Cours 11/12 - Perception, prise de décision, action et pleine conscience Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la boucle perception-action ?

A

Cycle dynamique, bidirectionnel (une perception amène une action & une action amène une perception)

o Le système sensori-moteur ‘apprend’ via les interactions avec son environnement de manière interactive

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2
Q

Qu’est-ce que l’intéroception ?

A

Capacité à évaluer de manière exacte son activité physiologique, ses sensations (perception et conscience de l’état interne de son corps; ex. émotions, douleur, soif, faim et température corporelle)

o Permet une évaluation et une prédiction de nos besoins ainsi que l’orientation de l’action associée (ex. l’état des viscères motive nos actions vers manger et boire)

o Involontaire & volontaire (choix quant à comment on traite ces ‘informations internes’; ex. auto-régulation)

o Permet d’interagir adéquatement avec notre environnement (ex. détection de la sécurité & du danger lors des interactions sociales, mes ressources cognitives vont être prises ailleurs).

 Précision : justesse
 Sensibilité : seuil de détection
 Conscience : réaliser, rendre explicit ce qui se passe dans mon système

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3
Q

Qu’est-ce que la sécurité déficitaire dans une perspective clinique ?

A

L’adversité contribuerait à des dysfonctions au niveau de la neuroception (Porges; Kain & Terrell): Dysfonctions dans la capacité à discerner le danger et la sécurité: mésinterprétation ou incompréhension dans le traitement des informations provenant de l’intérieur (intéroception) et de l’extérieur (extéroception), anxiété = sensibilité intéroceptive plus grande (bcp infos intéroceptives et essai d’en faire du sens en utilisant des distorsions cognitives pour venir amplifier ces réponses intéroceptives, tellement de bruit que va mener à la confusion)

  • ‘Danger map’; perception de danger en situation sécuritaire
    o Biais négatif: Tendance à interpréter un nouveau stimulus, un changement (interne ou externe) ou une sensation déplaisante comme un signal de danger
     Peut avoir aussi des déficits dans la détection des signaux de danger valides & des limites floues, rester dans des situations dangereuses car familier, signaux de danger quand situation sécuritaire
    o Cercle vicieux: amènerait des réactions inadéquates ou exagérées; contribuerait à la répétition des traumas (ex. Croyances autoréalisatrices – vient valider certains schémas)
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4
Q

Quel est le lien entre l’anxiété et l’intéroception ?

A
  • Anxiété clinique et intéroception (Paulus & Stein; Garfinkel & Critchley): L’ implication d’une sensibilité intéroceptive associée avec des processus cognitifs inadaptés

o Plus sensible et vigilent aux informations internes & amplification de ces signaux: tentatives de faire du sens avec des cognitions de ces sensations ‘bruitées’ via des distorsions cognitives et des boucles d’auto-réflexivité (ruminations, préoccupation & rêveries du Soi, projections) : activations cognitives de rumination qui va faire un top-down et amplifier maux de ventre et enclencher le cercle vicieux

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5
Q

Quelle est la perspective de Maslow ?

A

Nos actions seraient orientées principalement autour d’un déficit à combler & orienté autour des besoins de croissance

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6
Q

Qu’est-ce que la motivation implicite et explicite ?

A

Motivation implicite (inconsciente) & explicite (auto-attribuée)
* Implicite prédirait davantage les comportements à L-T versus explicite à C-T
 Implicite vient plus tôt dans la vie (avant le langage); mémoire non déclarative

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7
Q

Qu’est-ce que la motivation intrinsèque vs extrinsèque ?

A
  • Motivation intrinsèque: Activités renforçantes pour elle-même (pour l’intérêt et la joie qu’elle apporte), libre-choix (pas de récompense autre que l’activité en soi)
    o Faciliterait: la persévérance, la créativité, un traitement de l’information plus actif et flexible, un bien-être et meilleur fonctionnement
  • Expérience optimale du soi motivée intrinsèquement: Auto-détermination (Deci & Ryan)
     Plus le comportement est cohérent avec le soi (identité, valeurs) et satisfait nos besoins de base (l’affiliation, la compétence, l’autonomie), plus il sera auto-déterminé.
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8
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Flow ?

