Cours #9 Flashcards
Intro : spectre de l’usage de subs
Usage bénéfique - usage non problématique - usage problématique - troubles liés à une substance
Caractéristiques communes aux 10 classes de drogues
Lorsque prises en excès, stimulent le système cérébral de récompense et ont impact sur le fonctionnement de l’individu
Mécanismes pharmacologiques précis dépendent des substances
Produisent sensations de plaisir, high
Niveaux plus bas de contrôle de soi (mécanismes cérébraux d’inhibition) ↑ le risque
T non-liés à des subs et addictions comportementales
Troubles non liés à des substances
- Jeu d’argent pathologique (trouble lié au jeu d’argent)
Addictions comportementales
- P. ex., addiction au sexe, à l’exercice physique, aux achats
- Pas inclus car données insuffisantes pour établir des critères diagnostiques et caractéristiques évolutives
Division en 2 grps (pr chacune des 10 drogue)
- Troubles liés à l’usage d’une substance
- Troubles induits par une substance
- Intoxication
- Sevrage
- Autres troubles mentaux induits par une substance/un médicament
(P. ex., trouble psychotiques, bipolaires et apparentés, dépressifs, anxieux, obsessionnels-compulsifs et apparentés, du sommeil, dysfonctions sexuelles)
Troubles de l’usage d’une substance : caractéristiques
Individu poursuit sa consommation malgré des problèmes associés
Peut s’appliquer aux 10 classes de drogues, sauf caféine
Pour certaines classes, symptômes moins prononcés
Pour certaines classes, certains symptômes ne s’appliquent pas
Changement sous-jacent dans les circuits cérébraux qui peuvent persister après désintoxication (troubles graves)
**
Pour certaines classes, certains symptômes ne s’appliquent pas
P. ex., symptômes de sevrage ne sont pas spécifiés pour le trouble de l’usage de la phencyclidine, autre hallucinogène ou substance inhalée
Changement sous-jacent dans les circuits cérébraux qui peuvent persister après désintoxication (troubles graves)
- Rechutes répétées
- Envie impérieuse de consommer lorsque exposition à stimuli associés
T de usage d’une subs (caractéristiques) - crit A cmt organisé
Critères diagnostiques (A) s’organisent en 4 groupes
1) Réduction du contrôle
2) Altération du fonctionnement social
3) Consommation risquée
4) Critères pharmacologiques
Crit A TUS : 1. Réduction du contrôle
Critère 1: Individu consomme la substance en quantité plus importante ou pendant une période plus longue que prévu
Critère 2: Individu peut exprimer un désir persistant de diminuer ou contrôler sa consommation et de multiples efforts infructueux pour diminuer ou arrêter
Critère 3: Individu peut passer beaucoup de temps à obtenir la substance, à l’utiliser ou à récupérer de ses effets
Critère 4: Envie impérieuse (craving) qui correspond à un fort désir ou besoin pressant de consommer la substance
- Implique conditionnement classique
- Associée à activation structures spécifiques de récompense
Crit A TUS : Altération du rationnement social
Critère 5: Consommation répétée peut conduire à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou au domicile
Critère 6: Individu peut continuer à consommer malgré les problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la substance
Critère 7: Activités sociales, professionnelles ou de loisirs importants peuvent être abandonnées ou réduites à cause de la consommation
Crit A TUS : Consommation risquée
Critère 8: Consommation récurrente de la substance dans des situations où cela est physiquement dangereux
Critère 9: Individu peut continuer à consommer même s’il sait qu’il a un problème psychologique et physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance
Question clé: incapacité de la personne à s’abstenir de consommer en dépit des difficultés associées
Crit A TUS : Critères pharmacologiques
Critère 10: Tolérance définit comme un besoin d’augmenter nettement la quantité de substance pour produire l’effet désiré ou diminution nette de l’effet en cas d’utilisation d’une même quantité de substance
Critère 11: Sevrage réfère à un syndrome causé par la diminution des concentrations sanguines ou tissulaires d’une substance suite à une consommation massive et prolongée
À noter: pas de diagnostic si la tolérance et/ou le sevrage sont les seuls symptômes rapportés chez un individu qui prend des médicaments sous ordonnance
**
Tolérance et sevrage dépendent de l’individu et de la substance.
TUS : sévérité
Léger: 2-3 symptômes
Moyen: 4-5 symptômes
Grave: 6 symptômes et plus
Troubles induits par une substance : caractéristique intoxication
Critères principaux (voir chaque substance pour spécificités associées)
- Syndrome réversible spécifique dû à la prise récente d’une substance
- Les changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui y sont associés sont imputables aux effets physiologiques de la substance sur le système nerveux central et se développent pendant ou peu après sa consommation
- Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental
- Ne s’applique pas au tabac
**
Perturbation de la perception, vigilance, attention, pensée, jugement, comportement moteur et interpersonnel.
Intoxication avec ou sans trouble lié à l’usage de substance.
