Cours 10 Flashcards

1
Q

Comment les stimuli émotifs affectent l’attention ?

A

-En affectant l’accès à la conscience (affective blindsight)
-En raison du clignement attentionnel

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Q

Comment les émotions influencent l’accès à la conscience ?

A

Dans une étude sur l”affective blindsight”, les participants sont des patients ayant eu une lésion aux aires visuelles. L’info visuelle se rend au thalamus, mais les participants n’ont pas conscience d’avoir vu tel ou tel stimulus. Ça se produit souvent d’un seul côté.

On leur demande donc de viser un point dans leur champ visuel, puis on présente un stimulus de l’autre côté de nature émotionnelle ou neutre. Ils vont traiter l’info présentée, mais ne vont pas s’en rendre compte, puisque les aires visuelles responsables de ce champ sont lésées. Le problème n’est pas au niveau de l’oeil ni dans les étapes du traitement de l’info. Ils ont donc plus de chances de voir le stimulus du côté pas atteint par la lésion que celui touché.

On constate que même si les patients ne se rappellent pas avoir vu le stimulus présenté, ils présentent une réponse émotionnelle, car leur pupille se dilate et le corrupteur/zygomatique se sont contractés.

Constat : même quand les stimuli ne sont pas traités consciemment, ils peuvent faire leur chemin vers le processus d’évaluation et de perception

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3
Q

Comment le clignement attentionnel est influencé par les émotions ?

A

Le clignement attentionnel démontre que les stimuli émotionnels ont un accès prioritaire à la conscience. La période de clignement des yeux est réduite pour les stimuli émotionnels.

Dans ce test, on présente une série rapide de plusieurs stimuli. On demande aux participants de nommer le chiffre qui vient après la lettre P par exemple.

Tous les stimuli sont vus par nos yeux. Par contre, notre cerveau a de la difficulté à voir individuellement les stimuli. Lorsque la cible est en 3e ou 4e place après le P, tous les participants peuvent le trouver. Mais si la cible arrive directement après le P, notre cerveau n’y arrive pas, car on voit le stimulus, mais pas au niveau conscient.

Si la première cible est en traitement lorsqu’on présente la 2e, la 2e cible ne sera pas identifiée.

Si on varie la valeur émotive des stimuli, on observe que les stimuli négatifs ont un taux de reconnaissance plus élevé.

Lorsqu’on regarde l’amplitude électrique provoquée par chaque stimulus, on remarque les cibles négatives provoquaient des amplitudes plus amples. On voit ce résultat même lorsque les participants n’ont pas vu consciemment les stimuli.

Donc l’accès à la conscience est favorisé encore une fois par les stimuli émotionnels.

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4
Q

Quelles sont les différentes méthodologies permettent de faire comprendre l’effet des émotions sur l’attention ?

A

-Par la priorisation attentionnelle
-Par le test du stroop émotionnel
-Par l’entrainement attentionnel

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5
Q

Comment la priorisation visuelle est-elle affecté par les émotions ?

A

La priorisation visuelle consiste en la recherche visuelle d’un stimulus dans l’environnement. On observe un effet de supériorité de la menace ; lorsque la cible est menaçante, les temps de réactions sont plus rapides. On voit rapidement les stimuli menaçant même si l’environnement est riche.

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6
Q

Est-ce que l’effet de supériorité de la menace se remarque pour tous les types de stimuli ?

A

Ça fonctionne pour les stimuli moderne (ex : couteaux) ainsi que les stimuli évolutifs (ex : un serpent)

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7
Q

Qu’est-ce qu’un traitement en parallèle vs en série ?

A

-En parallèle : on traite tous les stimuli dans notre champ de vision en même temps. C’est associé aux processus inconscients.
-En série : on traite les stimuli de manière individuelle. C’est associé aux processus conscients, car notre capacité consciente est limitée.

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8
Q

Quelle est l’implication des deux types de traitement (en série et parallèle) dans l’effet de supériorité de la menace ?

A

Si on procédait à un traitement en série, on ne serait pas capable de voir le stimulus menaçant. Donc, ça démontre que l’effet de supériorité de la menace est supporté par un traitement en parallèle. Les stimuli émotionnels sont donc traités grâce à un traitement en parallèle.

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9
Q

Comment le temps de réaction est influencé par les traitements en série vs en parallèle lorsque le nombre d’items augmente ?

A

Le temps de réaction augmente lorsque le nombre d’items augmente quand on effectue un traitement en série.