A

motivation intrinsèque
* Requiert habiletés + défis élevés
o Dépend de la capacité à évaluer un défi adapté aux habiletés requises; besoins de croissance, niveau suffisamment challengeant pour répondre au besoin de croissance

  • Caractéristiques:
    o Attention focalisée : fusion avec l’objet d’attention, absorbation
    o Distorsion de la perception du temps
    o Niveau élevé: transcendance du soi
    o Exclu les soucis et les inquiétudes
    o Expérience gratifiante; veut la répéter
    o Centre de la motivation= Joie
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9
Q

Qu’est-ce que le centre de l’auto-détermination ?

A

Si nos actions sont perçues (subjectivement) proches du Soi= Intrinsèque

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10
Q

Qu’est-ce que le Soi ?

A

Résumé des perceptions et des connaissances de ses propres qualités et caractéristiques (Vallerand), valeurs et identité

  • L’ensemble des informations accumulées par l’individu sur lui-même et qui guident ses attitudes, actions et jugements
    o Représenterait la totalité de la psyché de l’individu à la fois facteur de liaison et de différenciation (Jung), à la fois représentations conscientes et inconscientes qui me permet liaison et différenciation
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11
Q

Qu’est-ce que le Soi écologique ?

A

Le soi que quelqu’un perçoit consécutif aux interactions avec son environnement (élargissement à la communauté du vivant et des écosystèmes) (Claytno & Opotow), soi qui a des limites et qui est assez intégré et solide, cette sécurité permet de ne pas s’effondre psychiquement quand il y a une dissolution de l’ego.

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12
Q

Qu’est-ce que la dissolution du Soi et le sens d’unité avec le Tout ?

A

Caractéristiques de l’expérience mystique, ex. sous psychédéliques (inhibitions observées dans le DMN), sentiment d’unité avec un tout

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13
Q

Qu’est-ce que l’identification aux rôles du Soi ?

A

o Stress & souffrance pouvant y être liés quand rigide
o Schémas associés, scripts, attentes : je dois, il faudrait en tant qu’étudiant …
o Ex. Triangle de Karpman (persécuteur, sauveur, victime), joue dans les relations, mais aussi en soi

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14
Q

Qu’est-ce que le Soi interpersonnel ?

A

Le soi qui entre en jeu dans une interaction sociale, le soi en relation avec les autres

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15
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale ?

A

l’ensemble des processus cognitifs (ex. perception, mémorisation, raisonnement) impliqués dans les interactions sociales

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16
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’Esprit ?

A

Capacité d’attribuer aux autres (et à soi-même) des processus cognitifs (incluant pensées, émotions, désirs, intentions, croyances)

o de 1er ordre (en adoptant sa perspective, commence à sentir des sensations liées à ses pensées) & de 2ième ordre (en fonction des représentations de l’autre personne)

o Reconnaissance de l’influence du monde intérieur (l’invisible) sur le monde extérieur (le visible; les actions), savoir qu’il existe une distinction

o Capacité de comprendre les états mentaux de soi-même et des autres pour donner un sens aux évènements et aux comportements (point de vue évolutionniste), s’adapter et mieux prédire

o Facteurs facilitants lors du développement de l’enfant: fratrie, discussions familiales, l’orientation mentale
 Orientation mentale de la figure parentale (Main; Ainsworth): Voir la perspective de l’enfant ; lui attribuer une vie mentale autonome & active. Quand la figure va être capable de faire la distinction elle-même, et le verbaliser.

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17
Q

Qu’est-ce que l’attribution causale ?

A
  • Inférences des causes (raisonnement causal) des comportements et des évènements (ex. Pourquoi les gens font ce qu’ils font?) À quoi on attribue la cause
    o Causes internes: dispositions; traits de personnalité
    o Causes externes: situationnelle
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18
Q

Qu’est-ce que le lieu de contrôle ?

