Cours 9 Flashcards

1
Q

L’expérience émotionnelle dépend largement de quel facteur ?

A

Des circonstances du moment, c’est-à-dire du contexte social

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2
Q

À quoi peut-on associé le contexte social ?

A

Au climat social, à l’environnement social ou au milieu social

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3
Q

À quoi fait référence le contexte social ?

A

C’est l’environnement physique ou social immédiat dans lequel se produit une situation

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4
Q

Qu’est-ce qui permet de démontrer l’origine sociale des émotions ?

A

-Les antécédents sociaux (émotions sociales, évaluation sociale, normes sociales)

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5
Q

Quelles seraient les causes sociales des émotions ?

A

Elles apparaitraient dans un contexte de relation sociale. Certaines émotions se produisent seulement dans un contexte de relation sociale.

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6
Q

Quelles émotions sont considérées comme étant exclusivement sociales ?

A

Envie, jalousie, amour, haine, gêne, honte, mépris, admiration, compassion, sentiment de solidarité, culpabilité, remord = ce sont des émotions qui surgissent en présence d’une autre personne

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7
Q

Que peut-on dire de l’évaluation sociale que font les individus d’une situation ?

A

-Dans certains contextes, l’évaluation sociale dépend de la perception des autres personnes autour. On attend souvent l’évaluation d’autrui pour émettre notre propre évaluation de la situation.
-L’évaluation sociale dépend aussi des normes sociales, culturelles et institutionnelles

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8
Q

Qu’est-ce qui démontre que l’expérience des émotions est fonction du contexte social, de l’expression et de la perception ?

A

-Étude de Abramson : explore si la reconnaissance de la peur et de la colère est influencées par la congruence (le contexte illustre la même émotion) ou par une relation fonctionnelle (le contexte illustre une émotion complémentaire à l’émotion). Les résultats indiquent que le contexte social influence la perception des émotions en raison de la relation entre le corps et le visage.
-Étude de Jakobs : il explore la relation entre le contexte social et l’expérience émotionnelle. On présentait des situations aux participants dans 3 contextes : seul, avec un inconnu ou avec un ami. L’intensité de chaque émotion variait en fonction du contexte (privé ou public), mais seul la colère était la seule émotion qui variait en fonction de la manipulation du contexte.
-Étude de Jakobs : le fait de vivre un évènement en compagnie d’une autre personne influence l’évaluation sociale de cet évènement (surtout pour la colère, la joie et la tristesse).
-Étude de Fischer : il démontre que l’expression et l’expérience émotionnelles sont affectées par la présence des autres. Les émotions positives sont renforcées en présence des autres. Pour les émotions négatives, l’effet du contexte dépend des circonstances et du rôle des autres dans la situation.

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9
Q

Qu’est-ce que la fonction communicative de l’émotion ?

A

L’émotion est une forme de communication sociale dans laquelle une représentation évaluative est transmise aux autres. Ce qui organise l’émotion, c’est sa fonction de communication

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10
Q

Qu’est-ce qui appuie la fonction communicative des émotions ?

A

-La contagion émotionnelle : processus par lequel les individus capturent l’état émotionnel des autres. La contagion peut favoriser les relations et la coopération, mais elle peut être pathologique lorsqu’elle brime les relations (ex : épidémie de rire)
-Le mimétisme facial : c’est le fait de refléter spontanément et inconsciemment les expressions faciales de l’autres (observation-mimétisme-auto observation-émotion)
-La coordination d’actions (non verbal), coordination d’émotions

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11
Q

Quelles sont les deux définition de la contagion émotionnelle ?

A

-Selon Hatfield : c’est une imitation automatique de l’expression faciale ou de la posture d’autrui
-Selon Rimé : c’est une manifestation émotionnelle qui se développe sur le mode automatique en symbiose avec celles d’autrui

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12
Q

Quels sont les faits à propos du mimétisme facial et de la contagion émotionnelle ?

A

-Les personnes plus empathiques sont plus sensibles aux émotions exprimés par le mimétisme facial
-Le mimétisme facilite la compréhension des émotions et les relations
-Les enfants et les personnes ayant moins de pouvoir sont plus susceptibles de se faire envahir par la contagion
-L’affinité et l’affection avec la personne qui exprime l’émotion influence les chances de contagion

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13
Q

Que peut-on dire de la coordination d’actions non verbale ?