Par contre, avec un traitement en parallèle, le temps de réaction ne varie pas selon le nombre d’items, il reste le même.

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10
Q

Quel est l’effet “pop out” ?

A

C’est un effet qui décrit que les stimuli menaçant nous sautent au visage. Nos ressources d’attention n’ont pas besoin d’être toujours déployées pour se rendre compte que le stimulus est menaçant

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11
Q

Qu’est-ce que le stroop émotionnel ?

A

Des noms s’affichent, mais chaque nom est de couleur différente. On doit nommer la couleur et non le mot.

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12
Q

Quelle est l’implication du stroop émotionnel dans l’influence des émotions sur l’attention ?

A

Les mots qui ont un contenu émotif prennent un temps de réponse plus long, car le contenu capte notre attention et non la couleur du mot.

Par contre, dans cette tâche, le contenu du mot n’est pas important. Notre cerveau doit donc inhiber le traitement du contenu pour se concentrer sur le traitement de la couleur seulement. Puisqu’une partie de notre attention est concentrée sur l’inhibition du contenu, ça augmente le temps de réaction pour identifier la couleur.

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13
Q

Quels sont les résultats découlant de l’étude du stroop émotionnel ?

A

Les résultats comportementaux :
-Plus les sx de TSPT sont sévères, plus le biais attentionnel envers le contenu des mots est prononcé
-L’interférence pour des stimuli liés au trauma est plus grande pour les individus ayant un TSPT
-C’est relié au contenu spécifique associé au trauma

Les résultats de neuroimagerie fonctionnelle :
-Il y a une diminution de l’activation du cortex cingulaire antérieur pour les gens avec un TSPT lorsqu’ils traitent de stimuli reliés au trama
-Pas de différence entre le groupe contrôle et celui de TSPT lorsque les stimuli traités sont neutres

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14
Q

Quel lien peut-on faire avec les résultats de neuroimagerie ?

A

On fait un lien avec le processus d’inhibition ; certaines structures peuvent être associées à la capacité de supprimer/inhiber les infos non pertinentes. Cette capacité est atténuée dans le cas de personne ayant un TSPT.

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15
Q

Comment le stroop émotionnel se produit chez les individus anxieux ?

A

Le stroop émotionnel est plus marqué chez les personnes anxieuses, car elles portent plus leur attention sur les stimuli menaçants.

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16
Q

Qu’est-ce que l’entrainement attentionnel ?

A

On fait des tâches d’attention et on renforce les gens pour déclencher un biais attentionnel chez eux. Le but est d’induire ou d’éliminer l’anxiété.

On prend des gens n’ayant pas de trouble d’anxiété, puis on les fait jouer à un jeu pour les pousser à développer un biais attentionnel. Après avoir renforcé les participants, ils vont se sentir anxieux.

On peut aussi le faire à l’inverse en prenant des participants déjà anxieux. On veut déprogrammer le biais attentionnel où l’attention est porté sur le stimulus menaçant. On peut avoir un effet significatif de quelques semaines.

17
Q

Quel facteur peut influencer l’effet du stroop émotionnel ?

A

L’endroit où se trouve l’attention. On ignore si c’est l’engagement émotionnel ou l’évitement émotionnel qui ralenti le temps de réaction.

Des chercheurs ont donc produit une étude auprès des gens qui habitaient près de la frontière durant le conflit Palestine-Israël. Plus ils sont près de la frontière entre les deux territoires, plus ils avaient tendance à montrer un biais d’évitement de la menace) dans une tâche attentionnelle. Plus ils étaient loin de la frontière, plus ils démontraient un biais d’engagement (engagement envers la menace).

Les gens plus près de la frontière montraient des sx de TSPT et d’anxiété. Donc, on peut déduire que le biais d’évitement prédisait des sx anxieux et de trauma.

18
Q

Quels sont les effets des émotions sur la mémoire ?

A

-L’étude sur l’amorçage affectif : On oriente le traitement par la présentation d’un stimulus. On évalue subjectivement le breuvage et comment les individus se sentent après la présentation de visages émotifs. La présentation de visage émotifs et on mesure la quantité du breuvage versé dans le verre, la quantité bu, l’état affectif et l’évaluation subjective des participants. Lorsque le visage présenté est joyeux, les participants versent et boient davantage du breuvage. L’évaluation subjective et l’état affectif n’est pas impacté par la nature des visages présentés.