A

Est-ce que j’ai le contrôle ou pas ?

  • Interne : Perception que les évènements qui surviennent et les renforcements obtenus dépendent dans une certaine mesure de l’action propre ou des caractéristiques personnelles. Je suis persévérant, j’ai bien étudié- les actions que j’ai mises en place ont permis la réalisation
    o Caractéristiques qui seraient associées: Plus de curiosité à comprendre les conditions environnementales, plus apte à différer les gratifications, plus imperméable à l’influence externe
  • Externe: perception que les résultats découlent de forces extérieures, p.ex. la chance
    o Caractéristiques: Serait peu influencé par les résultats de son action, prédirait le niveau de sévérité de l’anxiété- incertitude entraine angoisse- & la dépression/amotivation (ex. Résignation acquise)
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19
Q

Qu’est-ce qu’un biais ?

A

Prédisposition à voir un type particulier de situation d’une manière particulière

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20
Q

Quels sont les 3 biais cognitifs associés aux attributions causales ?

A
  1. Biais acteur (mes comportements; explication externe)/observateur (comportement d’autrui; interne)
  2. Biais de disposition ou surattribution (comportement d’autrui; facteur interne même lorsque facteurs externes apparents)
  3. Biais de complaisance (ses réussites; facteur interne & ses échecs; facteurs externe)
    o Se mentir à soi ? Nous avons tendance à surestimer notre performance dans plusieurs situations (Effet de confiance)
    o Nous reconstruisons plus facilement les événements agréables que les désagréables & les événements passés plus positivement qu’ils ne le sont
    o La dépression et l’impuissance (résignation acquise) serait liées à une attribution interne, stable et globale d’un évènement négatif (Seligman), c’est ma faute, je vais toujours échoué, je suis un échec
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21
Q

Comment est-ce que le raisonnement, le jugement et le choix sont-ils reliés ?

A

*Un bon raisonnement & jugement est requis pour une bonne prise de décision (Tversky & Kahneman)

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22
Q

Qu’est-ce qu’un raisonnement ?

A

Application de différents systèmes de logique basée sur des prémisses pour trouver une réponse à une question, certaines règles permettant de conceptualiser le monde et résoudre des problèmes, prémisses/proposition et cette conjonction de règles permettent d’arriver à un résultat, règles déductive

o Construction d’un modèle mental basé sur la situation et la conclusion selon la congruence avec les prémisses du modèle

o Utilisation de règles déductives pour arriver à des conclusions tirées de propositions variables (si…alors…et…ou: dans la MDT)

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23
Q

Qu’est-ce qu’un jugement ?

A

Permet d’explorer l’espace du problème sans accès à des informations permettant le raisonnement (ex. trop grande complexité, manque de temps, incertitude, pas d’algorithmes référentiels)

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24
Q

Qu’est-ce que l’heuristique ?

A

Méthode de prise de décision basée sur l’expérience et l’intuition. Peut permettre de résoudre des problèmes complexes rapidement et efficacement (surtout en contexte de validité écologique), mais peut aussi fréquemment conduire à des biais

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25
Q

Quelles sont les statistiques intuitives ?

A

o La loi du grand nombre: Plus large est l’échantillon, plus la statistique sera proche de la ‘vrai valeur’ (valeur dans la population totale). 50% avoir pile ou face

 Association erronée avec la loi de la moyenne: Conclusion hâtive falacieuse qu’un évènement d’un type sera toujours balancé par un autre type – 50% pile face, si je 10x obtiens pile, la 11e fois va s’attendre à avoir face

  • Ex. La croyance fallacieuse du ‘gambler’: Croyance erronée qu’un évènement qui n’est pas survenu dans le passé après plusieurs essais indépendants aura plus de chance de survenir dans le futur, la première lancée n’est pas liée à la deuxième
26
Q

Qu’est-ce que la représentativité heuristique ?