Troubles induits par une substance : caractéristique sevrage
dev ou motif de quoi?
Critères principaux :
Développement ou modification comportementale problématique spécifique d’une substance, avec des signes physiologiques et cognitifs concomitants, suite à l’arrêt ou à la réduction de la consommation massive et prolongée
Cause une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
Généralement mais pas toujours associé à un trouble de l’usage
Troubles induits par une subs caractéristique 3
Troubles mentaux induits par une substance/un médicament
Se retrouvent dans chaque famille de troubles
Alcool : DSM5
Trouble de l’usage de l’alcool
Intoxication - Tind subs
Sevrage - Tind subs
Autres troubles induits par l’alcool (p. ex., trouble bipolaire)
Trouble lié à l’alcool non spécifié (pas tous les critères diagnostiques mais souffrance et altération du fonctionnement)
Tusage alcool : critères diag
(ds sevrage, alcool (ou proche, benzo) est pris pr quoi ?
Modèle d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois: (controle 1-4) (altération sociale 5-7) (cons risque 8-9) (pharmaco 10-11)
- L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
- Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation d’alcool
- Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets
- Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool
- Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison
- Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool
- Des activités sociales, professionnelles ou de loisir importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool
- Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux
- L’usage de l’alcool est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool
- Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants:
- Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré
- Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool - Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes:
- Syndrome de sevrage caractéristique de l’alcool
- L’alcool (ou une substance très proche, comme un benzodiazépine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
T intoxication à l’alcool : critères diag
A. Ingestion récente d’alcool
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs (p. ex., comportements sexuels ou agressifs inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool
C. Au moins 1 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool:
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
- Démarque ébrieuse
- Nystagmus
- Altération de l’attention ou de la mémoire
- Stupeur ou coma
Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance
Sevrage à l’alcool : critères diag
A. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé
B. Au moins 2 des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A
Hyperactivité neurovégétative (p. ex., transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute)
Augmentation du tremblement des mains
Insomnie
Nausées ou vomissements
Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
Agitation psychomotrice
Anxiété
Crises convulsives généralisées tonicocloniques
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Caractéristiques
Comporte deux phases l’une tonique et l’autre clonique
Durant la phase tonique, il y a un raidissement et une contraction soudaine des muscles.
Cette phase dure 10 à 30 secondes
Chute
Cris
Respiration difficile
Durant la phase clonique, le corps s’agite rapidement.
Possibilité d’accumulation de salive et/ou de se mordre la langue.
Possibilité d’une perte d’urine ou de selles.
Durée approximative de 1 à 3 minutes.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance
Nature du T alcool
Modèle médical
- Troubles dus à vulnérabilités inhérentes à l’individu (p. ex., prédisposition génétique, chimie du cerveau particulière)
- Pas de guérison possible
- Abstinence recommandée
- Origine: American Medical Association (1954)
(Alcoolisme = maladie)
Modèle moral
- Troubles dus aux défauts de l’individu et à ses choix personnels
Évolution du T alcool
Trajectoires différentes
P. ex.:
Abus à dépendance
Abus seulement les weekends
Longues périodes d’abstinence suivies de longues périodes de consommation excessive
Effets à court terme de l’alcool
Stimule les récepteurs de l’acide 4-aminobutanoïque (GABA)
- Récepteurs inhibiteurs
Inhibe les récepteurs du glutamate
- Récepteurs stimulants
Augmente concentrations de sérotonine et dopamine
- Système de récompense
Cannabis DSM
Trouble de l’usage du cannabis
Intoxication
Sevrage
Autres troubles induits par le cannabis
Cannabis info de +
Consommation: fumée, mâchée, bue, mangée
Contient substances dont le delta9 tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD)
- THC = effets intoxicants
- CBD = effet modulateur du THC
Récepteurs cannabinoïdes au cerveau
Légalisation
Théorie du marchepied rejetée
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Note: anandamide, substance produite par le corps.
Haschisch
Plus fort: produit par extraction et séchage de résine des parties supérieures des plants de cannabis de haute qualité
Effets psycho du cannabis
Consommation chronique et troubles d’ordre cognitif
- Ne concernent pas les tâches simples
- Tâches complexes qui impliquent mémoire ou planification stratégique
Habiletés psychomotrices complexes (p. ex., conduite automobile)
Effets somatiques du cannabis
Dépendance
Tolérance et tolérance inversée
Étio : genre de schéma
Attitude positive - Expérimentation - Usage régulier - Forte consommation - Troubles DSM
Étiologie : notes sur le modele
consommation excessive provoque quoi ?
Notes sur le modèle
- Consommation excessive et prolongée provoque dépendance (tolérance) et sevrage
- N’est pas représentatif de tous les cas: abus ne mène pas tjs à dépendance
Importance des influences socioculturelles, psychologiques et biologiques (voir prochaines diapositives)
Étiologie : variables sociales
diff de conso…
Variables socioculturelles
- Pairs, parents, images véhiculées dans les médias
- Absence de soutien émotionnel des parents
- Manque de surveillance parental
- Influence plus forte des ainés sur les cadets (que leurs parents)
Différences de consommation d’un pays à l’autre
Étiologie : variables psycho (raisons pr boire)
le interne negatif, c’est quoi??