-Étude sur le conditionnement évaluatif : On regarde l’évaluation du stimulus lorsqu’il est pairé avec un autre ou non. Si on présente les symboles chinois tous seul, les gens sont majoritairement positifs (biais positif de base). Si on présente le symbole neutre avec 5 images négatives, l’évaluation subjective des symboles est négative

19
Q

Qu’est-ce qu’on déduit des études portant sur l’effet des émotions sur la mémoire ?

A

La valence affective des stimuli peut se transférer par association.

20
Q

Qu’est-ce que l’effet de supériorité de l’émotion ?

A

On se rappelle davantage des souvenirs émotifs

21
Q

Quelle est la nature des souvenirs traumatiques ?

A

Ils sont davantage perceptuels. Ces souvenirs son associés à :
-Une hypermnésie : les gens se rappellent plus et de manière plus vivide des évènements ayant déclencher des émotions fortes
-Des intrusions
-Avec un caractère perceptuel : entendre des bruits par exemple
-Revécus au présent : quand on se rappel de ce souvenir, c’est comme si on était en train de la revivre
-Flashbacks : des indices du contexte de l’événement peuvent raviver le souvenir (ex : entendre des enfants crier)

22
Q

Quelle est l’étude sur la nature des souvenirs traumatiques à propos des attentats du 11 septembre ?

A

On compare les gens qui étaient près ou loin du lieu des attentas. On leur demande de se rappeler de l’évènement ainsi que d’un autre évènement intense dans leur vie à ce meme moment. Plus on est proche de l’évènement, plus le souvenir est intense.

23
Q

Quel est l’importance des détails centraux vs périphériques dans un souvenir ?

A

Quand une scène est émotive, on se rappelle mieux des détails centraux et moins bon rappel des éléments périphériques.

24
Q

Qu’est-ce qui est corrélé avec la vividité des souvenirs ?

A

L’intensité des émotions, le stress et l’implication directe

25
Q

Quels sont les mécanismes cognitifs et biologiques responsables des effets de l’émotion sur l’attention et la mémoire ?

A

-L’activation prononcée de l’amygdale est associée à un boost des structures de la mémoire. L’amygdale est important pour les souvenirs de peur, car il est engagé dans l’encodage et la réactivation. Plus l’amygdale est activé, plus le niveau de reconnaissance est bon
-Important lien avec les hormones de stress : Au moment de l’encodage, si la décharge de stress est plus grande, le rappel sera meilleur autant pour des souvenirs émotifs que neutres
-Réponses physiologiques associées avec le rappel : si on diminue les réponses physiologiques, est-ce qu’on diminue le rappel ? les gens ayant pris du propranolol avait un meilleur rappel et ceux qui avait une lésion à l’amygdale avait un moins bon rappel
-Les émotions affectent le système “remember vs know”
-L’interaction entre l’hippocampe et l’amygdale a une responsabilité dans la supériorité des souvenirs émotifs

26
Q

Quelle est l’implication du sommeil dans la consolidation des souvenirs émotifs ?

A

Au moment de dormir, plus le temps passe, plus la consolidation des évènements neutres et émotifs se ressemblera. Le sommeil contribue à la consolidation. En perturbant le sommeil, on perturbe la consolidation.

27
Q

Qu’est-ce que les souvenirs “flashbulb” ?

A

C’est un souvenir des circonstances dans laquelle on a appris pour la première fois un évènement très surprenant qui a eu des conséquences importantes. Ex : l’explosion de Challenger

28
Q

Est-ce que les souvenirs flashbulb sont constants dans le temps ?

A

Pas vraiment. Par exemple, on demande à des gens de se rappeller la mort du président Kennedy, puis 2 ans plus tard, on refait l’exercice. Le souvenir n’est pas le même aux deux moments. Par contre, les gens rapportent être très certains de l’exactitude de leur souvenir.

29
Q

Quelles expériences démontrent que les souvenirs peuvent être faux ?

A

-Dans une entrevue de débriefing avec des soldats, des professionnels ont fait la promotion d’un faux souvenir. 7 mois plus tard, 1/4 des soldats avouent se rappeler de cet évènement qui est pourtant faux.
-On demande aux gens de se rappeler le moment où ils se sont fait enlever par des extraterrestres. On compare leur réaction physiologique lorsqu’ils parlent de cet évènement avec la réaction face au rappel d’un souvenir réel. Les résultats indiquent que les réactions sont très élevées.