A

Faire des inférences en postulant qu’un petit échantillon ressemblera à la population générale duquel il est issu (Croyance erronée de la loi du petit nombre – biais de généralisation)

 Reflète la difficulté à distinguer ce qui est aléatoire ou non, dépendant ou indépendant (ce qui opère selon une règle particulière) (Lopes)

27
Q

Donnez l’exemple de biais dans le jugement de la magnitude par la valeur initiale ?

A

o Ajustement et ancrage: biais dans le jugement de la magnitude par la valeur initiale, plus de poids dans mon jugement, tendance à penser que la première ligne donne un plus grand résultat car commence par 8

8 x 7 x 6 x 5 x 4 x 3 x 2 x 1
1 x 2 x 3 x 4 x 5 x 6 x 7 x 8

o Influence de la disponibilité (facilité de rappel d’une information) comme erreurs de jugement, donner plus de poids de décision à quelque chose que je peux me rappeler plus facilement

Ex. Évaluation de la fréquence relative du ‘R’ dans un mot: Confusion entre la facilité de rappel (lettre commençant par R) et la fréquence réelle (plus de chance qu’arrive comme 3e lettre dans le mot)

28
Q

Quelle est une conséquence possible des biais dans le jugement ?

A

Peut contribuer à des corrélations illusoires: croyance erronée que des évènements sont liés alors que non

Ex. Lorsqu’un évènement amène un autre évènement à être plus disponible à la mémoire, tendance à les associer par erreur, p.ex. arthrite et météo

29
Q

Quelles sont les étapes de résolution de problème ?

A
  1. Compréhension du problème
  2. Élaboration (et exécution) du plan
  3. Vérification de la solution
30
Q

À quoi réfère l’étape de résolution de problème : Compréhension du problème ?

A
  • L’importance d’une bonne représentation du problème
    o Bien ou mal définis; niveau de clarté de l’état initial et final, si pas défini besoin de notre créativité pour le résoudre
     De routine ou créatif? l’est jusqu’à ce que la méthode de résolution soit apprise
  • Les obstacles: contraintes perceptuelles & sociales (traitement descendant; rigidité dans la représentation du problème)
    o Théorie du changement représentationnel: via le relâchement des contraintes & la décomposition, aide à se libérer d’obstacles à la résolution, p.ex. de la contrainte spatiale, changer notre perspective
  • Modes de représentation: Symboles p.ex. algèbre, diagrammes, matrices
31
Q

À quoi réfère l’étape de résolution de problème : Élaboration (et exécution) du plan ?

A
  • Trouver les opérations menant de l’état initial à final, se rapproche de l’état final avec diverses opérations
  • Espace du problème et explosion combinatoire (combinaison des opérations-états= possibilités élevées, chaque état donne possibilité diverses opérations)
    o Obstacles: Rigidité; biais cognitifs comme la fixité fonctionnelle : tendance à avoir une rigidité dans notre façon de voir les objets, une seule fonction par objet
    o Stratégies: Analogies – pouvoir voir des similitudes entre deux situations
  • Choisir la méthode
    o Algorithmes définis, procédure systématique, par étapes : garantie l’accès à la solution
    o Heuristiques: permet d’explorer l’espace du problème sans garantir l’accès au but, non systématique, pas possibilité de résolution claire, quand le problème est plus complexe, découvrir et investiguer
     Ex. Méthode essais-erreurs, méthode moyens-fin
    o Insight comme ex d’heuristique ; facilité par une incubation (Silveira; Metcalfe) et le sommeil (Wagner), quand on essai plusieurs façons de résoudre un problème et se bute, faire une incubation = faire reposer le problème comme aller se coucher, et éventuellement et soudainement, vient à notre esprit, p.ex. je peux sortir de la contrainte spatiale des 9 pts
32
Q

Qu’est-ce que l’effet Einstellung ?

