT.

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Q

Quel est l’exemple des trois visages ?

A

Je vois trois visages, va activer la même neurone sans apprentissage. Après un apprentissage, à ce moment-là deux modèle

Non distribuée : quand je vois le visage d’Éric la neurone A s’Active, Kyle b s’active, Kenny c même si j’enlève neurone c ne Kenny je peux quand même reconnaitre Kenny, contrairement à ce que l’on pensait (de ne plus pouvoir reconnaitre Kenny)

Distribuée : c’est un patron d’activation qui s’active, moyenne activation neurone A, forte activation B, moyenne activation C, explique que si j’enlève le neurone C, je peux quand reconnaitre le visage, car j’ai une différence dans les patrons d’activation, chaque neurone a son degré d’activation et comme réseau, l’info ne se perd pas automatiquement.