Raisons pour boire
- Raisons internes positives (échelle de renforcement): recherche d’un état d’esprit positif
- Raisons internes négatives (échelle de compensation): vise la diminution ou l’évitement d’émotions négatives LE PLUS LA
- Raisons externes positives (échelle sociale): vise l’obtention de gratifications sociales
- Raisons externes négatives (échelle de conformité): vise à échapper aux épreuves ou éviter la gêne causée par autrui
- Compensation et modèle d’automédication de la dépendance
- Predrinking/pregaming: boire avant de sortir, en solitaire
(Associé à l’anxiété sociale) - Trouble d’anxiété sociale et TSPT: prédicteurs du développement d’un trouble de l’usage de l’alcool
- Dépression: abus d’alcool mènerait à la dépression et non l’inverse
**
3. Gratifications sociales: p. ex., boire rend les rencontres sociales plus amusantes.
4. P. ex., on ne veut pas se sentir exclu
Boire problématique lorsque compensation.
Étiologie : variables psycho (cest lesquels les 2 )
Facteurs cognitifs + raisons pr boire
Étiologie : variables psycho : facteurs cognitifs : impact des attentes au sujet des effets de l’alcool
(les attentes dependent de ?)
Facteurs cognitifs: impact des attentes au sujet des effets de l’alcool
- Avoir des attentes positives par rapport aux effets de l’alcool → ↑ consommation d’alcool
- Avoir des attentes négatives → ↓ consommation d’alcool
Attentes dépendent:
- Expériences personnelles
Influences directes comme l’imitation et l’intériorisation de croyances des parents ou des médias
- Du contexte
Étiologie : variables biologiques
Composante génétique dans consommation d’alcool, tabac, caféine
Association entre consommation et stimuli environnementaux → encourage consommation
- En tenir compte lors du traitement
Traitement Talcool : défis
Impact de la nature toxicomanogène de l’alcool
Troubles psychologiques concomitants
Perturbation du fonctionnement social et professionnel
Difficulté de différencier les causes et les effets
Traitement Talcool; reconnaissance du problème
Reconnaissance du problème
- Négation du problème
- Banalisation, généralisation
- Colère associée à confrontation par l’entourage
- Difficulté marquée à demander de l’aide
Traitements traditionnels en milieu hospitalier Talcool
Désintoxication (environ un mois)
Sevrage difficile physiquement et psychologiquement
Aide médicamenteuse (tranquillisants) ou diminution graduelle
Lorsque individu a peu de soutien social, vient d’un milieu propice à la consommation
Traitement TCC (2 éléments) Talcool
Thérapies cognitives-comportementales
Thérapie des contingences (conditionnement opérant)
- Renforcer les comportements incompatibles avec consommation d’alcool
- P. ex., apprendre à refuser de l’alcool, prendre Antabuse, créer des liens avec des gens qui ne boivent pas
- Recommandée
Technique d’apprentissage comportementale de maîtrise de soi
1) Maîtrise des stimuli: restreindre les situations où l’individu se permet de boire
2) Modifications des habitudes de consommation: p. ex., boire sa bière avec de la liqueur
3) Renforcement de l’abstinence: p. ex, s’offrir un plaisir non alcoolisé si l’individu résiste à l’envie de boire
Traitement : autres approches
Talcool
Consommation modérée d’alcool (plutôt qu’abstinence)
Réduction des méfaits
- Même consommation, mais repenser le «comment» pour éviter les conséquences négatives
- P. ex.: choisir la journée, le moment dans la journée, avoir manger avant, etc.
Traitement : autres considérations cliniques
Talcool
Exploration des fonctions de la consommation pour l’individu
Identification des déclencheurs (triggers) de la consommation et élaboration de stratégies alternatives
Évaluation et traitement des troubles concomitants
Normalisation des rechutes et apprentissages associés
Favoriser le soutien social
Utiliser la rechute comme élan pour le traitement
Traitement Tliés usage de drogues illicites
Défis similaires à ceux associés aux troubles de l’usage d’alcool
Mode de vie, dépendance, fonctions de la consommation
Défi associé au maintien de l’abstinence: tolérance conditionnée, i.e. influence négative de nombreux stimuli dans la vie de l’individu qui l’encouragent à consommer
Importance de la désintoxication
Psychothérapies traitement autres drogues illicites
Cognitives-comportementales
- Surmonter l’état de manque
- Éviter situations à risque élevé de consommer
- Reconnaître attrait que drogues exercent sur individu
- Trouver solutions de remplacement
- Éviter vision catastrophe d’un écart/rechute
Entrevue motivationnelle
- Travailler l’ambivalence, la résistance, la volonté et la confiance face au changement (arrêt ou diminution de la consommation)