A

Tendance à répondre avec rigidité à un type spécifique de problème (même réponse lorsque familier même si une réponse plus approprié est disponible; manque de flexibilité), on généralise ce qu’on croit être la solution, utiliser la même résolution de problème lorsqu’on rencontre des similitudes entre 2 situations

33
Q

Qu’est-ce que la fixité fonctionnelle ?

A

Incapacité à voir au-delà de l’usage le plus commun d’un objet
o Jeunes enfants sont moins fixés sur la fonction apprise des objets que les adultes

  • Fortes et mauvaises routines: Réponses fréquemment apprises et pratiquées même si nous avons l’intention de faire différemment – certains conditionnements qu’on tend à répéter, habitudes mêmes mauvaises
34
Q

Qu’est-ce que la pensée structurelle aveugle ?

A

Tendance à reproduire les mêmes procédures, pensées, adaptées pour une situation passée mais inadaptées dans la nouvelle situation, transposition ce qui leur empêche de voir d’autres moyens plus vites et efficaces

35
Q

Qu’est-ce que la pensée productive ?

A

basée sur une compréhension adaptée à la situation unique, sans être limité par les contraintes du traitement descendant

36
Q

Qu’est-ce que la créativité ?

A

La production de ‘produits’ nouveaux et valables socialement – nouveaux concepts et une certaine utilité et valeur/reconnaissance sociale, ligne mince entre folie et créativité

  • Pas seulement original; doit être approprié (Vinacke) et amener une solution à un problème social significative (Mumford & Gustafson)

o La créativité dans la résolution de problème serait déterminée en grande partie par la manière de se représenter le problème en soi (Getzels)

o Caractéristique importante: Capacité à combiner des éléments mentaux (ex. Idées, concepts, images) & à faire des associations non communes et plus vastes
 Ex. Remote association test (RAT; Mednick) – liste de mots et lier 3 mots (ne semblant pas lié) en trouvant un 4e mot pour les ramener dans une même catégorie

37
Q

Comment peut être conceptualisé la distinction entre la rigidité et la flexibilité ?

A

Peut être conceptualisée en termes de Mindlessness & Mindfulness (Langer)

38
Q

Qu’est-ce que le mindlesness ?

A
  • Se comporter inconsciemment (mindlessness) signifie agir comme si une situation avait une seule interprétation possible alors qu’agir avec conscience signifie la recherche active de nouvelles possibilités (mindfullness), rester fixé sur une perspective

o Ex. Prévenir le développement du manque de conscience en pensant aux choses de manière conditionnelle plutôt qu’absolue

39
Q

Qu’est-ce que le mindfulness (pleine conscience) ?

A
  • Diriger son attention délibérément sur le moment présent, sans jugement de valeur; une présence attentive/volontaire/délibérée favorisant l’aptitude à observer la réalité avec acceptation, bienveillance et ouverture, moment après moment après moment… (Kabat-Zinn)

o Implication de la modulation du DLPFC dans la flexibilité attentionnelle via la pratique de la pleine conscience, arrive à déplacer notre attention sur autre chose de moins saillant

40
Q

Qu’est-ce que la flexibilité psychologique ?

A

Capacité à être présent et ouvert aux expériences, même les plus difficiles, en agissant avec nos valeurs. (Hayes; Acceptance and Commitment Thervay (ACT); TCC 3e vague)

41
Q

Quels sont les 6 grands axes de la flexibilité psychologique selon le modèle Acceptante and Comitment Thervay (ACT) ?