A

L’expression d’émotions déclenche automatiquement certaines réponses chez l’interlocuteur ou chez soi-même.
-Lorsqu’on est en colère, notre posture s’avance et on fait des mouvements brusques.
-Une des fonctions adaptatives qu’on utilise, lorsqu’on fait face à quelqu’un en colère, on aura peur et quand la personne est en détresse, on éprouvera de la sympathie.

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14
Q

Que peut-on dire de le coordination d’émotions dans les couples ?

A

Lorsque la relation est moins bonne, la réciprocité domine : lorsqu’une émotion ou une attitude négative s’empare d’un partenaire, l’autre va répondre par une émotion/attitude négative aussi. Cela donne lieu à la boucle de rétroaction interpersonnelle.

Lorsque la relation est bonne, c’est plutôt la complémentarité qui prend le dessus. Lorsque le partenaire évoque une émotion négative, l’autre répondra avec une émotion/attitude positive.

Étude de Bilan : on compare deux types de couple (lorsque la femme est dépressive et lorsqu’elle ne l’est pas).
-Dans le couple où la femme est déprimée, elle a également plus de plaintes envers son mari.
-Plus la femme est agressive, plus le mari l’est aussi. Mais quand la femme est plutôt dépressive, l’agressivité du mari diminue.
-Quand les couples affirment être en détresse conjugale, l’agressivité du mari diminue.
-Les plaintes dépressives de la femme ont pour but de diminuer l’agressivité du mari. Mais l’agressivité du mari diminue les plaintes dépressives de la femme.

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15
Q

Qu’est-ce qui démontre l’existence du partage social des émotions ?

A

-Le defusing vs le débriefing psychologique
-Plusieurs études à propos d’évènements tragiques démontrent que les gens ont besoin de parler de leurs expériences, beaucoup, pendant longtemps et de manières répétitives.
-Étude de Luminet : les participants visionnent un vidéo et doivent partager leurs émotions avec des pairs ensuite. Il y a une corrélation entre l’intensité des émotions et le niveau de partage (plus c’est émotionnel, plus on veut en parler.

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16
Q

Quelle est la différence entre defusing et debreifing ?

A

Le defusing a pour objectif de prévenir les problèmes psychologiques en abordant l’évènement tragique rapidement après qu’il soit terminé.

Le débriefing a le même objectif que le defusing, mais il se produit quelques jours après l’arrivée de l’évènement.

17
Q

Est-ce qu’il y a une différence entre les sexes concernant le partage social ?

A

Non, mais les femmes parlent à plusieurs partenaires tandis que les hommes parlent souvent juste à leur conjointe.

18
Q

Quelle est la conséquence du partage social ?

A

-Ça réactive le souvenir parfois douloureux, mais ça fait du bien. Les bénéfices sont très grands (soulagement, bénéfices cognitifs (aide à mieux te comprendre toi-même), bénéfices interpersonnels (se sentir compris)).
-“Capitalisation” : si on ne fait pas attention, on peut ne pas ressentir les bienfaits du partage social
-Effets bénéfiques sur la cohésion sociale

19
Q

Est-ce que le partage des émotions a un impact sur la régulation émotionnelle ?

A

Non

20
Q

Quelle est la problématique des émotions intergroupes ?

A

L’émotion d’un groupe est semblable à celle d’une personne individuellement.

21
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’émotion intergroupe ?

A

L’individu évalue la situation comme un membre d’un groupe qui subit l’action/l’évènement. Donc, les émotions manifestées par la personne dépendent de la catégorisation sociale et du degré d’identification social.
-Catégorisation sociale -> (identification sociale) -> évaluation -> émotion intergroupe -> comportement intergroupe

22
Q

Que démontrent l’étude de Smith à propos des émotions basées sur l’appartenance au groupe ?

A

Dans l’identité de l’individu, on retrouve l’identité du groupe. L’émotion du groupe dépende de l’identification du moment, de la convergence sur l’évaluation et des actions collectives.

23
Q

Comment des émotions intergroupes peuvent mener à des évènements violents ?

A

L’identification au groupe mène à une évaluation de la situation basée sur le groupe en temps que tel, et cause des émotions partagées. Ça mène à des émotions collectives (ex : peur, colère, honte, culpabilité).

24
Q

Que démontre l’étude de Matumoto sur l’impact des discours politiques sur les évènements ?

A

Les évènements violents précèdent des discours contenant de la colère, du dégout et du mépris.