A
  1. Le contact avec le moment présent: être en présent et attentif à notre expérience ici-maintenant, sortir du pilot automatique
  2. La défusion cognitive: voir les pensées comme telles; des processus mentaux ne reflétant pas objectivement la réalité, reconnaitre que le processus mental est une fabrication de notre esprit sans être la réalité
  3. L’acceptation: accueillir les expériences agréables et désagréables avec équanimité, pouvoir laisser et venir sans résister, sans jugement
  4. Le soi comme contexte: l’observateur devient l’observé (le soi observateur), voir différentes perspectives (transcendance du Moi), reconnaitre le Soi, prendre une distance, conditionnel à un contexte
  5. La clarté des valeurs: Savoir ce qui est important pour nous comme boussole de vie, vers quoi on veut tendre, ce qui est important pour nous, pas un objectif tangible, congruence
  6. Les Actions engagées: Actions de rapprochement vers ses valeurs en se responsabilisant, engagement envers ces valeurs, conscientiser nos actions qui détourne de nos valeurs pour pouvoir se réaligner
42
Q

Qu’est-ce qui permet de sortir du pilot-automatique, de la réaction ?

A

Pleine conscience – permet de prendre conscience et répondre à la situation :

  1. Intention : mobiliser régions préfrontales pour rendre saillant ce qui ne l’ai pas nécessairement, garder le cap
  2. Attention : présence attentive, sur quoi je mets mon spotlight de lumière
  3. Attitudes : bienveillance, non-jugement, etc.
43
Q

Qu’est-ce que l’amygdale ?

A
  • Rôle central dans le traitement de l’information émotionnelle (Ledoux): attribution d’une valeur affective au stimuli
  • Dirige l’attention vers les stimuli saillants pour l’individu (orientation attentionnelle)
  • Apprentissage de la peur; Conditionnement classique; Généralisation, persistance
  • Route de bas niveau selon le modèle : thalamus à amygdale
  • Mémoire procédural – implicite
  • Pas le temps d’en faire un examen, un raisonnement
44
Q

Qu’est-ce que le cortex préfrontal ?

A
  • Coordination des informations sensorielles, motrices et sous-corticales pour l’accomplissement d’un but interne (raisonnement, régulation, inhibition); contrôle ‘Top-Down’ selon la représentation de buts et de règles, flexibilité psychologique (Miller & Cohen)
  • Route de haut niveau : passer par les capacités supérieures (avancées évolution), par le cortex préfrontal
  • Inhibe la réactivité – au lieu de réagir, je peux répondre en m’autorégulant
  • Va inhiber l’amygdale selon mon intention et mon but pour pouvoir continuer la tâche
45
Q

Qu’est-ce que le modèle Damasion ?

A
  • Les émotions et le raisonnement seraient indissociablement liés, modèle intégratif

o Les structures émotionnelles biaisent l’information en fonction de leur valence (agréable ou désagréable); orientation de la pensée vers ce qui est avantageux pour l’organisme

o Guidage des émotions avec les ‘marqueurs somatiques’ de l’activation émotionnelle

46
Q

Qu’est-ce que la tâche de pari ?

A

4 cartes; pile A et B gros montant (résultat = perdant) et pile C et D petit montant (résultat = gagnant)

o CPF inhibe les actions en fonction du risque: les sujets avec des lésions continuent de piger les piles A et B plutôt que C et D
 Mesures SCR (conductance) avant la pige; aucune réactivité chez les lésés, sans lésions indique un risque chez les personnes normales
 Identifications des règles de pige: 50% des lésés identifiaient les règles mais ils continuaient de piger aux piles A et B vs 70% des normaux identifiaient les règles mais tous ont fini par piger aux piles C et D

o Conclusion: La peur ressenti physiologiquement permettrait de prendre des décisions adaptatives, consciemment ou non – même lorsque pas conscient, dialogue entre les émotions et la prise de décision, les marqueurs somatiques nous guident sans même qu’on en aille conscience

47
Q

Qu’est-ce que l’homéostasie ?

A

Mécanismes automatiques du corps pour rétablir l’équilibre; systèmes de rétroaction pour ramener dans la zone de réglage déterminé

48
Q

Qu’est-ce que l’activation ?

A

Processus de mobilisation de l’énergie dans l’organisme. L’activation recrute plusieurs systèmes et affecte différents aspects du comportement

49
Q

Qu’est-ce que le système nerveux autonome (SNA) ?

A

Deux systèmes antagonistes visant la régulation involontaire (rôle clé dans l’homéostasie)

50
Q

Qu’est-ce que le système nerveux sympathique ?

A

Mobilisation des ressources: prépare l’organisme pour la fuite au l’attaque (Pédale à Gas)

51
Q

Qu’est-ce que le système nerveux parasympathique ?

A

Acquisition et conservation des ressources (Pédale à Frein)

52
Q

Qu’est-ce que la théorie polyvagale ?

A
  • Zone optimale d’activation (fenêtre de tolérance)
    o Parasympathique ventral
    o Fight or flight
  • Hyperactivation
    o Sympathique
  • Hypoactivation
    o Parasympathique dorsal
    o Si trop longtemps ou me saisit de stupeur, pédale à frein
    o Dans le freeze
    o Pas dans la possibilité de mobiliser des ressources
53
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation ?

A

Stabilité maintenue de manière dynamique, avec flexibilité (adaptabilité à l’interaction constante entre le monde intérieur & extérieur)

  • Charge allostatique: l’usure du système comme répercussions cumulatives de stresseurs (Stress chronique; effondrement suite à des tentatives multiples de restaurer l’équilibre du système et de ses sous-systèmes)
54
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation et la pleine conscience ?

A
  • Nos expériences (celles que nous créons à partir de nos pensées, nos actions, nos émotions) façonnent notre biologie et notre biologie façonne notre expérience

o La pleine conscience comme facilitateur (ex. flexibilité psychologique) pour l’adaptabilité du système (ex. neuroplasticité)

 Connexion au moment présent (à soi et au monde) avec une présence attentive ‘dépouillée’ d’un cadre conceptuel fixe; avec ouverture, bienveillance et curiosité

55
Q

Que permet la connexion ?

A

La connexion favoriserait la régulation (balance interne) de notre système (Modèle de Schwartz & Shapiro): facteur important de la résilience, connexion entre nous, notre environnement et nos sous-systèmes biologiques

56
Q

Qu’est-ce que la dysrégulation ?

A

Déconnexion en soi (entre les sous-systèmes et leurs fonctions) et avec le monde

o Le modèle met une emphase sur l’inattention comme principale cause du maintien de la dysrégulation via la déconnexion

 Ex. Rôle important d’une présence attentive ici-maintenant pour bien traiter l’information intéroceptive (pour répondre adéquatement à nos besoins) & bien interagir avec notre monde extérieur (répondre adéquatement dans nos relations interpersonnelles & favoriser un sentiment de connexion avec la nature)

 Comment puis-je rétablit cet équilibre ? Si j’évite, donne soulagement court terme, long terme augmenterais la déconnexion, rétablit avec l’attention une connexion.

 Capacité de se rendre compte d’une déconnexion

 Séquence de l’inattention :
- Inattention
- Déconnexion
- Dysrégulation
- Désordres
- Troubles

57
Q

Quels sont les 2 axes de la matrice de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)

A
  1. Axe horizontal : Le pôle gauche réfère aux actions d’éloignement & le pôle droit les actions de rapprochement
  2. Axe vertical : La portion inférieure correspond aux phénomènes qui se présentent dans l’expérience subjective (ex : pensées, émotions, sensations corporelles, souvenirs, valeurs) & la portion supérieure correspond aux actions observables
58
Q

Quel est le cadrant 1 de la matrice ACT ?

A

Plein conscience : présence

59
Q

Quel est le cadrant 2 de la matrice ACT ?

A

Qu’est-ce qui est important pour moi ?

60
Q

Quel est le cadrant 3 de la matrice ACT ?

A

Dans quelle action je souhaite m’engager ?

61
Q

Quel est le cadrant 4 de la matrice ACT ?

A

Qu’est-ce que j’ai tendance à faire à la place et pourquoi ?

62
Q

Quel est le cadrant 5 de la matrice ACT ?

A

Quelles craintes ou hypothèses me font agir de cette façon ?